01388 - Saint-Trivier-de-Courtes
Saint-Trivier-de-Courtes | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Ain |
Métropole | |
Canton | 01-17 Replonges
01-29 Saint-Trivier-de-Courtes (Ancien canton) |
Code INSEE | 01388 |
Code postal | 01560 |
Population | 1097 habitants (2015) |
Nom des habitants | |
Superficie | 1653 hectares |
Densité | 66.36 hab./km² |
Altitude | Mini:mini 184 m |
Point culminant | 218 m |
Coordonnées géographiques |
46.460278° / 5.082222° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Saint-Triver-de-Courtes, ainsi appelé pour le distinguer de Saint-Trivier en Dombes, n'étoit anciennement qu'un bourg où il y avoit un château. Cette terre étoit l'apanage des puînés de la maison de Baugé ; Sibille la porta avec le reste de ses possessions dans la maison de Savoie, à qui elle a appartenu pendant près de trois cent ans.
Cette ville tient son nom d'un saint personnage nommé "Trivier", qui faisoit des courses apostoliques dans la Bresse et dans la Dombes. En l'an 517, il fit bâtir l'église qui est à présent dans la ville, car auparavant la paroisse étoit à Saint-Hilaire de Courtes, qui est un village à 1 kilomètre et demi de Saint-Trivier. Ce fut en 1376 que le Comte-vert permit aux habitans d'entourer ce bourg de murailles : ils étoient presque tous taillables et mainmortables ; Emmanuel-Philibert les affranchit moyennant une certaine somme qu'il employa aux fortifications de la citadelle de Bourg.
Cette seigneurie fut inféodée, en 1568 par Emmanuel-Philibert, d'abord à Delbène, gentil-homme Florentin, ce qui n'eut point d'exécution; et ensuite, sous le titre de comté, avec le premier et le second dégré de jurisdiction, à Marie Gondy, veuve de Nicolas de Grillet. Péronne de Grillet, sa tante, lui succéda par acte testamentaire, et porta cette seigneurie, en dot, à Guillaume de Crémaux, baron d'Entragues, dans la maison duquel le comté de Saint-Trivier demeura jusqu'à nos jours.
Cette ville est située à 25 kilomètres au Nord du chef-lieu du département, à l'embranchement des routes de Bourg à Romenay, Cuisery et Tournus ; et de Bourg à Pont-de-Vaux.
Elle ne contient qu'environ 50 maisons réunies : le surplus se compose de granges ou fermes dispersées dans plusieurs hameaux qui servent à l'habitation des cultivateurs.
Il y a un hôpital desservi par les soeurs de la congrégation de Saint-Joseph, qui a été fondé par le concours des riches habitans, vers l'an 1687.
La position de Saint-Trivier est agréable et saine.
Son territoire composé de 1649 hectares n'est qu'une plaine qui présente plusieurs bassins et quelques élévations peu sensibles. Les bois taillis en occupent le quart. On voit aussi quelques bouquets de haute futaie.
Le terrain est en général fertile et bien cultivé.
Il n'y a presque point d'industrie à Saint-Trivier. Sur cinquante contribuables aux droits de patentes, on compte dix-huit aubergistes ou cabaretiers, et trois marchands drapiers.
Ses productions consistent en blés de toutes espèces, en foins et légumes ; le froment en est le produit principal.
Le canton de Saint-Trivier-de-Courtes, est composé de treize communes, dont la population totale est de 11 716 habitants. Celle du chef-lieu est de 1 608 individus, savoir : garçons, 400 ; filles, 300 ; hommes mariés, 350 ; femmes mariées, 350 ; veufs, 50 ; veuves, 100 ; militaires en activité, 58. Cette commune comprend dix-huit hameaux, savoir : La Servette, Rivon, Le Tremblay, Souville, Les Rafins, Grandval, Les Nids, Talapias, Bécheret, Molard d'Oury, Fayolet, La Surange, La Brie, La Lozière, Curtillière, Rouillet, Ronjus et les Brosses.
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Ain
- Arrondissement - 1801-2024 : Bourg-en-Bresse
- Canton - 1801-2015 : Saint-Trivier-de-Courtes --> 2015-2024: Replonges
- Commune - 1801-2024 : Saint-Trivier-de-Courtes
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Trivier
Édifice dont la partie la plus ancienne date du XVe siècle. Elle a été transformée au XIXe siècle (L'abside semi circulaire avec colonnade et déambulatoire a été réalisé par l'architecte DEBELAY fils en 1826-1827 et les chapelles latérales ont été transformées en bas-côté ).
L'église est inscrite aux M.H depuis 1982[1]
La pierre tombale du notaire Jean BUATIER et de sa femme Catherine, deux cloches et un triptyque sont classés au M.H [2].
