12225 - Saint-Georges-de-Luzençon

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Saint-Georges-de-Luzençon
Blason Saint-Georges-de-Luzençon-12225.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 12 - Blason - Aveyron.png    Aveyron
Métropole
Canton Millau-1 (Canton 12 11)

Blason 12145-Millau.png   12-44   Millau - Ouest (ancien canton)

Code INSEE 12225
Code postal 12100
Population 1301 habitants (1999)
Nom des habitants Les Saint-Georgiens
Superficie 4773 hectares
Densité 27.26 hab./km²
Altitude Mini: 340 m
Point culminant 782 m
Coordonnées
géographiques
44.065278° / 2.986389° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
12225 - Saint-Georges-de-Luzençon carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Ce promontoire dominant la vallée du Cernon, voie d’accès au Larzac, ne pouvait que convenir à un habitat. Depuis quand ?

Près d’un millénaire avant notre ère, les Celtes ou Gaulois s’y trouvent installés.

Après la conquête romaine, et la paix qui s’inscrit de l’an 50 à 400, l’agglomération - le « vicus » gallo-romain à l’appellation inconnue – s’étale en aval, rive droite de la rivière.

Après 400, invasions et brigandages obligent à un repli sur la hauteur initiale, plus facile à protéger. Le christianisme s’y implante ; et les évêques de Rodez y acquièrent des droits.

Vers l’an 900, le petit bourg se fortifie mieux. Il prend le nom de Saint-George, de par l’influence et le rayonnement de deux saints Georges : le grand et le lointain d’Orient, un officier romain ; le petit et le proche, un évêque de Lodève.

Vers 1150, les Templiers y ont des possessions. Le tènement du Temple rappelle leur souvenir.

Comme tout le Rouergue, vers 1250, Saint-Georges passe dans la mouvance du royaume de France.

En 1317, à la création de ce nouvel évêché, l’évêque de Vabres conforte son pouvoir temporel sur le village, en plus de sa juridiction spirituelle. Par son « viguier » ou représentant personnel permanent, il domine et dirige la vie consulaire et municipale. Il s’y construit un petit château, sur la Placette, près de l’église.

En 1360, Saint-Georges comme tout le Rouergue, tombe sous la dépendance anglaise pour quelques années. Dans les pourparlers pour le départ des soldats anglais, l’évêque de Vabres, dans son château de Saint-Georges, joue un rôle prépondérant.

Avec les guerres de Religion, à partir de 1560, Saint-Georges demeuré catholique, subit de furieux assauts et de cruelles vicissitudes.

Après 1630, dans la paix civique revenue, l’agglomération s’étale hors des murs. C’est la nouvelle Place et le faubourg, ou « barry » du Temple.

La Révolution a diverses répercutions à Saint-Georges, notamment sur sa vie paroissiale, officielle et clandestine, mais sans trop d’excès. Les biens locaux de l’évêché de Vabres supprimé sont vendus aux enchères publiques.

Le XIXe siècle et le début du XXe siècle se déroulent sous la double influence conservatrice et progressiste en matière idéologique, deux conceptions qui s’affrontent, sans animosité outrancière. L’activité minière se développe, tandis qu’une nouvelle et vaste église est construite, une fontaine publique est érigée - l’une paraissant défier l’autre – Un grand bâtiment mairie-école publique est élevé de l’autre côté du Cernon, délaissant la Mairie Commune de la Placette. La vieille église romane de la Placette est démolie.

La guerre de 1914-18 voit tomber au front bien de jeunes Saint-Georgiens. Après c’est la fermeture des mines.

Lors de Seconde Guerre mondiale 1939-45, la maison éloignée des Tilleuls sera, dans le plus grand secret, un lieu de décisions importantes résistantes.

La libération s’effectuera dans un esprit compréhensif, quelles qu’aient pu être les opinions des uns et des autres.

La mutation économique qui s’amorce voit diminuer la population de Saint-Georges, passant de 1110 à 775. Elle remonte à 1350, ces dernières années, dans le développement péri-urbain de Millau et de l’axe Millau-Roquefort-Saint-Affrique.

La chapelle de Luzençon est implantée sur la butte témoin de Luzençon. Cette position exceptionnelle a vraisemblablement été occupée dès la plus haute antiquité, bien que les archéologues n’aient jamais trouvé quelque vestige que ce soit. Mais il reste encore de bien maigres indices d’un système complexe de fortifications du Moyen Age qui accentuent ses escarpements naturels. Le magnifique panorama qui se déploie sur 360°justifie le qualificatif d’exceptionnelle appliquée à la situation de cette chapelle témoin d’un passé prestigieux.

C’est donc sur cette plate-forme terminale orientée nord-sud que la chapelle a été bâtie, de sorte que le chevet, orienté approximativement vers l’est, et surtout le fond de la nef, ont exigé des fondations profondes, tandis que le rocher affleure au milieu de l’édifice.

Erigée à la fin du XIème siècle, elle fut d’abord et fort longtemps chapelle seigneuriale. Dans son ouvrage «  Vestiges romans du département de l’Aveyron » (inédit), le Chanoine Débat nous apprend que les trois travées de la nef pourraient remonter à la fin du XIème siècle, tandis que le chevet pentagonal aurait été construit au début du XIIème en remplacement d’un autre plus ancien. Des aménagements et des restaurations sont intervenus par la suite : une chapelle latérale a été ouverte au XIVème siècle et une autre au XVIème. Profitant de la déclivité du terrain, il semble que le sol de la dernière travée ait été aménagé en chapelle funéraire ; la voûte en berceau brisé est portée par des arcs latéraux adossés aux murs et supporte elle-même une tribune.

Après la restauration du XVIème siècle, la chapelle fut ouverte au peuple (selon les renseignements fournis par M. du Bourg de Luzençon), ce qui entraîna peut-être le déplacement de la porte d’entée de la façade nord à la façade sud. On a observé en effet que la voûte de la chapelle nord prend naissance sur un corbeau dont le rôle décoratif ne s’explique pas si une porte n’a pas été, primitivement, percée à cet endroit.

