Lucien BÉGULE

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Lucien BÉGULE (1848-1935)

Il est né le 10 mai 1848 à Saint-Genis-Laval, et décédé le 2 février 1935 à Lyon c'est un peintre-verrier photographe et archéologue français.


Sa biographie

10 mai 1848 Naissance à Saint-Genis-Laval de Lucien-Marie BÉGULE fils de Georges et de Stéphanie PEILLON. Il habite avec sa famille au château de la Tour à Saint-Genis.

En 1860 son père achète une charge de commissaire priseur place Bellecour à Lyon.
Après des études primaires au collège Blanc à la Mulatière , il poursuit à partir de 1861 ses études au Collège jésuite de Mongré à Villefranche. Il y débute les cours de dessin et d'histoire de l'Art où il obtient un premier prix de dessin. Il découvre et commence à pratiquer la photographie avec son professeur de chimie.

De sa famille il héritera d'un amour pour le passé (un père commissaire-priseur et un oncle marchand de tableau) et d'un foi religieuse intense.

René RIBOLLET (1848-1890) , ancien élève de Mongré travaille chez le peintre Jean-Baptiste CHATIGNY (1834 -1886) installé rue Jarente à Lyon . Il le fait rentrer pour 3 ans (1870-1873) dans cet atelier. Sur les conseils de CHATIGNY, il va tenter le concours de la Société des Amis de l'Art. C'est pour la préparation de ce concours qu'il rencontrera l'Architecte Pierre BOSSAN qui lui proposera d'aller à Valence à ses côtés pour quelques semaines. Pierre BOSSAN aura une forte influence sur l'art du maître-verrier qui sera son Maître en matière ornementale et décorative.
A 22 ans il part avec René RIBOLLET et sa famille pour l'Italie pour découvrir les églises et musées de Pise, Florence, Rome etc...

Après avoir revendu le château de Saint-Genis,son père achète en 1863 une propriété à Choulans (quartier de Lyon) ou l'architecte FUSY construira une villa.

La guerre de 1870 stoppe ses études . Il est mobilisé au camp de Satonay puis envoyé à l'arsenal de Lyon.

Le 23 juin 1874, il épouse Joséphine BONNET fille de François teinturier une connaissance de son ami l'architecte René RIBOLLET. Le soir de ses noces les jeunes mariés partent pour Paris puis la Belgique et enfin l'Angleterre. Durant ce voyage il fera découvrir à son épouse les chefs-d’œuvre des musées.

De 1872 à 1876 Lucien BÉGULE se forme comme peintre verrier auprès de Pierre MICIOL (Beau-frère de Jean-Baptiste CHATIGNY) dont il devient l’associé en 1873. Les ateliers de Vitraux à Lyon sont installés rue Jarente puis à partir de 1875 Rue Bourgelat.

23 Juin 1875 naissance de son fils Georges.
21 Juillet 1876 Naissance de sa fille Stéphanie.
25 août 1878 naissance de sa fille Marie Louise.

1877/1880 Association avec Jacobé RAZURET (1829-1895) collaborateur de Pierre BOSSAN qui possède un atelier de décoration et de peintures murales à proximité de la cathédrale Saint-Jean à Lyon. Travaillant à proximité de cathédrale , il réalise une étude de l'édifice mettant en avant ses connaissances archéologiques, créant ainsi sa renommée auprès du monde religieux.

1880 Installation d'un premier atelier de peinture sur verre à Lyon ; montée du chemin Neuf bénéficiant ainsi de la frénésie de construction d’édifices religieux de cette période...
Les ateliers auront une double activité. Un activité de restauration d'une part et de création d’œuvres originales d'autre part . 25 Août 1880 naissance de son fils Émile qui sera peintre et graveur sur bois.
1881 installation définitive des ateliers sur les hauteurs de Saint-Just avec vue sur Lyon et les Alpes au 86 montée de Choulans sur le terrain de la villa de ses parents. Lucien Bégule dessinera l'essentiel des maquettes et cartons nécessaires à la production des vitraux. Les dessins de projets étant réalisés soit par Lucien BÉGULE lui même soit par des peintre extérieurs tels Eugène GRASSET d'Aix les Bains, Émile DELALANDE, Gaspard PONCET, Charles LEBAYE (Parisien) ou le Lyonnais Tony TOLLET.
1er Avril 1882 Bénédiction des ateliers par le cardinal CAVEROT. Peu après cette cérémonie son père Georges décédera (le 1 Juillet) .
1889 BEGULE participe avec trois œuvres d'art à l’exposition universelle de Paris ( 6 mai au 31 octobre 1889). Sa participation porte sur: "Marguerite de Goethe", une des seize verrières destinées à l'église de la Louvesc et un "Saint-Georges" combattant le dragon, composition sans destination spéciale. ""Saint Georges" terrassant le dragon à été réalisé avec Eugène GRASSET. Cette création fut récompensée par une médaille d'argent.
15 septembre 1890 décès de son épouse.
1895 Réalisation du plafond lumineux de la salle des Délibérations du conseil général du Rhône .

