Édifices religieux de Nice

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La ville de Nice possède un riche patrimoine religieux : églises, synagogues, temples important. Cette liste inventorie les principaux édifices religieux.
Note : cette liste n'est pas exhaustive.


Inventaire culte Catholique

Cathédrale Sainte-Marie de Cimiez


Souvent appelée cathédrale Sainte-Marie du château. Elle est une ancienne cathédrale située sur la colline du château. La cathédrale est de style pré-roman, maintenant en ruine. Elle était construite dans l'ancien diocèse de Cimiez, diocèse du Ve siècle, maintenant rattaché au diocèse de Nice.
Sur cet emplacement deux cathédrales ont été successivement construites puis rasées. Une première cathédrale est bâtie à la fin du Xe ou début du XIe siècle[1] . Son maître-autel est consacré en 1049. Elle comporte trois nefs sans transept et un chœur à trois absides.
Très délabrée, au XIIIe siècle, une nouvelle construction est réalisée sur les mêmes plans mais rallongée à l'est. Au XVe siècle, celle-ci est remaniée et on y ajoute des chapelles, ce qui est confirmée par une bulle pontificale de Martin V de 1429. Fortement ébranlée lors du siège de Nice de 1691, elle est rasée en 1706.


Cathédrale Sainte-Réparate


Voir la page consacrée à la ville de Nice

Basilique Notre-Dame

Ombrellino - Photo J-P GALICHON


Basilique située sur l'avenue Jean-Médecin.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'évêque de Nice, Jean Pierre SOLA, doit adapter le service religieux à l'urbanisation des quartiers situés sur la rive droite du "Paillon". Cette population fortunée est en particulier "étrangère" et hivernante à Nice.
En 1862, lorsque la demande d'édification de l'église a été faite, seule une église orthodoxe et Anglicane étaient présentes sur le quartier.
Le maire de Nice, François MALAUSSENA, refuse de financer le projet préférant donner priorité aux infrastructures de transport ferroviaires.
L'évêque nomme, en 1862, le père Alexandre LAVIGNE comme vicaire général et à ce titre il devra trouver les moyens financiers pour réaliser l'église.
Elle fut bâtie entre 1864 et 1868 selon les plans de l'architecte français Louis LENORMAND.
De style néogothique, elle s'inspire de la cathédrale d'Angers ou de celle de Paris pour la façade avec trois porches, une rosace et deux tours carrés de vingt-cinq mètres de hauteur.
Église inaugurée et bénite le 3 mai 1868 bien qu'inachevée.
Les ressources financières manquent du fait de la guerre de 1870 et le décès en 1874 du vicaire général, Alexandre LAVIGNE, engendre des retards.
En 1876, la ville devient propriétaire de l'ensemble des terrains et bâtiments. Le tremblement de terre de mars 1887 endomage la voûte mais l'édifice reste debout.
L’église est consacrée le 12 mars 1925 par Monseigneur Louis-Marie RICARD. .
Elle est élevée au rang de Basilique mineure, le 16 avril 1978.
Trois Maîtres-Verriers se sont succédés pour réaliser les vitraux de l'église : Louis Marie CHAMPIGNEULE, Laurent-Charles MARÉCHAL et les frères BENOIT en 1956 (Henri et Pierre). Ils ont repris l'affaire de leur père Joseph BENOIT).
En 1870, l'église fut équipée d'un orgue fourni par la maison MERKLIN de Lyon. Hors d’usage depuis 1977, il a été remplacé en 1987 par un orgue fournit par La Manufacture d'Orgues KERN de Strasbourg.

Quelques curés de Notre-Dame

Prénom(s) NOM Période Observations
Alexandre LAVIGNE 1864-1868 En charge de la construction  
François GERMOND 1876-1897  
Benoît CHAUDE 1897-1901  
Félix CREPAUX 1901-1927  
Jean BRUNEAU 1927-1943  
Jacques ISAIA 1943-1964  
Léon BOREZEE 1964-1975  
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Église Notre-Dame-Auxiliatrice ou église de Don-Bosco