Litre funéraire de septembre 1747 pour les funérailles de Louis César de CREMEAUX D'ENTRAGUE - comte de Saint Trivier - Marquis d'Entragues[3]
Les carronnières
Les carronnières fournissaient les tuiles et les briques nécessaires à la réalisation des bâtiments et des murailles.
Toutes les carronières se présentait sous la même forme, un bâtiment assez plat dont les murs sont remplacés par des piliers de bois soutenant le toit. A l'une des extrémités un four permettait la cuisson des briques et tuiles.
Les tuiles et les carons une fois façonné étaient mis à sécher pendant trois ou quatre mois.
Pour une fournée d'environ 3000 tuiles il fallait une semaine de cuisson en feu continu.
Cette carronnière installée à Molardoury a été déplacée en 1988 a l'initiative des bâtiments de France et reconstruite près de l'ancien hôpital. Elle remonte au milieu du XIXe siècle.
Maisons de briques et de bois
Durant le XVIe et XVIIe siècle la couverture de ces maisons est passée du chaume à la tuile creuse.
Les maisons à colombage sont rependues dans la région car la pierre y est rare.
La seconde maison sur la photo ci dessus est dite à encorbellement.
Ancien hôpital hospice
L'existence d'un hôpital hospice est connu depuis 1292.
En 1702 à l'initiative de la société des prêtres de saint Trivier un nouvel hospice s'installe. On y aménage une salle pour les hommes malades, une salle pour les femmes malades et au milieu un chapelle sépare les deux salles.
L'hospice s'agrandira par rachat successifs (1714 ; 1719 ; 1730 et 1735).
L’hôpital restera en activité dans ces bâtiments jusqu'en 1975.
Mairie
La Mairie actuelle réalisée en carrons est installée dans ce bâtiment depuis 1900. La construction repose sur six énormes poutres, que l'on peut toujours admirer dans le hall, date probablement du XIVe siècle. La mairie a été entrepôt de grains et de sel.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 1 565 | 1 867 | 1 608 | 1 373 | 1 453 | 1 477 | 1 512 | 1 568 | 1 527 | 1 497 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 473 | 1 433 | 1 393 | 1 468 | 1 431 | 1 436 | 1 446 | 1 376 | 1 341 | 1 354 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 382 | 1 160 | 1 163 | 1 159 | 1 127 | 1 042 | 1 061 | 1 047 | 1 066 | 1 076 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 104 | 1 064 | 935 | 966 | 1 047 | 1 095 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016.
Repères géographiques
En photos
Notables
- MAZOYER
- BRUNET
- PUTIN
- GREZAUD
- BASSET
- DEBOST
- BESSARD
- PAQUELET
- BUELLET
- CHAGNARD
- MOREL
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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François PITTNER | 1995 - 2001 | |
Jean-Paul CHEVALIER | 2001 - 10/2010 | Décès |
Michel BRUNET | 11/2010 - (2020) | |
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Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Charles-Pierre-Gaspard GUEIDAN | - | (1757-1831) - Curé en 1790 - Homme politique et ecclésiastique. - Représentant du clergé aux Etats généraux et député de Bourg-en-Bresse (en 1790) [4] |
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Charles LACROIX | 1865 - | Ex curé de Hauteville-Lompnes |
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Félix Jean Baptiste CHATILLON | 1894 - 1901 | Puis curé de Coligny |
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Émigration
Émigration en Algérie
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- État civil (1877-1878)
- État civil (1793-1793)
- État civil (1802-1802)
- État civil (1892-1892)
- État civil (1892-1892)
- État civil (1908-1908)
- État civil (1709-1710)
- État civil (1781-1781)
- État civil (1831-1831)
- Tables décennales (1802-1812)
- État civil (1895-1895)
- État civil (1890-1890)
- État civil (1911-1911)
- État civil (1907-1907)
- État civil (1871-1872)
- État civil (1707-1708)
- État civil (1859-1860)
- État civil (1648-1649)
- État civil (1891-1891)
- État civil (1906-1906)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 08h00 à 12h00 | de 08h00 à 12h00 | de 08h00 à 12h00 | de 08h00 à 12h00 | de 08h00 à 12h00 | de 08h00 à 12h00 | - |
Après-midi | de 17h00 à 18h00 | de 17h00 à 18h00 | de 17h00 à 18h00 | de 17h00 à 18h00 | de 17h00 à 18h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : - 01560 SAINT-TRIVIER-DE-COURTES
Tél : 04 74 30 70 32 - Fax : Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Saint-Trivier-en-Dombes (Histoire de)
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références