La première destination de la chapelle et son exposition à tous les vents expliquent son aspect massif de forteresse. Par contre, la disparité de mode de construction et de matériaux des différentes parties de l’édifice, chevet, dernières travées, pignon ouest, ne manquent pas d’intriguer les visiteurs et de susciter bien des hypothèses.

C H A P E L L E SAINT – M A R T I A L

Saint-Martial, apôtre d’Aquitaine, est fêté en Rouergue le 30 juin.. (cf Graduel Romain)

Au début du cartulaire des donations faites au monastère de Vabres, Aïgo sixième abbé, parle du culte de Saint-Martial en honneur dans le pays depuis le milieu du 9ème siècle où, le 3 novembre 862, dix religieux du Périgord vinrent s’installer fuyant les invasions des Normands.

Le comte Raymond de Toulouse et son épouse Berteiz leur avaient donné une métairie et ses terres ; donation confirmée par l’Empereur Charles le Chauve. Aussitôt le père Abbé Adalgise construisit un monastère, (le premier sur les possessions des comtes de Toulouse), avec une église où les moines purent honorer leurs saints patrons auxquels était dédiée l’Abbaye ; parmi ces patrons, se trouve nommé Saint-Martial.

Le nom de Saint-Martial et sa dévotion furent donc pratiqués dans le Vabrais dès le début du 10ème siècle. (cf documents sur les origines chrétiennes du Rouergue du cardinal Bourret, 1887)

Les comtes de Toulouse ayant Luzençon parmi leurs possessions, il n’est pas étonnant que leur chapelle castrale soit dédiée à Saint-Martial.

Quelques desservants connus de la chapelle de Luzençon

Relevés de Pierre HERAIL, d’après les archives Du BOURG de Luzençon

1424 – FASSOU Guilhaume

1504 – LAFON François, capella de Luzençon, et MAURY Guilhaume

1546 – JEAN George, capella de Luzençon, et FASSOU Guilhaume

1547 – PAGES Antoine, MAURY Jean, Gilibert de SENEGRA, prêtre et Jean AFFRE, curé de St-Georges

1555 – RIBIE Blaise

1558 – CAZES Jean, capella de Luzençon,

1570 – VIDAL Jean, capella de Luzençon,

Quelques rares mariages célébrés à la chapelle de Luzençon, relevés sur les registres paroissiaux de St-Georges, par Maurice MIQUEL

03-06-1635 - DAURES Jean avec REBOUL Marie, (lieu non mentionné)

10-09-1691 - BOUSQUET Mathieu, d’Auriac avec MIQUELLE Elisabeth, de Luzençon 23-11-1695 - SALGUES Pierre, de Barruques, psse de St-Beauzély, avec FRAISSE Marie, de Luzençon. 05-02-1711 - BOLOYS François, de Peyre, avec PEYRE Marie, de Creyssaguet.

05-02-1711 - CALMES Jean, de St-George avec JEANTE Marie, de Luzençon.

26-11-1744 - SOULANET François, de Ste-Eulalie du Larzac avec FALGUEYRETTES Marie, de Creyssac

Nota : de 1691 à 1744 ce sont des curés BANCAREL qui signent les actes

LE COLLIER DE LUZENCON

Trouvé dans la sépulture n° 7 de la chapelle

(carrés A1, B1, C1; Z du plancher- 149)

La sépulture n° 7 est la mieux conservée; il subsiste des traces importantes du fond du coffre en bois ainsi que des alignements de clous de fer.

Le squelette est posé sur le dos : la main droite sur le plexus, la gauche sur le haut de l'abdomen; la tête est inclinée vers la droite et la mâchoire inférieure décrochée; la colonne cervicale est fortement voûtée vers l'avant.

La qualité de cette sépulture ressort non seulement du soin avec lequel le cadavre fut disposé, mais encore du riche mobilier trouvé sur place. Sur le même doigt de la main gauche étaient passés deux anneaux, l'un en argent portant une "foi" gravée (deux mains unies, symbole de fidélité utilisé en héraldique) entre deux feuilles d'acanthe. L'autre, plus modeste, est en bronze, sans traces visibles de dorure; de chaque côté du chaton ovale à trois stries obliques, l'anneau porte trois tores. A l'arrière de la tête, deux épingles à tête en bronze argenté, très modernes de forme, fixaient peut-être un linge ou le linceul.

Autour de la tête et sur le haut du thorax, les éléments d'un collier de 38 perles s'étaient relativement dispersés lorsque le lien qui les unissait s'était rompu. Ces perles ont été fabriquées dans des matières nobles : jais, agate, jaspe, ambre et nacre, les unes seulement tournées et polies, les autres taillées à facettes ou même en forme de mûre. Un petit anneau d'or, ouvert, faisait office de fermoir.

(Extrait du rapport de fouilles réalisées en 1981)

Les Châteaux

Sur cet espace plutôt étroit sont amoncelées les ruines de trois châteaux. Le principal occupait tout à fait la crête de la colline, sur l’emplacement actuel de la construction portant la table d’orientation. On voyait encore il y a quelques années seulement, les assises de base formant un carré de 30 mètres de côté. De par sa position, il devait, dans le principe, inclure le donjon du système de défense, tour carrée, la plus élevée des trois tours typiques existant dans les châteaux, tour de guet servant d’ultime retranchement éventuel mais aussi d’habitation du seigneur du lieu. Il pouvait avoir une vingtaine de mètres de hauteur et des murs très épais ( 1m.50). Bien sûr ce donjon avait plusieurs étages et l’entrée se situait au niveau du 1er étage comme c’était le cas pour tous les donjons. Souvent le rez-de-chaussée où l’on descendait de par l’intérieur était une cave, une prison le cas échéant. Corbeaux, mâchicoulis, clefs de voûte aux armoiries des Luzençon, pierres de cheminées : aucun de ces vestiges n’est en notre possession.

