Suisse - Sierre

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Sierre

Informations
Pays	Suisse
Canton	Valais
Code postal
Population	hab. ()
Densité	hab./km²
Nom des habitants
Superficie
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat)
Localisation

Histoire de la commune

C'est probablement sur la colline de Géronde qu'il faut rechercher les vestiges de la première cité de Sierre où l'on a trouvé des objets de toutes les époques: de l'âge du fer, du bronze, de la Tène ancienne (-450-280), de l'époque romaine et de l'époque gauloise. Jusqu'à l'annexion du Valais à l'Empire romain en l'an 15 avant J.-C., les Celtes auraient occupé la région dont en particulier la colline de Géronde. Au Moyen Age, l'évêque de Sion confia l'administration de la cité à un vidome. Cette charge fut exercée par les plus grandes familles de la région. L'évêque fit construire un château sur la colline de Géronde. Celui-ci, ainsi que la bourgade qui s'était développée alentours, ont été détruit en 1417 pendant la guerre dite de Rarogne. Au XIIIe siècle, le bourg du Vieux-Sierre se développa à l'ouest de Géronde. Avec l'arrivée de la ligne de chemin de fer en 1868, Sierre devint un centre touristique. Cependant depuis l'installation en 1905 de l'usine d'aluminium à Chippis et des laminoirs sur son territoire en 1929, elle sera également une cité industrielle.

En 1972, la commune de Granges a fusionné avec celle de Sierre.

Géronde

La colline vinicole de Géronde est située au sud de la ville. Il reste sur son flanc est quelques ruines d'un château du haut Moyen Age et les murs d'une chapelle carolingienne dédiée à saint Félix. Le couvent de Géronde se trouve à l'ouest, sur l'emplacement d'une première église remontant au Ve ou VIe s., d'abord centre du culte paroissial. Il a vu se succéder divers ordres religieux ou institutions. Aux chanoines réguliers de Saint-Augustin, dépendant de l'abbaye d'Abondance aux XIIIe et XIVe s., ont succédé les chartreux depuis 1331, puis les carmes de 1425 à 1644 et les jésuites au XVIIe s. Géronde abrita le séminaire diocésain de 1748 à 1780, des prêtres français réfugiés à l'époque de la Terreur, des trappistes d'Augustin de Lestrange en 1804-1806 et à nouveau le séminaire diocésain, pour la dernière année d'études, en 1808-1817. Des trappistes y trouvèrent une nouvelle fois refuge en 1831-1834 ainsi que des dominicains victimes de anticléricalisme français après 1870. Par suite d'une entente avec l’État du Valais, Géronde devint un institut pour sourds-muets entre 1893 et 1929. Enfin, en 1935 les bernardines de Collombey essaimèrent à Géronde pour y mener la vie monastique. Leur vie silencieuse de prière et de travail explique leur estime et leur rayonnement dans la région.

Le château Mercier

Le château de Pradegg, connu aujourd'hui sous le nom de "château Mercier", fut construit entre 1906 et 1908 sur les hauts de la ville de Sierre. Il porte le nom d'une famille illustre de tanneurs lausannois. Cette construction fut réalisée à la demande de Jean-Jacques et Marie Mercier de Molin pour les besoins de leur famille. Ils confièrent à l'architecte Chabloz le soin d'en dessiner le plan, inspiré du style valdotain, tandis que Marie Mercier de Molin composa elle-même le dessin du parc qui entoure et met en valeur l'édifice. Durant plus d'un demi-siècle, le château Mercier servit de résidence d'été à Jean-Jacques et Marie Mercier de Molin puis à leurs descendants. Par une promesse de donation datée du 27 janvier 1970, la fondation de famille Jean-Jacques Mercier de Molin promettait de céder à l’État du Valais le domaine d'une surface de 37'126 m2, comprenant entre autre le château, trois maisons d'habitation et quelques dépendances (granges, écuries, remises, etc.) le tout intégré dans un prestigieux parc qui domine la ville de Sierre. La donation est devenue effective au 1er janvier 1991. L'acte contient l'obligation de laisser les jardins ouverts au public et d'affecter le château en premier lieu à des buts culturels et artistiques et de relations publiques. La donation comprend en outre des œuvres d'art, des objets et meubles de valeur, notamment des tableaux des peintres E. Bieler et L. Rivier, objets qui devront demeurer dans le château jusqu'en l'an 2020.