Établissement Larue de Senones

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Établissements LARUE et Cie

Présentation

Établissements LARUE et Cie

Filature créée en 1900 par Paul LARUE à Senones.
Rachetée en 1920 par les Établissements DORGET, puis par les Établissements LAEDERICH en 1932.
Les usines changent à nouveau de propriétaire en 1964 : la Société COLROY SA fabrique des collants, bas sans couture, chaussettes, lingerie.
A la fin de l’année 1980, DIM reprend le site industriel qui est ensuite absorbé par le groupe Sara Lee.
En juin 1997, l’usine ferme définitivement.
Les bâtiments sont rasés en 2002.

Entreprise de tissage qui employaient 118 tisseurs, hommes et femmes.

Administrateur des Etablissements Paul LARUE

Jules DORGET
Nous avons annoncé, hier, que M. Jules DORGET, industriel et conseiller municipal d’Epinal, venait d’être promu, au titre de l’Exposition de la Houille Blanche de Grenoble, chevalier de la Légion d’honneur. Qu’il veuille bien trouver ici tes félicitations de ses nombreux amis, heureux de voir ainsi récompenser une vie toute d’honneur, de probité, de désintéressement et de dévoueraient à ta chose publique. Nul n’avait, en effet, plus de titres à cette distinction que notre concitoyen.
Né à la Longine (Haute-Saône), en 1875, M. DORGET a, en effet, consacré sa vie à l’essor de l’industrie textile dans notre région. Il exploite des tissages et Matures à la Longine, Champagney(Haute-Saône), à Thunimont. Il est administrateur des Etablissements Paul LARUE, à Senones, et des Etablissements_ Claude GUILLEMAND (tissage de lin) à Seclin (Nord). Il a ainsi sous sa haute et paternelle direction près de 80.000 broches et une année de près e deux mille collaborateurs à tous les degrés. Administrateur, en outre, de la S. A. des Constructions industrielles à Paris, il est inspecteur départemental de renseignement technique, délégué cantonal depuis 21 ans, membre du conseil d’administration du lycée d’Epinal, de diverses commissions d’administration départementale, et, ce qui est pour lui une satisfaction toute personnelle a quoi il tient le plus, il préside les sociétés d’éducation physique et les œuvres postscolaires de ses nombreuses usines.
Trente années de pratique industrielle et commerciale le désignèrent à ses pairs pour être membre du jury de l’Exposition de Strasbourg (1924) et vice-président du jury supérieur de l’Exposition de Grenoble (1925). Il avait obtenu, en 1923, la médaille d’honneur à l’Exposition de Strasbourg, où il avait été mis hors concours' en 1924, ainsi qu’à l’Exposition de Grenoble en 1925.
Mais il est un domaine particulier où M. Jules DORGET ne rencontre pas de rivaux s’il rencontre des émulas : c’est le domaine social. S’agit-il de la garde des enfants, des soins aux malades, il crée des infirmières at subvient à leurs frais ; il fournit gratuitement local et matériel médical. Aux coopératives ouvrières, pour la fabrication du pain, il assure local, matériel perfectionné, éclairage, force motrice. Aux ouvriers ayant travaillé dans ses usines, il sert une rente viagère. Il entretient une caisse de secours en cas de maladie. Il a fait édifier à Senones de coquettes villas, répondant aux règles les plus modernes de l’hygiène, pour les ménages de ses ouvriers. Là où sont situées ses usines, il a créé salle des fêtes, cinéma, terrain de sports, champs de tir, adductions d’eau .fontaines, lavoirs, etc.
Enfin, depuis 1890, al entretient à ses frais l'école de la Forge de Thunimont, dont il assure les fournitures scolaires gratuites, le chauffage, l’éclairage, ainsi que le logement des deux instituteurs qui font de leurs 80 élèves de bons travailleurs et de bons citoyens. Est-il permis d’ajouter que M. Jules DORGET possède un autre titre, tout à fait exceptionnel, celui-là, celui dont il ne saurait parler sans une fervente émotion : il est l’heureux père de neuf enfants vivants, dont huit garçons.
Cette énumération toute objective des états de services d’un citoyen qui fait honneur à sa cité suffit à montrer que le gouvernement de La République s’honore en décorant du ruban rouge d’aussi bons serviteurs de la Nation, qui sont à la fois un exemple dont leurs concitoyens sont fiers a bon droit et un enseignement dont chacun, par ce temps de doute, peut tirer profit puisqu'il montre l’heureux résumai ne sa ténacité dans l’effort, dans la probité et lie dévouement a une chose publique, [1]

Établissements LAEDERICH

Georges LAEDERICH, fils de René LAEDERICH et Anne Maria FAVRE, aide tout d'abord son père à gérer ses nombreuses usines quand il a terminé ses études.
Il lui succède en 1932 et trois ans plus tard il donne aux Etablissements LAEDERICH leur forme définitive.
Ils deviennent ainsi l'un des plus puissants groupes textiles des Vosges.
Leur maison de vente, le Comptoir industriel cotonnier se trouve à Epinal.

L'entreprise ETABLISSEMENTS LAEDERICH avait domicilié son établissement principal à RUPT-SUR-MOSELLE (siège social de l'entreprise)
Date de création de l'entreprise, le 1er janvier 1900
La société ETABLISSEMENTS LAEDERICH a été fermée le 25 décembre 1984.

Famille LAEDERICH [2]

  • Charles LAEDERICH (1831-1899) & Marie Emilie KUNZER (1841-1919)
    • Ferdinand René LAEDERICH (1861-1932) & 1892 Anne Marie FAVRE (1870-1951)
      • Andrée LAEDERICH (1896-198)7 & 1918 Henry Ulrich Alfred de Turckheim (1893-1987)
      • Georges René LAEDERICH 1(898-1969) & 1923 Violette KIENER (1904-1998)
      • Nicole LAEDERICH (1899-1990) & 1919 Ernest Alexandre Robert VERDET-KLÉBER (1892-1970)

Médailles

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année 1896 - France. Office du travail

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Référence.png Notes et références

  1. L'express de l'est : journal républicain quotidien 1926/05/08 - Edité en 1926
  2. Geneanet : Relevé dans l'arbre de: bourelly