A côté de ce château ancien se situe la chapelle castrale dont l’abside extérieure est un très joli spécimen du style romano-byzantin de nos campagnes, présentant tous les caractères de l’architecture du Xème siècle. (voûte plein-cintre). Le reste de cette chapelle a été souvent remanié. Il est à noter que chaque château, demeure seigneuriale possédait en ses murs sa propre chapelle, oratoire aménagé dans une pièce.

A l’heure actuelle nous voyons les ruines d’une seconde forteresse qui avait la forme d’un rectangle flanqué de trois tours cylindriques : deux du côté de la vallée et la troisième au milieu de la face opposée.

Enfin, sur une petite hauteur située en avant de la colline, vers le nord, s’élevait un troisième château qui servait de poste avancé, désigné sous le nom de Rocan, hauteur qui porte, de nos jours la statue du Sacré-Cœur ; en effet, dans ce bel amas de pierres on peut distinguer encore, un semblant de muraille organisée ; il n’en faut garder que le souvenir d’une sentinelle postée en avant-garde et qui a été la première à disparaître lors des guerres civiles de religion.

Autour de ces ruines vénérables il en est de plus humbles qui furent celles des habitations de familles plus simples, les unes sises dans « l’enclos » protégées par les murailles, les autres sous les murailles, à l’extérieur. Ces murailles étaient percées de trois portes ouvrant sur trois côtés opposés : au nord « lou portal vielh », à l’ouest « lou portal dels Randals » et vers l’est « lou portal del pous » face à Saint-Georges. Les compoix font état de huit familles vivant à l’intérieur de l’enceinte fortifiée : Alric :2 familles, Aldebert, Malet , Miquel :2 familles, les seigneurs et co-seigneurs dans leurs diverses demeures.

Hors les murs, sous les murailles ou près des « portals » 21 familles répartissaient leurs maisons en trois faubougs ou barrys : les Berniès, (vergers), face à Saint-Georges, la Compayrie, face à Bel-Asile, et les Randals, face à Creyssac.

Luzençon relevait des comtes de Toulouse et faisait partie des domaines de l’ancienne et puissante familles des Prévinquières qui eut l’honneur d’avoir un représentant à la 1ère croisade : Bernard de Prévinquières. En 1216 l’évêque de Rodez acheta l’un des châteaux de Luzençon. Raymond VII, comte de Toulouse seigneur du lieu, compléta le domaine de l’évêque par une donation faite en 1231 ; en retour, l’évêque de Rodez lui inféoda la montagne de Vernéjols, avec permission d’y construire une ville nouvelle.

Luzençon eut ses croisés et ses chevaliers de l’ordre du Temple cités dans divers actes : Pons de Luzençon, maître du Temple en Rouergue en 1140 ; frère Aimé de Luzençon, chevalier de St Jean de Jérusalem, qualifié de commandeur de Luzençon ; en 1193 ; Bermond de Luzençon, commandeur de Trinquetaille, Templier, en 1206 ; frére Raymond de Luzençon, Templier en 1208, commandeur à Arles ; frére Bermond de Luzençon, Grand Prieur de St Gilles, commandeur de Trinquetaille en 1211 ; frére Bertrand de Luzençon, commandeur de Manosque en 1151 ; Raymond de Luzençon est reçu dans l’ordre du Temple en 1240 ; en 1353 est cité Pons de Luzençon marié à Vierne de Cantobre.

Nous connaissons de par son testament (1270) Doulce de Luzençon, fille de Astorg de Prévinquières, épouse de Raymond de Saint-Félix, issu d’une importante famille de milites (guerriers de profession) ; il est présent lors de transactions importantes ou lors de partages de portions de seigneurie entre plusieurs familles de la même souche. Les nombreux coseigneurs étaient amenés à ces partages et les désaccords inévitables nécessitaient divers arbitrages relatés dans plusieurs actes.

En 1317, le pape Jean XXII forma l’évêché de Vabres et Luzençon en fit partie sous l’autorité de Pierre d’Olargues auquel tous les seigneurs possédant une partie plus ou moins grande du territoire de Luzençon vont rendre hommage. Ainsi en 1353, on trouve : noble Bernard de Prévinquières, chevalier ; noble Bringuier de Luzençon, damoiseau qui acheta des possessions à de nobles héritiers éloignés du lieu; noble Novarre de Montoulieu petite fille de Guillaume d’Aurel jadis coseigneur de Luzençon ; Bringuier de Bertrand, damoiseau. Cette famille disparaît car Bringuier marié à Hélix de Luzençon fille de Pons, n’a pas de descendance et lègue ses biens en 1399 à son neveu, de Guitard, (par ses descendants la coseigneurie, au XVIème passera à Athon d’Albaret qui habite le château du Rocan).

Nos contrées passent ensuite sous la domination des Anglais contre lesquels se battront les seigneurs de Luzençon ; pertes occasionnées et armements entraînent des dépenses qui obligent certains coseigneurs à vendre leurs possessions ; ainsi s’agrandissent celles des Prévinquières plus riches, ils deviennent plus puissants. En 1387, Hélix de Luzençon , fille unique de Bernard, apporte par son mariage avec noble Bernard, ses possessions et son nom à la famille des Lévézou qui en 1485, échangera sa seigneurie ; celle-ci passera dans la famille de Tubières.

Après les luttes contre les Anglais vinrent celles contre les Protestants : guerres civiles où les seigneurs requièrent l’aide, souvent forcée, de leurs vassaux, pour se défendre ; ce que fit Raymond de Prévinquières en 1555 pour fortifier et garder son château de Luzençon. Mais en 1574, du Ram et de las Ribes s’emparent du Rocan ; ils n’iront pas sur la colline de Luzençon qui ne sera prise qu’en 1621 par le duc de Rohan. Les calvinistes occupent les lieux jusqu’en 1622 où le 28 mai , le prince de Condé ordonne que la destruction des murailles et le comblement des fossés soient effectués sur toute la juridiction de l’évêché de Vabres ; à Luzençon, ce sera fait en 1628.

