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Décryptées par le Cercle Généalogique du Sud-Aveyron
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tél : 05 65 60 07 79 - Courriel : [email protected]
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Version du 20 janvier 2006 à 15:45

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Saint-Léons
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département Aveyron
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Vézins-de-Lévézou
Code INSEE 12238
Code postal 12780
Population 301 habitants (1999)
Nom des habitants
Superficie 3289 hectares hectares
Densité
Altitude
Point culminant 981 m
Coordonnées
géographiques
02°59'12"E/44°12'59"N
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire de la commune

absorbe entre 1820-1828, Verrières, cède en 1828, Verrières, cède en 1869, Saint-Laurent-de-Lévézou


CERCLE GENEALOGIQUQE DU SUD AVEYRON

COMMUNICATION de Paul QUERBES à ST LEONS le 10 Septembre 1994

LA FORMATION D'UN TERROIR "DE PEYROLEBADO A Saint LEONS"

A des généalogistes qui cherchent leurs racines, présenter, ne serait ce que rapidement, l'histoire de ce terroir, doit avoir son intérêt... Ici, ont peut-être vécu certains de nos ancêtres, proches ou lointains ... évoquons les, cherchons les à travers la préhistoire et l'histoire, suivons leurs traces: vestiges archéologiques ... mégalithes ... vieux chemins ... noms de lieux.

I - PREHISTOIRE : un peu de préhistoire:

Des groupes humains sont venus ... ont erré... et peu à peu se sont établis et ont fait souche sur ce terroir laissant quelques vestiges, tout au moins sur le plateau calcaire:

1 - Des Dolmens (tous n'ont pas été détruits) jalonnent d'anciens chemins et leur mobilier attestent l'occupation du pays dés la fin du néolithique...environ quatre millénaires avant l'ére chrétienne:

 Dolmen de "Peyrolevado" (pierre levée) près de la Glène 

- Dolmen du Mas de Poumous (al pous de l'esclop), non loin du Viala - Dolmens de la Tacherie et de Baldare ... dans ces deux derniers: mobilier du néolithique, de l'âge du bronze, et de l'époque romaine - Dolmens de Puech Bouyssou et de Combuéjouls.

2 - Citons aussi quelques tumuli (époque Celtique) plus récents que les dolmens: à la Blaque - fouillé par Louis BALSAN en 1936 - Autre tumulus prés du Dolmen de la Glène...

3 - Et aussi, des tombes, creusées dans le grès, au terroir de la Fare... et ici même, dans ce village à la "rayade" tout prés de la halle - notons que ces antiques nécropoles sont attribuées aux temps mérovingiens... mais nous sommes déjà dans l'histoire!

4 - Dans l'histoire aussi sans doute, les nombreuses "caselles" (appelées ailleurs "capitelles) disséminées sur le Causse datant un peu de toutes les époques, et difficiles à situer dans le temps qu'elles semblent défier! 5 - Quant aux anciens chemins, pistes,aux grandes voies de communications, la plupart datent de temps "immémoriaux", et nombre d'entre eux "remis aux goûts du jour sont réutilisés (Carrière, Lacaze et Clergue ont leur mot à dire à ce sujet. Citons après Albert CARRIERE (p.58) le Chemin de "Millau"à "Espalion"- qui remonte sinon au néolithique, au moins à l'âge du bronze(les Dolmens qui le jalonnent en sont les témoins: à la Barbade, trois dans les garrigues de ST GERMAIN, LA TACHERIE, et PEYROLEBADO à la GLENE). Ce chemin est recouvert, en partie de nos jours, par les départementales 168-311-et 28 (carte Michelin 280) Quant à son tracé, CARRIERE précise "qu'un ingénieur actuel "ne ferait pas mieux". Il nous décrit aussi "l'intense réseau de chemins reliant les habitats du terroir de ST LEONS" (nous parlerons de "l'Habitat" avec les "noms de lieux"). LACAZE et CLERGUE, dans leur "Atlas Cantonal", publié en 1873, outre les chemins vicinaux, distinguent trois grands itinaires qui "dégageaient" ce coin de pays du Levézou:

a) - MILLAU-RODEZ par ST LAURENT et SEGUR (vallée du Viaur article 29). Précisons: Voie romaine jusqu'à AZINIERES, SALSAC, ALTAIRAC, LESCURETTE, ST LAURENT, Le MONT SEIGNE, Le ROUCOUS, direction La VALLEE du VIAUR, RODEZ.

b) - SEVERAC-MONTJAUX : passant au Nord d'AGLADIÈRES, puis à CASTRIES, FONT ROMIVA , Les SEPT TOMBES, La CROIX de BOUDET, elle se dirigeait vers BOULOC ou ESTALANE.

c) - ST BEAUZELY-VIAROUGE: par La CROIX de BOUDET, MAURIAC, CASTRIEUX et CASTRIES-COMTAUX(Dept 171).

