Famille Pascal (Auriol, Provence)

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La famille Pascal dont il est question ici est une famille du département des Bouches-du-Rhône.

Généalogie

Jean Antoine Pascal (1660-1722)

I/ Jean Antoine Pascal (vers 1660 + après le 3 février 1722), bourgeois d’Auriol, marié vers 1690, à Auriol, à Catherine Raymond (+ après le 3 février 1722), d’Auriol
D’où :

Antoine Pascal (1695-1750)

II/ Antoine Pascal, (vers 1695 + vers 1750), viguier d'Auriol (fonction d’Ancien régime à rapprocher de celles de commissaire de police et de juge d’instruction), marié le 3 février 1722, à Auriol, à Marie Madeleine Giraud, fille de Pierre Giraud, bourgeois d’Auriol, et d’Anne Coulomb, d’Auriol. (Témoins au mariage : « sieur Marc-Antoine Barthelemy, avocat en la cour, maître Joseph Ganteaume, procureur du Roi, messire Pierre Gorse, écclésiastique, sieur Joseph martini, bourgeois ».)
D’où :

Pierre (Etienne Chrisostome) Pascal (1730-1802)

III/ Pierre (Etienne Chrisostome) Pascal (1730, Auriol + 1802, 7 frimaire an XI, Marseille, à 73 ans), établi à Marseille vers 1746 (« depuis 20 ans » en 1766), et paroisse Saint-Ferréol « près la porte de Paradis » vers 1762 (« depuis 4 ans » en 1766), propriétaire, négociant, « marchand clergier » (1766), « marchand fabriquant de cire » paroisse Saint-Ferréol (mars 1771), demeurant rue Bricolie (1799), puis rue Libertat (1802),
marié le 12 août 1766, à Marseille, à Marie Françoise Poupiac (mai 1745 + 18 novembre 1826), fille de Jean François Poupiac (1716 + 17..), capitaine de navire à Marseille, et de Marie Françoise Vachier.
Vers 1770, un négociant Pascal, de Marseille, est engagé dans le commerce d’Amérique.
D’où :

Pierre Jacques Marie Pascal (1771-1849)

IV/ Pierre Jacques Marie Pascal (5 mars 1771, Marseille, Saint-Ferréol + 24 août 1849, Cauterets, Hautes-Pyrénées),
Parrain : Jacques Billet ; Marraine : Marguerite Poupiac.
propriétaire du château de Lanfant (1800), négociant puis banquier[1], propriétaire foncier, président du tribunal de commerce de Marseille, officier de la garde nationale de Marseille, inspecteur général du parc d’artillerie de cette ville (1800), chevalier de la Légion d’Honneur,
marié en 1799 (30 germinal an VIII), à Marseille à Marthe Anne Séjourné (1780, Marseille + 1830), fille de Jean Arsène Séjourné (Paris 1738 + Marseille 18..), négociant, banquier, président de la chambre de commerce de Marseille, chevalier de la Légion d'honneur, marié à Marseille (6 juin 1766) à Thérèse Blanc (Marseille 1743 + 1...) demeurant 52 rue Paradis,

Remarque: « N°52 – Hôtel Pascal. C’est la plus belle façade Louis XV de Marseille. Elle est particulièrement harmonieuse avec son balcon et ses fenêtres aux élégantes ferronneries. Les cintres de ces fenêtres sont surmontés de mascarons qui représenteraient les différents âges de la vie. La porte d’entrée, cintrée elle aussi, est encadrée de deux pilastres qui soutiennent une corniche à triglyphes. Aux angles de l’immeuble, pilastres à chapiteaux corinthiens. Cet hôtel a été malheureusement exhaussé d’un étage au XIXe siècle.
Construit de 1728 à 1737, par Alexandre Louët, commissaire principal des galères, il passa ensuite au fils de celui-ci, Louis-Alexandre Louët qui « avait eu une enfance de prodige musical, dirigeant à treize ans un orchestre de cinquante musiciens » et qui servit d’accompagnateur à la reine Marie-Antoinette. Au XIXe siècle, cet hôtel appartint au banquier Pascal, et l’on peut regretter qu’il ait ajouté au cintre de la porte d’entrée un écusson à son chiffre.
A l’intérieur, belle rampe d’escalier, trumeaux de porte du milieu du XVIIIe siècle. »
(André Bouyala d’Arnaud, « Evocation du vieux Marseille », Les Editions de Minuit, 1959, page 298)

