« 39 - Chassal » : différence entre les versions

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Le nom de Chassal pourrait dériver de chesal (masure ou dépendance). Il apparaît dans l’histoire, d’après A.Rousset, par une charte de [[855]] qui cite un lieu nommé Cassenatis. Dépendant pour le religieux de la paroisse Saint-Léger de Molinges, le village était administré pour le compte de l’abbé de Saint-Claude par un prévôt. Cette charge donna naissance à une famille noble dite « de Chassal », dont on trouve mention entre le XIIème et le XVème siècles. L’un de ses membres, Pierre de Chassal, ayant assassiné en [[1228]] le grand cellerier de l’abbaye, fut exilé et ses biens confisqués. Puis, à la suite du complot d’un de ses descendants contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, en [[1470]], la famille fut définitivement écartée des bénéfices de l’abbaye
Le nom de Chassal pourrait dériver de chesal (masure ou dépendance). Il apparaît dans l’histoire, d’après A.Rousset, par une charte de [[855]] qui cite un lieu nommé Cassenatis. Dépendant pour le religieux de la paroisse Saint-Léger de Molinges, le village était administré pour le compte de l’abbé de Saint-Claude par un prévôt. Cette charge donna naissance à une famille noble dite « de Chassal », dont on trouve mention entre le XIIème et le XVème siècles. L’un de ses membres, Pierre de Chassal, ayant assassiné en [[1228]] le grand cellerier de l’abbaye, fut exilé et ses biens confisqués. Puis, à la suite du complot d’un de ses descendants contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, en [[1470]], la famille fut définitivement écartée des bénéfices de l’abbaye


Le territoire de Chassal, quoique bien exposé dans la basse vallée de la Bienne, est pauvre en terrains agricoles et les habitants (une cinquantaine en [[1744]]) devaient compléter leurs revenus par d’autres activités : à l’automne, le peignage du chanvre dans les provinces de l’Est ( on disait « aller au seran ») ; en hiver, la tournerie en sous-traitance pour les négociants de Saint-Claude : grains de chapelet et « futailles » (récipients) diverses. A partir des années [[1748]], date de sa mise en évidence par l’abbé Jérôme Clerc, curé de [[39339 - Molinges|Molinges]], la carrière de marbre jaune et violet dit « brocatelle » fournit du travail aux carriers et fit la renommée du village.
Le territoire de Chassal, quoique bien exposé dans la basse vallée de la Bienne, est pauvre en terrains agricoles et les habitants (une cinquantaine en [[1744]]) devaient compléter leurs revenus par d’autres activités : à l’automne, le peignage du chanvre dans les provinces de l’Est ( on disait « aller au seran ») ; en hiver, la tournerie en sous-traitance pour les négociants de Saint-Claude : grains de chapelet et « futailles » (récipients) diverses. A partir des années [[1748]], date de sa mise en évidence par l’abbé Jérôme Clerc, curé de [[39339 - Molinges|Molinges]], la carrière de marbre jaune et violet dit « brocatelle » fournit du travail aux carriers et fit la renommée du village. La brocatelle est une roche  calcaire  d’âge secondaire (crétacé, étage Barremien, faciès Urgonien, 115 millions d’années environ).


Avec le rattachement de Marigna en [[1822]], qui fit doubler sa population, la commune s’enrichit de nouveaux moulins à grains, à scie et à battoir actionnés par la Bienne et le torrent de l’Enragé. Ce dernier présente la particularité d’être une résurgence du lac de l’Abbaye-en-Grandvaux, à 30 km.
Avec le rattachement de Marigna en [[1822]], qui fit doubler sa population, la commune s’enrichit de nouveaux moulins à grains, à scie et à battoir actionnés par la Bienne et le torrent de l’Enragé. Ce dernier présente la particularité d’être une résurgence du lac de l’Abbaye-en-Grandvaux, à 30 km.
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