Outre ces tombes Archéologiques: mégalithes, vestige de sépultures et d'habitats anciens, voies de communication les premiers habitants de ce terroir, (Néolithiques, Ligures et Ibères) ont laissé aussi des traces indélébiles de leur occupation du sol, dans les noms qu'ils ont donnés aux montagnes, aux rivières et à leurs agglomérations.

d) -Voici donc quelques noms de lieux, formés sur des radicaux d'origine préceltique: Lo Bartas La haie, les buissons bart Bousquet-Loubal

Cadastre    Terme occitan  Signification       Racine ancienne

Le Bartas Lo bartas La haie, les buissons bart Bousquet-Loubal Lobal(pierreux) lieu semé de pierraille Lup-Loba Calcidouze Calcidosa Terre à chardons Calx Bramarigues Bramar Bram Bramariguettes Caumels Calmels Caude,Plateau rocheux Laccum La Calm Plateau désertique Kalm Le Pal Pal(latin palus, pieu, repère) Pal:rocher hauteur Roquette La Roca la Roche Roua Rouquette Roucous Rocos, Rocous Rocheux, petits rocs Rocca La Vaysse La Vaissa Noisetiers sauvages Vaissa? Vaysse-Rodier Viaur Viaur Vi-ar Viourals Viurals,abeurals du Viaur, abreuvoir

e) - Vers la fin de cette période "à l'âge dit du fer" quelques siècles avant notre ère, les "Celtes" firent irruption en ROUERGUE, et vinrent s'établir au milieu des populations locales.Adoptant une partie de leurs rites et de leurs croyances, ils enrichissent leur mode de vie et aussi notre vocabulaire. Exemple: quelques noms de lieu d'origine celtique:

Altecassagne Alta Cassana Haute Chenaie Cassanos: chêne Brésil Bresilh Roche gréseuse bris Burguière La Bruga (burga) bruyère bruc

              La burguiera

Combe La Comba dépression de terrain Cumba Combetto Combe longue La Comba longa Vallée Cumbajoiolo Combuéjouls Combuéjols Le village dans la vallée La Glène Oglan l'ogléna Gland (abri?) Glenar Lacombe La Comba La Vallée du mont de Mouffa del MontFan Sanctuaire (fanum en latin) Mouyrande moste,mol Marécageux,mou randa limite La Vernhette La Vernheta Aulnaie vernos

Avant la conquète romaine, la tribu Celte des Rutènes s'étend jusqu'au Tarn Albigeois (qui lui est déjà romanisé)(Gaule narbonnaise).

II - La Conquête ROMAINE et la Conquête de la GAULE,

La Conquête ROMAINE et la Conquête de la GAULE cinquante ans avant notre ère, par Jules César, ne provoqua aucune révolution dans les moeurs rurales: Les Romains se gardèrent bien de détruire nos structures sociales...Bien au contraire, s'appuyant sur l'élite des grands propriétaires, ils leur confièrent les honneurs et les charges de l'administration municipale.

1) - Plus ou moins "romanisés", ces derniers adoptèrent l'usage du Latin et donnèrent à leur domaine un nom tiré la plupart du temps de leur propre nom, suivi d'un suffixe exprimant l'idée de propriété: suffixe "acos", latinisé en "acus" ou "acum" exemples:`

cadastre occitan propriétaire

Altayrac Altairac latin: Altarius Bouyrissac Boïrissac" Boussac Bossac " Buccius Boussagos Bossagon Boussaguet Bossaguet Ginhac Ginhac gaulois Gennius Lunac Lunac " Lunus Lesserac Lesserac Madinhac Madinhac latin: Matinius Mauriac Mauriac " Maurius Maljac Meljac " Maelius Merlac Merlac " Merula Nobiliac(ancien nom de St Léons)latin Nobilis Prunac Prunhac latin: Provinius Vaxac ou Baxac(moulin) Virascac "  : Vaccius Vissac au cadastre, donne Vissac en occitan et Vicius, propriétaire latin

B/ A noter que à l'exclusion de la "Mécanique" anciennement Ginhac (ci-dessus)La Baraque du Mas Antoni et la Calcidouse, créées au cours du XIXème siècle, et hormis peut-être l'Escura et l'Escuretta, tous les autres habitats existaient déjà.