Pierre constitua la propriété rurale dite Chasse Vapeur située à Mazargues, comprenant une ferme, des terres labourables, vignes et arbres fruitiers (acquisitions de juillet et août 1806, mai 1807, novembre 1808, septembre 1809 et octobre 1817).

Pierre Pascal laisse à sa mort un patrimoine de 3.174.000 francs or (1850).
Ses biens furent partagés entre ses trois fils, Frédéric, Emile et Albert (15 février 1850, Latil notaire).
D’où :

  • 1/ (Pierre Marius) Frédéric Pascal (28 octobre 1801, Marseille + 30 avril 1862, Marseille), banquier associé (maison de banque « Pascal fils et Cie »), demeurant 52 rue Paradis (1836), puis à Paris, 15 rue des Capucines, conseiller municipal, juge, puis président du tribunal de commerce de Marseille (1842-45), adjoint au maire de Marseille (1846-51), député monarchiste des Bouches-du-Rhône (1849-1851), chevalier de la Légion d’Honneur, retiré de la vie politique sous le second Empire, marié à (Henriette Françoise) Emilie d’Assailly.
D’où :
a/ Marie Félicité Pascal, dite Félicie (1831 + 1905), mariée le 15 avril 1852 à (Louis Alexandre) Charles Law, comte de Lauriston (25 juillet 1824 + 1908), capitaine de cavalerie, filleul du Roi Charles X et de la duchesse d’Angoulême, fils du marquis de Lauriston. Félicie avait hérité de son père un patrimoine estimé à 861.000 francs, dont le domaine de Lenfant (estimé 150.000 francs). D’où :
- Jacques (Louis Alexandre Henri) Law, comte de Lauriston (25 juillet 1853 + 1895), marié en 1883 à Marie-Claire Belhomme de Franqueville (1861 + 1944), d’où Mathilde, 1886, mariée en 1909 à André, comte Boulay de la Meurthe (1878 + 1951), officier d’infanterie, SP, Yvonne, 1890, mariée en 1911 à Hugues, vicomte de Rodez-Benavent (1880 + 1953), capitaine de chasseurs, DP, et Odette, 1893, SA ;
- (Pierre Jules) Roger Law de Lauriston (5 janvier 1857 + 1887), docteur en Droit, marié en 1885 à Jeanne Bourlier d’Ailly (1860 + 1928, remariée au marquis de Nettancourt-Vaubécourt), SP.
- (Emile Paul Louis) Hubert Law, 5e et dernier marquis de Lauriston (22 août 1860 + 1939), propriétaire exploitant, marié en 1896 à Régine de Laugier-Villars (1877 + 1938, remariée en 1911, puis 1926), divorcés vers 1910, d’où Simone, 1897-1907, SA, et Germaine, 1907, religieuse dans l’ordre de la Sainte-Enfance, en Angleterre).
- (Jeanne Marie Louise) Antoinette Law de Lauriston (17 janvier 1862 + 1921), mariée en 1885 au comte Edgar de Moulins de Rochefort (1850 + 1940), propriétaire-exploitant, éleveur de chevaux de pur-sang, d’où Gérald (1886), éleveur de chevaux de pur-sang, vice-président de la société des steeple-chases de France et de la société hippique française, marié en 1913 à Régine Roederer (1893), SP, Yolande (1888 + 1911), mariée en 1910 au comte Aymar de Dampierre (1885), chef d’escadrons de cavalerie, SP, Etiennette (1891), mariée 1/ en 1911 au vicomte Antoine de Dampierre (1887 + 1917), officier de cavalerie, pilote aviateur, frère d’Aymar, puis 2/ en 1919 au baron Antoine de Dampierre (1891), propriétaire agricole et courtier en valeurs, parent éloigné des deux précédents, DP (Thierry d’Argenlieu, Virieu et Reille).
  • 2/ Jean Marie Emile Pascal (+ 20 novembre 1878, Marseille), banquier associé (maison de banque « Pascal fils et Cie »), demeurant 52 rue Paradis (1836), chevalier de la Légion d’Honneur. Célibataire. Emile reçut de son père la propriété rurale dite Chasse Vapeur située à Mazargues, comprenant une ferme, des terres labourables, vignes et arbres fruitiers. Emile laisse ses biens à son frère Albert et à sa nièce Lauriston, chacun pour moitié (testament du 6 mars 1878).
  • 3/ Albert Pascal, qui suit ;
(Marie Arsène Paschal) Albert Pascal (1811-1882)