Église située au 36 place Don-Bosco, dans le quartier de Cimiez.
C’est la première église bâtie en France par les Salésiens, congrégation religieuse à vocation pédagogique fondée à Turin en 1859 par Saint Jean Bosco.
Don Bosco a fondé l'oeuvre de Nice en 1875 (École Professionnelle).
Monseigneur CHAPON créa en 1913 la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice et la confia aux pères Salésiens, avec pour mission, de construire une église paroissiale qui serait aussi un sanctuaire de pélerinage.
Le premier coup de pioche fut symboliquement donné le 24 mai 1924. Le 31 janvier 1926, la première pierre fut posée et bénite. Le 28 mai 1933, l'église fut solennellement inaugurée par Monseigneur Rémond évêque de Nice. L'essentiel des travaux se déroulant de 1925 à 1933.
Les architectes Jules LEFEBVRE et Marius DÉPORTA sont choisis pour la construction de cette église de style "Art déco", entièrement réalisée en béton armée. La conception semble influencée par les plans des basiliques romaines.
L'église est vaste de Nice avec une surface de 1550 m2. L'ensemble des vitraux dont les douze vitraux historiés représentant la vie de Don Bosco sont du maître verrier Grenoblois Antoine BESSAC.
La décoration intérieure est principalement l'œuvre du peintre Niçois Eugène DOUCET qui, de 1934 et 1946, réalisa les fresques. Au plafond, une croix de Lorraine à la couleur bleu de cobalt et or couvre sur une surface de 242 m2.
La vierge du fronton de l'église est de Charles, dit Carlo SARRABEZOLLES (Sculpteur d'origine Toulousaine).
Entre 1943 et 1944, les orphelinats niçois de l’institution salésienne, le réseau Marcel et les pères Michel BLAIN et Vincent SIMEONI, cachent et sauvent de nombreux enfants juifs de la milice et de la barbarie nazie.
Édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 26 avril 2001[2].


Église Notre-Dame-de-Bon-Voyage



Église située place Abbé Égide Martelli dans le quartier de Roquebillière.
Église édifiée par la volonté du curé Égide MARTELLI . Édifice consacré en 1967.


Quelques curés de Notre-Dame-de-Bon-Voyage

Prénom(s) NOM Période Observations
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Égide MARTELLI - 1978 (1920 - 1978)  
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Église Notre-Dame-du-Bon-Conseil



Église située 19 rue Louis Garneray dans le quartier de Saint-Roch.


Église Notre-Dame-de-France



Église située chemin du Fort-du-Mont-Alban à la limite de Nice et de Villefranche-sur-Mer .


Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception



Église située place Île-de-Beauté dans le quartier du port.

Le bord de mer fut le berceau de Nice, car c'est le lieu ou les premiers habitants s'établirent. Une chapelle dédiée à Saint-Rambert avait été élevée aux Ponchettes.
En 1751 lorsque le nouveau port fut construit par l'ingénieur LUNEL un petit oratoire existait. Cet oratoire faisait partie du Lazaret (prison maritime). Les habitants se rendaient à l'église Saint-Augustin ou Saint-Roch.
La section du port fut érigée en paroisse le 7 juillet 1823 et n'avait qu'un minuscule lieu de culte. Le Duc de Savoie et Roi du Piémont Sardaigne Charles-Félix nomma une commission royale pour étudier un projet d'église.
Les travaux de la commission furent long et enfin le 6 janvier 1840 les travaux débutèrent en exécution des lettres patentes du 29 avril 1839 de Charles-Albert le neveu du défunt Charles-Félix. Les travaux furent confiés le 14 juin 1839 à l'architecte SASSERNO. Les travaux furent exécutés rapidement , mais au matin du 28 octobre 1841, les pluies diluviennes entrainairent l'écroulement de l'édifice alors que celui ci était presque achevé. Seul le Maître-autel et la sacristie résistèrent.
De nouveau plans furent approuvés par le conseil municipal le 28 mars 1847 et les travaux reprirent sur ces bases en 1849 . Les travaux furent confiés à l'architecte VERNIER, architecte de la ville de Nice[3]. Le gros œuvre fut achevé en 1853 et le 5 juin l'église fut consacrée bien qu'inachevée par Monseigneur GALVANO évêque de Nice sous le vocable de «l'Immaculée Conception » en présence du gouverneur de Nice représentant Le roi Victor-Emmanuel II.
Le clocher fut dressé en 1880.
En 1896, la façade et le péristyle furent achevés par l'architecte niçois Jules FEBVRE.
En 1912 la peinture du plafond et de trois tableaux furent exécutés.
Les bombardements du port de Nice provoquèrent l'effondrement de la toiture et du plafond. La restauration sous la responsabilité de l'architecte Charles CATHERIN de l'église fut solennellement célébrée le 4 janvier 1953

La nef mesure 30 mètres de longueur pour 14 de largeur. Les deux bas-côtés sont longs de 20 mètres par 6 de large.

