« 10119 - Cunfin » : différence entre les versions
Ligne 424 : | Ligne 424 : | ||
==== Les curés ==== | ==== Les curés ==== | ||
:Voir la page consacrée à l'église : {{Article détaillé|article=Église Saint-Maurice de Cunfin#Les curés|affiche=Église Saint-Maurice de Cunfin ... }} | |||
{{ | |||
==== Les chefs du centre de première intervention ==== | ==== Les chefs du centre de première intervention ==== |
Version du 18 février 2020 à 17:24
Cunfin | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Aube |
Métropole | |
Canton | Bar-sur-Seine (Canton 10 04)
10-10 Essoyes (Ancien canton) |
Code INSEE | 10119 |
Code postal | 10360 |
Population | 184 habitants (2015) |
Nom des habitants | Cunfinois, Cunfinoises
Cunfeignots (en patois) |
Superficie | 3 312 hectares |
Densité | 5.56 hab./km² |
Altitude | Mini : 208 m |
Point culminant | 367 m |
Coordonnées géographiques |
48.0422° / 4.6689° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Historique basé sur une étude et un article de M. André SEURE-HANOT
L'origine de ce gros bourg, comme de tant de nos communes de France, est assez confuse.
Si le nom de "Cunfin" est mentionné en 888, pour la première fois semble-t-il, au moment où les Normands ravagèrent la contrée, les débris d'antiquités découverts prouvent incontestablement que ce lieu, fort ancien, était déjà habité au temps des Romains, sous la forme embryonnaire, peut-être, d'une simple ferme.
Le manoir féodal de Cunfin abrita des seigneurs dès le début du XIIe siècle ; ceux-ci, vers 1250, abandonnèrent la totalité de leurs privilèges à l'abbaye de Clairvaux qui possédait déjà depuis 1164 des droits sur le pays. Ils les conservèrent, d'ailleurs, jusqu'à la Révolution. Saint Bernard, en 1136, lors de son voyage de Molesme à Clairvaux, signala son passage à Cunfin par plusieurs miracles éclatants ; on dit qu'il guérit ainsi un pauvre enfant boiteux et rendit la vue à une femme aveugle de naissance.
Différentes catastrophes se sont abattues sur Cunfin notamment au Moyen Âge. En cent ans, dix famines et treize pestes désolèrent la région. On ne peut évoquer sans effroi ces épreuves terribles, notamment les famines de 1125 et 1147, et l'épidémie de peste noire de 1348. Peu de traces du passé sont parvenues jusqu'à nous. L'ancienne voie romaine de Châtillon à Bar-sur-Aube est recouverte par la route appelée de nos jours " voie de Bar ". Il a été trouvé, à cet endroit, quantité d'ossements humains et de tombeaux couverts, taillés et polis intérieurement, contenant encore des anneaux, médailles, voire même des épées d'origine gallo-romaine.
Une ancienne demeure seigneuriale était située à peu de distance de la route de Bar, entre celle-ci et la gare ; cette propriété, qui ne mérite plus guère son nom, date d'environ quatre siècles. De l'ancien prieuré, rien ne subsiste plus ; c'est à peine si l'œil discerne encore, dans la cour des Postes, l'emplacement du puits qui en dépendait. Certains ont fait remonter sa fondation à 890 par les chanoines de Saint-Martin de Tours ; il est plus vraisemblable qu'il fut édifié en 1076 par Simon de Valois, comte de Bar-sur-Aube, dont la vie, dans l'Histoire, est citée en exemple. Une intéressante notice de M. Maurice Tynturié, publiée en 1855, nous apprend que le corps principal avait " des tourelles flanquées aux angles de l'enceinte " ; il fut démoli en 1772 et rebâti un peu plus loin, " à deux portées de fusil ". L'église primitive remontant au XIIe ou XIIIe siècle a été entièrement reconstruite, partie en 1737 et partie en 1787 (clocher). Une petite contrée, désignée sous le nom de " Confrérie ", a livré, au milieu de débris de bâtiments et d'ossements humains, un fragment de piédestal ou de vase antique, des clous de grande dimension et une pièce de monnaie de cuivre dont le millésime et la légende sont illisibles, vestiges probables d'une importante habitation de l'époque gallo-romaine.
À l'entrée du pays, un autre lieu dit "La Maladrerie" conserve, seul, le souvenir de l'établissement hospitalier fondé pour les pauvres et les malades au temps des croisades. Un peu plus loin, à proximité de la route de Villars, au milieu des bois, s'élève la chapelle Sainte-Anne ; celle-ci, fut élevée, il y a plus d'une centaine d'années, sur l'emplacement d'une autre chapelle fondée - ainsi que le prieuré - en 1076 par Simon de Valois. Elle fut, pendant cinq cents ans, un lieu de pèlerinage très fréquenté. Tout près, au pied de la colline, existait une fontaine, dite de Sainte-Anne, qui, selon la tradition, avait de précieux effets, entre autres ceux de guérir la fièvre, les maladies des yeux et les douleurs chroniques plus ou moins rebelles. Elle a été supprimée depuis par le propriétaire du terrain où elle était située. A proximité de cette même chapelle, un vieux chêne jouissait d'une grande célébrité et d'une manière de respect dans toute la contrée ; certains documents, dignes de foi, affirment que sa plantation remonte à 1070. Lapérousse, dans son histoire de Châtillon, l'appelle chêne de Saint Bernard ; celui-ci se serait, en effet, reposé sous son ombre lors du voyage que nous relatons plus haut. Cet ancêtre vénérable, à l'intérieur duquel un homme pouvait se mouvoir à l'aise, était le plus vieux des chênes de France ; il ne se soutenait presque plus que par l'écorce, sa tige étant devenue creuse. Plusieurs fermes, très anciennes, sont situées sur le finage, notamment Bréviande, Val de la Fontaine, et surtout Beaumont, dont l'existence est reconnue dès 1164 ; elle fut pendant quarante ans la propriété de M. Viesse de Marmont, maréchal de France et duc de Raguse.