V/ (Marie Arsène Paschal) Albert Pascal (14 avril 1811, Marseille + 20 avril 1882, Marseille), agent de change à Marseille (1836), puis banquier associé (maison de banque « Pascal fils et Cie ») à compter du 1er janvier 1837, propriétaire, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant 52 rue Paradis (1836), puis 40 rue Montgrand (1881), marié le 26 septembre 1836, à Marseille (contrat, Latil et Giraud notaires), à (Antoinette Marie) Rose Nicolas, (11 juin 1815, Marseille + 24 mars 1867, Marseille), fille de François Nicolas et de Eugénie Coste. Albert Pascal reçoit 50.000 francs de son père pour son mariage.
Dot de Rose Nicolas : 300.000 francs.
Soit un trousseau de 10.000 francs, une maison de quatre étages à Marseille, 90 rue Paradis (40.000 francs), un domaine à Marseille situé aux lices extérieures de la porte Saint Victor et chemin d’Endoume (80.000 francs), 170.000 francs « en numéraire métallique d’or et d’argent ».
100.000 de ces 170.000 francs sont versés au compte d’Albert Pascal à la maison de banque « Pascal fils et Compagnie » (transmise par Pierre Pascal à ses fils, dont Albert, associé pour 1/5e). 70.000 francs sont employés à acheter des biens immobiliers.
Albert Pascal se porte acquéreur en août 1837 d’une maison voisine de la sienne, le 50 rue Paradis, dépendant de la succession de M. Besson, pharmacien. Le 10 juillet 1843 sa femme fait l’acquisition du 40 rue Montgrand, pour la somme de 40.000 francs. Le 26 mai 1847, Madame Nicolas (mère de Rose) achète le 44 rue Montgrand, pour la somme de 38.000 francs.
A la mort de son père, Albert Pascal hérite d’un capital de 1.058.000 de francs (1850).
Le 15 juin 1861, Albert fait l’acquisition du 42 rue Montgrand pour la somme de 100.000 francs. Il réunit cette maison à celles des 40 et 44 rue Montgrand, engage d’importants travaux de rénovation et constitue ainsi l’une des plus vastes et luxueuses habitations de Marseille. Il rachète le 44 rue Montgrand à sa belle-mère le 12 octobre 1869 (Latil, notaire) pour la somme de 60.000 francs. La splendide résidence d’Albert Pascal 40, 42, et 44 rue Montgrand est estimée amiablement 500.000 francs (1884).
Par son testament du 27 août 1864 Rose lègue et donne à son mari la totalité des biens dont elle dispose, à charge pour lui de servir à sa mère, Madame Nicolas, née Coste, une pension de 5.000 francs de rente sa vie durant et, en outre, de distribuer aux bonnes œuvres, pauvres et gens à son service la somme totale de 10.000 francs.
Le 21 décembre 1868 Albert Pascal hérite du docteur Maximilien Joseph Spitzer (+ 1868), oncle de sa femme, la propriété rurale du Rouet, comprenant un grand corps de bâtisse, composé de maison de maître, logement de fermier, remise et écurie, lavoir et bassin, le tout d’une contenance de 16.000 m2. (propriété amiablement estimée 85.000 francs en 1884)
Une maison 4 rue des Martégales, estimée 10.000 francs venant d’Anicet Coste (+ 17 mars 1842), achetée le 9 floréal an III pour 30.000 francs.
Le 10 janvier 1881 (Latil notaire), Albert Pascal vendit sa propriété rurale de Saint Loup (y compris un moulin, des dépendances et une maison dite « La Bonaude ») à Philippe Albanès, qui devait encore 110.000 francs en 1882 (succession d’Albert Pascal).
La commandite d’Albert Pascal dans la maison de banque « Pascal fils et compagnie » s’élevait à 900.000 francs (1881). Elle fut partagée entre ses quatre enfants après sa mort le 4 décembre 1882 (225.000 francs chacun).
D’où :