L'orgue fut construit par les ateliers Merklin de Lyon en 1914 et repris par le même atelier en 1972.

L'ensemble situé au fond du port Lympia est inscrit aux M.H depuis 1991 [4]

Église Notre-Dame-de-Lourdes



Église située 56, Bd René Cassin dans le quartier de l'Arénas près de l'aéroport.

L'église édifiée en 1911, fut démolie en 2003 pour permettre la construction d'un bâtiment. Une nouvelle église Notre-Dame de Lourdes fut intégrée au rez-de-chaussée du nouveau bâtiment accueillant des bureaux.


Église Notre-Dame-des-Grâces



Église située Jardin Cardinal FERRERO, sur le quai Saint-Jean-Baptiste.

La construction de l'église a été décidée en 1832, en remerciement à la Vierge pour avoir préservé la ville d'une importante épidémie de choléra et ainsi honorer le vœu qu'avaient formulé les élus niçois le 25 avril 1832.
La construction dans le style néoclassique a été réalisée de 1841 à 1852 par l'architecte Charles MOSCA. L'église a été bénite par l'évêque de Nice Mgr Dominique GALVANO le 15 août 1852; sa consécration a eu lieu le 21 juin 1949 par Mgr REMOND évêque de Nice.
A l'origine du projet, cette église devait être construite au fond de la place Masséna. Devant les inondations fréquentes du "Paillon", elle fut déplacée sur le site actuel.

Autel de la Madone des Grâces
Le groupe processionnel a été érigée par souscription publique en 1865 en reconnaissance des deux miracles qui les avaient sauvé du choléra (1832 et 1862). C'est le sculpteur MAÏSSA qui a réalisé cette ensemble.
Chœur
Au dessus du maître-autel figure un tableau du peintre suisse Édouard HAUSER représentant "Le voeu de Nice" .
Façade
Sur le fronton les armes de Nice sont représentées rappelant que l'église a été fiancée par la municipalité. Le groupe sculpté au sommet de la façade représente "La religion".


Église Notre-Dame-du Rosaire



Église située Boulevard Auguste VEROLA dans le quartier de Saint-Isidore.

Église construite en 1928.

Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours



Église située 35 boulevard du Mont-Boron.
Église en béton armé du XXe siècle réalisée dans le style byzantin en 1927 par l'architecte Niçois Jules FEBVRE (1859 - 1934).

Quelques curés de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours

Prénom(s) NOM Période Observations
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Roland GAROFALO - Curé en 1988  
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Église du Sacré-Cœur



Église sanctuaire située 22 Rue de France.
En 1872, les pères des Missions Africaines de Lyon commencent la construction d'un "Sanctuaire en l’honneur du Sacré-Cœur". En 1880, les décrets de Jules FERRY entraîne la fermeture de la partie déjà construite (Le Chœur, le transept et la première travée).
En 1894, la "chapelle" est confiée aux Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, qui desservait a cette époque La basilique e Paris.
En 1903 les Religieux sont expulsés de France et le service est confié à l'Abbé MILLET.
En 1914, les Missionnaires Oblats reprennent la charge du sanctuaire alors que l'église Saint-Pierre d'Arène est en cours de réalisation.
En 1958 les Oblats entreprennent les travaux d'agrandissement et en 1961 ceux ci seront achevés.
En 1961, le sanctuaire est érigé en "Paroisse" par l'évêque de Nice Mgr RÉMOND.

Chapelle Eugène MAZENOD
La chapelle honore le fondateur des Missionnaires des Oblats, congrégation fondée en 1816. Eugène MAZENOD (1782-1861) fut évêque d'Aix-en-Provence de 1837 jusqu’à sa mort le 21 mai 1861. Il a été proclamé Saint le 3 décembre 1995.
La table de l'autel est en olivier. Elle a été réalisée par M. BOIGONTIER ébéniste à Saint-Paul de Vence.
La mosaïque est de M. LUTENBACHER peintre à Saint-Paul de Vence. Elle représentent "Notre Dame de la Garde" au milieu d'un champ de lavande (au centre) ; une tente indienne à droite et la coupole de Lanka à Ceylan.
A gauche sur le mur de la chapelle on voit le blason des Oblats et à droite le blason épiscopal d'Eugène MAZENOD.
Le blason épiscopal d'Eugène MAZENOD est dit "en partie". A gauche il reprend le blason des Oblats et à droite les armes de sa famille.