Cunfin était, jadis, un bourg très important. En 1572, il existait 78 feux et 135 en 1738. L'accroissement de sa population devait se poursuivre avec un rythme inconnu de toutes les autres communes de l'arrondissement. En 1851, le recensement accusait le chiffre record de 1 247 habitants ! Hélas, à cette progression constante devait bientôt succéder un décroissement d'une rapidité déconcertante. La population tomba de 698 en 1891, à 441 en 1926, pour atteindre seulement 394 en 1931 ! Et encore, n'est-il pas inutile de préciser que 40 étrangers étaient compris dans ce nombre... Comme on le voit, Cunfin était un des exemples frappants de la désertion des campagnes qui fit - et fait - couler tant d'encre, sans amener de réalisations capables d'enrayer énergiquement un mouvement de plus en plus inquiétant. Désormais, isolé dans l'une des contrées les plus reculées du département, le pays ne connaît plus qu'une activité éphémère et factice. Sans doute, l'époque de la chasse le peuple temporairement de Nemrods passionnés dont les exploits ne sont pas seulement verbaux... La gent des bois l'attesterait si des survivants étaient appelés en témoignage. Et quant le "tableau" est honorable, les vainqueurs du "dix-cors" ou du "cochon sauvage" viennent goûter à la table familière d'une hôtesse souriante, la joie de vivre ...
Mais c'est, surtout, au moment des vacances qu'affluent de nombreuses personnes attirées par le site agréable, l'air pur et vivifiant des forêts étalées jusqu'à l'horizon, et qui accourent se retremper de l'atmosphère viciée et turbulente de la ville dans l'une des grandes beautés dont la nature nous a comblés. Et si la solitude des grands bois et le murmure du vent dans les vieux chênes ont été, de tous temps, une source d'inspiration infinie aux poètes qui les ont chantés et exaltés à l'envi, il n'en demeure pas moins que le commun des mortels - pour qui la Muse n'a point d'attraits - apprécie justement l'agréable fraîcheur qui délasse aux premiers pas sous la futaie, la lumière diffuse se jouant entre les fûts des rois de la forêt profonde, piliers majestueux d'une nef immense qui incite à la médiation, symphonie magistralement orchestrée par Éole et les oiseaux. Cunfin, dont le territoire contient plus de 2 000 hectares de bois appartenant tant à l'État, qu'à la commune et aux particuliers, est à ce titre nettement privilégié. Des statistiques du 18ème siècle le désignaient comme le pays le plus boisé de toute la France. C'est là un titre beaucoup trop ignoré et qui gagnerait à être divulgué. À une époque où le déboisement imprévoyant et impressionnant apparaît si funeste en conséquence, il est permis de citer avec fierté ce titre enviable dont jouit l'une des commune du département de l'Aube à laquelle la nature a dispensé ses plus beaux dons.
Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Jusqu'au 31 décembre 2016, Cunfin faisait partie de la Communauté de Communes de l'Arce et de l'Ource (CCAO). Par arrêté n° 03-4034A du 14 novembre 2003, le préfet de l'Aube avait défini le périmètre de cette communauté qui englobait seize communes. Le 1er janvier 2004, par Arrêté Constitutif n°03-4533A, le préfet avait validé l'existence de cette communauté ainsi constituée : Vallée de l'Ource : CUNFIN - ESSOYES - FONTETTE - LANDREVILLE - LOCHES SUR OURCE - NOE LES MALLETS - SAINT USAGE - VERPILLIERES - VIVIERS SUR ARTAUT et Vallée de l'Arce : BERTIGNOLLES - BUXIERES SUR ARCE - CHACENAY - CHERVEY - EGUILLY SOUS BOIS - VILLE SUR ARCE - VITRY LE CROISE.
Depuis le 1er janvier 2017, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de l'Aube, la CCAO a fusionné avec la communauté du Barséquanais et la communauté de la région des Riceys. Dénommée la communauté de communes du Barséquanais en Champagne, regroupant 53 communes soit près de 20 000 habitants, elle est constituée de 71 délégués communautaires.
Source [1]
Modèle:Toponymie
- Différentes formes du nom "Cunfin", employées pour désigner le village :
Employé déjà en 1180, le nom de CUNFIN (latin, patois, français, ...), connaît plusieurs transcriptions différentes. Néanmoins, cette diversité dans l'écriture, garde toujours la notion de "confins" dans le sens géographique du mot.
- CONFIN, (1169-1179), dans le cartulaire de l'abbaye de Clairvaux,
- CUNFIN, (1180), dans le cartulaire de l'abbaye de Clairvaux,
- CUFIN, (1213), dans le cartulaire de l'abbaye de Clairvaux,
- CONFINUM, (1216), dans le cartulaire de l'abbaye de Clairvaux,
- CUNFINUM, (1235), dans le cartulaire de l'abbaye de Clairvaux,
- CUFFIN, CUNFFIN, (1466), dans le compte des recettes et dépenses de Clairvaux,
- CUNFFINO (Prioratus de), CUNFINO, (1581), chapitre et titre de l'abbaye de Clairvaux,
- CONFINIUM (mot latin qui signifie limite, bord, frontière), (1665), chroniques lingonèses,
- CUSFINS, cartes de Sanson publiées en 1656 et 1679,
- CUNFIN, cartes de Cassini publiées en 1759,
- CONFINIA, CONFIGNEYUM, (1855), dans la Notice historique sur le bourg de Cunfin " de l'abbé Tynturié",
- CUNFFINS, dans le livre "Paroisses et communes de France" du C.N.R.S.,
- CUNFIN-EN-BASSIGNY (1921) dans "Les restes d'un patois champenois" de Paul Passy (extrait du 230e fascicule du Cinquantenaire de l'École Pratique des Hautes Études).