  • 1/ Anicet Henri Pascal, banquier, administrateur de la banque de France, officier de l’ordre de Charles III (Espagne), des Nichams et Medjudié, demeure 40 rue Montgrand, marié à Valentine Fabre-Luce, fille d’Urbain Fabre (1813 + 1879), marié en 1844 à Léonie Luce. Valentine était cousine germaine de l’armateur Cyprien Fabre. DP
    Henri Pascal, portait un bonnet grec, barbier le matin, au Prado ou rue Breteuil selon la saison.
    A la demande de son beau-frère Fernand de Fonscolombe, la banque Pascal racheta des dettes que les princes d’Orléans n’étaient pas en mesure d’honorer, ce qui contribua à déséquilibrer la banque.
- Albert Pascal
- Ne. Pascal, mariée avant 1934 à Emmanuel Chaix-Bryan
- Marcel Pascal, marié le 17 novembre 1934 à Aix à Hélène Viale, fille d’Auguste Viale, avoué près la cour d’appel d’Aix
  • 2/ Marie Emile Pascal, (184., Marseille + 192., Paris), rentier, membre du Jockey club, 13 rue de Lubeck (XVIe), Passy 65.85, et Villa Pascal, 59 rue de Paris, à Montmorency (Seine et Oise) [cf. « Livre d’or des salons » 1923]
    Avant la première guerre mondiale, il vivait la moitié de l’année à Paris et l’autre à Rome, où sa distraction était de conduire des attelages à quatre chevaux. A Paris, son appartement était proche de celui de sa chère amie la princesse May de Lucinge, avec laquelle il cohabitait à Rome.
    Marié sur le tard (environs 60 ans) à Anne-Eliza "Betty" Townsend (âgée d'une quarantaine d'années). SP. Mlle Townsend fut élevée dans une famille de la haute société newyorkaise, dans une luxueuse résidence située sur la 5e avenue. Elle était la fille de l'avocat John-Joseph Townsend, président de l'élégant Union club, et de son épouse Catherine-Rebecca Bronson (portraiturée par Singer Sargent). Les Townsend, colons d'origine britannique, fondèrent et s'installèrent à Oyster Bay, Long Island, New-York. Par sa mère, Betty Townsend descend de plusieurs pères-fondateurs des Etats Unis, comme Theodorus Bailey (1758-1828), brigadier général et sénateur, et le colonel James Tallmadge (1744-1821) ayant tous deux combattu lors de la Révolution américaine. Son arrière grand-père était encore le richissime Isaac Bronson (1760-1838), chirurgien sous la Révolution américaine, puis banquier, fondateur d'importantes compagnies d'assurance et grand propriétaire terrien.
  • 3/ Marie Albertine Pascal (184. + 19..), mariée le 15 mai 1866 (Me Latil, notaire) à (Germain Charles) René Poullain de Saint Foix, propriétaire, ancien officier, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant à Marseille, 39 A rue Grignan (1882). Le 4 décembre 1882 (Latil, notaire) une créance de 55.381 francs 95 que sont père avait encore sur Philippe Albanes, propriétaire à Marseille.
  • 4/ Marie Emilie Pascal, qui suit ;
Marie Emilie Pascal (1850-1933)

