12136 - Maleville

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Maleville
Blason Maleville-12136.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 12 - Blason - Aveyron.png    Aveyron
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Montbazens
Code INSEE 12136
Code postal 12350
Population 905 habitants (1999)
Nom des habitants Malevillois
Malevilloises
Superficie 3635 hectares
Densité 24.9 hab./km²
Altitude 280 m / 555 m
Point culminant 555 m
Coordonnées
géographiques
2°06'07"E / 44°2'60"N
Localisation (avant 2015)
Fichier:12maleville.JPG
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

  • Absorbe entre 1820-?, (avec Saint-Rémy / Villefranche-de-Rouergue) Veuzac, cède en 1873, Brandonnet.
  • Fondée peut-être par les Francs de Pépin le Bref, lorsqu’il vint assiéger Peyrusse en 767, comme semble l’indiquer son nom en « ville », son histoire est en fait beaucoup plus ancienne et fut sans doute longtemps conditionnée par les mines de plomb argentifère de La Madeleine, du Mauron, et de la faille géologique entre Ségala et Causse. En témoignent les toponymes de « Fargues », « Fargue-Vieille », « Les Farguettes » (Bachime) ou « La Mine ». Sans remonter à l’âge du bronze, avec le tumulus de Sabadel, il semble que le pays était déjà prospère aux temps gaulois (trésor de La Loubière) et que les Romains ne firent que parfaire cette situation (voies romaines de Rodez à Cahors, et de Cranton à Cos, près de Montauban, par Le Mauron).

A partir du XIème siècle, les seigneurs de Maleville, feudataires des comtes du Rouergue et de Toulouse, ont produit quelques personnages importants comme Odolric de Malavila, abbé de Conques, bâtisseur de la basilique, ou Estève de Malavila, commandeur du Temple de Drulhe à sa fondation en 1166.

Mais ces riches et pieux seigneurs, apparentés aux Morlhon et aux Najac et fidèles à leurs comtes toulousains, furent plus tard compromis dans « l’hérésie cathare » et leurs descendants, Uc et Galhard de la Roqua, furent condamnés et leur seigneurie fut confisquée en 1255. D’où le surnom de « Petarris » (patarins, hérétiques) donné aux habitants de la région. C’est le comte Uc IV de Rodez qui semble avoir donné une charte de coutumes à Maleville vers 1265.

C’est dans les années 1270 que s’installèrent en ces lieux pour 500 ans, les Frères de la Merci pour le rachat des captifs chrétiens des musulmans, mission qu’ils menaient à bien grâce à leurs revenus et au produit de leurs quêtes. Un de leurs commandeurs, Pèire Bodet, probablement issu d’une famille du bourg, fut martyrisé à Tunis en 1452.

Les protestants, aussi nombreux dans la Basse Marche que dans la région de Millau, s’emparèrent de Maleville le 29 décembre 1588, et leurs troupes, sous les ordres du capitaine Murat de Capdenac, détruisirent l’église paroissiale Saint-Pierre (à l’actuel cimetière), rasèrent le couvent et l’église Saint-Jean de Clujac des Frères de la Merci et, après l’échec du siège organisé en mars par les catholiques, ne rendirent Maleville qu’en mai 1589 contre une rançon de 4000 écus. Après leur départ, on reconstruisit péniblement l’église paroissiale, l’église des Frères et en plus modeste, le couvent.

A la Révolution, tous les édifices religieux furent vendus comme biens nationaux, sauf l’église de Sabadel et celle des Frères de la Merci, affectée au service paroissial depuis 1789 et qui sous le nom de Saint-Hilaire, emprunté à l’antique chapelle du fort moyenageux, dit « de Cafarnou », dont il ne restait presque plus rien, et une fois agrandie au 19ème siècle, est toujours l’actuelle église paroissiale.

De l’ancienne église paroissiale Saint-Pierre, il ne reste plus que des fondations au cimetière, tandis que l’ancienne église matrice de Saint-Jean-de-Sabadel, à 2 km au nord-ouest de Maleville, où l’on allait en procession le jour de la Saint-Roch pour se protéger de la peste, a vu il y a peu sa voûte s’effondrer. Quant au couvent de la Merci, acheté en 1793 par Pierre Palis, le curé de l’époque, il devint vers 1840 jusque dans les années 1990, l’école libre des filles, dirigée par des religieuses de Saint-Joseph de Clairvaux.