Autres formes trouvées, sans origines précises :
- CUFFIM, CUFFINS, CUFINUM, CUNFFINUM,
- QUINFIN.
Héraldique
- La commune de Cunfin ne possède aucun blason officiel.
Logo de Cunfin
Il a été créé en 2001 par Monsieur Claude PARIS, Maire de Cunfin de 2001 à 2014, pour être inséré en haut à gauche de documents administratifs municipaux. Il a été usité par ce premier magistrat de la commune dès la rédaction de son premier Bulletin d'Information Communal (BIC) N° 1 du mois de mai 2001.
Il peut ainsi définir le village.
Les personnes symbolisent les habitants rassemblés en pleine synergie.
La forêt, au second plan, est synonyme de chasse, loisirs et revenus communaux.
L’arbre noir complète l’importance du bois dans la vie communale et nous rappelle la nécessité d’être attentifs à son évolution et à sa préservation.
La grappe de raisin représente l’avenir et le retour de la vigne à l’orée du nouveau millénaire.
Enfin, la petite église sur la droite est le symbole du patrimoine culturel et foncier de la commune.
Histoire administrative
Le nom peut rappeler que le village était aux "confins" de la Champagne et de la Bourgogne.
L'abbaye de Saint-Oyend de Jou y avait un prieuré et l'abbaye de Clairvaux, dès ses débuts, l'importante grange de Beaumont fondée par Saint-Bernard.
Patrimoine bâti
Église Saint-Maurice
L'église était anciennement un prieuré-cure dont l'origine remonte au XIe ou XIIe siècle.
- Article détaillé : Église Saint-Maurice de Cunfin ...
Statue Notre-Dame-de-la-Paix dite La Madone
Paroisse de Cunfin - 1865 - Extrait de "Cinq couronnes à Marie", au diocèse de Troyes, par l'abbé POUPELIER
... Le dimanche 30 octobre 1864, M. l'abbé LANGEVIN, vicaire général, venait inaugurer, dans la paroisse de Cunfin, un nouveau monument en l'honneur de la Vierge Immaculée, sous le gracieux vocable de Notre-Dame-de-la-Paix.
Ce monument, en forme de colonne de la hauteur de 7 à 8 mètres, est assis sur une des collines qui servent de murs d'enceinte à la commune de Cunfin.
L'accès se fait par un sentier tortueux qui rappelle, en miniature, les divers étages de la route du Mont-Cenis et les contours de la montagne de Fourvières. Ce chemin pittoresque, appelé par les habitants de la localité le sentier de Marie, et tracé par M. l'abbé ROBERT, curé de la paroisse, qui a fait ériger le monument à ses frais, a été exécuté partie par des hommes de bonne volonté, partie par la commune elle-même. Honneur à Athanase BREVOT, qui sait faire tourner à la gloire de son pays la confiance dont l'honorent ses concitoyens.
La statue de Notre-Dame-de-la-Paix mesure environ 2 mètres. Elle est, comme toutes les madones de l'habile statuaire qui l'a sculptée, M. CHARTON, de Dampierre, remplie d'une expression et d'une douceur de traits qui conviennent admirablement à la Vierge Immaculée et à la Vierge-Mère. Elle embrasse de son regard le village tout entier, et semble appeler dans ses bras, pour les presser sur son cœur, ses pieux habitants. Des ronds-points et des grottes ménagés dans la montagne, et des terrasses habilement disposées au-dessus et au-dessous du monument, avaient, pour ainsi dire, donné de l'animation et de la vie à la sainte montagne qui va devenir le but de pieuses promenades et d'un intéressant pèlerinage pour les habitants de Cunfin.
Chapelle Sainte-Anne
La chapelle primitive fut élevée à la même époque que la fondation d'un prieuré par Simon de VALOIS, comte de Bar-sur-Aube en 1075, qui, dit la chronique, se fit charbonnier en ces lieux et bâtit une cellule avec un oratoire qu'il dédia à sainte Anne.
Au nord de la chapelle, était adossé un ermitage, sorte de grotte où un ermite s'était établi pour la garder.
Sainte-Anne avait encore un ermite puis des gardes successifs dont le dernier de sept identifiés est décédé en 1781.
L'édifice actuel [2] a été construit en 1836 par les propriétaires du domaine, Thérèse DELAUNAY et Nicolas BELLOT, et a été béni par l'abbé PERRAIN le 28 juillet 1837.
Fontaine Sainte-Anne
Extrait de la Notice historique sur le bourg de Cunfin de l'abbé Maurice TYNTURIÉ
... Au bas de la colline où est assise la chapelle Sainte-Anne, existait une fontaine qui portait le nom de cette sainte, et n'était pas moins révérée que le chêne séculaire. Tous ceux que la dévotion amenait à la chapelle, ne manquaient point de visiter cette fontaine. Elle était encadrée de murs et ombragée d'une aubépine très volumineuse. On attribuait à ses eaux fraîches et limpides de précieux effets, entre autres celui de guérir de la fièvre. Ceux qui en étaient atteints y accouraient de toutes parts.