Quelques curés du Sacré-Cœur

Prénom(s) NOM Période Observations
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Église Saint-François-de-Paule


Église située 9 Rue Saint-François de Paule.


Église Sainte-Hélène


Église située 142 Avenue de la Californie.
Édifice inscrit aux M.H en 1951.


Église Saint Barthélémy


Église située 11 Montée Claire Virenque.


Église Saint-Jacques le Majeur


Église située rue Droite.

Nommée aussi église du Gesù.

Cette église bâti entre 1640 et 1690 fut la chapelle du couvent des Jésuites installés à Nice en 1606. L'ordre étant dissous, les jésuites furent expulsés de Nice en 1774. En 1802 cette chapelle devient l'église Saint-Jacques le Majeur. La façade est reconstruite entre 1825 et 1830 dans le style Baroque. Le clocher en forme de chapeau de gendarme est réalisé en briques apparentes et tuiles colorées.

Chapelle Saints Crépin et Crépinien
Chapelle corporative des cordonniers et des BARLI-FABRI.
Saint Crépin et Crépinien sont les saints patrons des métiers du cuir. Le tableau central daté du XVIIe siècle représente les saints en plein travail avec leurs outils (Alène, forme, tranchoir). Ce tableau est typique des chapelle "corporative".
La décoration fut refaite en 1710 par Jean-François BARLI-FABRI.

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Église Sainte-Jeanne-d'Arc


Église située 86 Avenue Saint-Lambert.
Dès 1913 la construction d'une église à cet emplacement fut décidée. La première pierre fut posée le 25 janvier 1914 et l'on bâtit les fondations et une crypte sous la conduite de l'architecte niçois CASTEL. La mort de ce dernier (1922) et la Première Guerre mondiale entraînèrent l'abandon du chantier. En 1924, le projet de construction reprit, les plans furent confiés à l'architecte parisien Jacques DROZ (1882-1955). La première pierre de ce nouvel édifice fut posée en 1926. L'édifice sera achevé en 1933 et bénie le 24 décembre.
L'église est composée de trois coupoles ovoïdes en béton armé.
Les peintures murales sont réalisées par l'artiste Franco-Russe Eugène KLEMTIEFF (1901-1985) en 1934/1935. Le campanile indépendant de l'église culmine à 60 mètres de hauteur.
L'église a été restauré en 1975 et 2014.

Église classée aux M.H en 1992[5] .


Église Saint-Joseph


Église du quartier du "Riquier" située 21, rue Smolett .

L'église Saint-Joseph fut consacrée le 19 mars 1911.
En 1963, la toiture de l'édifice fut démolie puis remplacé par une terrasse.

En 2010 fut entamée la réhabilitation complète de l'église sous la conduite de l'architecte Bernard CAMOUS, l'intérieur fut rénové, les façades repeintes dans des tons ocre et crème, la toiture en tuiles reconstruite. le clocher reçut une nouvelle croix supportée par une structure légère en chêne.[6]


Église Saint Marc


Église située 180 Boulevard Napoléon III.

Église Saint Martin-Saint Augustin


Église située place Saint-Augustin dans le vieux Nice.
L'ensemble est composé d'une église et d'un couvent. Le couvent est situé à droite de l'église, il est actuellement transformé en caserne (caserne Filley).

L'ancienne église romane fut démolie et entièrement reconstruite vers 1670 , c'est l'ancienne chapelle des "Ermites de Saint Augustin". L'ensemble a été de nombreuses fois modifié et en particulier, vers 1751, 1837 et en 1854 ou fut ouverte la porte de la façade (jusqu'alors l'entrée se faisait par les côtés, occidental pour les fidèles, oriental et donnant sur le couvent pour les moines). La façade de style baroque ne fut achevée qu'en 1895. L'église avait un clocher double , mais le tremblement de terre de 1887 en a détruit un.

Les Ermites de Saint Augustin ont occupé les lieux jusqu'en 1792 période ou ils furent chassés par la révolution.