VI/ Marie Emilie Pascal (24 octobre 1850, Marseille + Janvier 1933, Paris) En novembre 1876 elle reçut une maison 4 rue des Beaux Arts (estimée 100.000 francs), venant de la succession de sa tante Sabine Coste (+ 1875). Demeurant à Marseille, 40 rue Montgrand (1881) Mariée

  • 1/ le 28 juin 1869 à Marseille à Georges (François Nicolas) Roussel, vicomte de Courcy (9 juin 1837, Etrepagny + 27 mai 1874, Bruttelen, canton de Berne), officier, ayant voyagé jusqu’en Indochine, fils de Mathurin François Adalbert Roussel de Courcy, et de Rose Henriette Alexandrine de Biencourt.
(Voir note Roussel de Courcy)
  • 2/ 18 décembre 1884, à Marseille, Fernand de Boyer de Fonscolombe-La Môle (4 février 1841, Marseille + 1914), baron de Fonscolombe

A son mariage avec Fernand de Fonscolombe, en 1884, Marie Pascal, vicomtesse de Courcy, se constitue en dot un patrimoine estimé 1.087.122 francs (de l’ordre de dix millions d’euros). Biens meubles : 325.622 francs (somme de 280.000 francs, obligations et actions 30.622 francs, toilettes de Marie estimées 15.000 francs) ; Biens immeubles : à Marseille, la moitié indivise d’une maison 40-42 et 44 rue Montgrand, estimée 250.000 francs, une maison 50 rue Paradis, 138.000 francs, une maison 4 rue des Beaux Arts, 100.000 francs, la moitié indivise d’une propriété rurale au Rouet, 42.500 francs, une maison 3 rue des Chartreux, 31.000 francs, le quart indivis d’un bien dit Saint Victor, à Endoume, 30.000 francs, propriété dite Chasse Vapeur, à Mazargues, 20.000 francs, une maison 4 rue des Martégales, estimée 10.000 francs ; à Bône, Algérie, une maison rue Mesmer, 140.000 francs. En 1888, la baronne de Fonscolombe acheta l’hôtel du 25 rue Saint Dominique, à Paris. Elle se sépara pour cela de la maison du 50 rue Paradis et la propriété dite Chasse Vapeur, et ajouta au produit de ces ventes une somme de 55.000 francs. Plus tard, au moment de la liquidation de la banque Pascal, la baronne de Fonscolombe vendit le 4 rue des Beaux Arts, le 4 rue des Martégales et avec ses frères et sœur la propriété rurale du Rouet et le bien dit Saint Victor à Endoume. La baronne de Fonscolombe recevait le vendredi en fin d’après midi, vers 16h. Amie du banquier Bernheim, auquel elle vendit vers 1926 ses terrains de Marseille situés près de la gare Saint Charles, envahis de Romanichels (actuel boulevard Fonscolombe). Bernheim ne profita pas de la situation et, grâce à lui, Mme de Fonscolombe eut de nouveau les moyens de soutenir son train de vie parisien (auparavant elle était considérablement aidée par sa fille aînée, Berthe). D’où : Du 1er lit :

