02578 - Oulches-la-Vallée-Foulon
Oulches-la-Vallée-Foulon | |
---|---|
Fichier:Blason Oulches-la-Vallée-Foulon-02578.png Croix de guerre 1914-1918 | |
Informations | |
Pays | France |
Département | Modèle:Departement 02-2 |
Métropole | {{{Métropole}}} |
Canton | 02-12 Craonne |
Code INSEE | 02578 |
Code postal | |
Population | 49 habitants (1999) |
Nom des habitants | |
Superficie | hectares |
Densité | |
Altitude | |
Point culminant | |
Coordonnées géographiques |
|
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Toponymie
Le bon terrain particulièrement soigné, qui n'était pas éloigné des habitations, on peut du moins le supposer d'après les survivances du mot comme appellatif , s'appelait "olca"
- source : noms des lieux de picardie de Chaurand et Lebégue
différentes dénominations
- 1139 Uschiee
- 1147 Utia et Uscia
- 1152 Uschia
- 1793 Oulches
- 1923 Oulches la vallée foulon absorbe, (avec Bouconville-Vauclair) Vauclerc et la vallée foulon
Sources : cassini et dictionnaire de Melleville.
Repères historiques
- Au 12e siècle, Oulches appartenait à l'abbaye de Vauclerc.
Vauclerc et la vallée foulon
VAUCLERC, Vadus Clarus en 1259, Valiis Clara, Valiis Scolarium (14e siècle).
Petit village de l'ancien Laonnois, bâti près des sources de l'Ailette, à 20 km au Sud-Est de Laon, autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon.
Patron, St Martin.
Dépendances vers 1860 : la Vallée-Foulon, les Creuttes (hameaux) ; Hurtebise (ferme) ; l'Arbre des Quatre-heures.
Une abbaye de moines de son ordre fondée en ce lieu par St Bernard en 1134, a donné naissance au village de Vauclerc. On y voyait déjà cependant un hameau nommé Commemblen, qui fut démoli pour faire place aux bâtiments de l'abbaye, après qu'il eut été donné aux moines par Gautier, frère du comte de Roucy.
Cette maison religieuse eut beaucoup à souffrir de la guerre en différents temps. Les Anglais la pillèrent et la brûlèrent en 1359 ; les Ligueurs y commirent de grandes violences en 1590. Elle fut de nouveau pillée et incendiée en 1650 par les Espagnols, et en 1652 par ces mêmes Espagnols et les Lorrains.
Malgré tous ces malheurs, l'abbaye de Vauclerc possédait encore, au moment de la révolution, 72,000 livres de rentes, et l'on y comptait 16 religieux avec deux convers. — On y conservait autrefois comme une relique la coule ou cucule de St Bernard, et son église passait pour l'une des plus belles du diocèse. Commencée en 1226, elle n'avait été terminée qu'en 1256, sans les voûtes.
- Sources : dictionnaire historique de Melleville (tome 2) vers 1860.
Cet historien du 19e était loin de se douter que sa liste de malheur n'était pas close : les massacres de 14/18 (chemin des dames) n'étaient pas encore arrivés.
Premiére guerre mondiale
En 1914, Oulches et La-Vallée-Foulon sont deux communes différentes, cette dernière associée à Vauclerc.
Leur population cumulée est d’environ 150 personnes.
Dès septembre 1914, le secteur se trouve sur la ligne de front entre Français et Allemands. Ceux-ci contrôlent les hauteurs et la « Caverne du Dragon », les Français étant en contrebas.
Un peu à l’abri, le hameau de Oulches souffre peu des bombardements jusqu’en juin 1917 (mis à part l’église Saint-Pierre, dont le clocher sert d’observatoire), tandis que La-Vallée-Foulon, point de départ des assaillants en avril 1917, est anéanti par les combats.
Le 16 avril, des combats très violents ont lieu dans ce secteur, où attaquent notamment les Tirailleurs sénégalais. Le 21, le 273e RI de Paul Clerfeuille y combat ; celui-ci raconte notamment comment il va chercher le ravitaillement en eau à Oulches sous le déluge de bombes allemandes.
Pendant des semaines, la zone est hachée par l’artillerie des deux camps, jusqu’à ce que la prise de la Caverne du Dragon par les Français calme un peu les choses
En 1921, seuls 66 habitants sont recensés dans le village, chiffre qui remonte difficilement autour de la centaine avant la 2e guerre.
En 1923, La-Vallée-Foulon est détachée de Vauclerc pour former une seule commune avec Oulches, dont une partie est classé « Zone rouge ». Il ne reste presque rien en effet du hameau : aujourd’hui, quelques ruines et l’emplacement de l’ancien lavoir témoignent seuls de ce que fut La-Vallée-Foulon. Oulches est reconstruit, notamment avec le parrainage du Puy-de-Dôme ; certains chantiers prennent du retard, comme celui de l’église Saint-Pierre, reconstruite de 1932 à 1934.
source : Le dictionnaire du chemin des dames.
Patrimoine bâti
Abbaye de Vauclerc
Entre les villages de Craonne et de Bouconville, au milieu de la vallée de l’Ailette et sur le bord de cette rivière on voyait, au commencement du XIIe siècle, un emplacement entouré de bois et sur lequel s’élevait une petite chapelle desservie par un prêtre. Barthélemy de Jur, évêque de Laon, jugeant ce lieu très propre à la construction d’un monastère, engagea en 1134, ce prêtre à la céder à Saint Bernard avec tous ses droits et ses dépendances. Aussitôt ce dernier y envoya douze religieux de son ordre pour s’y établir. Les premiers bâtiments furent élevés dans une prairie dite le Pré du Moulin. Au XIIIe siècle on en construisit d’autres plus vastes sur un terrain peu éloigné. Cette maison eut beaucoup à souffrir en différents temps des malheurs de la guerre.
