12110 - Golinhac
Golinhac | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Aveyron |
Métropole | {{{Métropole}}} |
Canton | Entraygues-sur-Truyère |
Code INSEE | 12110 |
Code postal | 12140 |
Population | 392 habitants (1999) |
Nom des habitants | Les Golinhacois |
Superficie | 3241 hectares |
Densité | 12.1 hab./km² |
Altitude | 229/694 m |
Point culminant | 694 m (Puech de Catusse ) |
Coordonnées géographiques |
02°35'03"E/44°36'19"N |
Localisation (avant 2015) | |
Fichier:12golinhac.png | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Bref historique
De très bonne heure, Golinhac a été le siège d’une viguerie. Dans une charte du règne d’Henri I qui monta sur le trône en 1031, Gisla, abbesse du monastère de Saint-Sernin, sous Rodez, ordre de Saint Benoit, donna à l’abbaye de Conques, le fief de Castlaro (Castailhac) dans la viguerie de Golinhac. Sous le règne de Robert, Géraud, prêtre de Castailhac, dans la viguerie de Golinhac, donne à l’église de Conques son domaine de la Besse ; il lui donne encore un porc de six deniers de Limoges. Golinhac chef lieu de viguerie (vicaria goliniacensis) jusqu’au XIe siècle comprenait Castailhac dans son ressort. C’était donc une circonscription territoriale dans laquelle un viguier ou vicaire du comte rendait la justice. Cependant les causes capitales n’étaient pas de sa compétence.
Le viguier rendait la justice, entouré des notables de la région, appelés « boni homines ». Dans les contrats, le viguier se basait sur le droit romain. Le viguier de Golinhac dépendait d’abord, vers 1066, du comté du Rouergue et ensuite du comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse. Les vigueries nommées au début du IXe siècle, ont disparu au XIe siècle.
À l’époque de la décadence des rois carolingiens, les viguiers se transformèrent peu à peu en fiefs héréditaires. L’empire fondé par Charlemagne se dissout, et il s’opère la grande révolution qui change le monde antique en monde féodal. Les ducs, les comtes, les vicomtes retiennent et s’approprient les châteaux, les villes, les provinces dont ils avaient reçu le commandement.
La viguerie goliniacensis apparaît à plusieurs reprises au XIe siècle, le texte le plus ancien étant daté des années 1032-1060, dans le cartulaire de Conques. À cette époque, Golinhac appartenait au comté du Rouergue. Plusieurs sarcophages de pierre, probablement utilisés jusqu’au XIIe siècle, ont été retrouvés autour de l’église castrale. L’autel roman, réutilisé actuellement, provient d’une découverte faite lors du terrassement de la route allant vers le Lot.
- - 1060-1065 : Guibert (Gilbert), archidiacre de Rodez à Entraygues, donne à Conques la moitié de l’église de Golinhac, avant de partir pour Rome.
- - En 1066, Golinhac rejoint le comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse.
- - 5 janvier 1097 : Richard (1er comte de Rodez), vicomte de Carlat, de Lodève et Millau, et sa femme Adelaïs donnent à Conques l’autre moitié de l’église de Golinhac (cartulaire de Conques folio 263/264).
- - Il est relaté que Henri II, comte de Rodez et seigneur d’Entraygues y séjourna en 1278 lors de la signature d’un contrat d’achat du terroir de Pla, conclu au château de Golinhac par Dieudonné Fabri notaire, entre Henri II et Bernard d’Adhémar (ou d’Azémar) vendeur, en présence de Hugues d’Albusquiès, de Durand de Licapeira, de Guillaume de Bonald etc., témoins.
Suite à cette transaction il a été établi que :
La tour « Panadèse » d’Entraygues, située près de la maison des comtes de Rodez (Jean d’Armagnac), des fiefs à Golinhac, Campuac, Espeyrac, a appartenu à Galtier et Guillaume de Cadolle, par donation de Géraud de Panat leur oncle maternel (titre de Freissinet).
Sans doute une femme de la maison de Cadolle apporta cette seigneurie dans la maison de Balaguier car :
- - Le 12 des calendes de juillet 1323 Guillaume de Balaguier, fils de Bertrand, fait hommage de ces seigneuries au comte Jean d’Armagnac (toutefois, en la même année, Robin de Golinhac est seigneur du lieu).