Source : communauté des communes

démographie

Année 1794 1801 1806 1820 1831 1841 1851 1861 1872 1876
Population 2 251 - 2 372 2 273 2 341 2 678 2 889 2 712 2 708 1 940
Année 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
Population 2 056 2 071 1 921 1 922 1 817 1 760 1 645 1 520 1 423 1 390
Année 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 -
Population 1 455 1 206 1 113 1 027 1 010 906 919 921 905 -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Repères géographiques

  • A 10 km de Villefranche-de Rouergue, 34 km de Decazeville et 48 km de Rodez et de son aéroport, au confluent de l’Alzou et de l’Alzure dont les rives étaient autrefois parsemées de nombreux moulins, le bourg de Maleville est le chef-lieu d’une vaste commune de près de 1000 habitants dont la limite méridionale suit le cours de l’Aveyron et dont l’altitude dépasse parfois les 500 m.

Illustrations, photos anciennes

Familles notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Michel LECLERC 1965 - 1971  
Marius VERHNES 1971 - 1983  
Jean-Pierre LOUPIAS 1983 - Réélu en 1989 , 1995 ; 2001 ; 2008  
- -  

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
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Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
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A savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Adresse de la Mairie
rue
Ville
Tél. : & Fax :
Pictos contact.png Courriel  : [mailto: ]
( Source : )

NDLR http://www.annuairemairie.com

Dépouillements des registres paroissiaux

  • Déja dépouillé et mis en ligne: le registre de la paroisse d'Artigues ( qui se situe entre Maleville et Montbazens ); ce registre paroissial commence en 1674 et va jusqu'à fin 1792 ; celui du Mauron sur une période similaire.

En cours, le registre de Lalo (qui démarre en 1624 mais qui comporte quelques trous).

Les données en ligne sont accessibles gratuitement sur yahoogroupes.fr, genealogie-aveyron.

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Note insérée dans le registre paroissial de Maleville – 1618 (extrait) ; traduction :

Notte que tout le bastiment qu’a esté fait à la répar(ation) de l’esglise

St Pierre de Maleville au clocher d’icelle toute la répar(ation) deste tant les

bastiments que les toits et faistages de (cette) esglise et cloucher a esté fait

despuis 1611 jusques à l’année 1618 pendant lequel temps je Pie(rre) MOLI

pbr par la grace de Dieu a esté viquaire et co directeur de la susdite besonhe ?

l’an que (l’) esglise et cloucher avaient esté démolis et ruinés par les hérétiques

calvinistes lorsque prindront le sus(dit) Maleville par traïson qui fust le

jour et feste de St Thomas de Cantorbe(ry) 29 (décem)bre (de) l’année mil

cinq cent quatre vingt huict 1588 et cousta lad(ite) répar(ation) sans

comprendre le faistage de lad(ite) esglise la somme de tre………quarante

Livres en……compris les hautels de St Barthélémy et Ste Anne laquelle

somme fust baillée par ses Mgr François de Cornelhan* evesque de

Rodez prieur du(dit) Maleville et aussy partie par Mgr Bernardin de

Cornelhan* son …issime et toutz la ma….et ch…. a esté faite

par les paroissiens? savoir le fustage de la(dite) esglise fust donné par madame?

de …………. du(dit) Maleville fust tiré les boix de la forest de

farenquie* ? excepté les huit grandes pou(d)tres qui furent de la

foretz de Privezac pendant ce temps aussy partie ? de la maison

presbitérale a été édifié en ce temps estait recteur Me Pie(rre) SEGNES

br de Villefranche et son viquaire Pie(rre) MOLY pbr signé.


Notes : François de CORNEILLAN évêque de Rodez de 1580 à 1614 ; Bernardin de CORNEILLAN son cousin lui succèdera comme évêque de 1614 à 1645.

Il y a une « Farenquie » au nord est de Maleville, au dessus d’Artigues.

La fête de Saint-Thomas de Cantorbéry (en anglais : Canterbury) (1118-1170) évêque et martyr est bien le 29 décembre de chaque année.

Bibliographie

Liens utiles