Le 23 mai 1134, saint Bernard envoie un groupe de moines de sa communauté de Clairvaux vers la nouvelle fondation de la vallée de l'Ailette à laquelle il donne le nom de Vauclair (Vallis clara) qui est celui même de l'abbaye-mère (Clara vallis). La nouvelle maison, considérée comme la 15ème fille de Clairvaux, est, comme l'abbaye mère, située dans une vallée orientée d'Est en Ouest pour rester dans la lumière du soleil toute la journée. L'abbaye de Vauclair prospère rapidement. Plusieurs seigneurs de la région, en particulier Gérard Enfant et Gautier, comte de Roucy, ainsi que sa femme Ermengarde, comptent parmi les bienfaiteurs de l'abbaye naissante.
La caverne du dragon
La Caverne du Dragon, ou Drachenhöhle
Lors de la Première Guerre mondiale, et dès les premiers mois de l'année 1915, des troupes allemandes investissent une carrière de pierre probablement exploitée à partir du XVIème siècle, sur le Chemin des Dames dans le département de l'Aisne. Plus qu'un abri de fortune, la grotte se transforme vite en enjeu militaire stratégique.
L'une des légendes ayant peut-être inspiré aux Allemands le nom de « Caverne du Dragon » est la présence d'armes, aux sept entrées prêtes à cracher le feu tel le dragon à sept têtes.
Les mitrailleuses sont postées. L'ennemi à abattre : les combattants français… Le Drachenhöhle vient de naître, et le sang coule déjà.
La Guerre à 15 mètres sous terre…
Pendant la guerre, il est courant de trouver d'anciennes carrières d'extraction de pierre réaménagées pour les besoins des armées, et particulièrement dans les plateaux de l'Aisne, dans la région de Soissons. Lorsque les soldats allemands enlèvent la Caverne du Dragon aux Français, ils prennent l'avantage. Le refuge est un emplacement stratégique : la Caverne permet des attaques et des replis par surprise sur le Chemin des Dames, route de crête surplombant les vallées de l'Aisne et de l'Ailette. Protégés du froid malgré une forte humidité, les Allemands transforment la Caverne en une véritable caserne avec postes de tirs et un réseau d'électricité. Alors que les morts s'amoncellent dans les tranchées, l'aménagement allemand dans les artères souterraines se met en place : des dortoirs, une chapelle, un puits, un poste de secours et même un cimetière… Quand ils ne servent pas à protéger des tirs ou d'attaques au gaz, les murs de pierre se parent de souvenirs -parfois religieux- de soldats au repos: dessins ou messages à la fumée de bougie et autres gravures. Pour s'occuper, les plus habiles sculptent des objets en utilisant des balles et des douilles usagées.
Le 25 juin 1917, peu après l'échec dramatique de l'offensive Nivelle, des soldats français remportent une victoire : la prise de la Caverne du Dragon. Ils repoussent peu à peu les Allemands au fond de la grotte. A partir du mois de juillet et jusqu'en octobre 1917, les deux camps ennemis imposent alors leurs frontières intérieures, chacun restant sur le qui-vive. Désormais, le moindre bruit entendu dans les salles de la grotte devient source d'inquiétude…
Repères géographiques
- La commune fait partie de la communauté de commune du chemin des dames.
Démographie
le pic maximal
le pic minimal
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 255 | 248 | 269 | 260 | 298 | 283 | 283 | 256 | 285 | 268 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 243 | 240 | 208 | 165 | 157 | 164 | 175 | 157 | 155 | 153 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 146 | 66 | 97 | 87 | 101 | 112 | 89 | 67 | 53 | 44 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | - | - | - | - | - | - | - |
Population | 42 | 49 | 49 | - | - | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
En photos
Notables
La commune compte parmi ses natifs, une personne qui a reçu la médaille de la Légion d'Honneur.
- PERDRIX Louis Léon 25/08/1859
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
TOURNEUR | 1820 | Maire de Oulches |
PASSEMER | 1900 | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
Daniele BARRA | 2001-2008 | |
Daniele BARRA | 2008-2014 |
- Source : Généalogie Aisne
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les Curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | 15h à 16h30 | - | - | - |
modéle mairie
Mairie |
Adresse : Mairie - 02160 OULCHES-LA-VALLEE-FOULON
Tél : 03 23 20 80 83 - Fax : Courriel : [email protected] Site internet : GPS : {{{GPSlatitude}}}° / {{{GPSlongitude}}}° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.cc-chemindesdames.fr/page_dynamique.asp?num_chapitre=287&num_page=445 (14/02/2010) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Archives notariales
Patronymes
- Patronymes de de la plaque commémorative sur le site mémorial genweb
- Patronyme de la stéle commémorative sur le site mémorial genweb.
- Patronymes de la tombe militaire sur le site mémorial genweb.
- Patronymes de Oulches la vallée foulon sur le site
Remarques
Bibliographie
Liens utiles (externes)
- site officiel de la communauté du chemin des dames.
- Site de genealogie aisne
- dumultien over blog nombreuses photos d'avant 1914