2 -"Ces habitats, ces domaines "(Albenque p.218) qui faisaient vivre toute une communauté, n'étaient pas l'équivalent de nos propriétés modernes, même les plus grandes, le domaine antique, que les latins appelaient "fundus", fonds ou villa, constituait une unité économique capable de vivre sur elle-même... il possède ses agricultleurs, ses ouvriers et artisans, son ou ses moulins, son four, sa chènevière ( et je pense aux villages de notre enfance...) Ce domaine comprend deux parties: l'une cultivée en parcelles, cédées par redevances à des fermiers libres (coloni - les colons).. ou à des esclaves... Après les invasions barbares, ces parcelles seront appelées mansi (du germanique mansus = Mas) auquel on a souvent ajouté le nom du fondateur ou du propriétaire "Le Mas Antoni" - "Le Mas de Vinaigre" ( "Le Mas Berthès" etc...On trouve aussi la "Barraque dels Sigauds" - la Barraque des Gasquets"... et encore le "Moulin de Branque" - le "Moulin de Salelles" - le "Moulin des Fabres" Une deuxième partie du domaine antique sera exploité directement au profit du maitre par ses esclaves. C'est sur cette partie que s'élève la demeure du propriétaire (on dit de nos jours "la maison des maîtres"

3 - Outre tous les toponymes de la période Gallo-Romaine de ce coin de Lévezou, nombreux aussi sont les vestiges archéologiques... amphores romaines du Mont-Seigne, traces d'habitat du Jonquet, La Burguière, Les Arènes, Les Donhes, Mauriac, Fanum de la Glène, Fanum des Baziols situés...

4 - Au bord de la voie Romaine, en dessus de Comberoumal. Cette voie reliait LODEVE à la capitale des Rutènes: passant non loin des ateliers de la Graufesenque, au confluent de Tarn et Dourbie, à Condate-Mag (Marché du Confluent) qui deviendra notre MILLAU.

5 - Surtout n'oublions pas que 80% des mots de notre langue occitane (qui n'est pas un "patois"...) viennent de la langue latine, utilisée tant bien que mal, par nos anciens ancêtres Gallo-Romains.

III - LES INVASIONS

L'invasion de l'Empire Romain par des peuples dits "barbares" venus de l'Est, mit fin progressivement à cette période de trois siècles dans nos pays, période que certains nomment "la paix romaine". Cette invasion se fit par vagues successives, du IVème au VIIIème siècle: Francs et Alamans, Vandales, Suèves et Alains, Angles et Saxons, puis les Huns, les Maures, les Normands ou Vikings. Tous furent attirés ou poussés vers cette Europe de l'ouest, laissant derrière eux bien souvent ravages et malheurs détruisant déjà à la fin du IIIème siècle Condate-Mag et la Graufesenque (ARTIERES p.21) Certaines de ces peuplades oursuivirent plus loin, vers l'ESPAGNE ou l'ITALIE. D'autres se stabilisèrent, s'organisèrent peu à peu, en transformant les structures Gallo-Romaines. Et nous trouvons quelques noms de lieux (toponymes) d'origine germanique, sur notre Lévezou.

Quelques noms de lieux d'origine germanique

cadastre occitan signification racine ancienne

Boscayrols bosc, boscairols les petits bords bosk Bousquet lo bosquet le petit bois " Bramarigues bramar crier brammon La Fraquèse franquesa la terre franche frank Cauzits causits incertaine kaujan=choix La Fare,lefaral la far, l'afar la propriété fara:famille rom Fayret afairet? diminutif de far fara Lescure l'escura écurie grange skura Salète,Salette la Sala Abri, salle château sal saal

N,B, En Rouergue nous avons (racine germaniquesal) (les) "Salles de Curan

     "Salles" Camtaux (Salle la Source)
     "Salles" Courbatier
     "Sal " Miech

IV - LE CHRISTIANISATION

A travers tous ces événements l'implantations de la doctrine du Christ, l'Evangélisation est commencée en Rouergue vers le milieu du IVème Siècle. Saint Amans est le premier titulaire de l'Evéché de cette région à cette même époque. Son oeuvre sera poursuivie activement dans le cours du Vème siécle dans les masses rurales. Des textes précis font allusion à une organisation assez poussée de l'Eglise du Christ vers la fin de ce siècle: Lettre de l'Evèque de Clermont, Sidoine Apolinaire, décrivant "les ravages" de la persécution des Goths dans un diocèse organisé et dont les églises, dans les centres urbains comme dans les campagnes, sont à l'abandon et en ruine. Ce diocèse organisé était celui de RODEZ privé momentanément de son évèque (anonyme mort sous Euric, deuxième partie du Vème siècle. Son successeur fut Saint Quintiens vers 484-512 deuxième successeur de Saint Amans.