  • 1/ Berthe Roussel de Courcy (1870 + 1973), mariée le 31 mai 1893 à Paris (VIIe) à Léo, comte du Mesnil du Buisson (1861 + 1899), licencié en Droit, capitaine d’infanterie, fils de Félix-Emile, comte du Mesnil du Buisson (1817 +1894), secrétaire d’ambassade, garde noble de Sa Sainteté le pape Pie IX, maire de Giverville (Eure), chevalier de la Légion d’honneur et de Saint-Grégoire, commandeur de Saint-Sylvestre, et de Berthe de Costart (1831 + 1911).
D’où :
  • a/ Robert, comte du Mesnil du Buisson (1895 + 19..), docteur es lettres et en Droit, professeur agrégé, archéologue, cadre du ministère de la Reconstruction (années 45-55), chef d’escadrons de cavalerie (CR), commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, marié 1/ en 1923 à Paris à Jeanne Le Clerc de Pulligny (+ 1964), DP, puis 2/ en 1965 à Villebadin, à Pauline Husson de Sampigny, SP.
- Jean-Charles, comte du Mesnil du Buisson (1924, Champobert), Saint Cyrien, officier du génie, général de brigade, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1944-45 et des T.O.E., marié en 1948, à Paris, à Odile Carpentier (DP, six enfants).
- François du Mesnil du Buisson (1925), directeur de recherche à l’INRA, marié en 1949 à Marie-Thérèse Roussel de Courcy (DP, six enfants)
- Antoine du Mesnil du Buisson (1927), croix du combattant 1944-45, inspecteur de la SCI de la caisse de dépôts et consignations, marié en 1960 à Régine du Sorbier de Tayrac (DP, deux enfants)
- Etienne du Mesnil du Buisson (1931), docteur en médecine, marié en 1954 à Françoise Bigot (DP, trois enfants)
- Berthe du Mesnil du Buisson (1937), marié en 1960 à Jean-François Burgelin, magistrat, procureur général de la cour de cassation (DP, trois enfants)
- Dorine du Mesnil du Buisson (1941 + 2…), mariée en 1964 à Champobert à Bruno, comte de Ruffi de Pontevès-Gévaudan (+ 19..), ingénieur agronome (DP, trois enfants).
  • b/ comte Georges de Mesnil du Buisson (1896 + 13 juillet 1960, Tournai-sur-Dive), président de la coopérative de reconstruction agricole de l’Orne, maire de Tournai-sur-Dive, capitaine de cavalerie (CR), officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, engagé volontaire en 1914, fait chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille (mai 1917), de nouveau engagé volontaire en 1939, marié en 1920 à Pauline de Miscault, d’où :
- Léo du Mesnil du Buisson (1921), docteur en médecine, marié en 1945 à Gabrielle de Varine-Bohan (DP, sept enfants)
- Godefroy du Mesnil du Buisson (1923), industriel, chevalier de la Légion d’honneur, marié en 1948 à Cécile Duruflé (DP, cinq enfants)
- Guy du Mesnil du Buisson (1925), agriculteur, propriétaire du château de Bellegarde (Orne), marié en 1947 à Michèlle Tardif de Moidrey (DP, cinq enfants)
- Jean du Mesnil du Buisson (1928), prêtre à Séez depuis 1953,
- Pierre du Mesnil du Buisson (1934), officier aviateur, puis pilote de ligne d’Air-France, marié à Jeanne Friteau (SP).
  • c/ comte Hubert du Mesnil du Buisson (1897 + 1940), mort pour la France, lieutenant d’artillerie (CR), chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918 et 1939-1940, marié en 1925 à Susanne Neveu, d’où :
- Michel du Mesnil du Buisson (1926), ingénieur agronome, propriétaire du château de Sévigny (Orne), marié en 1949 à Sabine Tardif de Moidrey (sœur de Michèlle), (DP, cinq enfants)
- Marie-Thérèse du Mesnil du Buisson (1927), mariée en 1952 au comte Guy de Moulins de Rochefort (DP)
- Françoise du Mesnil du Buisson (1928), mariée en 1953 au vicomte Louis Roussel de Courcy, propriétaire du château de Puy-Orin, colonel d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur, officier du mérite, croix de guerre des T.O.E. (DP, cinq enfants)
- Philippe du Mesnil du Buisson (1930), marié en 1958 à Anne Guilbert de la Tour (DP)
- Gabriel du Mesnil du Buisson (1933), marié en 1959 à Muriel Van Cutsem (DP, trois enfants)
- Marc du Mesnil du Buisson (1934), marié en 1961 à Edith de Montillet de Grenaud (DP, trois enfants)
- Gérard du Mesnil du Buisson (1937), marié en 1959 à Bénédicte de Bony de Lavergne (DP, trois enfants).
  • d/ Anne Marie dite Nini du Mesnil du Buisson (1898 + 19..), mariée en 1930 à Paris à Michel Guillotou de Kéréver (1897 + 1943), d’où
- Marie-Berthe de Kéréver, mariée à Patrice d’Amat, propriétaire du château de Puycomtal (DP, quatre enfants)
- Isabelle de Kéréver, mariée à André, baron de Villequier, propriétaire du château de Trémauville (DP, cinq enfants)
- Jeanne-Marie de Kéréver, mariée 1/ Démians-Bonaud d’Archimbaud, 2/ Francis Papillon (DP)
- Charles de Kéréver, propriétaire du château de Saint-Germain (Orne), médaille militaire, croix de la valeur militaire, marié à Françoise Le Rondeau (DP, trois enfants)
- Georges de Kéréver, marié à Annie Pâris de Bollardière (DP, trois enfants).
  • 2/ vicomte Hubert Roussel de Courcy
D'où :
- Huberte de Courcy, marié le novembre 1933 à Aix à Charles du Couëdic, d’où :
Raoul (1935), Françoise (1936), Anne, Solange, Béatrice
- Josèphe de Courcy, mariée le à Aix à Jean Bilger, inspecteur à l’Economie, d’où :
Béatrice, Maxence (1951, Lyon), François (1951, Lyon, jumeau) et Geoffroy (20 juillet 1953, Lyon)

