« 12110 - Golinhac » : différence entre les versions

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Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en 1319, représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier,  son  père,  seigneur  de  Panat  et  de  Verologiès,  qu’ils  y  avaient  fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière. <br>
Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en 1319, représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier,  son  père,  seigneur  de  Panat  et  de  Verologiès,  qu’ils  y  avaient  fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière. <br>
Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux. <br>
Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux. <br>
Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.  
Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.
 
Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’ Entraygues, Golinhac, Campuac etc. (que l’on dit descendants des princes de Catalogne et de Mayorque) sont d’or à trois faces de gueules. <br>
Ces armes sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac Elles sont aussi gravées sur le ciboire ancien de Golinhac, actuellement à la chapelle des Vernhettes. Il résulte des notes ci-dessus que le ciboire et l’église gothique de Golinhac sont au plus tard de 1323/1347.
 
Au XIVe siècle, alors que de toutes parts on cherchait à se garantir des bandes anglaises, la communauté d’Entraygues épuisa tous les moyens en son pouvoir pour contraindre les gens de Golinhac à venir faire le guet, la garde sur ses murailles et à contribuer, le cas échéant, à leur réparation.<br>
Elle obtint contre eux : condamnations en règle, la première eut lieu en 1360 et la seconde 12 ans plus tard ; mais ni l’une ni l’autre ne donnèrent de résultat.<br>
Les villageois, appuyés dans leur opposition par les deux coseigneurs du village, noble Raymond-Pierre de Combret et Raymond de Sales, chevalier, s’y refusèrent constamment pour les motifs principaux suivants :
:-Le premier : qu’à l’égard de la justice , Golinhac et Entraygues n’avaient rien en commun.
:-Le second : qu’il était impossible aux opposants dans le cas d’une subite irruption des ennemis, de se réfugier à Entraygues distant d’une grosse lieue.
:-Le troisième : qu’il était dans leurs intentions de fortifier l’église paroissiale et de s’en faire un asile.<br>
Ces bonnes raisons furent enfin écoutées. Grâce à des lettres expédiées au château de Gages, le 24 mai 1374, le comte de Rodez Jean II d’Armagnac, les accepta, mais à la condition de n’apporter aucune interruption dans les travaux à fortifier église et,  de ce fait, débouta la communauté d’Entraygues de ses prétentions à leur égard.<br>
On voit encore aujourd’hui les constructions supplémentaires faites en conséquence de ces lettres.
Elles consistent tout bonnement en de vastes chambres à murs très épais pratiquées autour du clocher, au-dessus de la voûte de l’église.<br>
 
'''Les Routiers'''<br>
Le Rouergue fut désolé pendant longtemps par les Routiers. Ce sont ces Compagnies anglaises qui restèrent en possession de plusieurs châteaux du pays. Elles s’étaient établies principalement dans les forts situés sur les montagnes et sur les éminences escarpées d’où il était difficile de les chasser.<br>
C’est à cette époque que l’on parle de ces fameuses « caves des Anglais ». Il s’agit de souterrains-refuges permettant d’échapper aux hordes qui écumaient la région…
:- 1347 - La seigneurie de Golinhac est entrée dans la famille de Combret, alors que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès épousait en secondes noces Hélène de Balaguier, fille de Guillaume de Balaguier, seigneur de Vabres et de Golinhac, qui fit de la seigneurie, la dot de sa fille.<br>
:- De cette union naquit Béatrix de Combret qui épousa en 1352, Bernard de Combret, fils, que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès eut d’un premier mariage, le 5 des calendes de juin 1326 avec Marguerite de Gauges.<br>
:- 1359 - On voit aux archives de Montauban, une lettre de 1359 portant bail à caution, donné par le comte d’Armagnac en faveur de Brenguier de Combret et de Bernard de Combret, son fils, détenus prisonniers au château de Salles2 pour certains crimes. Serait-ce pour un différend entre eux et Raymond de Salles coseigneur avec eux de Golinhac ?
             
