« Édifices religieux de Fréjus » : différence entre les versions

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==Église de tous les Saints==
[[Fichier:83061 - Fréjus Eglise de tous les saints.jpg|thumb|left|250px|{{Photo JPG}}]] <br>
Église située avenue des Myrtes.
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==Chapelle Saint-Aygou==
==Chapelle Saint-Aygou==
==Chapelle Sainte-Brigitte==
==Chapelle Sainte-Brigitte==

Version du 27 janvier 2015 à 13:04


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La ville de Fréjus possède un riche patrimoine religieux : églises, synagogues, temples.
Note : cette liste n'est pas exhaustive.


Cathédrale Saint-Léonce


Le siège épiscopal est attesté à Fréjus dès 374. Le premier évêque connu est Saint-Léonce qui a occupé une place importante dans l'histoire du début du christianisme, en encourageant notamment la fondation du monastère de Lérins. Les évêques se sont succédés à Fréjus jusqu'en 1958, date à laquelle l’évêque du diocèse a choisi de résider à Toulon. La cathédrale Saint Léonce est co-cathédrale et symbole fort du diocèse.


La cathédrale fut construite de Ve au XVIe siècle. Elle appartenait à un groupe épiscopal comprenant l'église, le baptistère, le cloître et la demeure du clergé (Mairie actuelle).
La cathédrale est composée de deux nefs accolées. La nef Notre-Dame composée en partie l'ancienne église paléochrétienne romane possède trois voûtes sur croisées d'ogives. la nef Saint-Étienne du XIe siècle et XIIe siècle a six voûtes en berceau.
L'abside en « cul-de-four » contient les tombes des évêques Guillaume de ROUFFILHAC (1361-1364) et Louis de BOUILLAC (1385-1405).
Le clocher actuel date du XIIIe pour sa partie la plus ancienne. Il est composé de trois segments:

La toiture en forme de cône est décorée en jaune et vert donnant l'illusion de l'or ;
La partie intermédiaire de forme octogonale date du XVIe siècle ;
Enfin la partie inférieure (la plus ancienne) de plan carré est située au-dessus du narthex du côté du déambulatoire sud.

Les vitraux actuels sont de 1980. Le grand orgue de 1991.

La porte d'entrée possède deux ventaux avec sur chacun huit panneaux sculptés illustrant des scènes de la vie de la Vierge, des images de Saint Pierre et Saint Paul. Il y a aussi des portraits de personnages voulant figurer sur ce portail.


Le baptistère


Le baptistère paléochrétien est situé au sud-ouest de la cathédrale. C'est l'un des plus anciens de France après celui de Poitiers puisqu'il date du Ve siècle et l'un des mieux conservés.
La salle est octogonale ainsi que la cuve pour le baptême par immersion.
Les huit colonnes de type corinthien proviennent probablement d'un ancien édifice romain .
C'est l'un des rares témoignages de l'art paléochrétien encore visible.
les pans sont coupés avec des absidioles contenant des sarcophages et statues couchées.

Édifice classé aux M.H en 1840.

Le cloître


Le cloître roman à deux étages date du XIIe.
Au XIVe siècle, un étage supérieur fut construit dont il ne subsiste à ce jour que la partie nord.
Le plafond en bois
C'est au milieu du XIVe siècle que les moines ont fait réaliser cette charpente en bois pour les galeries du cloître. Les poutres reposent sur des corbeaux moulurés.
Les peintures réalisées entre 1350 et 1370 ornent les caissons et représentent plus de trois cents panneaux. Elles sont composées de personnages, d'un bestiaire d'animaux fantastiques. Ces peintures réalisées après la grande peste de 1348 sont elles liées à cet événement ??

Le cloître est classé aux M.H depuis 1840 [1].


Chapelle Notre-Dame de Jérusalem


Un banquier niçois Jean MARTINON souhaite une chapelle privée pour les résidents du quartier de "la tour de Mare". Il fait appel à Jean COCTEAU pour la conception des décors et du bâtiment. En 1961 COCTEAU entreprend avec l'architecte Jean TRIQUENOT la conception de la chapelle. En 1962 débute les travaux et la première pierre est posée le 24 février 1963. COCTEAU élabore avec le peintre niçois Raymond MORETTI les maquettes des portes vitraux . Il rencontre le céramiste Roger PELISSIER pour la conception et réalisation des céramiques. Au total une centaine de dessins seront réalisés pour la décoration de l'ensemble lorsque l’académicien décédera le 11 juillet 1963. C'est Édouard DERMIT qui achèvera la décoration intérieur à partir des dessins du maître. La chapelle recevra les céramiques réalisées suivant les dessins de COCTEAU en 1992.

La chapelle est inscrite aux M.H en 1963[2].

Église Saint-François-de-Paule


Chapelle du XVIe siècle de style gothique avec éléments de décor Renaissance, dédiée à Saint-François de Paule qui accosta vers 1481-1482 à Fréjus et aurai guéri la ville de la peste.
Chapelle classée aux M.H en 1987[3].


Église Saint-Roch


Eglise située rue des Micocouliers.


Chapelle Saint-Aygou

Chapelle Sainte-Brigitte

Pagode Hông Hiên

La pagode
- Photo J. GALICHON


La pagode est édifiée en 1917, dans les limites du camp militaire Gallieni à Fréjus par des militaires vietnamiens, venus en France combattre aux côtés des Français pendant la Première Guerre mondiale. Elle a été construite conformément à l’architecture traditionnelle du Vietnam, sous l’égide du Vénérable Tich Thanh Vuc, aumônier bouddhique.


La pagode fut à l’abandon et pratiquement sans entretien durant les années qui ont vu les possessions françaises en Extrême-Orient accéder à l’indépendance. Le camp militaire Gallieni étant vide de ses troupes coloniales, désormais transformées et transplantées dans d’autres régions de France, la petite pagode tomba en ruine, faute d’entretien, et menaça de s’effondrer.

D’autres Vietnamiens sont arrivés en France en 1954, à la suite du repli des troupes françaises de l’Indochine. Parmi eux, ceux qui se sont fixés à Fréjus voulurent reprendre le culte bouddhique à l’endroit où leurs devanciers ont laissé une œuvre admirable.

Une association bouddhique fut donc constituée le 9 novembre 1967. Avec peu de moyens mais beaucoup de ferveur et d’acharnement, et avec le soutien des bouddhistes des autres régions de France, la rénovation de la pagode fut menée à bien en 1972. Depuis, la pagode s'enrichi régulièrement de nouvelles statues.

Mosquée Soudanaise Missiri




Référence.png Notes et références