- - 1328 - noble de Garin, damoiseau, procureur fondé de Guillaume de Balaguier, damoiseau, seigneur de Vabres et de Golinhac, fils et héritier de feu Bertrand de Balaguier seigneur des mêmes lieux, demandait une requête qui fut présentée le 3 avril 1328 devant le sénéchal de Rouergue à Villefranche, pour établir que ledit Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres et qu’il était réellement seigneur de Vabres et de Golinhac.
Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en 1319, représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier, son père, seigneur de Panat et de Verologiès, qu’ils y avaient fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière.
Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux.
Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.
Origine du nom
Le nom de la commune pourrait provenir du latin Collinius.
Héraldique
Écartelé, au premier et quatrième : de sable à trois tours rangées d'argent, celle du milieu plus haute et ouverte de sinople, celle de senestre, ayant suspendu un cor de chasse d'argent; au deuxième et troisième: de gueules à un chien d'argent; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Armoiries issue d'Yzarn de Freissinet (seigneur de Golinhac ) : « Ecartelé aux 1 et 4 de sable à trois tours d’argent, dont deux petites maçonnées et crénelées, celle du milieu plus élevée, à la porte de sinople, un cor de chasse attaché et virolé en sautoir, à l’un des créneaux de la petite tour à sénestre, qui est Yzarn ; aux 2 et 3 de gueules, au chien limier passant et lampassé de sable, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or qui est Freissinet.»
Patrimoine
Église Saint-Martin
Bâtie sur les assises romanes d'un prieuré bénédictin ; elle a été remaniée au XIVe siècle d'où la partie gothique. L'église fut agrandie en 1871 et a cette époque le mur du chevet fut transformé pour donner naissance à la porte d'entrée , ainsi l'orientation fut inversée.
Croix du pèlerin
Croix a l'entrée du village dite " dels Romius" daté du XVe siècle. Elle représente une Vierge à L'Enfant aux pieds du Christ. Un pèlerin coiffé d'un chapeau, tient un bourdon dans sa main droite.
Repères géographiques
Sur la VIA PODIENSIS du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Situé en bordure du plateau de Campuac , dominant la vallée d'Olt (Le Lot).
Communes limitrophes : Entraygues, Florentin, Le Nayrac, Estaing, Sébrazac, Campuac et Espeyrac.
Démographie
Golinhac absorbe en 1833 l'ancienne commune de Golinhac-Lieu.
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 760 | 1 376 | - | - | - | 1 051 | 1 050 | 1 070 | 1 125 | 1 124 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 239 | 1 209 | 1 178 | 1 158 | 1 192 | 1 211 | 1 153 | 1 137 | 1 050 | 997 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 895 | 816 | 804 | 805 | 761 | 669 | 598 | 541 | 532 | 475 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | - | - | - | - | - | - |
Population | 472 | 458 | 392 | 441 | - | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Illustrations, photos anciennes
Familles notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Louis SOULIE | - | Avant 1798 |
- | - | |
- | - | |
Jean Pierre BELLOC | 1833 - 1865 | de Falguière |
Louis BELLOC | 1865 - 1878 | |
Dominique PRADALIE | 1878 - 1886 | |
Julien DISSAC | 1886 - 1892 | |
Jean NICOLAU | 1892 - 1912 | |
Casimir DISSAC | 1912 - 1940 | Fils de Julien - C. Dissac est mobilisé en août 1914, c’est l’adjoint BATUT Denis qui le remplace de 1914 à 1916 et NICOLAU Auguste de 1916 à 1919 - Démission en 1940 |
Auguste ROLLAND | 1940 - 1945 | Nommé par la préfecture |
Irénée BENEZET | 1945 - 1959 | |
Jules GALAN | 1959 - 1971 | |
Jules DISSAC | 1971 - 1983 | Fils de Casimir DISSAC |
Gilbert MOULY | 1983 - 1995 | Petit-fils de Jean NICOLAU |
Claude BERRY | 1995 - 2008 | |
Didier ECHE | 2008 - (2014) | |
- | - |
Source : Mairie
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - |
Les Curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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A savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | de 09h00 à 12h00 | - | de 09h00 à 12h00 | de 09h00 à 12h00 | de 09h00 à 12h00 | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : Le Bourg - 12140 Golinhac
Tél : 05 65 44 50 12 - Fax : 05 65 44 52 40 Courriel : Contact Site internet : GPS : {{{GPSlatitude}}}° / {{{GPSlongitude}}}° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Horaires d'ouverture de la mairie de Golinhac: Mardi au samedi (sauf mercredi) 9h00-12h00. Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |