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{{Tableau commune fr|nomcommune= Golinhac
{{Tableau commune fr
|blason=[[Image:Blason Golinhac-12110.png|150px]]  
|nomcommune= Golinhac
|Population= 392
|blason= [[Image:Blason Golinhac-12110.png|150px]]  
|DatePopulation= 1999
|Region= {{Region fr MP}}
|Departement= {{Departement 12}}
|Departement= {{Departement 12}}
|Canton=[[Canton d'Entraygues-sur-Truyère|Entraygues-sur-Truyère]]
|Métropole=
|Superficie=3241
|Canton= {{Canton 12 10}}
|Pointculminant=694 m (Puech de Catusse )
----
|Codeinsee=12110
{{Canton 12-11}} (Ancien canton)
|nomHabitants=Les Golinhacois
|Population= 356
|Altitude=229/694 m
|DatePopulation= 2015
|Densité=12,09
|Superficie= 3241
|Codepostal=12140
|Pointculminant= 694 m (Puech de Catusse)
|Coordonnées=[http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=16665 02°35'03"E/44°36'19"N]
|Codeinsee= 12110
|Carte_Localisation= [[Image:12golinhac.png|250px]]
|nomHabitants= Les Golinhacois
|Altitude=Mini: 229 m
|Densité=10,98
|Codepostal= 12140
|Coordonnées= {{GPScommune
  |GPSlatitude= 44.604444  <!-- Degrés décimaux (Nord positif) (Séparateur décimal = .) -->
  |GPSlongitude= 2.583611  <!-- Degrés décimaux (Est positif) (Séparateur décimal = .) --> }}
|Carte_Localisation=[[Fichier:12110 - Golinhac carte administrative.png|250px]]
}}
}}


== Histoire de la commune ==
== {{Histoire de la commune}} ==
===Bref historique===
 
De très bonne heure, Golinhac a été le siège d’une viguerie. Dans une charte du règne d’Henri I qui monta sur le trône en [[1031]], Gisla, abbesse du monastère de Saint-Sernin, sous Rodez, ordre de Saint Benoit, donna à l’abbaye de Conques, le fief de Castlaro (Castailhac) dans la viguerie de Golinhac. Sous le règne de Robert, Géraud, prêtre de Castailhac, dans la viguerie de Golinhac, donne à l’église de Conques son domaine de la Besse ; il lui donne encore un porc de six deniers de Limoges. Golinhac chef lieu de viguerie (vicaria goliniacensis) jusqu’au {{XIème siècle}} comprenait Castailhac dans son ressort. C’était donc une circonscription territoriale dans laquelle un viguier ou vicaire du comte rendait la justice. Cependant les causes capitales n’étaient pas de sa compétence.  
==== Bref historique ====
 
De très bonne heure, Golinhac a été le siège d’une viguerie. Dans une charte du règne d’Henri I qui monta sur le trône en [[1031]], Gisla, abbesse du monastère de Saint-Sernin, sous Rodez, ordre de Saint Benoit, donna à l’abbaye de Conques, le fief de Castlaro (Castailhac) dans la viguerie de Golinhac. Sous le règne de Robert, Géraud, prêtre de Castailhac, dans la viguerie de Golinhac, donne à l’église de Conques son domaine de la Besse ; il lui donne encore un porc de six deniers de Limoges. Golinhac chef lieu de viguerie (vicaria goliniacensis) jusqu’au {{XIe siècle}} comprenait Castailhac dans son ressort. C’était donc une circonscription territoriale dans laquelle un viguier ou vicaire du comte rendait la justice. Cependant les causes capitales n’étaient pas de sa compétence.  
   
   
Le viguier rendait la justice, entouré des notables de la région, appelés « boni homines ». Dans les contrats, le viguier se basait sur le droit romain. Le viguier de Golinhac dépendait d’abord, vers 1066, du comté du Rouergue et ensuite du comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse. Les vigueries nommées au début du {{IXème siècle}}, ont disparu au XIe siècle. <br>
Le viguier rendait la justice, entouré des notables de la région, appelés « boni homines ». Dans les contrats, le viguier se basait sur le droit romain. Le viguier de Golinhac dépendait d’abord, vers 1066, du comté du Rouergue et ensuite du comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse. Les vigueries nommées au début du {{IXe siècle}}, ont disparu au {{XIe siècle}}.
 
À l’époque de la décadence des rois carolingiens, les viguiers se transformèrent peu à peu en fiefs héréditaires. L’empire fondé par Charlemagne se dissout, et il s’opère la grande révolution qui change le monde antique en monde féodal. Les ducs, les comtes, les vicomtes retiennent et s’approprient les châteaux, les villes, les provinces dont ils avaient reçu le commandement.  
À l’époque de la décadence des rois carolingiens, les viguiers se transformèrent peu à peu en fiefs héréditaires. L’empire fondé par Charlemagne se dissout, et il s’opère la grande révolution qui change le monde antique en monde féodal. Les ducs, les comtes, les vicomtes retiennent et s’approprient les châteaux, les villes, les provinces dont ils avaient reçu le commandement.  


La viguerie goliniacensis apparaît à plusieurs reprises au {{XIème siècle}}, le texte le plus ancien étant daté des années 1032-1060, dans le cartulaire de Conques. À cette époque, Golinhac appartenait au comté du Rouergue. Plusieurs sarcophages de pierre, probablement utilisés jusqu’au {{XIIème siècle}}, ont été retrouvés autour de l’église castrale. L’autel roman, réutilisé actuellement, provient d’une découverte faite lors du terrassement de la route allant vers le Lot. <br>
La viguerie goliniacensis apparaît à plusieurs reprises au {{XIe siècle}}, le texte le plus ancien étant daté des années 1032-1060, dans le cartulaire de Conques. À cette époque, Golinhac appartenait au comté du Rouergue. Plusieurs sarcophages de pierre, probablement utilisés jusqu’au {{XIIe siècle}}, ont été retrouvés autour de l’église castrale. L’autel roman, réutilisé actuellement, provient d’une découverte faite lors du terrassement de la route allant vers le Lot.
:- 1060-1065 : Guibert (Gilbert), archidiacre de Rodez à Entraygues, donne à Conques la moitié de l’église de Golinhac, avant de partir pour Rome.
 
:- 1060 - 1065 : Guibert (Gilbert), archidiacre de Rodez à Entraygues, donne à Conques la moitié de l’église de Golinhac, avant de partir pour Rome.
:- En 1066, Golinhac rejoint le comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse.
:- En 1066, Golinhac rejoint le comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse.
:- 5 janvier 1097 : Richard (1er comte de Rodez), vicomte de Carlat, de Lodève et Millau, et sa femme Adelaïs donnent à Conques l’autre moitié de l’église de Golinhac (cartulaire de Conques folio 263/264).  
:- 5 janvier 1097 : Richard (1{{er}} comte de Rodez), vicomte de Carlat, de Lodève et Millau, et sa femme Adelaïs donnent à Conques l’autre moitié de l’église de Golinhac (cartulaire de Conques folio 263/264).  
:- Il est relaté que Henri II, comte de Rodez et seigneur d’Entraygues y séjourna en 1278 lors de la signature d’un contrat d’achat du terroir de Pla, conclu au château de Golinhac par Dieudonné Fabri notaire, entre Henri II et Bernard d’Adhémar (ou d’Azémar) vendeur, en présence de Hugues d’Albusquiès, de Durand de Licapeira, de Guillaume de Bonald etc., témoins.
:- Il est relaté que Henri II, comte de Rodez et seigneur d’Entraygues y séjourna en 1278 lors de la signature d’un contrat d’achat du terroir de Pla, conclu au château de Golinhac par Dieudonné Fabri notaire, entre Henri II et Bernard d’Adhémar (ou d’Azémar) vendeur, en présence de Hugues d’Albusquiès, de Durand de Licapeira, de Guillaume de Bonald..., témoins.
Suite à cette transaction il a été établi que : <br>
Suite à cette transaction il a été établi que : <br>
La tour « Panadèse » d’Entraygues, située près de la maison des comtes de Rodez (Jean d’Armagnac), des fiefs à Golinhac, Campuac, Espeyrac, a appartenu à Galtier et Guillaume de Cadolle, par donation de Géraud de Panat leur oncle maternel (titre de Freissinet).
La tour « Panadèse » d’Entraygues, située près de la maison des comtes de Rodez (Jean d’Armagnac), des fiefs à Golinhac, Campuac, Espeyrac, a appartenu à Galtier et Guillaume de Cadolle, par donation de Géraud de Panat leur oncle maternel (titre de Freissinet).
Sans doute une femme de la maison de Cadolle apporta cette seigneurie dans la maison de Balaguier car :
Sans doute une femme de la maison de Cadolle apporta cette seigneurie dans la maison de Balaguier car :
:- Le 12 des calendes de juillet [[1323]] Guillaume de Balaguier, fils de Bertrand, fait hommage de ces seigneuries au comte Jean d’Armagnac (toutefois, en la même année, Robin de Golinhac est seigneur du lieu).  
:- Le 12 des calendes de juillet [[1323]] Guillaume de Balaguier, fils de Bertrand, fait hommage de ces seigneuries au comte Jean d’Armagnac (toutefois, en la même année, Robin de Golinhac est seigneur du lieu).  
:- [[1328]] - noble de Garin, damoiseau, procureur fondé de Guillaume de Balaguier, damoiseau, seigneur de Vabres et de Golinhac, fils et héritier de feu Bertrand de Balaguier seigneur des mêmes lieux, demandait une requête qui fut présentée le 3 avril 1328 devant le sénéchal de Rouergue  à Villefranche, pour établir que ledit Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres et qu’il était réellement seigneur de Vabres et de Golinhac. <br>
:- [[1328]] - noble de Garin, damoiseau, procureur fondé de Guillaume de Balaguier, damoiseau, seigneur de Vabres et de Golinhac, fils et héritier de feu Bertrand de Balaguier seigneur des mêmes lieux, demandait une requête qui fut présentée le 3 avril 1328 devant le sénéchal de Rouergue  à Villefranche, pour établir que ledit Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres et qu’il était réellement seigneur de Vabres et de Golinhac.
Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en 1319, représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier, son  père, seigneur de  Panat et de Verologiès, qu’ils y avaient fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière. <br>
 
Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux. <br>
Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en [[1319]], représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier, son  père, seigneur de  Panat et de Verologiès, qu’ils y avaient fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière.
 
Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux.
 
Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.
Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.


Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’ Entraygues, Golinhac, Campuac etc. (que l’on dit descendants des princes de Catalogne et de Mayorque) sont d’or à trois faces de gueules. <br>
Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’ Entraygues, Golinhac, Campuac... (que l’on dit descendants des princes de Catalogne et de Mayorque) sont d’or à trois faces de gueules. <br>
[[Image:Famille de Balaguier.png|50px|left]]Ces armes sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac Elles sont aussi gravées sur le ciboire ancien de Golinhac, actuellement à la chapelle des Vernhettes. Il résulte des notes ci-dessus que le ciboire et l’église gothique de Golinhac sont au plus tard de 1323/1347.
[[Image:Famille de Balaguier.png|50px|left]]Ces armes sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac Elles sont aussi gravées sur le ciboire ancien de Golinhac, actuellement à la chapelle des Vernhettes. Il résulte des notes ci-dessus que le ciboire et l’église gothique de Golinhac sont au plus tard de 1323/1347.


Au {{XIVème siècle}}, alors que de toutes parts on cherchait à se garantir des bandes anglaises, la communauté d’Entraygues épuisa tous les moyens en son pouvoir pour contraindre les gens de Golinhac à venir faire le guet, la garde sur ses murailles et à contribuer, le cas échéant, à leur réparation.<br>
Au {{XIVe siècle}}, alors que de toutes parts on cherchait à se garantir des bandes anglaises, la communauté d’Entraygues épuisa tous les moyens en son pouvoir pour contraindre les gens de Golinhac à venir faire le guet, la garde sur ses murailles et à contribuer, le cas échéant, à leur réparation.
Elle obtint contre eux : condamnations en règle, la première eut lieu en 1360 et la seconde 12 ans plus tard ; mais ni l’une ni l’autre ne donnèrent de résultat.<br>
 
Elle obtint contre eux : condamnations en règle, la première eut lieu en 1360 et la seconde 12 ans plus tard ; mais ni l’une ni l’autre ne donnèrent de résultat.
 
Les villageois, appuyés dans leur opposition par les deux coseigneurs du village, noble Raymond-Pierre de Combret et Raymond de Sales, chevalier, s’y refusèrent constamment pour les motifs principaux suivants :
Les villageois, appuyés dans leur opposition par les deux coseigneurs du village, noble Raymond-Pierre de Combret et Raymond de Sales, chevalier, s’y refusèrent constamment pour les motifs principaux suivants :
:-Le premier : qu’à l’égard de la justice , Golinhac et Entraygues n’avaient rien en commun.
:- Le premier : qu’à l’égard de la justice , Golinhac et Entraygues n’avaient rien en commun.
:-Le second : qu’il était impossible aux opposants dans le cas d’une subite irruption des ennemis, de se réfugier à Entraygues distant d’une grosse lieue.
:- Le second : qu’il était impossible aux opposants dans le cas d’une subite irruption des ennemis, de se réfugier à Entraygues distant d’une grosse lieue.
:-Le troisième : qu’il était dans leurs intentions de fortifier l’église paroissiale et de s’en faire un asile.<br>
:- Le troisième : qu’il était dans leurs intentions de fortifier l’église paroissiale et de s’en faire un asile.<br>
Ces bonnes raisons furent enfin écoutées. Grâce à des lettres expédiées au château de Gages, le 24 mai [[[1374]], le comte de Rodez Jean II d’Armagnac, les accepta, mais à la condition de n’apporter aucune interruption dans les travaux à fortifier église et,  de ce fait, débouta la communauté d’Entraygues de ses prétentions à leur égard.<br>
Ces bonnes raisons furent enfin écoutées. Grâce à des lettres expédiées au château de Gages, le 24 mai [[1374]], le comte de Rodez Jean II d’Armagnac, les accepta, mais à la condition de n’apporter aucune interruption dans les travaux à fortifier église et,  de ce fait, débouta la communauté d’Entraygues de ses prétentions à leur égard.
 
On voit encore aujourd’hui les constructions supplémentaires faites en conséquence de ces lettres.
On voit encore aujourd’hui les constructions supplémentaires faites en conséquence de ces lettres.
Elles consistent tout bonnement en de vastes chambres à murs très épais pratiquées autour du clocher, au-dessus de la voûte de l’église.<br>
Elles consistent tout bonnement en de vastes chambres à murs très épais pratiquées autour du clocher, au-dessus de la voûte de l’église.
 
[[Image:Blason famille de Combret de Broquiès.png|thumb|left|50px|De Broquiès]]
[[Image:Blason famille de Combret de Broquiès.png|thumb|left|50px|De Broquiès]]
{{Clr}}
{{Clr}}


'''Les Routiers'''<br>
'''Les Routiers'''
Le Rouergue fut désolé pendant longtemps par les Routiers. Ce sont ces Compagnies anglaises qui restèrent en possession de plusieurs châteaux du pays. Elles s’étaient établies principalement dans les forts situés sur les montagnes et sur les éminences escarpées d’où il était difficile de les chasser.<br>
 
C’est à cette époque que l’on parle de ces fameuses « caves des Anglais ». Il s’agit de souterrains-refuges permettant d’échapper aux hordes qui écumaient la région…
Le Rouergue fut désolé pendant longtemps par les Routiers. Ce sont ces Compagnies anglaises qui restèrent en possession de plusieurs châteaux du pays. Elles s’étaient établies principalement dans les forts situés sur les montagnes et sur les éminences escarpées d’où il était difficile de les chasser.
:- [[1347]] - La seigneurie de Golinhac est entrée dans la famille de Combret, alors que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès épousait en secondes noces Hélène de Balaguier, fille de Guillaume de Balaguier, seigneur de Vabres et de Golinhac, qui fit de la seigneurie, la dot de sa fille.<br>
 
:- De cette union naquit Béatrix de Combret qui épousa en 1352, Bernard de Combret, fils, que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès eut d’un premier mariage, le 5 des calendes de juin 1326 avec Marguerite de Gauges.<br>
C’est à cette époque que l’on parle de ces fameuses « caves des Anglais ». Il s’agit de souterrains-refuges permettant d’échapper aux hordes qui écumaient la région...
:- [[1347]] - La seigneurie de Golinhac est entrée dans la famille de Combret, alors que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès épousait en secondes noces Hélène de Balaguier, fille de Guillaume de Balaguier, seigneur de Vabres et de Golinhac, qui fit de la seigneurie, la dot de sa fille.
:- De cette union naquit Béatrix de Combret qui épousa en 1352, Bernard de Combret, fils, que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès eut d’un premier mariage, le 5 des calendes de juin 1326 avec Marguerite de Gauges.
:- 1359 - On voit aux archives de Montauban, une lettre de [[1359]] portant bail à caution, donné par le comte d’Armagnac en faveur de Brenguier de Combret et de Bernard de Combret, son fils, détenus prisonniers au château de Salles pour certains crimes. Serait-ce pour un différend entre eux et Raymond de Salles coseigneur avec eux de Golinhac ?
:- 1359 - On voit aux archives de Montauban, une lettre de [[1359]] portant bail à caution, donné par le comte d’Armagnac en faveur de Brenguier de Combret et de Bernard de Combret, son fils, détenus prisonniers au château de Salles pour certains crimes. Serait-ce pour un différend entre eux et Raymond de Salles coseigneur avec eux de Golinhac ?
                
                
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Dont ;<br>
Dont ;<br>
• Pierre II de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 13 juillet [[1426]] Flours de Cenaret.<br>
• Pierre II de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 13 juillet [[1426]] Flours de Cenaret.<br>
Dans des brevets du {{XVIIème siècle}}, on trouve les renseignements suivants : en 1422, des reconnaissances ont été consenties par les habitants de Golinhac à noble Pierre de Combret, baron de Broquiès, coseigneur de Golinhac, comme quoi il est seigneur haut avec toute justice, et que lesdits habitants sont tenus de payer la taille annuelle à la volonté dudit seigneur, de moudre au moulin, de fournir  une journée de travail si « non pas bœuf » le feront avec « leur corps ».
Dans des brevets du {{XVIIe siècle}}, on trouve les renseignements suivants : en 1422, des reconnaissances ont été consenties par les habitants de Golinhac à noble Pierre de Combret, baron de Broquiès, coseigneur de Golinhac, comme quoi il est seigneur haut avec toute justice, et que lesdits habitants sont tenus de payer la taille annuelle à la volonté dudit seigneur, de moudre au moulin, de fournir  une journée de travail si « non pas bœuf » le feront avec « leur corps ».
Dont ;<br>
Dont ;<br>
• Jean II de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa Marquèse de Carlenhac.<br>
• Jean II de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa Marquèse de Carlenhac.<br>
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:• Antoine II, fils aîné de Vital d’Yzarn de Freissinet ayant épousé en secondes noces le 2 octobre [[1604]] Anne de Pesteils, seconde fille de Jean- Claude de Pesteils, seigneur de Salers-Fontange, chevalier de l’ordre du Roy et de Jeanne de Lévis, la terre de Valady entra par ce mariage dans la famille Yzarn-Freissinet. <br>
:• Antoine II, fils aîné de Vital d’Yzarn de Freissinet ayant épousé en secondes noces le 2 octobre [[1604]] Anne de Pesteils, seconde fille de Jean- Claude de Pesteils, seigneur de Salers-Fontange, chevalier de l’ordre du Roy et de Jeanne de Lévis, la terre de Valady entra par ce mariage dans la famille Yzarn-Freissinet. <br>
En 1595 il reçu des lettres de Henri IV, qui lui donna commission de capitaine de chevau-légers. En 1608, il acheta pour 13.500 livres, les 2/5 de la seigneurie d’Entraygues à noble François de la Roque-Bouillac. <br>
En 1595 il reçu des lettres de Henri IV, qui lui donna commission de capitaine de chevau-légers. En 1608, il acheta pour 13.500 livres, les 2/5 de la seigneurie d’Entraygues à noble François de la Roque-Bouillac. <br>
En 1630, Pierre de Lapanouse, était coseigneur de Golinhac.<br
En 1630, Pierre de Lapanouse, était coseigneur de Golinhac.<br>
Dont ;<br>
Dont ;<br>
• Jean-Claude fils ainé d’Antoine, seigneur de Golinhac, Freissinet, Servières, Gaillac, épousa le 6 avril 1633 Jeanne de Corneilhan, nièce de l’évêque de Rodez. En [[1643]], il était capitaine de chevau-légers, il donna 180 livres d’acompte pour la réparation de la chaussée au moulin des Vernhettes. Un acte de 1667 le qualifie « Jean-Claude de Freissinet, de Servières, seigneur de Golinhac et autres places ». Il siégea le 17 août [[1651]] aux états généraux du Rouergue. <br>
:• Jean-Claude fils ainé d’Antoine, seigneur de Golinhac, Freissinet, Servières, Gaillac, épousa le 6 avril 1633 Jeanne de Corneilhan, nièce de l’évêque de Rodez. En [[1643]], il était capitaine de chevau-légers, il donna 180 livres d’acompte pour la réparation de la chaussée au moulin des Vernhettes. Un acte de 1667 le qualifie « Jean-Claude de Freissinet, de Servières, seigneur de Golinhac et autres places ». Il siégea le 17 août [[1651]] aux états généraux du Rouergue. <br>
• En 1631 : Fr. Bancalis, coseigneur de Golinhac, vend sa part à Olivier d’Yzarn de Freissinet de Valady, coseigneur, qui devient seigneur de Golinhac à part entière, et propriétaire du château des Vernhettes. Ces biens resteront dans cette famille.
:• En 1631 : Fr. Bancalis, coseigneur de Golinhac, vend sa part à Olivier d’Yzarn de Freissinet de Valady, coseigneur, qui devient seigneur de Golinhac à part entière, et propriétaire du château des Vernhettes. Ces biens resteront dans cette famille.


===Origine du nom===
==== Origine du nom ====


Golinhac et Castailhac ont fait l’objet d’interrogations toponymiques, pour notre spécialiste Zéfir Bosc ; il associerait bien le  romain ; Collius ou Collinius avec suffixe acum, mais aussi ; Goul / Gol = gueule, gorge, comme le ruisseau Goul, Goulesque, Couesque, des gorges d’Olt.
Golinhac et Castailhac ont fait l’objet d’interrogations toponymiques, pour notre spécialiste Zéfir Bosc ; il associerait bien le  romain ; Collius ou Collinius avec suffixe acum, mais aussi ; Goul / Gol = gueule, gorge, comme le ruisseau Goul, Goulesque, Couesque, des gorges d’Olt.
Selon le dictionnaire Dauzat et Rostaing, ces deux localités parlent la « langue d’Ac » ce qui signifie qu’il s’agirait d’anciens domaines gallo-romains.<br>
 
Selon le dictionnaire Dauzat et Rostaing, ces deux localités parlent la « langue d’Ac » ce qui signifie qu’il s’agirait d’anciens domaines gallo-romains.
 
L’un aurait appartenu à un certain Collius/Collinius, et l’autre à Castius/Castillius.
L’un aurait appartenu à un certain Collius/Collinius, et l’autre à Castius/Castillius.


Collini-Acu = Domaine de Collinius
Collini-Acu = Domaine de Collinius
Colliniac / Golignac / GOLINHAC
Colliniac / Golignac / GOLINHAC


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Castilliac / Castaillac / CASTAILHAC
Castilliac / Castaillac / CASTAILHAC


Dans les deux cas, on remarquera la graphie occitane NH et LH qui correspond au GN et ILL du français.<br>
Dans les deux cas, on remarquera la graphie occitane NH et LH qui correspond au GN et ILL du français.
Selon un autre spécialiste, Alain Nouvel nous apprend à être méfiant dans une recherche de « graphie originelle » car il faut se rappeler que dans le Haut Moyen Âge, quand on commence à réécrire au cours de la renaissance carolingienne, il n’y a pas de norme. Les scribes écrivent comme ils l’entendent et nous trouvons donc sans cesse de nombreuses variantes notamment, et c’est notre cas, pour écrire des sons nouveaux comme le son « nye ».<br>
 
Ce son n’existait pas en latin alors le problème de sa notation se posa. Comment écrire ce son nouveau ? Chacun y alla de sa méthode et ainsi on trouva plusieurs possibilités dont les principales sont – ni, nyi, gn, ign, et le plus usité nh/nhi. <br>
Selon un autre spécialiste, Alain Nouvel nous apprend à être méfiant dans une recherche de « graphie originelle » car il faut se rappeler que dans le Haut Moyen Âge, quand on commence à réécrire au cours de la renaissance carolingienne, il n’y a pas de norme. Les scribes écrivent comme ils l’entendent et nous trouvons donc sans cesse de nombreuses variantes notamment, et c’est notre cas, pour écrire des sons nouveaux comme le son « nye ».
Toutes ses formes vont subsister pendant des siècles jusqu’à ce que l’usage élimine celles qui parurent trop compliquées.<br>
 
En occitan c’est la forme – nh – qui a gagné. Vous la trouverez dans des noms de lieu ou de personne comme Vernhe «l’aulne ».<br>
Ce son n’existait pas en latin alors le problème de sa notation se posa. Comment écrire ce son nouveau ? Chacun y alla de sa méthode et ainsi on trouva plusieurs possibilités dont les principales sont – ni, nyi, gn, ign, et le plus usité nh/nhi.
En français c’est – gn – qui a gagné d’ou « une vigne » qui correspond à l’occitan « vinha »
 
Toutes ses formes vont subsister pendant des siècles jusqu’à ce que l’usage élimine celles qui parurent trop compliquées.
 
En occitan c’est la forme – nh – qui a gagné. Vous la trouverez dans des noms de lieu ou de personne comme Vernhe «l’aulne ».
 
En français c’est – gn – qui a gagné d’ou « une vigne » qui correspond à l’occitan « vinha ».
 
Quant au mot lui-même, Golinhac, il devrait s’agir d’un nom de personne avec le suffixe –iacu «propriété de » accolé au nom du propriétaire romain appelé Gollinus à l’époque romaine.
Quant au mot lui-même, Golinhac, il devrait s’agir d’un nom de personne avec le suffixe –iacu «propriété de » accolé au nom du propriétaire romain appelé Gollinus à l’époque romaine.


===Communications===
==== Communications ====
Dès [[1831]], la route Toulouse / Lyon par Rodez, la Rotonde de Bozouls, Saint-Geniez-d’Olt était en fonction, elle portait le N°88.<br>
Il fallut attendre [[1840]] pour bénéficier du tronçon baptisé N°120, reliant Bozouls à Entraygues par Saint Julien-de-Rodelle, Campuac, Golinhac et qui suivait en partie un tracé ancien. Cette portion de la route royale de Rodez à Limoges devait être déclassée plus tard en faveur du tronçon Espalion-Entraygues.<br>
La route d’[[12098 - Estaing|Estaing]] reliant [[12094 - Entraygues-sur-Truyère|Entraygues]], rive droite du Lot fut construite de [[1869]] à [[1880]] et devint la RN 120.<br>
Le chemin le plus direct pour rallier [[12202 - Rodez|Rodez]] passait par [[12298 - Villecomtal|Villecomtal]]. C’était la D 13, qui devint la RN 604 de Rodez à [[12164 - Mur-de-Barrez|Mur-de-Barrez]. Elle est aujourd’hui la D 904.<br>
La route de [[12033 - Bozouls|Bozouls]] au Poteau de Golinhac est devenue la D 20, elle permettra l’accès à la gare de Bozouls. Ouverte en [[1907]], elle est la plus proche de Golinhac distante de 23 km. Le trafic voyageur s’acheva en [[1938]], celui des marchandises en [[1987]].<br>


===Héraldique===
Dès [[1831]], la route Toulouse / Lyon par Rodez, la Rotonde de Bozouls, Saint-Geniez-d’Olt était en fonction, elle portait le N°88.
Écartelé, au premier et quatrième : de sable à trois tours rangées d'argent, celle du milieu plus haute et ouverte de sinople, celle de senestre, ayant suspendu un cor de chasse d'argent; au deuxième et troisième: de gueules à un chien d'argent; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.


Armoiries issue d'Yzarn de Freissinet (seigneur de Golinhac ) : « Ecartelé aux 1 et 4 de sable à trois tours d’argent, dont deux petites maçonnées et crénelées, celle du milieu plus élevée, à la porte de sinople, un cor de chasse attaché et virolé en sautoir, à l’un des créneaux de la petite tour à sénestre, qui est Yzarn ; aux 2 et 3 de gueules, au chien limier passant et lampassé de sable, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or qui est Freissinet.»
Il fallut attendre [[1840]] pour bénéficier du tronçon baptisé N°120, reliant Bozouls à Entraygues par Saint Julien-de-Rodelle, Campuac, Golinhac et qui suivait en partie un tracé ancien. Cette portion de la route royale de Rodez à Limoges devait être déclassée plus tard en faveur du tronçon Espalion-Entraygues.


'''''Article sur l'histoire de Golinhac extrait du livre :GOLINHAC notre villageAVEC L'AUTORISATION DES AUTEURS.''
La route d’[[12098 - Estaing|Estaing]] reliant [[12094 - Entraygues-sur-Truyère|Entraygues]], rive droite du Lot fut construite de [[1869]] à [[1880]] et devint la RN 120.
'''
 
Le chemin le plus direct pour rallier [[12202 - Rodez|Rodez]] passait par [[12298 - Villecomtal|Villecomtal]]. C’était la D 13, qui devint la RN 604 de Rodez à [[12164 - Mur-de-Barrez|Mur-de-Barrez]. Elle est aujourd’hui la D 904.
 
La route de [[12033 - Bozouls|Bozouls]] au Poteau de Golinhac est devenue la D 20, elle permettra l’accès à la gare de Bozouls. Ouverte en [[1907]], elle est la plus proche de Golinhac distante de 23 km. Le trafic voyageur s’acheva en [[1938]], celui des marchandises en [[1987]].
 
==== Héraldique ====
 
Écartelé, au premier et quatrième : de sable à trois tours rangées d'argent, celle du milieu plus haute et ouverte de sinople, celle de senestre, ayant suspendu un cor de chasse d'argent ; au deuxième et troisième : de gueules à un chien d'argent ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.
 
Armoiries issue d'Yzarn de Freissinet (seigneur de Golinhac ) : « Écartelé aux 1 et 4 de sable à trois tours d’argent, dont deux petites maçonnées et crénelées, celle du milieu plus élevée, à la porte de sinople, un cor de chasse attaché et virolé en sautoir, à l’un des créneaux de la petite tour à sénestre, qui est Yzarn ; aux 2 et 3 de gueules, au chien limier passant et lampassé de sable, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or qui est Freissinet.»
 
'''''Article sur l'histoire de Golinhac extrait du livre :GOLINHAC notre village. AVEC L'AUTORISATION DES AUTEURS.'''''
=== Histoire administrative ===
 
* Département - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Aveyron
* Arrondissement - 1801-1826 : Espalion ; 1826 - {{CURRENTYEAR}} : Rodez
* Canton - 1801-2015 : Entraygues-sur-Truyère ; 2015 - {{CURRENTYEAR}} : Lot et Truyère
* Commune - 1801-{{CURRENTYEAR}} : ....
 
'''Résumé chronologique :'''
* 1801-.... :
 
== {{Patrimoine}} ==
 
==== Église Saint-Martin ====


== Patrimoine ==
[[Image:12110 - Golinhac Eglise.jpg|thumb|left|180px|{{Photo JPG}}]]
====Église Saint-Martin====
[[Image:12110 - Golinhac Eglise.jpg|thumb|left|180px|Photo JP Galichon]]
L’origine de l’église primitive de Golinhac dédiée à Saint-Martin2 reste incertaine ; les premiers documents relatant la présence d’un prieuré datent de 1061-1065. Gibert, archidiacre d’Entraygues apparemment, donne la moitié du prieuré de « Goliniaco » à Conques. L’autre moitié est donnée en [[1097]] à la même abbaye, par Richard, peut-être le neveu de Gibert, vicomte de Carlat en partie.
L’origine de l’église primitive de Golinhac dédiée à Saint-Martin2 reste incertaine ; les premiers documents relatant la présence d’un prieuré datent de 1061-1065. Gibert, archidiacre d’Entraygues apparemment, donne la moitié du prieuré de « Goliniaco » à Conques. L’autre moitié est donnée en [[1097]] à la même abbaye, par Richard, peut-être le neveu de Gibert, vicomte de Carlat en partie.
Un château fort existait couvrant le centre du bourg ; la chapelle castrale fut construite selon les plans du seigneur Pierre d’Yzarn, qui avait participé à la sixième croisade. Cette chapelle serait la copie de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.<br>
Un château fort existait couvrant le centre du bourg ; la chapelle castrale fut construite selon les plans du seigneur Pierre d’Yzarn, qui avait participé à la sixième croisade. Cette chapelle serait la copie de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.<br>
La chapelle de Golinhac apparaît ensuite en [[1245]] dans la confirmation papale des donations faites à l’abbaye de Conques.<br>
La chapelle de Golinhac apparaît ensuite en [[1245]] dans la confirmation papale des donations faites à l’abbaye de Conques.<br>
Le prieuré possède un vicaire perpétuel dès [[1418]]. En « 1510, la présentation du prieur de l’église Saint-Martin de Golinhac appartient à l’abbé de Conques et la nomination à l’évêque». <br>
Le prieuré possède un vicaire perpétuel dès [[1418]]. En « 1510, la présentation du prieur de l’église Saint-Martin de Golinhac appartient à l’abbé de Conques et la nomination à l’évêque».
 
La paroisse ancienne de Golinhac dépassait les actuelles limites communales, car si l’Olt la bornait à l’est, elle atteignait en revanche au nord le Lot (commune d’Entraygues à l’heure actuelle).
La paroisse ancienne de Golinhac dépassait les actuelles limites communales, car si l’Olt la bornait à l’est, elle atteignait en revanche au nord le Lot (commune d’Entraygues à l’heure actuelle).
L’église de Golinhac, qui a été fortifiée au {{XIVème siècle}}, est constituée de moellons de moyen appareil majoritairement en granit, d’autres de grès, et d’un crépi qui masque et désavantage ce bel édifice. (il cache encore une grande partie des façades extérieures).
L’église de Golinhac, qui a été fortifiée au {{XIVème siècle}}, est constituée de moellons de moyen appareil majoritairement en granit, d’autres de grès, et d’un crépi qui masque et désavantage ce bel édifice. (il cache encore une grande partie des façades extérieures).
Les mêmes matériaux se retrouvent pour les arcs, nervures, encadrements, auxquels vient s’ajouter le calcaire. <br>
L’église a connu une réorientation en [[1908]], le chœur actuel étant avant cette date, la travée occidentale (ouest) de la nef, dans laquelle se trouvait une tribune. Le portail actuel est implanté dans le pan oriental (est) de l’ancien chevet quadrangulaire. Le sanctuaire initial ainsi, que l’ancien transept sont de style roman ; la nef, les chapelles latérales et le chœur actuel sont d’architecture gothique. La nef primitive dont la largeur ne devait pas excéder celle du sanctuaire ou des croisillons (3,70m) fut remplacée par une nef plus large (5,50m) et comportant trois travées. La travée terminale est transformée aujourd’hui en sanctuaire. <br>
Les murs épais étaient épaulés de contreforts encore visibles au nord. Une tour dominait la travée terminale, couronnement expliquant l’épaisseur des murs. On peut voir un raccord très net sous les combles, entre la tour et le reste de l’édifice, ce qui pourrait indiquer que « les fortifications ne furent pas construites d’un seul jet. <br>
Les deux chapelles : du Rosaire et de Saint-Jean, de style gothique, ont dû être greffées sur la nef du XVe-XVIe siècles. En tout cas, elles existaient en [[1668]].<br>
Le carré du transept est délimité par des pilastres rectangulaires appareillés en grès et granit qui vont en s’écartant vers le haut ; « leurs impostes reçoivent la retombée des arcs en plein cintre ; ceux-ci sont extradossés d’un deuxième arc formant un léger ressaut vers l’intérieur », seulement ceux des croisillons. « Des trompes d’angle ramènent le plan à l’octogone sensiblement régulier, dessiné par la corniche de la coupole. Cette dernière est un assemblage de huit voûtains triangulaires appuyés sur des nervures de profil curviligne qui convergent vers la couronne servant de cadre au trou de cloches ;d’étroites ouvertures au-dessus et dans l’axe des toitures du sanctuaire et des croisillons, éclairaient la coupole. » <br>
Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’Entraygues, Golinhac, Campuac etc. (que l’on dit descendant des Princes de Catalogne et de Majorque) sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac.<br>
Il résulte des notes ci-dessus que la partie gothique de l’église date au plus tard de 1323/1347. <br>


Les mêmes matériaux se retrouvent pour les arcs, nervures, encadrements, auxquels vient s’ajouter le calcaire.
L’église a connu une réorientation en [[1908]], le chœur actuel étant avant cette date, la travée occidentale (ouest) de la nef, dans laquelle se trouvait une tribune. Le portail actuel est implanté dans le pan oriental (est) de l’ancien chevet quadrangulaire. Le sanctuaire initial ainsi, que l’ancien transept sont de style roman ; la nef, les chapelles latérales et le chœur actuel sont d’architecture gothique. La nef primitive dont la largeur ne devait pas excéder celle du sanctuaire ou des croisillons (3,70m) fut remplacée par une nef plus large (5,50m) et comportant trois travées. La travée terminale est transformée aujourd’hui en sanctuaire.
Les murs épais étaient épaulés de contreforts encore visibles au nord. Une tour dominait la travée terminale, couronnement expliquant l’épaisseur des murs. On peut voir un raccord très net sous les combles, entre la tour et le reste de l’édifice, ce qui pourrait indiquer que « les fortifications ne furent pas construites d’un seul jet.
Les deux chapelles : du Rosaire et de Saint-Jean, de style gothique, ont dû être greffées sur la nef du XVe-XVIe siècles. En tout cas, elles existaient en [[1668]].
[[Image:12110 - Golinhac-Schéma Architectural.png|thumb|left|180px|Schéma Architectural]]Le carré du transept est délimité par des pilastres rectangulaires appareillés en grès et granit qui vont en s’écartant vers le haut ; « leurs impostes reçoivent la retombée des arcs en plein cintre ; ceux-ci sont extradossés d’un deuxième arc formant un léger ressaut vers l’intérieur », seulement ceux des croisillons. « Des trompes d’angle ramènent le plan à l’octogone sensiblement régulier, dessiné par la corniche de la coupole. Cette dernière est un assemblage de huit voûtains triangulaires appuyés sur des nervures de profil curviligne qui convergent vers la couronne servant de cadre au trou de cloches ;d’étroites ouvertures au-dessus et dans l’axe des toitures du sanctuaire et des croisillons, éclairaient la coupole. »
Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’Entraygues, Golinhac, Campuac etc. (que l’on dit descendant des Princes de Catalogne et de Majorque) sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac.
Il résulte des notes ci-dessus que la partie gothique de l’église date au plus tard de 1323/1347.
'''''Article sur l'histoire Saint-Martin de Golinhac extrait du livre : GOLINHAC notre village. AVEC L'AUTORISATION DES AUTEURS.''
'''
{{Clr}}
{{Clr}}


====Croix du pèlerin====
==== Croix du pèlerin ====
Croix a l'entrée du village dite " dels Romius" daté du {{XVème siècle}}. Elle représente  une Vierge à L'Enfant aux pieds du Christ. Un pèlerin coiffé d'un chapeau, tient un bourdon dans sa main droite.
 
== Repères géographiques ==
Croix a l'entrée du village dite " dels Romius" daté du {{XVe siècle}}. Elle représente  une Vierge à L'Enfant aux pieds du Christ. Un pèlerin coiffé d'un chapeau, tient un bourdon dans sa main droite.
 
== {{Repères géographiques}} ==


Sur la '''[[Via Podiensis|VIA PODIENSIS]]''' du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sur la '''[[Via Podiensis|VIA PODIENSIS]]''' du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ligne 157 : Ligne 213 :
Communes limitrophes : [[12094 - Entraygues-sur-Truyère|Entraygues]], [[12103 - Florentin-la-Capelle|Florentin]], [[12172 - Le Nayrac|Le Nayrac]], [[12098 - Estaing|Estaing]], [[12265 - Sébrazac|Sébrazac]], [[12049 - Campuac|Campuac]] et [[12097 - Espeyrac|Espeyrac]].
Communes limitrophes : [[12094 - Entraygues-sur-Truyère|Entraygues]], [[12103 - Florentin-la-Capelle|Florentin]], [[12172 - Le Nayrac|Le Nayrac]], [[12098 - Estaing|Estaing]], [[12265 - Sébrazac|Sébrazac]], [[12049 - Campuac|Campuac]] et [[12097 - Espeyrac|Espeyrac]].


== Démographie ==
La commune est bordée à l'est sur environ onze kilomètres par le Lot<ref>[http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=O---0150 Sandre eau]</ref>, dont 2,5 km dans la retenue du barrage de Golinhac. Une quinzaine des affluents du Lot arrose la commune dont les deux plus importants bordent la commune : le ruisseau de la Daze<ref>[http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=O7810500 Sandre eau]</ref> à l'ouest et le ruisseau de Luzane<ref>[http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=O7280510 Sandre eau]</ref> au sud.
 
=={{ Démographie }}==


Golinhac absorbe en [[1833]] l'ancienne commune de Golinhac-Lieu.
Golinhac absorbe en [[1833]] l'ancienne commune de Golinhac-Lieu.


{{Modèle:Demographie Commune fr 40
{{Modèle:Demographie Commune fr 40
Ligne 197 : Ligne 254 :
|An33=1999 |Hab33=392
|An33=1999 |Hab33=392
|An34=2006 |Hab34=441
|An34=2006 |Hab34=441
|An35=- |Hab35=-
|An35=2011 |Hab35=386
|An36=- |Hab36=-
|An36=2016 |Hab36=343
|An37=- |Hab37=-
|An37=2021 |Hab37=-
|An38=- |Hab38=-
|An38=- |Hab38=-
|An39=- |Hab39=-
|An39=- |Hab39=-
Ligne 205 : Ligne 262 :
}}
}}


Source: [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=12110&annee=2006 INSEE] & [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=15673 Cassini].
Cf. : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=15673 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-12110 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3293086?geo=COM-12110 2015] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-12110 2016].
 
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==


== Illustrations, photos anciennes ==
<gallery>
<gallery>
Image:12110 - Golinhac-Village.jpg|<center>Le Village</center>
Image:12110 - Golinhac-Village.jpg|<center>Le village</center>
Image:12110 - Golinhac-L'école publique.jpg|<center>L'école publique</center>
Image:12110 - Golinhac-L'école publique.jpg|<center>L'école publique</center>
Image:12110 - Golinhac-le presbitaire.jpg|<center>Le presbitaire</center>
Image:12110 - Golinhac-le presbitaire.jpg|<center>Le presbytère</center>
Image:12110 - Golinhac Mairie.jpg|<center>La mairie<br><small>Photo M Galichon</small></center>
Image:12110 - Golinhac Mairie.jpg|<center>La mairie<br><small>Photo M. Galichon</small></center>
</gallery>
</gallery>


== Familles notables ==
== {{Familles notables}} ==
 
==== Les maires ====
==== Les maires ====
{{Elu-Entete}}
{{Elu-Entete}}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Pierre PIROU  |Dates=1793 - 1802 |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Louis SOULIE |Dates=- |Commentaire=Avant 1798 }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Claude BOSCUS  |Dates=1802 - 1816 |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Pierre PIROU  |Dates=1817 - 1820 |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Claude BOSCUS  |Dates=1820 - 1833 |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Pierre BELLOC |Dates=1833 - 1865|Commentaire=de Falguière }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Pierre BELLOC |Dates=1833 - 1865|Commentaire=de Falguière. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Louis BELLOC |Dates=1865 - 1878|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Louis BELLOC |Dates=1865 - 1878|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Dominique PRADALIE |Dates=1878 - 1886|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Dominique PRADALIE |Dates=1878 - 1886|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Julien DISSAC |Dates=1886 - 1892|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Julien DISSAC |Dates=1886 - 1892|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean NICOLAU |Dates=1892 - 1912|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean NICOLAU |Dates=1892 - 1912|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Casimir DISSAC |Dates=1912 - 1940|Commentaire=Fils de Julien - C. Dissac est mobilisé en août 1914, c’est l’adjoint BATUT Denis qui le remplace de 1914 à 1916 et NICOLAU Auguste de 1916 à 1919 - Démission en 1940 }}
{{Elu-Donnees|Nom=Casimir DISSAC |Dates=1912 - 1940|Commentaire=Fils de Julien - C. Dissac est mobilisé en août 1914, c’est l’adjoint BATUT Denis qui le remplace de 1914 à 1916 et NICOLAU Auguste de 1916 à 1919 - Démission en 1940. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Auguste ROLLAND |Dates=1940 - 1945|Commentaire=Nommé par la préfecture }}
{{Elu-Donnees|Nom=Auguste ROLLAND |Dates=1940 - 1945|Commentaire=Nommé par la préfecture. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Irénée BENEZET |Dates=1945 - 1959|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Irénée BENEZET |Dates=1945 - 1959|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jules GALAN |Dates=1959 - 1971|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jules GALAN |Dates=1959 - 1971|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jules DISSAC |Dates=1971 - 1983|Commentaire=Fils de Casimir DISSAC}}
{{Elu-Donnees|Nom=Jules DISSAC |Dates=1971 - 1983|Commentaire=Fils de Casimir DISSAC. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Gilbert MOULY  |Dates=1983 - 1995|Commentaire=Petit-fils de Jean NICOLAU }}
{{Elu-Donnees|Nom=Gilbert MOULY  |Dates=1983 - 1995|Commentaire=Petit-fils de Jean NICOLAU. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Claude BERRY  |Dates=1995 - 2008|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Claude BERRY  |Dates=1995 - 2008|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Didier ECHE |Dates=2008 - (2014)|Commentaire=  }}
{{Elu-Donnees|Nom=Didier ECHE |Dates=2008 - (2014)|Commentaire=  }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Fin}}
{{Elu-Fin}}
<small>Source : Mairie</small>
 
Cf. :  [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=29048  Mairegenweb] & <small> Mairie</small>


==== Les notaires ====
==== Les notaires ====
Ligne 245 : Ligne 306 :
{{Notable-Fin}}
{{Notable-Fin}}


==== Les Curés ====
==== Les curés ====


{{Notable-Entete}}
{{Notable-Entete}}
Ligne 263 : Ligne 324 :
{{Notable-Donnees|Nom=CHABBERT |Dates=1744 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=CHABBERT |Dates=1744 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine MARTIN |Dates=1747 - |Commentaire= }}   
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine MARTIN |Dates=1747 - |Commentaire= }}   
{{Notable-Donnees|Nom=DELMAS |Dates=1771 - |Commentaire=Résidant à Castailhac }}   
{{Notable-Donnees|Nom=DELMAS |Dates=1771 - |Commentaire=Résidant à Castailhac. }}   
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine MARTIN |Dates=1774 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine MARTIN |Dates=1774 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine DENAYROUSE |Dates=1784 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine DENAYROUSE |Dates=1784 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine BEZ ou BÈZE  |Dates=1790 - |Commentaire=Vicaire à Castailhac }}
{{Notable-Donnees|Nom=Antoine BEZ ou BÈZE  |Dates=1790 - |Commentaire=Vicaire à Castailhac. }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean Joseph BRASSAT |Dates=1792 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean Joseph BRASSAT |Dates=1792 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Pierre BRINGUIER |Dates=1793 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Pierre BRINGUIER |Dates=1793 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean CASTANIÉ  |Dates=1795 - 1797|Commentaire=Né à Liabastres, vicaire à Castailhac en 1798 }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean CASTANIÉ  |Dates=1795 - 1797|Commentaire=Né à Liabastres, vicaire à Castailhac en 1798. }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean CASSAN |Dates=1797 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=Jean CASSAN |Dates=1797 - |Commentaire= }}
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{{Notable-Donnees|Nom=Antoine DENAYROUSE |Dates=1802 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=ALAZARD |Dates=1803 - |Commentaire=Vicaire M. Cassan }}
{{Notable-Donnees|Nom=ALAZARD |Dates=1803 - |Commentaire=Vicaire M. Cassan }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1806 - |Commentaire=Vicaires MM. Gratieux et Bioulac Pauzie }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1806 - |Commentaire=Vicaires MM. Gratieux et Bioulac Pauzie. }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1819 - |Commentaire=Différent du précédent - vicaire M. Bioulac }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1819 - |Commentaire=Différent du précédent - vicaire M. Bioulac. }}
{{Notable-Donnees|Nom=ALBOUZE |Dates=1823 - |Commentaire=Natif d’Alpuech, vicaires MM. Bézamat et Carles }}
{{Notable-Donnees|Nom=ALBOUZE |Dates=1823 - |Commentaire=Natif d’Alpuech, vicaires MM. Bézamat et Carles. }}
{{Notable-Donnees|Nom=Pierre MARTIN |Dates=1823 - |Commentaire=Vicaire M. VACQUIER }}
{{Notable-Donnees|Nom=Pierre MARTIN |Dates=1823 - |Commentaire=Vicaire M. VACQUIER. }}
{{Notable-Donnees|Nom=ASTRUC |Dates=1844 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=ASTRUC |Dates=1844 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=CARLES |Dates=1846 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=CARLES |Dates=1846 - |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=VACQUIER  |Dates=1856 - 1869|Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=VACQUIER  |Dates=1856 - 1869|Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1869 - 1887|Commentaire=natif de Mousset }}
{{Notable-Donnees|Nom=PUECH |Dates=1869 - 1887|Commentaire=natif de Mousset. }}
{{Notable-Donnees|Nom=Claude MONCET |Dates=1887 - 1887|Commentaire=Décédé 8 jours après son installation }}
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<small>Source : Le livre GOLINHAC notre village.</small>
<small>Source : Le livre GOLINHAC notre village.</small>


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* GOLINHAC notre village ISBN 978-2-7466-0643-2.
 
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== Bibliographie ==
*GOLINHAC notre village ISBN 978-2-7466-0643-2


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Version du 23 janvier 2019 à 07:44

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Golinhac
Blason Golinhac-12110.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 12 - Blason - Aveyron.png    Aveyron
Métropole
Canton Blason en attente.png   12-10   Lot et Truyère

Blason Entraygues-sur-Truyère-12094.png   12-11   Entraygues-sur-Truyère (Ancien canton)

Code INSEE 12110
Code postal 12140
Population 356 habitants (2015)
Nom des habitants Les Golinhacois
Superficie 3241 hectares
Densité 10.98 hab./km²
Altitude Mini: 229 m
Point culminant 694 m (Puech de Catusse)
Coordonnées
géographiques
44.604444° / 2.583611° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
12110 - Golinhac carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Bref historique

De très bonne heure, Golinhac a été le siège d’une viguerie. Dans une charte du règne d’Henri I qui monta sur le trône en 1031, Gisla, abbesse du monastère de Saint-Sernin, sous Rodez, ordre de Saint Benoit, donna à l’abbaye de Conques, le fief de Castlaro (Castailhac) dans la viguerie de Golinhac. Sous le règne de Robert, Géraud, prêtre de Castailhac, dans la viguerie de Golinhac, donne à l’église de Conques son domaine de la Besse ; il lui donne encore un porc de six deniers de Limoges. Golinhac chef lieu de viguerie (vicaria goliniacensis) jusqu’au XIe siècle comprenait Castailhac dans son ressort. C’était donc une circonscription territoriale dans laquelle un viguier ou vicaire du comte rendait la justice. Cependant les causes capitales n’étaient pas de sa compétence.

Le viguier rendait la justice, entouré des notables de la région, appelés « boni homines ». Dans les contrats, le viguier se basait sur le droit romain. Le viguier de Golinhac dépendait d’abord, vers 1066, du comté du Rouergue et ensuite du comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse. Les vigueries nommées au début du IXe siècle, ont disparu au XIe siècle.

À l’époque de la décadence des rois carolingiens, les viguiers se transformèrent peu à peu en fiefs héréditaires. L’empire fondé par Charlemagne se dissout, et il s’opère la grande révolution qui change le monde antique en monde féodal. Les ducs, les comtes, les vicomtes retiennent et s’approprient les châteaux, les villes, les provinces dont ils avaient reçu le commandement.

La viguerie goliniacensis apparaît à plusieurs reprises au XIe siècle, le texte le plus ancien étant daté des années 1032-1060, dans le cartulaire de Conques. À cette époque, Golinhac appartenait au comté du Rouergue. Plusieurs sarcophages de pierre, probablement utilisés jusqu’au XIIe siècle, ont été retrouvés autour de l’église castrale. L’autel roman, réutilisé actuellement, provient d’une découverte faite lors du terrassement de la route allant vers le Lot.

- 1060 - 1065 : Guibert (Gilbert), archidiacre de Rodez à Entraygues, donne à Conques la moitié de l’église de Golinhac, avant de partir pour Rome.
- En 1066, Golinhac rejoint le comté de Rodez, démembré du comté de Toulouse.
- 5 janvier 1097 : Richard (1er comte de Rodez), vicomte de Carlat, de Lodève et Millau, et sa femme Adelaïs donnent à Conques l’autre moitié de l’église de Golinhac (cartulaire de Conques folio 263/264).
- Il est relaté que Henri II, comte de Rodez et seigneur d’Entraygues y séjourna en 1278 lors de la signature d’un contrat d’achat du terroir de Pla, conclu au château de Golinhac par Dieudonné Fabri notaire, entre Henri II et Bernard d’Adhémar (ou d’Azémar) vendeur, en présence de Hugues d’Albusquiès, de Durand de Licapeira, de Guillaume de Bonald..., témoins.

Suite à cette transaction il a été établi que :
La tour « Panadèse » d’Entraygues, située près de la maison des comtes de Rodez (Jean d’Armagnac), des fiefs à Golinhac, Campuac, Espeyrac, a appartenu à Galtier et Guillaume de Cadolle, par donation de Géraud de Panat leur oncle maternel (titre de Freissinet). Sans doute une femme de la maison de Cadolle apporta cette seigneurie dans la maison de Balaguier car :

- Le 12 des calendes de juillet 1323 Guillaume de Balaguier, fils de Bertrand, fait hommage de ces seigneuries au comte Jean d’Armagnac (toutefois, en la même année, Robin de Golinhac est seigneur du lieu).
- 1328 - noble de Garin, damoiseau, procureur fondé de Guillaume de Balaguier, damoiseau, seigneur de Vabres et de Golinhac, fils et héritier de feu Bertrand de Balaguier seigneur des mêmes lieux, demandait une requête qui fut présentée le 3 avril 1328 devant le sénéchal de Rouergue à Villefranche, pour établir que ledit Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres et qu’il était réellement seigneur de Vabres et de Golinhac.

Il résulte de l’enquête que Guillaume de Balaguier avait servi dans la guerre de Flandres en armes et à cheval en 1319, représenté par Guillaume d’Heaton et par B. de Balaguier, son père, seigneur de Panat et de Verologiès, qu’ils y avaient fait campagne au service du roi avec les autres barons et gentils hommes de la sénéchaussée sous la bannière du sénéchal Pierre de Ferrière.

Le fait fut certifié d’abord par Hugues de Balaguier, seigneur de Capdenac, chevalier Banneret, qui avait servi lui-même dans la même armée à la tête de 17 écuyers dont faisait partie le susdit Guillaume d’Heaton. Quant à la seigneurie de Vabres et de Golinhac, il était de source certaine, que Guillaume de Balaguier ou ses auteurs avaient, depuis cinquante ans au moins, la haute et basse justice des dits lieux.

Pierre de Molières, damoiseau qui avait fait partie de la même armée, ainsi que plusieurs autres témoins approuvèrent les mêmes choses.

Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’ Entraygues, Golinhac, Campuac... (que l’on dit descendants des princes de Catalogne et de Mayorque) sont d’or à trois faces de gueules.

Famille de Balaguier.png

Ces armes sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac Elles sont aussi gravées sur le ciboire ancien de Golinhac, actuellement à la chapelle des Vernhettes. Il résulte des notes ci-dessus que le ciboire et l’église gothique de Golinhac sont au plus tard de 1323/1347.

Au XIVe siècle, alors que de toutes parts on cherchait à se garantir des bandes anglaises, la communauté d’Entraygues épuisa tous les moyens en son pouvoir pour contraindre les gens de Golinhac à venir faire le guet, la garde sur ses murailles et à contribuer, le cas échéant, à leur réparation.

Elle obtint contre eux : condamnations en règle, la première eut lieu en 1360 et la seconde 12 ans plus tard ; mais ni l’une ni l’autre ne donnèrent de résultat.

Les villageois, appuyés dans leur opposition par les deux coseigneurs du village, noble Raymond-Pierre de Combret et Raymond de Sales, chevalier, s’y refusèrent constamment pour les motifs principaux suivants :

- Le premier : qu’à l’égard de la justice , Golinhac et Entraygues n’avaient rien en commun.
- Le second : qu’il était impossible aux opposants dans le cas d’une subite irruption des ennemis, de se réfugier à Entraygues distant d’une grosse lieue.
- Le troisième : qu’il était dans leurs intentions de fortifier l’église paroissiale et de s’en faire un asile.

Ces bonnes raisons furent enfin écoutées. Grâce à des lettres expédiées au château de Gages, le 24 mai 1374, le comte de Rodez Jean II d’Armagnac, les accepta, mais à la condition de n’apporter aucune interruption dans les travaux à fortifier église et, de ce fait, débouta la communauté d’Entraygues de ses prétentions à leur égard.