Les biens des Prévinquières tombent par exécutions testamentaires successives, dans la famille de Farges de Pézénas en 1620. Il n’y eut que trois filles qui dispersèrent les biens dans d’autres familles. Ceux des Tubières passent dans la famille des Julien de Pégayrolles qui les conservent jusqu’à la Révolution. Finalement les Sambucy achèteront petit à petit toutes les coseigneuries et reformeront la seigneurie.

Les ruines de ces châteaux et murailles ne subsistèrent pas très longtemps après leur démantèlement car les pierres furent réemployées sur place, à la construction de nouveaux bâtiments ou à l’agrandissement et à la réparation de maisons ayant subi les outrages du temps et des guerres ; les matériaux étant sur place se révélaient peu coûteux.

Jusqu’à la Révolution la seigneurie de Luzençon resta dans la mouvance de ses propriétaires pour lesquels elle ne fut plus qu’un titre.

L’ E P E E de L U Z E N C O N

Si ,comme Excalibur ou Durandal cette épée n’est pas auréolée de légendes, elle s’enveloppe cependant d’un grand mystère. Aucun nom prestigieux n’est gravé sur son métal rouillé, elle est tout simplement « l’épée de Luzençon ».

Très vieille et « roide épée chevaleresque », elle apparaît rongée par la rouille, sans garde, avec un pommeau branlant et une fusée dégarnie. Elle a perdu son fourreau et sa pointe ; sa gouttière est effacée et ses tranchants élimés.

Qu’importe ! Telle qu’elle est, elle reste un témoignage de la vie qui se déroulait au temps des châteaux forts, sur la colline de Luzençon, et peut ouvrir la porte aux rêves. Des mains de quel valeureux chevalier est-elle tombée pour rester ensevelie pendant des siècles sous les éboulis du fier château, finalement vaincu ?

C’est en effet, à Luzençon que, en 1967, Monsieur Louis Puel agriculteur, la découvrit « dans l’éboulis du château, au-dessous de la tour aux vestiges encore visibles, quatre ou cinq mètres vers le nord-est, en bordure d’un petit sentier ». Elle était enveloppée « dans une gaine de peau de bouc dont il restait des poils, adhérant au métal rouillé. En la mettant au jour , la peau était si pourrie qu’elle fut détériorée par la pioche ».

En 1967, cette épée, « en acier tranchant des deux côtés, d’une longueur de 90 cm.» avait encore sa garde. Les notes et le croquis grandeur nature, laissés par Pierre Hérail, nous montrent une garde plate de 12cm. sur 3,5cm ; la section n’a pas été signalée. La poignée est des plus courtes, 7cm. seulement ; la fusée qui l’entoure est totalement dégarnie. Le pommeau en forme de couvercle s’orne d’une pièce d’acier, losangée et décorée d’une double rayure gravée en bordure. Au centre, un bouton de cuivre en losange est percé de quatre trous décoratifs. Ce genre de pommeau était très répandu entre les années 980 et 1120.

Ces différentes caractéristiques permettent une datation approximative : l’épée de Luzençon aurait été façonnée au début du XIIème siècle ( 1100 ?).

Nous tenons à remercier Rémi Puel qui a répondu aimablement à toutes nos demandes, et à saluer encore une fois la mémoire de Pierre Hérail ; ils ont permis la réalisation de cette page documentaire.

Saint-GEORGES Sant Jordi dé Val Séreina, jusqu'au milieu du 17ème siècle, La Vallée Pure à la Révolution

EGLISE de la Placette

La petite église de la Placette, au clocher hexagonal et d’inspiration Romane fut très endommagée, notamment à l’époque des conflits religieux.

Sa chapelle attenante avait été fondée par les Seigneurs de Luzençon. (Brenguier Bertrand, époux d’Hélix de Luzençon demande par testament de 1399 à y être enseveli), et fut ruinée par les Anglais.

Elle fut relevée en 1548 par Jean Baumel, prêtre à Lodève, originaire de Vialgues et dédiée à Saint-Fulcrand Le 17 octobre 1660 transmise « ruinée et démunie par suite des guerres vieilles » y fut érigée par devant le prieur des Dominicains de Millau, la confrérie du Saint Rosaire de Notre Dame.

Au cours des siècles suivants elle subit bien des réparations, modifications et aménagements : - Le 11 juin 1656 reconstruction du clocher à trois piliers sur le fond de l’église avec deux fenêtrages arc-boutés pour la cloche. - Le 17 septembre 1696 installation d’un «orloge » - Le 25 avril 1727 mise en œuvre de procédures de réparations et d’agrandissement - Le 8 septembre 1728 construction de la porte de l’église en bois de noyer et vitrage des fenêtres de la nef. - Le 25 septembre 1802 on « raccommode » les escaliers de l’horloge « pourris par vétusté » - Le 31 mai 1823, projet d’agrandissement, à l’aspect du midi, entre la chapelle et le clocher et de construction d’une sacristie supportant une tribune.

L’église disparaît en 1903 après avoir côtoyé pendant une quarantaine d’années, l’église actuelle (construite en 1858)

POT en TERRE CUITE NOIRE

dit « PEGAU » en ARCHEOLOGIE MEDIEVALE

Au cours de travaux effectués sur la Placette dans l’après-midi du 22 août 1991 fut mise à jour une dalle de pierre bleue.

Elle recouvrait une sépulture contenant un squelette humain d’âge adulte, la tête orientée vers Luzençon et les pieds vers Ménascle.

Assez bien conservé, gisant sur le dos et reposant sur un lit de chaux recouvert de cendres. Le crâne en partie détruit et l’absence des mâchoires inférieure et supérieure indiquaient une mort violente.

A ses pieds était déposé un pot de terre cuite noire, empli de terre du pays contenant cinq doigts du pied et la première vertèbre cervicale.

A l’entour de cette sépulture plusieurs ossements humains attesteraient l’emplacement du cimetière de l’ancienne église.