V - LE HAUT MOYEN AGE

Assez longue et obscure période de notre histoire locale, où seuls, dans l'état actuel des recherches quelques éléments de l'histoire de la région peuvent servir de jalons. Ainsi, notre Rouergue appartint aux Wisigoths (royaume de TOULOUSE) sous Euric en 472 - aux rois d'Austrasie en 533 - aux Ducs d'Aquitaine en 688 - à Pépin le Bref en 788 - A cette époque, Charlemagne l'incorpore au royaume d'Aquitaine, et y établit des Comtes, ou Gouverneurs, qui prirent de plus en plus d'indépendance et qui, d'une génération à l'autre s'attribuèrent la possession des terres. De là naîtra le Féodalisme (du terme Franc "Féod"= Fief, Domaine). Ces domaines, en se démembrant ou en se regroupant au gré des circonstances: héritages, ventes, échanges, donations, partages, voire conquètes, formeront parfois de nouveaux domaines.

C'est un peu dans ce contexte que notre antique villa de "nobiliacum", devint la Seigneurie de SAINT LEONS.                                             
	VI - LA SEIGNEURIE DE ST LEONS

1 - Une vente d'abord: En juin 873-874 Bernard PLANTA VELUE "Comte du Rouergue" vend la villa de Nobiliacum à Richard et Rotrude, ancètres des Vicomtes de MILLAU - notons que la "villa" possédait déjà trois églises avec leur territoire: la sienne (St Pierre) - Sainte Marie de GLEYSENOVE, et St Etienne de VIAURESQUE. L'année d'aprés, Richard et Rotrude, en décembre 874-875, donnent cette villa de NOBILIACUM, avec ses trois Eglises, au Monastère de VABRES (acte n°14 du Cartulaire de VABRES)

2 - Or, dans cette donation, il n'est pas fait mention du "Monastère" qui, selon une solide tradition, devait déjà être implanté, sur ce terroir du Lévézou? Jacques BOUSQUET (T1 p.383) nous dit: "Ce groupement de chapelles pourrait correspondre à un couvent de type primitif? mais aussi à un très grand domaine? Le plus probable, est qu'il s'agit d'une fondation de la famille de MILLAU, développée tout de suite aprés, et dont les liens avec VABRES resteront trés lâches". Dans la Revue "Vivre en Rouergue" (n°44 1982): "La tradition nous dit que "St LEONS ou LEONCE" Evêque de BORDEAUX de 530 à 542, se retirant du monde vint s'y établir avec quelques compagnons et y fonda un Monastère.

Selon une autre explication, il s'agirait d'un parsonnage plus ancien, qui aurait fui la persécution du Roi Euric, et aurait trouvé refuge en ROUERGUE. Son nom (Léonce) remplaça celui de NOBILIACUM.

Que penser de l'époque de la fondation de ce Monastère de ST LEONS? La légende et la tradition ont peut-être quelques bases historiques... Et pourquoi cette donation de la villa de NOBILIACUM avec ses trois Eglises à l'Abbaye de VABRES en 874-875?...Le couvent primitif réunissait peut-être les prêtres responsables de ces Eglises? Enfin, un document dans cette "nuit du Moyen-Age" (dans laquelle d'autres ont sans doute disparu) En 961, dans le testament de Raimond, Comte du ROUERGUE,apparaît le nom définitif de notre Monastère, il porte le nom de "ST LEONCE".

3 - Au début du XIème l'Institution du Monastère Bénédictin, implanté sur le territoire de la villa de NOBILIACUM, semble avoir atteint sa "vitesse de croisière". En 1082, Pons d'ETIENNE, Evêque de RODEZ, pour une meilleure discipline et régularité, la soumet, la rattache à une grande Abbaye de l'époque l'Abbaye St Victor de MARSEILLE.

Désormais, le responsable, le chef, le prieur (le premier) sera désigné par l'Abbé de ST VICTOR de MARSEILLE;;; "Prieur" du Monastère de ST LEONS avec douze moines sous sa responsabilité... Mais, aussi gérant des terres dépendantes: tout le patrimoine de l'ancienne "Villa" dont il devient le "Seigneur" temporel. On peut désormais lui donner le titre de "Prieur-Seigneur" de ST LEONS.

En effet, le patrimoine s'est accru. Au fil des années, un village s'est construit autour du Monastère, regroupant : Ouvriers, Artisans, Agriculteurs et Marchands, petits "Fonctionnaires". L'ancienne "Villa" de NOBILIACUM est encore mentionnée sous ce nom dans une Charte de 1123.

Mais, on parle plus volontiers désormais de "ST LEONS" désignant sous ce nom, Village et Monastère: la Communauté ou Seigneurie de ST LEONS.

4 - Le patrimoine, disons-nous prend de l'ampleur... suite à de nombreuses donations... par exemple en 1062 Rainal et Radulf se faisant moines, donnent trois Mas dans leur Villa de la Valette, un Mas du Masel, un autre du Bousquet. Et encore: Bouyrissac, dans la paroisse de ST LAURENT. Et aussi le Mas de Meslac l'actuelle "Borie Blanque" prés de MILLAU. Le Monastère possède aussi l'Eglise de ST LAURENT, celle de MAURIAC, une partie de celle de SALSAC: La Devèze, La Tacherie, Argols et Boulsayrets. Des possessions encore paroisse d'Escoudournac: Les Arènes Bramarigues et Bramariguettes. A MILLAU, un petit Monastère au quartier "Tras ST LEONS" D'autres dépendances ancore à PAULHE, BROCUEJOULS, ST AGNAN de SEGUR, et le domaine de MERICAMP; En somme, suivons les limites de la Seigneurie de ST LEONS. Elles confrontaient celles du Ram, de VEZINS, de SEVERAC, de VERRIERES, de MILLAU, de ST BEAUZELY, de COMBEROMAL et de SALLES-CURAN

5 - Le Siège du Prieur-Seigneur, qui ne fut pas toujours un moine, était naturellement à ST LEONS.

L'un d'entre-eux, Amblard de PAULIN, Prieur, fit construire une résidence pour lui et ses successeurs de 1445 à 1454, c'est le Château ST MARTIN actuel -.ST MARTIN, du titre de l'Eglise et de la place situées en ce lieu - Château où les religieux réduits à dix s'établirent désormais, après la destruction du Monastère par les guerres de religion (1580)

6 - Le Monastère fut sécularisé en 1739, en même temps que l'Abbaye St VICTOR de MARSEILLE. Le Prieur devint séculier, et les places monacales furent supprimées et remplacées par des prêtres séculiers (diocésains) appelés chanoines ou "Collégiats" (Collège de Chanoines). Le dernier Prieur dut l'Abbé de VEZINS en 1782.

7 - Les Biens du Prieuré, classés "Biens nationaux" le 16 avril 1791, par l'Assemblée Constituante, furent vendus par lots à des particuliers.

DE LA PREHISTOIRE AU XVIIIème SIECLE

LA FORMATION D'UN TERROIR :

"DE PEYROLEBADO à ST LEONS"

Paul QUERBES le 10.09.1994

BIBLIOGRAPHIE

ALBENQUE Alexandre : "Les Rutènes" (Carrère 1948) ARTIERES Jules "Millau à travers les siècles" (Artières & Maury 1943) BEDEL Christian Pierre "Vezins-St Léons- Ségur- St Laurens" ( C.C.I. Graphie 12260 Salles Courbatier 1992) BOUSQUET Jacques "Le Rouergue au premier Moyen Age" T.1 (Remy et Canitrot 1992) BOUSQUET Louis "Six leçons d'histoire du Rouergue" (Carrère 1942) CARRIERE Albert "Monographie de la Commune de ST LEONS" (Carrère 1940) DELMAS Jean "Vivre en Rouergue" (Canton de Vezins n°44 1982 FOURNIAL Etienne "Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez" (Reboul Imprimerie 42000 St Etienne 198 "Histoire du Rouergue" (publiée sous la direction de Henri Enjalbert ) Privat Editeur 1979 TOUZERY Jean "Les bénéfices du diocèse de Rodez avant 1789 - Etat dressé par l'Abbé de Grimaldi Rodez 1906 QUERBES Paul "St Beauzely en Rouergue" (Subervie 1972) VAISSIERE Marc "St Laurens e Mauriac del Levezon" De Cada Part Del Pueg ... (Editions del Monsenhor imprimerie A.G.M. 12100 Millau 1993) VERLAGUET P;A; Ventes des Biens Nationaux du département de l'Aveyron) T.II &III Millau - Artières & Maury 1931-1932 Diocèse de Rodez et de Vabres "Annuaire 1994"

Repères géographiques

Altitude (mini/maxi) : 506/981 M

Illustrations, photos anciennes

Familles notables

Léonce, ermite venu d'Aquitaine au Vème siècle.

Jean Henri Fabre, 1823-1915, entomologiste.

donne : le musée : Micropolis 05 65 73 01 15 le film : Microcosmos

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