On voit encore aujourd’hui les constructions supplémentaires faites en conséquence de ces lettres. Elles consistent tout bonnement en de vastes chambres à murs très épais pratiquées autour du clocher, au-dessus de la voûte de l’église.

De Broquiès


Les Routiers

Le Rouergue fut désolé pendant longtemps par les Routiers. Ce sont ces Compagnies anglaises qui restèrent en possession de plusieurs châteaux du pays. Elles s’étaient établies principalement dans les forts situés sur les montagnes et sur les éminences escarpées d’où il était difficile de les chasser.

C’est à cette époque que l’on parle de ces fameuses « caves des Anglais ». Il s’agit de souterrains-refuges permettant d’échapper aux hordes qui écumaient la région...

- 1347 - La seigneurie de Golinhac est entrée dans la famille de Combret, alors que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès épousait en secondes noces Hélène de Balaguier, fille de Guillaume de Balaguier, seigneur de Vabres et de Golinhac, qui fit de la seigneurie, la dot de sa fille.
- De cette union naquit Béatrix de Combret qui épousa en 1352, Bernard de Combret, fils, que Brenguier de Combret, chevalier seigneur de Broquiès eut d’un premier mariage, le 5 des calendes de juin 1326 avec Marguerite de Gauges.
- 1359 - On voit aux archives de Montauban, une lettre de 1359 portant bail à caution, donné par le comte d’Armagnac en faveur de Brenguier de Combret et de Bernard de Combret, son fils, détenus prisonniers au château de Salles pour certains crimes. Serait-ce pour un différend entre eux et Raymond de Salles coseigneur avec eux de Golinhac ?

Dont ;
Raymond-Pierre de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa Hélène de Clermont vers 1374.
Dont ;
• Jean I de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 9 mai 1388] Jeanne de Castelnau.
Dont ;
• Pierre II de Combret, baron de Broquiès, seigneur de Golinhac, qui épousa le 13 juillet 1426 Flours de Cenaret.
Dans des brevets du XVIIe siècle, on trouve les renseignements suivants : en 1422, des reconnaissances ont été consenties par les habitants de Golinhac à noble Pierre de Combret, baron de Broquiès, coseigneur de Golinhac, comme quoi il est seigneur haut avec toute justice, et que lesdits habitants sont tenus de payer la taille annuelle à la volonté dudit seigneur, de moudre au moulin, de fournir une journée de travail si « non pas bœuf » le feront avec « leur corps ». Dont ;
• Jean II de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa Marquèse de Carlenhac.
Dont ;
• Guion I de Combret, seigneur de Golinhac, qui épousa après 1500 Barbe de Castelpers à qui furent faites « les reconnaissances des terres de Golinhac ».

Dont ;

a) Guion II de Combret, seigneur de Golinhac qui n’eut que des filles.
b) Marquèse de Combret, mariée avec Antoine de Thézan, seigneur de Poujols, déjà allié en 1305 avec les de Combret, apporta la seigneurie de Golinhac dans la famille de Thézan3.

Dont ;

• Jeanne de Thézan, fille de Marguerite de Combret, dame de Pujols et Antoine de Thézan, seigneur de Poujols et Golinhac, épousa le 29 janvier 1564 le marquis Vital d’Yzarn de Freissinet*, seigneur de Freissinet, Pruines, Servières, Gaillac, etc. apportant ainsi la terre de Golinhac et les biens des de Balaguier, dans la famille d’Yzarn.
• Vital d’Yzarn de Freissinet acheta en 1567 la coseigneurie d’Entraygues à Barbe de Castelpers et Jean de Combret son mari, seigneur de Broquiés.

Vital d’Yzarn de Freissinet eut de Jeanne de Thezan au moins sept enfants dont cinq acquirent quelques célébrités.

• En 1576, Antoine de Gineste, était coseigneur de Golinhac.

Dont ;

• Antoine II, fils aîné de Vital d’Yzarn de Freissinet ayant épousé en secondes noces le 2 octobre 1604 Anne de Pesteils, seconde fille de Jean- Claude de Pesteils, seigneur de Salers-Fontange, chevalier de l’ordre du Roy et de Jeanne de Lévis, la terre de Valady entra par ce mariage dans la famille Yzarn-Freissinet.

En 1595 il reçu des lettres de Henri IV, qui lui donna commission de capitaine de chevau-légers. En 1608, il acheta pour 13.500 livres, les 2/5 de la seigneurie d’Entraygues à noble François de la Roque-Bouillac.
En 1630, Pierre de Lapanouse, était coseigneur de Golinhac.
Dont ;

• Jean-Claude fils ainé d’Antoine, seigneur de Golinhac, Freissinet, Servières, Gaillac, épousa le 6 avril 1633 Jeanne de Corneilhan, nièce de l’évêque de Rodez. En 1643, il était capitaine de chevau-légers, il donna 180 livres d’acompte pour la réparation de la chaussée au moulin des Vernhettes. Un acte de 1667 le qualifie « Jean-Claude de Freissinet, de Servières, seigneur de Golinhac et autres places ». Il siégea le 17 août 1651 aux états généraux du Rouergue.
• En 1631 : Fr. Bancalis, coseigneur de Golinhac, vend sa part à Olivier d’Yzarn de Freissinet de Valady, coseigneur, qui devient seigneur de Golinhac à part entière, et propriétaire du château des Vernhettes. Ces biens resteront dans cette famille.

Origine du nom

Golinhac et Castailhac ont fait l’objet d’interrogations toponymiques, pour notre spécialiste Zéfir Bosc ; il associerait bien le romain ; Collius ou Collinius avec suffixe acum, mais aussi ; Goul / Gol = gueule, gorge, comme le ruisseau Goul, Goulesque, Couesque, des gorges d’Olt.

Selon le dictionnaire Dauzat et Rostaing, ces deux localités parlent la « langue d’Ac » ce qui signifie qu’il s’agirait d’anciens domaines gallo-romains.

L’un aurait appartenu à un certain Collius/Collinius, et l’autre à Castius/Castillius.

Collini-Acu = Domaine de Collinius Colliniac / Golignac / GOLINHAC

Castilli-Acu = Domaine de Castillus Castilliac / Castaillac / CASTAILHAC

Dans les deux cas, on remarquera la graphie occitane NH et LH qui correspond au GN et ILL du français.

Selon un autre spécialiste, Alain Nouvel nous apprend à être méfiant dans une recherche de « graphie originelle » car il faut se rappeler que dans le Haut Moyen Âge, quand on commence à réécrire au cours de la renaissance carolingienne, il n’y a pas de norme. Les scribes écrivent comme ils l’entendent et nous trouvons donc sans cesse de nombreuses variantes notamment, et c’est notre cas, pour écrire des sons nouveaux comme le son « nye ».

Ce son n’existait pas en latin alors le problème de sa notation se posa. Comment écrire ce son nouveau ? Chacun y alla de sa méthode et ainsi on trouva plusieurs possibilités dont les principales sont – ni, nyi, gn, ign, et le plus usité nh/nhi.

Toutes ses formes vont subsister pendant des siècles jusqu’à ce que l’usage élimine celles qui parurent trop compliquées.

En occitan c’est la forme – nh – qui a gagné. Vous la trouverez dans des noms de lieu ou de personne comme Vernhe «l’aulne ».

En français c’est – gn – qui a gagné d’ou « une vigne » qui correspond à l’occitan « vinha ».

Quant au mot lui-même, Golinhac, il devrait s’agir d’un nom de personne avec le suffixe –iacu «propriété de » accolé au nom du propriétaire romain appelé Gollinus à l’époque romaine.

Communications

Dès 1831, la route Toulouse / Lyon par Rodez, la Rotonde de Bozouls, Saint-Geniez-d’Olt était en fonction, elle portait le N°88.

Il fallut attendre 1840 pour bénéficier du tronçon baptisé N°120, reliant Bozouls à Entraygues par Saint Julien-de-Rodelle, Campuac, Golinhac et qui suivait en partie un tracé ancien. Cette portion de la route royale de Rodez à Limoges devait être déclassée plus tard en faveur du tronçon Espalion-Entraygues.

La route d’Estaing reliant Entraygues, rive droite du Lot fut construite de 1869 à 1880 et devint la RN 120.

Le chemin le plus direct pour rallier Rodez passait par Villecomtal. C’était la D 13, qui devint la RN 604 de Rodez à [[12164 - Mur-de-Barrez|Mur-de-Barrez]. Elle est aujourd’hui la D 904.

La route de Bozouls au Poteau de Golinhac est devenue la D 20, elle permettra l’accès à la gare de Bozouls. Ouverte en 1907, elle est la plus proche de Golinhac distante de 23 km. Le trafic voyageur s’acheva en 1938, celui des marchandises en 1987.

Héraldique

Écartelé, au premier et quatrième : de sable à trois tours rangées d'argent, celle du milieu plus haute et ouverte de sinople, celle de senestre, ayant suspendu un cor de chasse d'argent ; au deuxième et troisième : de gueules à un chien d'argent ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Armoiries issue d'Yzarn de Freissinet (seigneur de Golinhac ) : « Écartelé aux 1 et 4 de sable à trois tours d’argent, dont deux petites maçonnées et crénelées, celle du milieu plus élevée, à la porte de sinople, un cor de chasse attaché et virolé en sautoir, à l’un des créneaux de la petite tour à sénestre, qui est Yzarn ; aux 2 et 3 de gueules, au chien limier passant et lampassé de sable, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or qui est Freissinet.»