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Église Sainte-Monique


Église située 33 Boulevard Paul MONTEL.
Bâtiment édifié par les architectes ARZIARI Huguette et Alain. Les dalles de verre de l'église datent de 1973 et sont l'oeuvre Ernest BOURSIER-MOUGENOT (Nancy, 20 juin 1933 - Nanterre, 20 novembre 2013).


Église Saint-Pancrace


Église située Chemin de l'église .


Église Saint-Pierre d'Arène


Église située 62 rue de France

En 1762, Don Massot propriétaire à la Buffa et prêtre crée un chapelle dédiée à Saint-Pierre et administrée par les pénitents blancs.
C'est Monseigneur Jean Baptiste COLONNA D'ISTRIA après la révolution qui l'érige en paroisse.
Vers 1810, la chapelle est agrandie, puis vers 1861 un nouvel agrandissement est réalisé. C'est l'impératrice qui offre les ornement de cette seconde extension.
En 1873 le troisième agrandissement est réalisé et le quartier continu de se développer et une reconstruction s'impose.
Le 18 janvier 1914, la première pierre de l'église actuelle est posée. Comme l'édifice est réalisé après la loi de 1905, il le sera sur des fonds privés provenant de dons et d'emprunts diocésains.
Les deux tiers de l'édifice actuel sont livrés au culte en 1925 et elle est inaugurée le 23 janvier 1938 bien qu'inachevée.
Faute de moyens, le clocher n'a jamais été réalisé.


Église Saint-Sauveur


Église située Avenue de Grammont le quartier de Gairaut.

L'église est mentionnée en 1441 comme propriété du niçois Antoine BRANDIS. Les deux dates indiquées sur le fronton de la porte d'entrée de l'église, (1628) et 1741, sur la façade, au dessus des arcades, correspondent à divers aménagements du bâtiment (reconstruction et restauration).
Cette chapelle fut érigée en paroisse sous le vocable de Saint-Sauveur de Gairaut en 1802.
Depuis septembre 2001, l'église paroissiale de Gairaut fait partie de la paroisse du Bon Pasteur.
L'église contient un sanctuaire particulier dédié à Notre-Dame-de-la-Merci qui a été institué en 1696. On priait Notre-Dame de la Merci pour délivrer les prisonniers. La statue représentant Notre Dame date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Saint Pierre Nolasque, fondateur des mercédaires, et Sainte Rosalie, protectrice de Nice, ainsi qu'un rideau en trompe l’œil encadrent la statue.

L'église est inscrite aux M.H depuis 1951 [7].

Église Abbatiale Saint-Pons


Église située: montée de l'abbaye de Saint-Pons dans le quartier Pasteur.


Chapelle de la Miséricorde


Chapelle située: 2 Place Pierre Gautier (sur le cours Saleya).


Chapelle du Saint-Sépulcre


Chapelle située: Place Garibaldi.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, la chapelle est le siège de la confrérie des pénitents bleu. La couleur du sac (Sorte de grande robe) est bleu en référence à la robe de la Vierge Marie dont la tradition veut qu'elle fut bleu. La confrérie a été fondée le 4 février 1431.
À la révolution l'ensemble des biens et des œuvres de la confrérie est saisi au titre des biens nationaux. À la restauration , la chapelle est restituée à la confrérie.
Jusqu'à l'Annexion du Conté Niçois à la France en 1860, les pénitents jouissaient du privilège accordé par le roi de Piémont-Sardaigne de gracier un condamné de droit commun une fois l'an.
Après 1860 la confrérie continue d'exister mais ses œuvres caritatives déclinent jusqu'en 1870. À cette date la confrérie fonde une des premières sociétés de secours mutuel du département. Cette oeuvre fonctionnera jusqu'en 1950.

Pictos recherche.png Le Blog de la Société du Saint Sépulcre pour en savoir plus...