Plusieurs devaient aux eaux de cette fontaine la guérison de certains maux d'yeux et la disparition de certaines douleurs plus ou moins rebelles. On en buvait dévotieusement sur les lieux mêmes et on en venait puiser dans des bouteilles que l'on buvait chez soi dans un but de guérison ; on y trempait aussi des linges à l'usage des malades.
Cette fontaine, qui était un but de dévotion ou de promenade, a disparu déjà depuis longtemps, ayant été supprimée par le propriétaire du terrain où elle surgissait.
Quelques vestiges d'un conduit d'où découle de l'eau, indiquent l'endroit où était son bassin. Cette fontaine produisait abondamment du cresson, qui, par ses propriétés apéritives, incisives et surtout éminemment anti-scorbutiques, est très salutaire et remplace, sous certains rapports la moutarde.
Landion
Nul ne sait exactement dans quelles circonstances et depuis quelle période le petit ruisseau porte ce nom.
Dans son livre "Mémoires sur la langue celtique", Monsieur Jean-Baptiste Bullet, indique que « Lan » définissait une rivière, une petite rivière, un ruisseau, un lac, un marais, un amas d'eau. « Lan » signifiait aussi dans cette langue l'eau en général. « Lan » définissait également un lieu consacré.
« Dion » viendrait du mot celtique dionos corruption de l'adjectif devonos, divin, sacré. En latin, Devona, Divona sont des vocables attribués à des cours d'eau sacrés. « Dion », en latin, Diona, Diviniu doit son nom et son origine à une source ou fontaine consacrée à une divinité.
Le cadastre napoléonien, terminé sur le terrain le 27 mai 1813, fait ressortir les noms de « Lodion Rivière », « Ruisseau Laudion » et « Ruisseau de L'Odion ».
D'autre part, dans son livre intitulé « Notice historique sur le bourg de Cunfin » paru en 1855, l'abbé Maurice TYNTURIÉ fait état d'un autre nom du ruisseau, celui d'« Andion ».
« Le Landion » naît au pied du faîte entre la Seine et l'Aube, au bas des côtes de Beaumont, 300 à 540 mètres d'altitude, à la lisière de la forêt de Beaumont, qui se confond, au Nord, avec celle de Clairvaux. Il coule à l'Est-Sud-Est, passe à Cunfin, et tombe dans l'Ource, rive droite, entre Grancey et Verpillières. Son cours est de 9180 mètres pour un bassin de 2 525 hectares.
Affluent de l'Ource, il est donc un sous-affluent de la Seine.
À Cunfin, les ponts, proches des trois lavoirs du village, ont été construits en 1787.
Domaine de Beaumont
Coutumièrement appelé "La Ferme de Beaumont", ce domaine [3] présente des caractéristiques géographiques et administratives particulières. Son territoire (forêt comprise) est en effet partagé entre trois communes, Cunfin au nord, Riel-les-Eaux au sud et Lanty-sur-Aube à l'est, relevant chacune d'un département différent : l'Aube, la Côte-d'Or et la Haute-Marne. Cette situation originale ne résulte pas d'une évolution récente mais d'une longue hésitation entre Champagne et Bourgogne.
Extrait de la Notice historique sur le bourg de Cunfin de l'abbé Maurice TYNTURIÉ :
... La Ferme de Beaumont était autrefois nommée Beaumont-l'Abbaye. Le premier titre où nous ayons vu Beaumont cité est de 1164; c'est une transaction par laquelle un prieur de Laferté-sur-Aube, nommé Matthieu, cède aux moines de Clairvaux un cens annuel de 3 sous sur les bois de Cruchemont. Cette ferme est construite dans une vallée spacieuse et agréable ; elle est entourée de forêts giboyeuses et très bien située pour la chasse. Ses bâtiments sont partie sur Cunfin et partie sur Riel-les-Aulx. Les limites des deux finages traversent la cour. Cette propriété, qui est considérable et dont les revenus étaient de 1 500 livres, appartenait à l'abbaye de Clairvaux. Elle a été vendue par la nation au commencement de la Révolution ; elle a passé successivement entre les mains de plusieurs acquéreurs. Elle a appartenu pendant environ quarante ans, à M. Viesse-de-Marmont, maréchal de France, duc de Raguse, qui y faisait assez souvent acte de présence aux temps de la Restauration. Cette ferme possédait une chapelle placée sous l'invocation de saint Georges. Le curé de Cunfin y célébrait la messe une fois par semaine.
Source [4]
Repères géographiques
- Altitude moyenne : 254 mètres
- Longitude : 4.67° Est
- Latitude : 48.05° Nord
- Superficie de la commune : 3 312 hectares
- Superficie de la forêt : 1 089 hectares
- Superficie de la forêt domaniale : 1 400 hectares
- Superficie des terres agricoles : 600 hectares
- Superficies des vignes : 25 hectares (dont 2,5 hectares appartenant à la commune)
Source [5]
Démographie
Démographie ancienne (feux)
Année | 1572 | 1665 | 1709 | 1713 | 1720 | 1725 | 1773 | 1774 | 1787 | 1790 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 48 | 90 | 104 | 84 | 91 | 99 | 156 | 130 | 176 | 160 |
Source [6]
Démographie contemporaine
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 797 | 770 | 856 | 989 | 1 119 | 1 174 | 1 211 | 1 252 | 1 247 | 1 011 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 027 | 970 | 904 | 894 | 877 | 841 | 764 | 638 | 587 | 580 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 552 | 409 | 443 | 395 | 372 | 383 | 310 | 320 | 300 | 231 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 222 | 237 | 199 | 209 | 204 | 181 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2014 & 2016.
En photos
Photographies
Mairie
C. PIEMINOTMairie et Monument aux morts
C. PIEMINOTJardin du Souvenir
C. PIEMINOTMare du Landion et son vannage
C. PIEMINOTNotre-Dame-de-la-Paix dite "La Madone"
C. PIEMINOTChapelle Sainte-Anne
C. PIEMINOTSite de la Fontaine Sainte Anne au Val Merillon
C. PIEMINOTLa Grange Cistercienne de Beaumont date du Xe siècle. Elle a appartenu à l’abbaye de Molesme, avant d’être attribuée à l’abbaye de Clairvaux.
C. PIEMINOT
Cartes postales
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Nicolas CHAPUT | 1792 - 1796 | |
Maurice BREVOT | 1800 - 1806 | |
Antoine BOYER | 1807 - 1814 | |
Edmé Maurice BREVOT | 1814 - 1816 | |
Joseph DELAUNAY | 1816 - 1831 | |
Jacques François Hubert BERTHOLLE | 1831 - 1835 | |
Antoine BOYER | 1835 - 1837 | |
Jacques François Hubert BERTHOLLE | 1837 - 1848 | |
Athanase BREVOT | 1849 - 1867 | |
Etienne MAITRE | 1868 - 1874 | |
Charles Henri Gaston DU BOIS DU TILLEUL | 1874 - 1877 | DU BOIS DU TILLEUL Charles Henri Gaston dit Henri |
Athanase BREVOT | 1878 - 1881 | Né le 29/10/1816 à Cunfin - † le 17/03/1898 à Cunfin - Inhumé à Cunfin. |
Gabriel Maurice BROCARD | 1881 - 1888 | BROCARD Gabriel Maurice dit Maurice |
Georges Augustin CHAALES DES ETANGS | 1888 - 1892 | |
Nicolas Théophile MAITRE | 1892 - 1893 | |
Nicolas Alphonse BUISSON | 1893 - 1896 | BUISSON Nicolas Alphonse dit Alphonse |
Gabriel Maurice BROCARD | 1896 - 1912 | BROCARD Gabriel Maurice dit Maurice |
Georges Octave RUFFIN | 1912 - 1939 | Photo |
Maurice Charles CORNIBERT | 1939 - 1940 | Dit Charles |
Georges Octave RUFFIN | 1940 - 1948 | Photo |
Léon Louis PIARDON | 1948 - 1953 | |
Mari Joseph Maurice TEINTURIER | 1953 - 1959 | TEINTURIER Mari Joseph Maurice dit Maurice |
Lucien PARIS | 1959 - 1972 | Photo |
Louis MENNETRIER | 1972 - 1977 | Photo |
Harry ECKERT | 1977 - 2001 | Photo |
Claude PARIS | 2001 - 2014 | Photo |
Didier DIOT | 2014 - 2018 | Photo - Démission du 13 décembre 2018 |
Claude PARIS | 2018 - (2020) | Photo - Elu le 20 décembre 2018 |
Mairesgenweb
Source [7]
Les adjoints aux maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Paul DILIGENT | 1795 - 1796 | |
Jean THEVENIN | 1796 | |
Joseph RICHOT | 1797 - 1800 | |
Toussaint TEINTURIER | 1800 - 1806 | |
Jean Victor QUINOT | 1807 - 1831 | |
Claude BOUDELOT | 1831 - 1833 | |
Sébastien TEINTURIER | 1834 - 1835 | |
Claude BRULE | 1835 - 1837 | |
Jean Baptiste RIGOLLOT SIMONNOT | 1837 - 1839 | |
Maurice MARÉCHAL | 1840 - 1843 | |
Athanase BREVOT | 1845 - 1848 | |
GAUMIER | 1849 - 1850 | |
Nicolas BELLOT | 1851 - 1855 | |
Philippe GAUMIER | 1856 - 1862 | |
Claude ROBERT | 1863 - 1867 | |
Edmé Théophile GAUMIER | 1868 | Edmé Théophile GAUMIER dit Théophile |
Claude GAUMIER | 1878 - 1885 | |
Georges CHAALES DES ETANGS | 1886 - 1887 | |
Claude COURTOT | 1888 - 1889 | Claude COURTOT dit Emile † à Cunfin le 05.09.1889 |
Théophile COURTOT | 1889 - 1892 | |
BUISSON | 1892 - 1894 | |
Louis BOUDIN | 1894 - 1896 | |
Théophile COURTOT | 1896 - 1908 | |
Théophile TEINTURIER | 1909 - 1912 | |
Charles Léon Onésime BRETON | 1912 - 1931 | |
Armand Emile MAILLET | 1931 | Armand Emile MAILLET dit Emile - Elu le 22.11.1931 |
Georges Ernest PIEMINOT | 1934 | |
Charles CORNIBERT | 1947 - 1948 | |
Maurice TEINTURIER | 1953 | |
Louis MENNETRIER Francis ROYER |
1980 - 1991 | |
Louis MENNETRIER | 1991 - 1995 | |
Francis ROYER Yvonnick MARTIN |
1995 - 2001 | |
Louis MENNETRIER Jean Pierre PINASSEAU Frédéric BERTRAND |
2001 - 2008 | |
Louis MENNETRIER Jean Pierre PINASSEAU Mélanie LHUILLIER |
2008 - 2009 | |
Louis MENNETRIER Didier DIOT Mélanie LHUILLIER |
2009 - 2014 | |
Claude PARIS Claude PHILIPS Christophe GERMAIN |
2014 - 2018 | |
Claude PHILIPS Silviano ROTA Christophe GERMAIN |
2018 - (2020) |
Source [8]
Les enseignants
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Henry MEREY | 1667 | |
Philippe SONNOIS | 1668 - 1675 | |