(D’après le témoignage de Pierre HERAIL, 1910-1999)

Héraldique

Bandé de gueules et d’argent de huit pièces,à l’aigle de sable brochante.

Démographie.png Démographie

Saint-Georges-de-Luzençon absorbe en 1830 l'ancienne commune de Saint-Geniez-de-Bertrand.

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 032 1 272 1 696 2 089 1 653 1 788 1 793 1 652 1 710 1 695
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 655 1 665 1 746 1 653 1 627 1 507 1 433 1 426 1 365 1 337
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 322 1 113 1 040 1 100 1 003 964 861 861 827 777
Année 1982 1990 1999 2006 - - 2021 - - -
Population 1 027 1 144 1 301 1 635 - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr: INSEE & Cassini

Repère géographique.png Repères géographiques

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Quittance et descharges des comptes et pièces justificatives des consulats de S-George despuis l’année 1647 jusques et inclus 1665 faix aux sieurs auditeurs d’iceux

L’an mil six cens soixante neuf et le quatrième jour du mois de décembre, avant midy, régnant notre souverain prince Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre ; constitué en personne Pierre AUSSEL et Pierre BERTRAND, deux des consuls modernes du lieu de St-George en Rouergue, lesquels en conséquence de la délibération prise en corps de communauté qui les habilite à faire la descharge des comptes et pièces justificatives d’iceux cy après déclarée, ainsi qu’ont dict de gré, ont déclaré et confessé avoir eu et effectivement prins et retiré des mains de M°Jacques ALDIGUIER, procureur de la présente ville de Millau, faisant tant pour soy que pour les sieurs Reymond SOLAGES, bourgeois du lieu de la Cavalerie, et Pierre VIVIER, aussy bourgeois dudict St-George, absens, comme tous trois ayant esté nommés conjointement pour procéder à l’audition et closture des comptes des consulats et collecteurs des années ci-après , spécifiée et déclarée : ledit M°ALDIGUIER, y présent stipulant et acceptant ; en premier lieu les comptes et pièces justificatives d’iceux, (1)

de Jacques AUSSEL, Jean RAYNAL et François JEAN, consuls l’année 1647 d’André SAMBUCY, Pierre ALRIC et Géraud GALTIER, consuls l’année 1648 de Jean JEAN, Guilhaume FERRIEU et Pierre VIVIER, consuls l’année 1649 donnés par Pierre SAMBUCY, en seul tant pour lui que pour ses collègues, consuls l’année 1650 Jacques VIVIER, Guilhaume ROFFIAC et Pierre CAZES, consuls l’année 1651 Jean CAZES, Jean RAYNAL et Jean AFFRE, consuls l’année 1652 Jacques AUSSEL, Guilhaume JEAN et Jean MANIER, consuls l’année 1653 George VIVIER, Jean GALTIER et André JEAN, consuls l’année 1654 Blaise LACROIX, François JEAN et Bernard MARCOURELLES, consuls l’année 165 Pierre SAMBUCY, Amans GALTIER et Guilhaume ROFFIAC, consuls l’année 1656 Pierre VIRENQUE, Pierre JEAN et Jacques RAYNAL, consuls l’année 1657 Anthoine REFREGIER, Pierre GOYRAN et Jean AFFRE, consuls l’année 1658 Jacques VIVIER, Pierre MAURY et Barthélémy CROS, consuls l’année 1659 François JEAN, Jean GUALTIER et Jean MARCOURELLES, consuls l’année 1660 George VIVIER, Pierre BERTRAND et George AFFRE, consuls l’année 1661 Pierre AUSSEL, Guilhaume FERRIEU et Jacques RAYNAL, consuls l’année 1662 Pierre LACROIX, Estienne GUERS et Jean MARCOURELLES, consuls l’année 1663 André SAMBUCY, Guilhaume FERRIEU et Reymond RAYNAL, consuls l’année 1664 Anthoine MONTETY, Louis MAURI et Jean CAZES, consuls l’année 1665

Avec toutes les pièces justificatives des comptes de tous les consulats, comme des autres précédamment nommées et particulièrement spécifiées. Et ce pour les remettre dans le coffre de ladite communauté, avec les susdites pièces, y jointes conformément à la susdite délibération de tout quoy comme reçu ainsin que dict est après l’avoir deuement vérifié, en ont quitté et quittent les susdits ALDIGUIER, SOLAGES et VIVIER et ont promis de leur en faire tenir quitte, tant deues de leur susdit comptable, communauté dudit St-George que tous autre qu’il appartiendra; ayant déclaré ledit AUSSEL, par l’acceptation desdits comptes et des pièces justificatives d’iceux et de closture mises au pied d’un chacun des susdits comptes, n’entendre et faire aucun préjudice pour ce qui le concerne en cas il se trouvera (grefué) par la susdite closture examen de compte ou autrement pour en pouvoir résilier ou appeler sy bon lui semble ; et aussi à suite de cette descharge, retiré en seul, tous les comptes et pièces justificatives d’iceux, pour les remettre audit coffre commun, d’autant que ledit BERTRAND, son collègue, à dict ne s’en voulloir scharger.

Et à mesme instant, estant intervenus Pierre LAFON et Anthoine GUALTIER, consuls modernes du lieu de Luzençon, aussi deuement habilités par délibération de leur communauté à faire mesme quittance de descharge que les consuls de St-George, pour ce qui les concerne, ainsi qu’ont dict ; de gré ont déclaré et confessé, avoir eu et réellement retiré, des sus nommés ALDIGUIER, SOLATGES et VIVIER, auditeurs aussi nommés par leur dite communauté, à l’effet d’examiner, ouyr et clorre les comptes des consuls et collecteurs des années cy après déclarées. Ledit M°ALDIGUIER, qui a deslivré lesdits comptes et pièces, comme les ayant en son pouvoir, y présent, stipulant et acceptant, tant pour soy que pour lesdits SOLAGE et VIVIER, absents.