La chapelle du Saint-Sépulcre a été conçue en 1782 par l’architecte Antoinio SPINELLI en même temps que l’ensemble de la place Pairolière (Garibaldi aujourd'hui) qui s’inspire des aménagements urbains piémontais de la même époque. L'entrepreneur André LAURENTI construira la chapelle de 1782 à 1784.
Le maître-autel enchâsse un gisant articulé du XVIIIe siècle qui servait autrefois à faire revivre le chemin de croix dans le Vieux-Nice lors de la semaine sainte. L’autel est surmonté d’un tableau de Louis VAN LOO (début XVIIIe siècle) représentant l’Assomption de Marie.
Les coupoles ont été peintes au XIXe siècle par le peintre niçois Emmanuel COSTA. Elles représentent la Croix glorieuse qui rappelle le couvent Sainte-Croix où a été canoniquement érigée la confrérie des pénitents bleus à la fin du XVe siècle, et l’Assomption de la Vierge qui célèbre la mémoire de la Madone du Sincaïre, protectrice de la cité de Nice.
La bannière de la confrérie présente la croix du Saint-Sépulcre de Jérusalem sur une face et, sur l’autre face, elle reproduit l’étendard d’Amédée VI de Savoie, bleu parsemé d’étoiles d’or avec une image de la Vierge Marie, sous lequel le « comte vert » mena la croisade contre les Turcs à Gallipoli et en Propontide en 1366-1367.

Édifice classé aux M.H en 2000 [8]

Chapelle Saint-Charles


Chapelle située: boulevard de l'Observatoire ; boulevard Bischiffsheim.


Chapelle de la visitation-Sainte Claire


Chapelle située rue Sainte-Claire dans le vieux Nice.

Chapelle construite entre 1609 et 1616 jouxtant le couvent des Clarisses. A la révolution les Clarisses furent chassées et ne revinrent pas. Le couvent fut attribué à la restauration aux Visitandines (d'ou le nom de la Chapelle).

Chapelle Sainte Marguerite


Chapelle située 251 avenue Sainte Marguerite.

La façade de la chapelle a été décorée grâce à un don de Mme VIAL.

La chapelle accueille une communauté orthodoxe grecque libanaise.

Chapelle de la Sainte-Trinité


Chapelle située au cimetière du Château.


Chapelle du Saint-Suaire et de la Sainte-Trinité


Chapelle dite des Pénitents rouges, située rue Jules GILLY.
La chapelle construite par la confrérie des Pénitents du Saint-Suaire de 1657 à 1659. La première pierre fut posée le 16 Octobre 1657 et la bénédiction par l'évêque de Nice eut lieu le 1er février 1659. La confrérie ayant été fondée en 1620. Le nom de "Pénitents Rouges" a été donné en mémoire du linceul du Christ qui fut abrité de 1537 à 1543 au château de Nice.
Cette chapelle communique avec l'ancien sénat voisin. Elle fut utilisée par les magistrats du sénat lors des séances inaugurales du tribunal.

Cet édifice a connu en 1792 les dévastations des armées révolutionnaires. Restituée grâce à la générosité du roi Charles Félix à l'état de ruine en 1824 à la Confrérie de l'archiconfrérie de la "Très-Sainte-Trinité". La chapelle fut presque entièrement reconstruite en 1825. Elle rassemble les anciennes confréries du "Saint-Suaire" , du "Saint-Esprit" et du "Saint-Nom-de-Jésus". La couleur rouge provenant d la confrérie du "Saint-Nom-de-Jésus".

Site des Pénitents Rouges.

Chapelle du cimetière Sainte-Marguerite




Couvent Saint-François de Nice


Depuis le XIIIe siècle un couvent de l'ordre des Franciscain se trouvait au sud de la tour Saint-François. En 1722 les frères remplacèrent le petit clocher par une tour campanile baroque accolée à l'église.
En 1792 les franciscains furent chassés par les révolutionnaires. Le couvent et l'église furent vendus en 1798 à un particulier au titre des biens nationaux. Le clocher fut confié à la ville qui le fit surélever et équiper d'une horloge entre 1836 et 1841 afin qu'il serve de tour communal pour le nord de la ville. Sa cloche convoquait le conseil municipal dans l'hôtel de ville située place saint-François.

Inscrit partiellement aux M.H depuis 1993 [9]


Monastère de Cimiez



Inventaire culte Anglican

L'église anglicane de la Sainte-Trinité



Église située rue de la Buffa.

Église réalisée en pierre de la Turbie édifiée entre 1860 et 1862 dans le style néogothique par l'architecte britannique Thomas SMITH qui avait déjà construit plusieurs bâtiments à Cannes. Elle a été financée par souscription. Une partie des vitraux fut réalisés par l'atelier Lorin de Chartres.