Gilles JUNOT | 1675 - 1677 | |
François LEGROS | 1677 - 1683 | |
Henry MEREY | 1684 - 1686 | |
Nicolas CORNUOT | 1686 - 1689 | |
Pierre APERT | 1689 - 1701 | |
Jean COIFFIER | 1701 - 1705 | † 26/03/1706 à Cunfin. |
Antoine GIRARDOT | 1706 - 1715 | |
Jean ADAM | 1715 - 1733 | |
Pierre BREVOT | 1736 - 1749 | |
Gabriel BREVOT | 1778 - 1791 | |
Simon DEBLAISE | 1792 - 1794 | |
Paul DILIGENT | 1797 - 1807 | |
Félix MORTET | 1808 - 1833 | † 17/12/1850 à Cunfin. |
Louise JOBERT épouse HARVIER | 1834 - 1839 | † 29/02/1840 à Cunfin. |
Joseph ADNET | 1834 - 1844 | † 15/09/1844 à Cunfin. |
Arsène Adolphe VERREAU | 1845 - 1848 | Patronyme autrement orthographié VERREAUX - † 07/11/1848 à Cunfin. |
Marie Victoire Clotilde MERAT → Sœur « Arsène » | 1845 - 1850 | † 16/07/1850 à Cunfin. |
Victor Prosper COULBAULT | 1849 - 1854 | |
PRUNIER → Sœur « Anne de Jésus » | 1851 | |
LEBLANC → Sœur « Exupère » | 1851 - 1859 | Médaille d'argent décernée à Sœur « Exupère » le 01/09/1855 pour actes de dévouement lors épidémie de choléra de 1854. |
Jean Baptiste CHAPE | 1853 - 1856 | |
FLORIBUS → Sœur « Brigitte » | 1856 | |
Ursule BARDAT → Sœur « Sydonie » | 1856 | |
Auguste LOBRY | 1857 - 1858 | |
Alexandre DEBLAISE | 1860 - 1874 | |
Lucie ROUSSEAU → Sœur « François Xavier » | 1864 - 1887 | Lucie ou Marie ROUSSEAU Religieuse → Sœur « François Xavier dite Xavier » |
Nicolas GARNIER | 1874 - 1875 | |
Linus Villefrant LANGE | 1875 - 1887 | Linus Villefrant LANGE dit Vulfrane |
Marie FEVRE → Sœur « FEVRE » | 1888 - 1903 | |
Alexandre François Ernest BAUDOUIN | 1888 - 1908 | Alexandre François Ernest BAUDOUIN dit Ernest |
Louise Désirée Henriette Ismérie IMBERT épouse MOROT | 1906 - 1911 | Louise Désirée Henriette Ismérie IMBERT épouse MOROT dite Henriette |
Joseph Edmond HENRIOT | 1908 - 1911 | Joseph Edmond HENRIOT dit Edmond |
Marguerite Valentine VALNOT épouse MOREL | 1911 - 1925 | |
Gabrielle Renée BONNETAT épouse ARNOULD | 1925 - 1927 | Dite Gabrielle ARNOULT ou ARNOULD |
Maurice Fernand LETANG | 1919 - 1927 | |
Marcelle Paule Emilienne PEUTOT | 1928 - 1932 | |
Paul Gaston Gustave ROTY | 1928 - 1952 | |
Hélie Emilia Thérèse BESNARD épouse PIERREYRE | 1927 - 1952 | Hélie Emilia Thérèse BESNARD épouse PIERREYRE dite Thérèse |
M. & Mme DUNEZAT | 1957 - 1960 | |
Lionel FORNONI | 1961 - 1962 | |
M. Joseph RAYBAUDI et son épouse Mme Michèle RAYBAUDI | 1962 - 1967 | |
Mme BUCHS | 1971 - 2001 |
Source [9]
Les curés
- Voir la page consacrée à l'église :
- Article détaillé : Église Saint-Maurice de Cunfin ...
Les chefs du centre de première intervention
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Nicolas BERTHOLLE | 1840 - .... | Lieutenant en novembre 1840 - Adjoint : Toussaint TEINTURIER. |
Jean Baptiste BILLARD | 1848 - 1857 | Lieutenant au 16 avril 1848 - Démission en 1857 - Adjoint : Pierre Catherine BRIGAUDEAU. |
Pierre Catherine BRIGAUDEAU | 1857 - 1859 | Sous-lieutenant au 2 décembre 1857 - Démission en 1859. |
Nicolas GARNIER | 1859 - 186. | Sous-lieutenant au 18 septembre 1859. |
Théophile Noël PIARDON | 1881 - .... | Sous-lieutenant au 8 août 1881. |
Albert Eugène GARNIER | 1892 - .... | Sous-lieutenant au 10 décembre 1892. |
Jean Baptiste ARCELIN | 1898 - .... | Sous-lieutenant au 19 octobre 1898. |
Georges André MANGEOT | 1906 - .... | Sous-lieutenant au 7 avril 1906. |
Jean Baptiste Isidore TEINTURIER | 1907 - .... | Dit Isidore - Sous-lieutenant au 22 décembre 1907. |
Joseph Alfred DUJARD | 1912 - .... | Dit Alfred - Sous-lieutenant au 11 octobre 1912. |
Ulysse Victor VALERE | 1924 - .... | Sous-lieutenant au 14 janvier 1924. |
Alexandre Azéma VAN | 1930 - .... | Sous-lieutenant au 21 novembre 1930. |
André Louis DUGNE | 1938 | Intérim en 1938. |
Ulysse Victor VALERE | 1938 - .... | Sous-lieutenant. |
Emilien Joseph GUILLAUME | 1940 - 1945 | Dit Joseph - Sous-lieutenant au 14 avril 1940 - Démission du 2 mai 1945. |