En premier lieu, les comptes et pièces justificatives d’iceux (1) de :

Reymond LAFON, Jacques RAYNAL et Anthoine ALRIC, consuls l’année 1642 Joseph JEAN, Charles ROUCH et Ambroise CALMES, consuls l’année 1645 Jean ALDEBERT, Jean Roffiac et Jean LAFON, consuls l’année 1646 George RICARD, Anthoine TALY et Reymond MIQUEL, consuls l’année 1647 Reymond LAFON, Jacques RAYNAL et Anthoine GAVEN, consuls l’année 1648 Joseph JEAN, Charles ROUCH et Noël MIQUEL, consuls l’année 1649 Ambroise CALMES, Pierre JEAN et Fulcrand LAFON, consuls l’année 1650 André MIQUEL, Anthoine TALY et Jean ALDEBERT, consuls l’année 1651 George RICARD, Pierre JEAN et Jean ROFFIAC, consuls l’année 1652 Gabriel ROUCH, Jean PELISSIER et André ALDEBERT, consuls l’année 1653 Reymond LAFON, consul l’année 1654 Joseph JEAN, Anthoine GUALTIER et Jean BROUILLET, consuls l’année 1655 Jacques MIQUEL, Charles ROUCH et Jean VIVIER, consuls l’année 1656 Pierre VIRENQUE, collecteur l’année 1657 George RICARD, Michel FERRIEU et François CALMES, consuls l’année 1658 Reymond ALRIC, Pierre ALDEBERT et Reymond MIQUEL, consuls l’année 1659 Barthélémy BRETON, Michel ARSIS et Anthoine GUALTIER, consuls l’année 1660 Joseph JEAN, Ambroise CALMES et Charles ROUCH, consuls l’année 1661 Pierre JEAN, Jacques RAYNAL et Jean ALDEBERT, consuls l’année 1663 Pierre MALET, François CALMES et François ALRIC, consuls l’année 1664 Jean CAUBY, Michel FERRIEU et Anthoine GUALTIER consuls l’année 1665 Avec ceux de Pierre CAZES, leur exacteur ladite année.

De tous lesquels susdits comptes, ensemble des pièces justificatives d’iceux et des closture à un chacun d’eux misre au pied comme (recries) et le tout ayant esté retrié par les susdits consuls modernes de Luzenson, en présence de moy notaire et tesmoings qui ont prins et effectivement retriés ainsin que dict est des mains dudict ALDIGUIER, pour les remettre dans le coffre commun de ladite communauté de Luzenson, les ont quittés, ensemble les susdicts SOLAGES et VIVIER et promis de leur en tenir quittance pour ce qui les concerne, et de leur faire aussi tenir quittance, soit envers ladicte communauté comptable que tous autres que besoin sera. Et pour cet esfect les susdicts consuls ensemble ceux dudict St-George en premier lieu nommés en ont obligés chacun en droit foy, les biens de leurs communautés avec les leurs propreset tous soubmis et hyppostéqué à la rigueur de la cour royalle dudict Millau et de messieurs les esleus du haut Rouergue et autres du présent Royaume, et ainsi l’ont juré, mesme par espres déclaré par les consuls de Luzenson avoir comme ceux dudict St-George, vérifié les comptes à eux deslivrés sus spécifiés de complets de pouvoir y consigner, ainsi qu’ont pareillement dict et recognu et de tout ce dessus, les dites parties en ont requis acte, à moy notaire Faict et récité audict Millau dans la maison d’habitation dudict M°ALDIGUIER, présens François ROUCOULY, praticien, et Anthoine GAILHAC, M°ganties dudict Millau soubsignés avec ledict AUSSEL, lesdicts BERTRAND, Pierre LAFON et Anthoine GUALTIER, consuls modernes requis de signer ont dit ne scavoir, le susdict M°ALDIGUIER, s’est aussi soubsigné et moy Jean SEVERAC, notaire royal héréditaire dudict Millau, réservé par sa majesté en la dite ville, soubsigné.

ROUCOULY SEVERAC notaire royal

(1) plus les comptes et pièces justificatives d’iceux, (phrase qui revient chaque année devant les noms des consuls)

Texte trouvé dans les archives de M°CALMELS à Millau, et traduit par Maurice MIQUEL

Quand un ingénieur Aveyronnais se penchait sur les crues de la Somme (d’après le dossier de Jean-Charles de Sambucy aux Archives Nationales)

En 1798, Jean-Charles de Sambucy est un très jeune et très brillant ingénieur des Ponts et Chaussées. Originaire de Saint-Georges-de-Luzençon, il a effectué toutes ses études supérieures techniques à Paris, au plus fort de la Révolution. Son père, l’aristocrate Jean-Baptiste de Sambucy, n’ayant pas émigré, n’a pas été trop ennuyé, de même que son fils, bien que jeune noble. Ils y perdent simplement un temps la particule.

Pendant toute sa scolarité, Jean-Charles de Sambucy est reconnu comme un sujet très doué, sérieux, appliqué, compétent et qualifié. Ses deux premiers postes, à Rodez en 1794 et à Annecy l’année suivante, confirment ces qualités. Au point que le ministère lui demande de reprendre des études encore plus approfondies, notamment en matière hydraulique. La direction Nationale des Ponts et Chaussées a en vue pour lui un poste délicat dans le département de la Somme, afin de mieux réguler les eaux de la rivière du même nom .

En mars 1798, Jean-Charles de Sambucy parvient à Amiens, aux ordres de l’ingénieur en chef du département. Il est destiné, avec obligation de résidence, au secteur très sensible d’Abbeville/Saint-Valéry, c’est-à-dire à l’embouchure de ce petit fleuve côtier qu’est la Somme. S’il doit aussi s’occuper de la voirie de ce territoire, son attention doit en priorité s’exercer sur la Somme.

Le nouvel ingénieur note « que l’étude des débits de ce cours d’eau et de la protection de ses crues exigera de longues années d’observations variées ». D’emblée, il trouve des localités ou des quartiers sur des terrains très tourbeux, donc marécageux, trop proches de la rivière. Il songe à l’édification de digues. Il s’y attache.

A l’embouchure proprement dite, il se penche très attentivement et longuement sur une meilleure connaissance des mouvements de la mer, des variations des marées, de la direction des vents. Simultanément il se documente sur les plus importantes inondations de la Somme. Au XVIIIème siècle, il relève « les folies » de la Somme en 1716, 1718, 1784, soit plusieurs dans le siècle et deux très rapprochées. Et ne parlons pas de la fameuse crue « millénaire » en 1658 qui inonda les deux tiers d’Abbeville, « avec une notable perte de biens de ses habitants ».

L’ingénieur spécialiste n’est pas sans savoir que la Somme, à son origine dans l’Aisne, suit la même rigole que l’Oise prenant naissance dans le même bassin, avec parfois de curieuses et importantes vidanges naturelles de nappes pouvant influencer brutalement le débit de la Somme, avec un long étalement de ses eaux sur ses rives. Jean-Charles de Sambucy voudrait canaliser le Somme pour mieux la contenir, de Saint-Valéry à Abbeville et jusqu’à la mer. Il lance un projet qui ne sera réalisé que plus tard, en 1835.

Pour un plus grand développement économique de la région, Jean-Charles se préoccupe beaucoup d’une bien meilleure navigation sur la Somme. Il préconise et réalise un nouveau chemin de hallage depuis Amiens jusqu’à Abbeville. Il s’investit avec ténacité pour deux importantes écluses à Picquigny et Saint-Valéry, « écluses doubles à deux portes soutenant les eaux à deux niveaux », ce qui est nouveau.

Jean-Charles de Sambucy a une excellente réputation. Des préfets et ingénieurs en chef départementaux voudraient se l’attacher. Lui-même, toujours célibataire, désirerait se rapprocher de ses vieux parents à Saint-Georges. Deux postes lui sont offerts en Corrèze et dans le Tarn. Mais des pressions très fortes font qu’il demeure dans la Somme, avec un congé pour retrouver un peu sa famille. Son action est même portée à l’attention particulière de Napoléon.Il lui faudra encore attendre quelques années son transfert à Rodez, en 1810, avant que Napoléon ne l’envoie en Italie auprès de sa sœur Elisa qui sollicite un ingénieur de grande qualitépour ses possessions Italiennes. Là, elle lui fera épouser une nièce de son mari, une sémillante Corse, jeune veuve d’un fringant colonel tué au combat. Mais là est une autre histoire !

Texte relevé sur la Revue du Rouergue N° 66 de l’été 2001, avec autorisation de l’auteur

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Jehan du BOURG de LUZENCON 1953 - 1971  
Eugène CROS 1971 - 1989  
Robert CROS 1989 - 2008  
Gérard PRETRE 2008 - (2014)  
- -  

Cfr: Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
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Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
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Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 08h00 à 12h00 de 08h00 à 12h00 de 08h00 à 12h00 de 08h00 à 12h00 de 08h00 à 12h00 - -
Après-midi de 13h30 à 18h00 de 13h30 à 18h00 de 13h30 à 18h00 de 13h30 à 18h00 de 13h30 à 18h00 - -

Tous les jours de 8h à 12h et de 13h30 à 18h00

Adresse de la Mairie
Chemin des Rivières
12100 - Saint-Georges-de-Luzençon
Tél. : 05 65 58 41 00 & Fax : 05 65 58 41 01
Pictos contact.png Courriel  : Contact
( Source : )

Dépouillements des registres paroissiaux

Ils ont été traduits par le Cercle Généalogique du Sud-Aveyron et sont reliés en cahiers.

Plus table des Familles

Décryptés par le Cercle Généalogique du Sud-Aveyron

St-Georges : 1601-1901 - St-Genieys de Bertrand : 1673-1829

tél : 05 65 60 07 79 - Courriel : [email protected]

Site: www.genealogie-aveyron.com

Archives notariales

Décryptées par le Cercle Généalogique du Sud-Aveyron.

Périodes extrêmes : CM et Test. 1525-an10 plus tables des Familles

Tél : 05 65 60 07 79 - Courriel : [email protected]

Site : http://www.genealogie-aveyron.com

Folklore

GRADUEL ROMAIN à l'usage des paroisses

Graduel propre du diocèse de Rodez et de Vabres.

Fêtes de novembre.

19. - Saint Saturnin, Evêque de Toulouse et Martyr;

Fêtes de décembre.

1. - Saint Eloi, Evêque de Noyon et Confesseur. 5. - Saint Dalmas, Evêque et Martyr. 10 - TRANSLATION DE LA SAINTE MAISON DE LORETTE; 12 - Sainte Eulalie, Vierge et Martyre. 17 - Saint Lazare, Evêque de Marseille et Martyr.

Fêtes de janvier.

15 - Sainte Tarcisse Vierge. 23 - EPOUSAILLES DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE. 28 - Saint Cyrille d'Alexandrie, Evêque et Docteur. 29 - Saint François de Sales, Evêque et Docteur, Patron du Clergé du diocèse de Rodez;

Fêtes de février.

6 - Sainte Geneviève, Vierge. 9 - Saint Tite, Evêque et Confesseur 13 - Saint Fulcran, Evêque de Lodève et Confesseur. 14 - Saint Raymond de Pennafort, confesseur. 19 - Saint Georges, Evêque de Lodève et Confesseur. Le vendredi après les Cendres, LA COURONNE D EPINES DE N.-S. J.- C. Le vendredi après le 1er dimanche de Carême LA LANCE ET LES CLOUS DE N.-S. J.-.C.

Fêtes de mars.

1. - Les Saints Anges Gardiens. 6 - Sainte Alvère, Vierge et Martyre. 11 - Saint Grégoire de Nysse, Evêque et Confesseur. 20 - Saint Cyrille de Jérusalem, Evêque, Confesseur et Docteur.

Fêtes d'avril.

Le vendredi après le 2e dimanche de Carême, LE SAINT SUAIRE DE N.-S. J.-C.
Le vendredi après le 3e dimanche de Carême, LES CINQ PLAIES DE N.-S. J.-C.
Le vendredi après le 4e dimanche de Carême, LE PRECIEUX SANG DE N.-S. J.-C.

3 - Sainte Marie Egyptienne, ni Vierge, ni Martyre. 13 - Saint Justin, Martyr. 17 - Saint Robert, Abbé. 26 - Notre Dame de Bon Conseil. 28 - Saint Africain,Evêque et Confesseur. 29 - Notre-Dame de Grâce. Le 4ème dimanche après Pâques, FETES DES SAINTES RELIQUES de l'église-cathédrale de Rodez et de tout le diocèse.

Fêtes de mai.

11 - Saint Mamert, Evêque et Confesseur., de Vienne. 12 - Saint Epiphane, Evêque et Confesseur., de Salamine. 13 - SS. Nérée, Achillée,Domitille et Pancrace, Martyrs. 14 - Saint Paul de la Croix, Confesseur. 15 - Saint Pierre, Martyr. 16 - Saint Jean Népomucène, Martyr. 20 - Saint Baulize, Martyr. 22 - Saint Yves, Confesseur. 24 - Notre Dame Auxiliatrice. 28 - Saint Germain, Evêque et Confesseur, de Paris. 29 - Saint Maximin, Evêque et Confesseur, de Trêves. 30 - Saint Augustin, Evêque et Confesseur, de Cantorbéry.

Fêtes de juin.

1 - Saint Clair, Evêque et Martyr? 3 - Sainte Clotilde, Reine de France. 8 - Saint Médard, Evêque et Confesseur., de Noyon. 13 - Saint Hilarian, Martyr. 16 - SS. Cyrice et Julitte, sa mère, Martyrs. 17 - Saint François Régis, Confesseur. 18 - Bienheureuse Germaine Cousin, Vierge. 28 - Saint Irénée, Evêque et Martyr. 30 - Saint Martial, Apôtre d' Aquitaine.

Fêtes de juillet.

3 - Commémoraison de Saint Paul. 4 - Saint Léon, Pape et Confesseur. 5 - Saint Florège,Evêque et Confesseur. 7 - SS. Cyrille et Méthode, Evêques et Confesseurs. 9 - Notre Dame des Prodiges. 13 - Saint Eugène, Evêque et Martyr. 16 - Saint Hilarin, Martyr. 21 - Sainte Trojécie, Vierge. ?? - SS. Victor et ses Compagnons, Martyrs. 31 - Saint Germain, Evêque et Confesseur. d'AUXERRE.

Fêtes d' août.

9 - Saint Ignace, Confesseur. 11 - Sainte Philomène, Vierge et Martyre. 13 - Sainte Radegonde, Reine et Veuve. 14 - Saint Félix, Martyr. 16 -Saint Roch, Confesseur. 18 - Saint Hyacinthe, Confesseur. 19 - Saint Louis, Evêque et Confesseur. 20 - Saint Léonce, Evêque et Confesseur. 21 - Saint Sévère, Abbé. 25 - Saint Ared, Confesseur. 26 - Saint Privat, Evêque et Martyr. Le dimanche dans l'octave de l'Assomption, FETE DU CŒUR TRES PUR DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE;

Fêtes de septembre.

1 - Notre Dame du Secours. 2 - Saint Antonin, Martyr. 3 - Sainte Procule, Vierge et Martyre. 4 - SS. Genès, Martyrs. 6 - Saint Julien, Martyrs. 9 - Saint Loup, Evêque et Confesseur de Soissons. 18 - Saint-Féréol, Martyr. 21 - Sainte Fauste, Vierge et Martyre. 22 - SS. Maurice, Victor et ses Compagnons, Martyrs. 25 - Saint Thomas de Villeneuve, Evêque et Confesseur. 28 - Saint Exupère, Evêque et Confesseur.

Fêtes d'octobre.

6 - Sainte Foi, Vierge et Martyre. 2ème dimanche d'octobre, LA MATERNITE DE LA B. VIERGE MARIE. 11 - Saint Firmin, Evêque et Confesseur, d'Uzès. 13 - Saint Géraud, Confesseur. 3ème dimanche d'octobre, LA PURETE DE LA B. VIERGE MARIE. 16 - SS. Grat et Ansut, Martyrs. 20 - Saint Caprais, Evêque et Martyr. 4ème dimanche d'octobre, LE PATRONAGE DE LA B. VIERGE MARIE. 21 - Sainte Ursule et ses Compagnes. 23 - Saint Edouard, Confesseur. 24 - Saint Raphaël, Archange. 25 - SS. Crépin et Crépinien, Martyrs.

Fêtes de Novembre.

4 - SAINT NAAMAS, Confesseur. 4 - SAINT AMANS, EVEQUE DE RODEZ ET PATRON DU DIOCESE. 13 - SAINT DALMAS, EVEQUE DE RODEZ ET CONFESSEUR.

Concordat cum originali :

Rhutenis, die 6 Junii 1887.
+ ERNESTUS, Episc. Rhutenentis et Vabrensis.

Graduel romain, à l'usage des paroisses, contenant les messes des dimanches et fêtes, la messe des morts, et un choix de messes ad libitum, conforme au chant grégorien traditionnel, et publié par la commission ecclésiastique de Digne. Approuvé et adopté par les diocèses d'Aire, Aix, Ajaccio, Alger, Annecy, Auch, Avignon, Belley, Bordeaux, Carcassonne, Carthage, Chambéry, Constantine, Digne, Fréjus, Gap, Marseille, Metz, Monaco, Montpellier, Moutiers, Nice, Oran, Rodez, Saint-Four, Saint-Jean-de- Maurienne, Tarbes, Viviers, etc.

Vu et permis d'imprimer : Bordeaux, le 18 janvier 1861.

+Ferdinand Cardinal Donnet. Archevêque de Bordeaux.

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