Dont ;<br>
Raymond-Pierre de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa Hélène de Clermont vers 1374.<br>
Dont ;<br>
• Jean I de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 9 mai 1388 Jeanne de Castelnau.<br>
Dont ;<br>
• Pierre II de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 13 juillet 1426 Flours de Cenaret.<br>
Dans des brevets du XVIIe siècle, on trouve les renseignements suivants : en 1422, des reconnaissances ont été consenties par les habitants de Golinhac à noble Pierre de Combret, baron de Broquiès, coseigneur de Golinhac, comme quoi il est seigneur haut avec toute justice, et que lesdits habitants sont tenus de payer la taille annuelle à la volonté dudit seigneur, de moudre au moulin, de fournir  une journée de travail si « non pas bœuf » le feront avec « leur corps ».
Dont ;<br>
• Jean II de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa Marquèse de Carlenhac.<br>
Dont ;<br>
• Guion I de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa après 1500 Barbe de Castelpers à qui furent faites « les reconnaissances des terres de Golinhac ». <br>
 
Dont ;
:a)  Guion II de Combret, seigneur de Golinhac qui n’eut que des filles.
:b) Marquèse de Combret, mariée avec Antoine de Thézan, seigneur de Poujols, déjà allié en 1305 avec les de Combret, apporta la seigneurie de Golinhac dans la famille de Thézan3.
Dont ; <br>
:• Jeanne de Thézan, fille de Marguerite de Combret, dame de Pujols et Antoine de Thézan, seigneur de Poujols et Golinhac, épousa le 29 janvier 1564 le marquis Vital d’Yzarn de Freissinet*, seigneur de Freissinet, Pruines, Servières, Gaillac, etc. apportant ainsi la terre de Golinhac et les biens des de Balaguier, dans la famille d’Yzarn.<br>
:• Vital d’Yzarn de Freissinet  acheta en 1567 la coseigneurie d’Entraygues à Barbe de Castelpers et Jean de Combret son mari, seigneur de Broquiés.<br>
Vital d’Yzarn de Freissinet eut de Jeanne de Thezan au moins sept enfants dont cinq acquirent quelques célébrités.<br>
:• En 1576, Antoine de Gineste, était coseigneur de Golinhac.
Dont ;
:• Antoine II, fils aîné de Vital d’Yzarn de Freissinet ayant épousé en secondes noces le 2 octobre 1604 Anne de Pesteils, seconde fille de Jean- Claude de Pesteils, seigneur de Salers-Fontange, chevalier de l’ordre du Roy et de Jeanne de Lévis, la terre de Valady entra par ce mariage dans la famille Yzarn-Freissinet. <br>
En 1595 il reçu des lettres de Henri IV, qui lui donna commission de capitaine de chevau-légers. En 1608, il acheta pour 13.500 livres, les 2/5 de la seigneurie d’Entraygues à noble François de la Roque-Bouillac. <br>
En 1630, Pierre de Lapanouse, était coseigneur de Golinhac.<br
Dont ;<br>
• Jean-Claude fils ainé d’Antoine, seigneur de Golinhac, Freissinet, Servières, Gaillac, épousa le 6 avril 1633 Jeanne de Corneilhan, nièce de l’évêque de Rodez. En 1643, il était capitaine de chevau-légers, il donna 180 livres d’acompte pour la réparation de la chaussée au moulin des Vernhettes. (voir chapitre IX, les moulins à eau). Un acte de 1667 le qualifie « Jean-Claude de Freissinet, de Servières, seigneur de Golinhac et autres places ». Il siégea le 17 août 1651 aux états généraux du Rouergue. <br>
• En 1631 : Fr. Bancalis, coseigneur de Golinhac, vend sa part à Olivier d’Yzarn de Freissinet de Valady, coseigneur, qui devient seigneur de Golinhac à part entière, et propriétaire du château des Vernhettes. Ces biens resteront dans cette famille.


===Origine du nom===
===Origine du nom===
471 347

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