Paul Henri Bernard MAILLET | 1948 - .... | Dit Bernard |
René Joseph Pierre BUCHS | 1954 - 1965 | |
Jean Pierre PUCCIANTI | 1965 - 1975 | |
Jean Pierre SENKOWSKA | 1976 - 1982 | |
Jean Pierre PUCCIANTI | 1982 - 1998 | |
Gilles BOUDIN | 1998 - 2002 | Commandement par délégation : Jean Pierre PINASSEAU. |
Jean Pierre PINASSEAU | 2002 - 2010 | Adjoint : Bruno ROTA. |
Jean Pierre PINASSEAU | 2010 - 2015 | Adjoint : Bruno PUCCIANTI. |
Bruno PUCCIANTI | 2015 - .... |
Cf. : Les sapeurs-pompiers de Cunfin (Première édition) par le lieutenant Jean Pierre PINASSEAU, Les sapeurs-pompiers de Cunfin (Seconde édition) par le lieutenant Jean Pierre PINASSEAU
Source [10]
Les gardes-champêtres
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Eloi Cyr CHEURLOT | 1835 - 1839 | Eloi Cyr CHEURLOT dit Eloi. |
Claude ROBERT | 1840 - 1861 | † 31/12/1861 à Cunfin. |
Jean ALIBERT | 1857 - 1863 | Garde à cheval - † 14/01/1876 à Cunfin. |
Claude Alexis PITOIS | 1862 - 1869 | † 13/08/1869 à Cunfin. |
Gabriel Jacques PITOIS | 1869 - 1870 | Gabriel Jacques PITOIS dit Jacques |
Nicolas Jules Théophile MATHIEU | 1870 - 1872 | Nicolas Jules Théophile MATHIEU dit Théophile Nicolas |
Nicolas BARROIS | 1873 - 1881 | |
Antoine CORDIER | 1884 - 1892 | |
Nicolas Claude CHAPPRON | 1893 - 1902 | |
Emile Gabriel Athanase BOYER | 1903 - 1908 | Révoqué de ses fonctions par arrêté préfectoral de l'Aube du 07/08/1908. |
Alexandre Onésime DETOURBET | 1908 - 1910 | |
François Alexandre Célestin PATOURET | 1910 - 1927 | François Alexandre Célestin PATOURET dit Célestin. |
Ernest Adonis VERSON | 1927 - 1939 | Ernest Adonis VERSON dit Ernest. |
Alexandre Onésime DETOURBET | 1940 - 1942 | |
Paul Louis BRULE | 1942 | Paul Louis BRULE dit Paul - Nommé garde-champêtre le 1er avril 1942. |
Armand Louis LHUILLIER | 1967 - 1999 | Armand Louis LHUILLIER dit Armand - ° 1921, † 1999. |
Source [11]
Les sages-femmes
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Anne DENUILLY épouse CHARBONNIER | 1736 - 1747 | Agréée le 30/09/1736 - † 05/04/1789 à Cunfin. |
Anne DELAGRANDE épouse BRULE puis MAITRE | 1747 - 1787 | Epouse Claude BRULE le 29/06/1728 puis Edmé MAITRE le 23/07/1759 suite veuvage - † 03/02/1787 à Cunfin. |
Edmonde CHARBONNIER épouse ROBERT | 1778 - 1796 | Dite Edmée - † 24/04/1806 à Cunfin. |
Madeleine MAITRE épouse CORNIBERT | 1797 - 1816 | † 30/08/1826 à Cunfin. |
Claudine Françoise GADOT | 1828 - 1856 | Dite Françoise - † 30/11/1856 à Cunfin |
Anne FRANCOIS épouse MAITRE | 1850 - 1881 | |
Virginie MAITRE | 1863 - 1888 | |
Marie Caroline Pauline DANNEVILLE épouse BELLEMAND | 1927 - 1940 | Dite Pauline |
Source [12]
Les personnels de la poste
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Eugène Alphonse DENIS | 1877 - 1902 | Nommé facteur boitier par arrêté du 23 mars 1877 |
Mme SIMON | 1884 - 1888 | |
Anastasie Lucine CHAPPRON épouse BAUDOUIN | 1888 - 1902 | Anastasie Lucine CHAPPRON épouse BAUDOUIN dite "Lucine", télégraphiste. |
Marie Louise Berthe BERTRAND épouse BROCARD | 1903 - 1908 | Marie Louise Berthe BERTRAND épouse BROCARD dite "Berthe", télégraphiste. |
Victor Auguste MOROT | 1903 - 1911 | Victor Auguste MOROT dit "Camille", facteur receveur. |
Lucien Eugène MOREL | 1911 - 1925 | |
Marie Amélie Léontine CORNIBERT épouse D'HUISSIER | 1911 - 1927 | Marie Amélie, Léontine CORNIBERT épouse D'HUISSIER dite "Félicie". |
Gaston BOULARD | 1921 - 1939 | |
Marie Eugénie MARCHAND épouse ROLLIN | 1927 - 1939 | Marie Eugénie MARCHAND épouse ROLLIN dite"Emelie" |
Lydie Louise Eugénie GUYON épouse LAURENS MONTEIL DE CHARPAL | 1927 - 1939 | |
Jean Paul DESESPRINGALLE | 1977 - 1980 | |
Jean Michel PALENGAT | 1980 - 1991 | |
Patricia GAMERO | 1991 - 2001 | |
Marinette PESCHEUX | 1991 - 2001 |
Source [13]
Les titulaires de la Légion d'honneur et de la Médaille de Sainte-Hélène
- Article détaillé : Consulter les listes ...
