06101 - Rigaud

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Rigaud
Informations
Pays	France
Département	Alpes-Maritimes
Arrondissement	Nice (Préf.)
Métropole
Canton	06-26   Vence   06-18   Puget-Théniers (Ancien canton)
Code INSEE	06101
Code postal	06260
Population	197 habitants (2018)
Nom des habitants	Rigaudois, Rigaudoises
Superficie	3 254 hectares
Densité	6.05 hab./km²
Altitude	Mini: 333 m
Point culminant	1907 m
Coordonnées géographiques	43.991667° / 6.991944° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
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Histoire de la commune

Bref historique

Le territoire est occupé dès l’Antiquité par les Ligures puis par les Romains. Au XII^e siècle, des membres de la famille seigneuriale de Rigaud occupent des postes importants dans l’Ordre du Temple et sont sans doute à l’origine de l’installation d’une commanderie. Après la chute des Templiers, la commanderie échoit aux Hospitaliers de Saint-Jean. À la fin du XIV^e siècle, le village devient fief des Grimaldi de Beuil jusqu’à l'exécution d’Annibal Grimaldi ; Rigaud est érigé alors en comté au profit des Caissotti, en 1622, puis aux Polloti, en 1724.
Pendant la seconde Guerre mondiale, la résistance a organisé un site de parachutage sur le plateau de Dina de janvier à avril 1944.

Héraldique

D'azur à la fasce ondée d'argent chargée d'une étoile de huit rais de gueules et accompagnée de deux tours d'or .

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  Entête de courrier
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  Le blason devant l'église

Histoire administrative

• Département - 1801-2024 : Alpes-Maritimes [1814, Alpes-Maritimes (États Sardes) ... 1860, Alpes-Maritimes]
• Arrondissement - 1801-1818 : Pujet-Theniers --> 1818-1860 : prov. Nice --> 1860-1926 : Puget-Théniers --> 1926-2024 : Nice
• Canton - 1801-1818 : Beuil --> 1818-2015 : mandement Puget-Théniers ... 1860, Puget-Théniers --> 2015-2024 : Vence
• Commune - 1801-2024 : Rigaud

Résumé chronologique :

• 1801-.... :

Patrimoine bâti

Chapelle Sainte-Catherine

J-P GALICHON

Chapelle située à l'entrée du village perché sur un promontoire rocheux dominant la vallée du Cians. La chapelle semble datée de la seconde moitié du XIX^e siècle, puisqu’elle apparaît comme neuve sur une carte postale vers 1900. Dans les années 1980 elle servait aux Rigaudois pour la messe en hiver.
Sa façade est percée d’une porte axiale encadrée de deux baies rectangulaires.
Elle est surmontée d’un oculus ovale.
Le toit de tuiles canal porte un clocheton maçonné sur le pignon.

La chapelle Saint-Marc

J-P GALICHON

La chapelle Saint-Marc bâtie en pierre rouge au quartier du Rubi a été remise en état en 1990. Elle abrite désormais le retable éponyme, qu'une pieuse paroissienne avait "restauré" au ripolin. Après un court séjour dans l'église, il a retrouvé sa chapelle.
Les habitants de Rigaud venaient y implorer saint Marc pour obtenir la pluie, sans doute depuis le XVII^e siècle.
La chapelle est citée lors de la visite pastorale du 30 avril 1759.
En 1978, sa toiture avait été démontée laissant la voûte à nu. En 1990 l’édifice a été restauré.
À l’origine, la façade était ouverte. Bouchée depuis, elle est percée d’une porte axiale flanquée d’un seul fenestron à droite et surmontée d’un petit oculus. Un clocheton maçonné couvert de tuiles rondes prolonge le pignon. La nef unique, strictement rectangulaire, sans resserrement au niveau du chœur, est couverte d’une voûte en berceau plein cintre non appareillée.
Source

Chapelle Saint-Sébastien

J-P GALICHON

Chapelle édifiée vers 1850 en remplacement de l'ancienne chapelle du Saint Nom de Jésus occupée par les pénitents Blancs. La chapelle des pénitents était localisée dans l'ancien village à Caïra de Villa.
Les chapelles de pénitents ont portées différents noms suivant les époques:

Chapelle du Saint Nom de Jésus de 1754 à 1838 ;

Chapelle du Saint Nom de Jésus et de Saint Sébastien de 1852 à 1864

Chapelle du Saint Nom de Jésus et de Marie de 1867 à 1893.

La confrérie a officiellement été fermée en 1898 par le conseil de Fabrique.
En 1945, le conseil et son maire demande aux autorités préfectorales une subvention pour l’aménagement de la chapelle désaffectée en salle de réunion , salle des fêtes etc.. La subvention ne sera pas attribuée et les travaux ne seront pas réalisés.
En 1946 le conseil et son maire demande aux autorités préfectorales une subvention pour l’aménagement de la chapelle en salle de réunion , salle des fêtes etc.. La subvention sera pas attribuée et des travaux effectués.

Chapelle Saint-Joseph

J-P GALICHON

J-P GALICHON

Chapelle du XVII^e siècle situé au hameau en ruine "Les Cerises".
Si vous prévoyez de vous y rendre à partir de la vallée du Cian, prévoir une randonnée avec un dénivelé d'environ 600 mètres et un temps d'environ 2h30 A/R.
La visite pastorale du 30 avril 1749 mentionne la « chapelle Saint-Joseph dans le terroir en bon état ». Elle est indiquée en 1903, de même que dans l’enquête d’Alexis Mossa. Une restauration a eu lieu en 1986.
La chapelle est orientée nord-sud. La façade est surmontée d’un large oculus. Un clocheton maçonné élancé s’élève sur le pignon. La toiture en bâtière et génoise simple est recouverte en tuiles canal.
La nef unique à chevet plat est divisée en deux parties ; celle du chevet est plus étroite par épaississement des murs latéraux et de la voûte. Le couvrement est en berceau plein cintre, côté chevet, et en berceau à pénétrations, côté entrée. Source

Chapelle Saint-Sauveur

J-P GALICHON

J-P GALICHON

Chapelle située au quartier de la Dina.
Chapelle probablement édifiée au XVIIe siècle, la chapelle Saint-Sauveur était si isolée en 1749 que l’évêque, lors d’une visite pastorale, indique ne pas s’y être rendu à cause de son éloignement. Au début du XX^e siècle, on y disait deux messes par an. À cette époque, le plateau calcaire de Dina était cultivé en céréales et abritait une population assez importante pour y justifier la création d’une école mixte en 1912.
Source

Chapelle de Notre-Dame-de-l'Assomption

J-P GALICHON

Chapelle située au bord du plateau calcaire de Dina, les vestiges dominent les gorges du Cians sur le chemin muletier descendant vers la vallée du Var. Mentionné en 1200 comme église du Cians inférieur, devenu chapelle rurale vers le début du XVI^e siècle. Ce modeste édifice était l’objet d’une messe annuelle au XIX^e siècle et d’un pèlerinage jusqu’à la deuxième guerre mondiale.
La façade de la chapelle sans clocheton indique clairement qu’elle a été fermée postérieurement à la construction initiale. La nef est couverte en berceau plein cintre. La toiture en bâtière porte encore quelques tuiles canal.
Source

Église de Saint-Antoine et de la Transfiguration

J-P GALICHON

J-P GALICHON

L'église a été édifiée sur les bases d'une chapelle médiévale.
Au XVII^e siècle , le petit édifice est transformé en église par une extension au levant.
De 1860 à 1861 elle est agrandie côté ouest pour réaliser une sacristie, et du coté est avec la création du clocher actuel.
Sous la municipalité d'Albert FÉRAUD les deux cloches sont déplacées pour être mises à leur emplacement actuel. Par ailleurs une cloche de 1595 fêlée par le comte de Beuil Annibal GRIMALDI a été refondue. Le clocher conserve trois cloches, une de 1690 et deux de 1866.
En 1866 une horloge est installée . Celle-ci sera remplacée en 1931 par Germain DONINELLI, horloger à Niçois.
L'église renferme de nombreux objets classée aux M.H . Nous pouvons citer:

Statue de Saint Antoine l'Ermite en bois doré du XVI^e siècle,

Un retable sur l'autel du Rosaire représentant la Vierge du Rosaire. Retable peint en 1614 par Vicarius,

Une croix de procession en argent estampé datant de 1519 dont les médaillons représentent la Transfiguration, Dieu le Père et deux Saints,

Église avec une décoration intérieure de style baroque piémontais.

Autres chapelles

La chapelle Saint-Antoine, vendue à un particulier en 1862.
Chapelle Saint-Julien.

Fontaine-Lavoir

J-P GALICHON

La fontaine-lavoir, près de la mairie, offerte en 1898 par le député Raphaël BISCHOFFSHEIM. Fontaine inauguré le 8 août 1890. Ce n'est qu'a partir de 1956 que l'installation de l'eau au robinet sur l'évier débutât. En même temps que l'installation de "l'eau courante", il a fallu réaliser le "tout à l'égout" qui a permis la mise en place d'installations sanitaires.

Repères géographiques

J-P GALICHON

La commune est située au confluent du Var et du Cians.
La Tête de Rigaud à 1 907 m est le point culminant de la commune.
Le village est perché à 753 m d’altitude sur un éperon-col.

Démographie

Année	1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851	1856
Population	484	514	518	485	-	529	-	511	-	499
Année	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896	1901	1906
Population	470	485	555	517	541	543	585	515	491	449
Année	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954	1962	1968	1975
Population	444	401	367	310	268	204	181	117	117	111
Année	1982	1990	1999	2006	2011	2016	2021	-	-	-
Population	141	165	146	197	216	208	-	-	-	-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

En photos

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  Moulin à huile

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM	Mandat	Observations
Antoine GUERIN	An V - An VI
Antoine BAILON	An VII - An VIII
Benjamin FÉRAUD	An IX - An IX
Antoine GUÉRIN	An X - An X
Jean-Baptiste AUDIBERT	An XI - 1808
Jean-Baptiste CHAMPOUSSIN	1809 - 1809
Honoré GAIMARD	1810 - 1814
-	-	Sous administration Sarde
Prosper RIBOT	1861 - 1862
Abel FERAUD	1862 - 1872
Benjamin BLANC	1872 - 1878
Félix RAYBAUD	1878 - 1881
Joseph DEJOANNIS	1881 - 1886
Benjamin JOURDAN	1886 - 1892
Antoine DAHON	1892 - 1902
Honoré RIBUOT	1902 - 1919
Albert FERAUD	1919 - 1929
François RIBUOT	1929 - 1944
Prosper BAYLON	1944 - 1947
Yvan FERAUD	1947 - 1974
Firmin CHAMPOUSSIN	1974 - 1983
Jean-Pierre CRULLI	1983 - 2018	Réélu en 1988 ; 1995 ; 2001 ; 2008 ; 2014 - Démission
Jean-Marc FONSECA	avril 2018 - 2020	Source
Francis MOYA	2020 - (2026)
-	-

Cf. : MairesGenWeb

Les syndics sardes de 1814 à 1860

Prénom(s) NOM	Mandat	Observations
Félix FÉRAUD	1815 - 1815
Ambroise CHAMPOUSSIN	1816 - 1816
Florent FÉRAUD	1817 - 1817
Antoine BAILON	1818 - 1820
Jean-Baptiste AUDIBERT	1821 - 1822
Félix FÉRAUD	1822
Honoré GAIMARD	1824 - 1825
Jean MAURIN	1826 - 1827
Félix FÉRAUD	1828 - 1829
Jean-Baptiste BAILON	1830 - 1833
Marcellin JOURDAN	1838 - 1843
Paulin DAHON	1844 - 1846
Félix FÉRAUD	1847 - 1849
Joachim DAHON	1850 - 1852
Victor MAURIN	1853 - 1855
Joseph DEJOANNIS	1856 - 1868
Prosper RIBOT	1859 - 1860	Puis 1er maire

Cfr: Archives

Les notaires

Prénom(s) NOM	Période	Observations
-	-
-	-
-	-

Les curés

Prénom(s) NOM	Période	Observations
-	-
-	-
-	-

Monument aux morts

J-P GALICHON

Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

• Livres d'or 14/18 (1914-1918)
• Mariages (1793-1904)
• Mariages (1905-1929)

Documents numérisés

• Mariages (1905-1905)
• Naissances (1913-1914)
• Mariages (1793-1812)
• Décès (1803-1813)
• Décès (1797-1798)
• Décès (1905-1905)
• Décès (1838-1841)
• Naissances & Mariages & Décès (1883-1892)
• Naissances (1904-1904)
• Naissances (1793-1794)
• Naissances (1906-1906)
• Décès (1861-1885)
• Naissances & Mariages & Décès (1751-1772)
• Naissances (1889-1903)
• Décès (1814-1824)
• Mariages (1842-1860)
• Naissances & Mariages & Décès (1893-1902)
• Mariages (1904-1904)
• Naissances (1797-1798)
• Décès (1799-1803)

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières

• Cimetière communal de Rigaud

Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires	Lundi	Mardi	Mercredi	Jeudi	Vendredi	Samedi	Dimanche
Matin	-	-	-	-	-	-	-
Après-midi	-	-	-	-	-	-	-

Mairie

Adresse : 1, Place Yvan Féraud - 06260 RIGAUD Tél : 04 93 05 03 37 - Fax : 04 93 05 15 17 Courriel : Contact Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.rigaud06.fr/ (10/2015)

Liens utiles (externes)

• Site officiel

Page sur des sites de pays ou de syndicat touristique :

Page sur sites généraux :

• Page du village sur "ProvenceWeb"