Article sur l'histoire de Golinhac extrait du livre :GOLINHAC notre village. AVEC L'AUTORISATION DES AUTEURS.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Aveyron
  • Arrondissement - 1801-1826 : Espalion ; 1826 - 2024 : Rodez
  • Canton - 1801-2015 : Entraygues-sur-Truyère ; 2015 - 2024 : Lot et Truyère
  • Commune - 1801-2024 : ....

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Martin

L’origine de l’église primitive de Golinhac dédiée à Saint-Martin2 reste incertaine ; les premiers documents relatant la présence d’un prieuré datent de 1061-1065. Gibert, archidiacre d’Entraygues apparemment, donne la moitié du prieuré de « Goliniaco » à Conques. L’autre moitié est donnée en 1097 à la même abbaye, par Richard, peut-être le neveu de Gibert, vicomte de Carlat en partie.

Un château fort existait couvrant le centre du bourg ; la chapelle castrale fut construite selon les plans du seigneur Pierre d’Yzarn, qui avait participé à la sixième croisade. Cette chapelle serait la copie de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La chapelle de Golinhac apparaît ensuite en 1245 dans la confirmation papale des donations faites à l’abbaye de Conques.
Le prieuré possède un vicaire perpétuel dès 1418. En « 1510, la présentation du prieur de l’église Saint-Martin de Golinhac appartient à l’abbé de Conques et la nomination à l’évêque».

La paroisse ancienne de Golinhac dépassait les actuelles limites communales, car si l’Olt la bornait à l’est, elle atteignait en revanche au nord le Lot (commune d’Entraygues à l’heure actuelle).

L’église de Golinhac, qui a été fortifiée au XIVe siècle, est constituée de moellons de moyen appareil majoritairement en granit, d’autres de grès, et d’un crépi qui masque et désavantage ce bel édifice. (il cache encore une grande partie des façades extérieures).

Les mêmes matériaux se retrouvent pour les arcs, nervures, encadrements, auxquels vient s’ajouter le calcaire.

L’église a connu une réorientation en 1908, le chœur actuel étant avant cette date, la travée occidentale (ouest) de la nef, dans laquelle se trouvait une tribune. Le portail actuel est implanté dans le pan oriental (est) de l’ancien chevet quadrangulaire. Le sanctuaire initial ainsi, que l’ancien transept sont de style roman ; la nef, les chapelles latérales et le chœur actuel sont d’architecture gothique. La nef primitive dont la largeur ne devait pas excéder celle du sanctuaire ou des croisillons (3,70m) fut remplacée par une nef plus large (5,50m) et comportant trois travées. La travée terminale est transformée aujourd’hui en sanctuaire.

Les murs épais étaient épaulés de contreforts encore visibles au nord. Une tour dominait la travée terminale, couronnement expliquant l’épaisseur des murs. On peut voir un raccord très net sous les combles, entre la tour et le reste de l’édifice, ce qui pourrait indiquer que « les fortifications ne furent pas construites d’un seul jet.

Les deux chapelles : du Rosaire et de Saint-Jean, de style gothique, ont dû être greffées sur la nef du XVe-XVIe siècles. En tout cas, elles existaient en 1668.

Schéma Architectural

Le carré du transept est délimité par des pilastres rectangulaires appareillés en grès et granit qui vont en s’écartant vers le haut ; « leurs impostes reçoivent la retombée des arcs en plein cintre ; ceux-ci sont extradossés d’un deuxième arc formant un léger ressaut vers l’intérieur », seulement ceux des croisillons. « Des trompes d’angle ramènent le plan à l’octogone sensiblement régulier, dessiné par la corniche de la coupole. Cette dernière est un assemblage de huit voûtains triangulaires appuyés sur des nervures de profil curviligne qui convergent vers la couronne servant de cadre au trou de cloches ;d’étroites ouvertures au-dessus et dans l’axe des toitures du sanctuaire et des croisillons, éclairaient la coupole. »

Les armes de la famille de Balaguier, seigneurs d’Entraygues, Golinhac, Campuac etc. (que l’on dit descendant des Princes de Catalogne et de Majorque) sont sculptées aux deux clefs de voûtes, nef et chœur actuels de l’église de Golinhac.

Il résulte des notes ci-dessus que la partie gothique de l’église date au plus tard de 1323/1347.

Article sur l'histoire Saint-Martin de Golinhac extrait du livre : GOLINHAC notre village. AVEC L'AUTORISATION DES AUTEURS.

Croix du pèlerin

Croix a l'entrée du village dite " dels Romius" daté du XVe siècle. Elle représente une Vierge à L'Enfant aux pieds du Christ. Un pèlerin coiffé d'un chapeau, tient un bourdon dans sa main droite.

Repère géographique.png Repères géographiques

Sur la VIA PODIENSIS du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Situé en bordure du plateau granitique de Campuac , en limite de rupture de pente, dominant la vallée d'Olt (Le Lot). Le village est groupé autour de son église et le long de ses axes de communication, la D 904, ancien axe principal reliant Mur-de-Barrez à Rodez par Villecomtal et la D 20, menant à Bozouls.

Communes limitrophes : Entraygues, Florentin, Le Nayrac, Estaing, Sébrazac, Campuac et Espeyrac.

La commune est bordée à l'est sur environ onze kilomètres par le Lot[1], dont 2,5 km dans la retenue du barrage de Golinhac. Une quinzaine des affluents du Lot arrose la commune dont les deux plus importants bordent la commune : le ruisseau de la Daze[2] à l'ouest et le ruisseau de Luzane[3] au sud.

Démographie.png Démographie

Golinhac absorbe en 1833 l'ancienne commune de Golinhac-Lieu.

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 760 1 376 - - - 1 051 1 050 1 070 1 125 1 124
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 239 1 209 1 178 1 158 1 192 1 211 1 153 1 137 1 050 997
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 895 816 804 805 761 669 598 541 532 475
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 472 458 392 441 386 343 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Pierre PIROU 1793 - 1802  
Jean Claude BOSCUS 1802 - 1816  
Pierre PIROU 1817 - 1820  
Jean Claude BOSCUS 1820 - 1833  
Jean Pierre BELLOC 1833 - 1865 de Falguière.  
Louis BELLOC 1865 - 1878  
Dominique PRADALIE 1878 - 1886  
Julien DISSAC 1886 - 1892  
Jean NICOLAU 1892 - 1912  
Casimir DISSAC 1912 - 1940 Fils de Julien - C. Dissac est mobilisé en août 1914, c’est l’adjoint BATUT Denis qui le remplace de 1914 à 1916 et NICOLAU Auguste de 1916 à 1919 - Démission en 1940.  
Auguste ROLLAND 1940 - 1945 Nommé par la préfecture.  
Irénée BENEZET 1945 - 1959  
Jules GALAN 1959 - 1971  
Jules DISSAC 1971 - 1983 Fils de Casimir DISSAC.  
Gilbert MOULY 1983 - 1995 Petit-fils de Jean NICOLAU.  
Claude BERRY 1995 - 2008  
Didier ECHE 2008 - (2014)  
- -  

Cf. : Mairegenweb & Mairie

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Guillaume SALSET 1312 -  
Géraud de MELET 1321 -  
Louis PILOSI 1464 -  
Jean LAGARRIGUE 1580 -  
MADRIÈRES 1600 - 1603  
- -  
Jean MURAT 1641 - 1659  
Pierre Albusquier d’ENTRAYGUES 1659 - Il prit possession de la cure de Golinhac le 29 juillet 1659. Il fit bâtir une petite maison à Castailhac et obtint, vers 1660, l’autorisation d’établir un cimetière dans cette dernière localité.  
Guillaume PARAYRE 1683 - 1694  
Raymond CERLES 1703 -  
CAMPREDON 1731 -  
FLAUGERGUE 1742 -  
CHABBERT 1744 -  
Antoine MARTIN 1747 -  
DELMAS 1771 - Résidant à Castailhac.  
Antoine MARTIN 1774 -  
Antoine DENAYROUSE 1784 -  
Antoine BEZ ou BÈZE 1790 - Vicaire à Castailhac.  
Jean Joseph BRASSAT 1792 -  
Pierre BRINGUIER 1793 -  
Jean CASTANIÉ 1795 - 1797 Né à Liabastres, vicaire à Castailhac en 1798.  
Jean CASSAN 1797 -  
Antoine DENAYROUSE 1802 -  
ALAZARD 1803 - Vicaire M. Cassan  
PUECH 1806 - Vicaires MM. Gratieux et Bioulac Pauzie.  
PUECH 1819 - Différent du précédent - vicaire M. Bioulac.  
ALBOUZE 1823 - Natif d’Alpuech, vicaires MM. Bézamat et Carles.  
Pierre MARTIN 1823 - Vicaire M. VACQUIER.  
ASTRUC 1844 -  
CARLES 1846 -  
VACQUIER 1856 - 1869  
PUECH 1869 - 1887 natif de Mousset.  
Claude MONCET 1887 - 1887 Décédé 8 jours après son installation.  
Justin BERNIER 1887 - 1889  
NAUDAN 1889 - 1905  
Joseph FONTANIER 1905 - 1926 Vicaire : DOMERGUE.  
Albert SIRMAIN 1926 - 1940 Vicaire : René POUGE 1937/1939.  
Gorge GAIDOU 1940 - 1946  
Clément COUDERC 1946 - 1953  
Gabriel BOUSQUET 1953 - 1983 Dernier curé résident.  

Source : Le livre GOLINHAC notre village.


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - de 09h00 à 12h00 - de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 -
Après-midi - - - - - - -
12110 - Golinhac Mairie.jpg

Mairie
Adresse : Le Bourg - 12140 GOLINHAC

Tél : 05 65 44 50 12 - Fax : 05 65 44 52 40

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 44.605278° / 2.584167° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Horaires d'ouverture de la mairie de Golinhac: Mardi au samedi (sauf mercredi) 9h00-12h00.

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • GOLINHAC notre village ISBN 978-2-7466-0643-2.

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