Elle remplace un édifice antérieur, construit après 1820, année où la paroisse est placée sous la juridiction de l'évêque de Londres. Le cimetière attenant à l'église remonte à la même époque. Henry Francis LYLE, compositeur d’hymnes religieux anglo-saxons repose au cimetière.

L'église a été restaurée en 2012 avec l'aide financière du conseil général des Alpes-Maritimes[10].

La communauté anglicane de Nice est rattachée à l’Evêché de Gibraltar.

Vitraux

Autres photos

Les pasteurs
Prénom(s) NOM Période Observations
Lewis WAY 1820 - 1824 Le fondateur de la paroisse  
Edward WHITBT 1824 - 1830  
Hubert McLAUGHLIN 1831 - 1837  
John HARTLEY 1838 - 1843  
Charles CHILDERS 1843 - 1884  
Henry OLIVIER 1885 - 1886  
John LANGFORD 1886 - 1908  
Thomas F. BUCKTON 1908 - 1922  
William A. BUCK 1922 - 1937  
Thomas B. CAMPBEL 1938 - 1940  
H. D'ALBERTANSON 1940 - 1942  
C.H. WOOLRYCH 1942 - 1942  
- - Pas de pasteur  
Richard DURBAN 1945 - 1946 Armée Américaine  
H. D'ALBERTANSON 1946 - 1949  
Henry W.M. HEARSEY 1949 - 1977  
John TEDERSTROM 1977 - 1978  
Leslie HARMAN 1978 - 1979  
John PELLING 1979 - 1982  
Ron JENISSON 1982 - 1984  
John LIVINGSTONE 1984 - 1993  
Kenneth J. LETTS 1994 - 2013  
- -  

Inventaire culte Protestant

Temple du Saint-Esprit


Temple situé 21 Boulevard Victor Hugo.


Temple Vaudois


Temple situé 50 rue Gioffredo.

Les Vaudois formaient une secte, fondée à Lyon, par Pierre VALDO, dans le dernier quart du XIIe siècle. Elle se sépara de l’Église en 1179 et fut excommuniée en 1184. Après avoir essaimé en Allemagne, en Flandre, en Aragon, en Italie du Nord, la secte fit l'objet de persécution pendant plusieurs siècles. Au XVIe siècle, les seuls groupes organisés de Vaudois qui subsistaient étaient dans les vallées alpines, en Dauphiné, en Piémont et en Savoie. En 1532 ils adhérèrent au protestantisme. En 1848, l'église évangélique et presbytérienne vaudoise fut finalement reconnue par Charles-Albert_de_Sardaigne.
Les vaudois subsistent en piémont où ils ont gardé la langue française.
Le temple fut édifié à partir de 1855 sur des terrains d’un nommé Chauvain, grâce aux efforts de la communauté protestante toute entière. Le culte vaudois se maintint jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. À partir de 1920, il s’y déroulait des ventes aux enchères publiques. En 1940, il fut racheté par un avocat. Depuis quelques années, il est redevenu un hôtel des ventes.
Le temple est un imitation d’un temple antique.


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Inventaire culte Orthodoxe

Cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas


Cathédrale située avenue Nicolas-II.


Chapelle du tsarévitch Nicolas Alexandrovitch


Chapelle située derrière La cathédrale orthodoxe dans le même enclos.

Église Saint-Spyridon


Église orthodoxe Grecque située 2 avenue Desambrois au pied de Cimiez.


Inventaire Culte Musulman

Inventaire du Culte Juif

Synagogue de Nice


Synagogue située 7 rue Gustave-Deloye.

La synagogue antérieure située rue Benoit Bunico étant devenue trop petite, elle est vendue au bénéfice d'un nouvel édifice financé.
La synagogue a été édifiée à l'emplacement de l'ancien opéra comique est démoli en 1885.
L'ingénieur Paul MARTIN signe les relevés et l'architecte BRUN en est le décorateur intérieur. L'inauguration a lieu 21 mars 1886[11]. La façade principale présente une composition romano-byzantine. Elle est couronnée par les tables de la Loi. A l'intérieur, l'espace central est divisé en hauteur par une galerie soutenue par des piliers cylindriques. Pendant la Seconde guerre mondiale, l'édifice est utilisé comme lieu d'internement avant la déportation.
l'édifice est inscrit au Monuments historiques depuis 2007 [12]

Synagogue Achkénaz


Synagogue située 1 rue Blacas.


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