2 Janvier 1896 décès de son fils Georges.
20 juillet 1898 décès de sa mère Stéphanie.

1900 Médaille d'Or pour le vitrail "La Licorne" d'après une esquisse d’Émile DELALANDE et pour le vitrail "Louise LABÉ" (poétesse lyonnaise du XVIe siècle) .
1902 Élu à l'académie de Lyon, section Beaux Arts au fauteuil de l'orfèvre Armand CAILLAT.
1905 nomination au poste de conservateur des Antiquités et d'Objets d'art du département. Il se consacrera principalement sur l’archéologie.
1911 Fermeture des ateliers conséquence de la séparation en 1905 de l’Eglise et de l’Etat qui aboutit à la confiscation par l’Etat des biens ecclésiastiques. La période 1895-1898 a été la période optimale pour ses ateliers. Ceux ci ont eu jusqu'à vingt personnes.
1928 Chevalier de la Légion d'Honneur.
1929 Démission du poste de Conservateur des Antiquités et devient inspecteur général au sein de la Société française d’archéologie.
Le 31 janvier 1935 il décède à Lyon. Il est inhumé au Cimetière de Loyasse.

Principales réalisations

Église Saint-Irénée

L'église est illuminée par une série de 13 baies de BÉGULE dont:
Une série de huit vitraux sur les martyrs de Lyon : Saint-Pothin, Saint-Irénée, Sainte-Blandine, Saint Polycarpe, etc ;

Église de la Rédemption

L'église a reçu de 1889 à 1904 23 baies de BÉGULE dont:

Autres édifices religieux Lyonnais

Vitraux profanes

Divers

Réalisations sur Lyon

Liste non exhaustive .

Réalisations sur le reste de la France

Liste non exhaustive .

Ses publications

  • 1879 : Les Peintures murales de Saint Bonnet le Château et L’Eglise de Saint-Maurice, ancienne cathédrale de Vienne [1]
  • 1880 : Monographie de la cathédrale de Lyon
  • 1900 : Le Vitrail, un atelier lyonnais de 1880 à 1900
  • 1902 : L'Œuvre de Charles Dufraine, statuaire lyonnais
  • 1903 : Un orfèvre lyonnais, T.-J. Armand-Calliat et son œuvre, 1822-1901
  • 1904 : Peinture sur verre, vitraux d'appartement, Lyon
  • 1905 : Les Incrustations décoratives des cathédrales de Lyon et de Vienne [2]
  • 1907 : L'Abbaye d'Ambronay. Son église, ses vitraux, son cloître
  • 1900 : Fontaine d'ablutions de Carcassonne et Perpignan
  • 1908 : Le Mont-Cassin et ses travaux d'art
  • 1908-1909 : collaboration à J.B. MARTIN J.B., Histoire des églises et chapelles de Lyon, tomes 1 et 2 [3]
  • 1909 : La chapelle de Kermaria Nisquit et sa danse des morts[4]
  • 1911 : Un vitrail profane du XVe siècle
  • 1911 : Les Vitraux du Moyen Âge et de la renaissance dans la région Lyonnaise et spécialement dans l'ancien diocèse de Lyon [5]
  • 1912 : L'Abbaye de Fontenay et l'architecture cistercienne
  • 1913 : La cathédrale de Lyon [6]
  • 1914 : L'Église Saint-Maurice, ancienne cathédrale de Vienne en Dauphiné
  • 1916 : Ambierle [7]
  • 1925 : Antiquité et Richesse d'Art dans le département du Rhône. A lire en ligne sur Geneanet[8]
  • 1929 : La Cathédrale de Sens
  • 1931 : L'Architecture religieuse à notre époque. Notes et souvenirs

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Lucien BEGULE Maitre verrier Lyonnais de Thierry WAGNER et Martine VILLELONGUE ISBN 2-87629-316-1
  • Le vitrail dans l'Ouest Lyonnais Groupe de recherche sur l'histoire de l'Ouest Lyonnais l'ARAIRE Bulletin N°90 1992
  • Jean-Marie MAYEUR, Xavier de MONTCLOS, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, vol. 6 : Lyon, Le Lyonnais - Le Beaujolais, Éditions Beauchesne,‎ 1994 - ISBN 9782701013053 .

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