Monument aux morts
Morts aux guerres
- Article détaillé : Consulter la liste ...
Ville de naissance ou de décès de
Naissance de :
- TEINTURIER, Maurice, le 19 Floréal An 3 (8 mai 1795) à Cunfin (Aube).
En 1814, il avait volontairement et officieusement adopté l'orthographe de TYNTURIÉ pour son nom de famille en remplacement de TEINTURIER, son patronyme réel.
Ecclésiastique, il était l'auteur de la "Notice historique sur le Bourg de Cunfin" écrite en 1854 et publiée en 1855.
Il est décédé le 26 janvier 1871 à Selongey (Côte d'Or).
- MAITRE, Etienne, le 18 octobre 1815 à Cunfin (Aube).
Ecclésiastique, il était l'auteur d'ouvrages d'édification et d'hagiographie chrétienne. Chanoine honoraire de Troyes, prêtre et curé-doyen de la paroisse de Dampierre (Aube), ancien professeur d'Écriture sainte et de théologie, examinateur général des conférences ecclésiastiques diocésaines, l'abbé MAISTRE a été un polygraphe religieux actif sous le nom de plume de Stephanus ou Stéphane MAISTRE, forme latinisée de son prénom. Spécialiste de la vie des saints, il est en particulier l'auteur d'une monumentale Christologie, en dix volumes publiée de 1869 à 1877.
Il est décédé au presbytère de Dampierre (Aube) le 15 juin 1884.
- Etienne MAISTRE sur Wikipédia
- Œuvres de l'Abbé MAISTRE sur Livres-mystiques.com
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Recensements (1906-1906)
- Recensements (1836-1836)
- Recensements (1901-1901)
- Garde Nationale de Cunfin - Subdivision des Sapeurs-Pompiers - Contrôle du 16.04.1848 (1848-1848)
- Mariages (1619-1932)
- La médaille de Sainte Hélène. Créée par Napoléon III, elle avait récompensé les 405 000... (1792-1857)
- Recensements (1921-1921)
- Recensements (1926-1926)
- Ordre de la Légion d'honneur (1802-1977)
- Recensements (1931-1931)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Compagnies de la Garde Nationale de Cunfin - Effectifs en date du 16.04.1848 (1848-1848)
- Recensements (1872-1872)
- Natifs de Cunfin (Aube) morts lors du Conflit Franco-Allemand 1870/1871. La guerre franco-allemande de 1870,... (1870-1871)
- Recensements (1896-1896)
- Recensements (1851-1851)
- Recensements (1911-1911)
Documents numérisés
- Recensements (1886-1886)
- Recensements (1846-1846)
- Recensements (1926-1926)
- Recensements (1841-1841)
- Recensements (1906-1906)
- Recensements (1851-1851)
- Recensements (1861-1861)
- Recensements (1921-1921)
- Recensements (1931-1931)
- Recensements (1896-1896)
- Recensements (1911-1911)
- Recensements (1836-1836)
- Recensements (1872-1872)
- Recensements (1901-1901)
- Recensements (1881-1881)
- Recensements (1856-1856)
- Recensements (1866-1866)
- Recensements (1876-1876)
- Naissances. AD10 4E11904 (1793-1814)
- Décès & Mariages & Naissances. AD10 ED11913 (1700-1723)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 10 h - 12 h | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | 14 h - 16 h | - | 14 h - 16 h | - | - | - |
Mairie |
Adresse : 2, rue de la Forêt Lambert - 10360 CUNFIN
Tél : 03 25 29 62 08 - Fax : 03 25 29 12 86 Courriel : Contact Site internet : GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Site personnel sur la commune (Avril 2018) |
Associations d'histoire locale
Patronymes
Bibliographie
Cunfin (Notice historique sur le bourg de)
- Entre Champagne et Bourgogne: Beaumont, ancienne grange de l'abbaye cistercienne de Clairvaux par Christophe Wissenberg → Boutique Généanet
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Les titulaires de la Légion d'honneur et de la Médaille de Sainte-Hélène
- Le monument aux morts et les morts aux guerres
Liens utiles (externes)
- Site personnel de la commune
- Généalogie Cunfinoise sur Généanet
- Notice Historique sur le Bourg de Cunfin par l'abbé Maurice Tynturié (Gallica - Bibliothèque Nationale de France)
- Les sapeurs-pompiers de Cunfin (Première édition) par le lieutenant Jean Pierre PINASSEAU
- Les sapeurs-pompiers de Cunfin (Seconde édition) par le lieutenant Jean Pierre PINASSEAU
- Recueils des BIC (Bulletins d'Information Communaux) de Cunfin de 2001 à 2014
- Recueils des BIC (Bulletins d'Information Communaux) de Cunfin de 2014 à 2018
- Cadastre napoléonien de Cunfin (Archives départementales de l'Aube)
- Cadastre contemporain de Cunfin (Gouvernement)
- Cadastre contemporain de Cunfin (Géoportail)
- Le journal des avis de décès et des obsèques de Cunfin
- Recherche d'un défunt au cimetière communal de Cunfin (Cimetieres-de-france.fr, l'inventaire national des cimetières)
Notes et références
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Chapelle Sainte-Anne de Cunfin (Aube) sur le site "Inventaire général du patrimoine culturel de Champagne-Ardenne de la Région Grand EST".
- ↑ Beaumont, ancienne grange de Clairvaux sur le site "Inventaire général du patrimoine culturel de Champagne-Ardenne de la Région Grand EST".
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune
- ↑ Site personnel sur la commune