Du 2e lit :

  • 3/ Françoise de Boyer de Fonscolombe ;
  • 4/ Guy de Boyer de Fonscolombe.
(voir Famille de Boyer de Fonscolombe)

Armes

  • Pascal : D’or à un léopard de sinople, coupé d’azur, à une bande d’argent (portées par Jean Antoine Pascal, bourgeois du lieu d’Auriol, enregistrées dans le grand d’Hozier de 1702, Armorial général, Provence, tome II, page 289, article 1961, planches tome I page 506).

Alias : D’or à un sautoir de gueules, coupé de sable, à un lion d’argent (portées par Jean Pascal, bourgeois du lieu d’Auriol, enregistrées dans le grand d’Hozier de 1702, Armorial général, Provence, tome II, page 956, article 1956, planches tome I page 505)

Nota : toutes les armes des bourgeois d’Auriol et de villages voisins sont coupées. En effet, ces armes ont été attribuées d'office aux "bourgeois" d'Auriol en application de l'édit de 1696 qui faisait obligation à tout contribuable payant plus de 20 livres de taille de faire enregistrer ses armoiries. Comme une grande majorité de ces contribuables ne possédaient pas d'armoiries à faire enregistrer les commis d'Hozier leur en attribuèrent d'office. L'imagination de ces héraldistes fiscaux n'étant pas illimitée ils mirent au point un système de blasonnement mécanique ou aléatoire. Pour Auriol ils choisirent un coupé qui alternait les pièces honorables, les pièces héraldiques et les pièces de fantaisie. C'est ainsi que l'on trouve des coupés avec des lions, des léopards ou encore des éléphants ou des chameaux... Ces abus provoquèrent même en Provence de véritables soulévements populaires ! Tout cela est détaillé dans l'article de Camille Pascal, "l'Armorial Général de 1696 et la Société d'Ancien Régime" in Revue Française d'Héraldique et de Sigillographie, n°64, 1994, p.165-174

Référence.png Notes et références

  1. À cette époque, la frontière entre négoce et banque est peu marquée. Le banquier est souvent un négociant qui pratique le commerce de l’argent à côté du commerce de denrées coloniales et de l’armement de navires. (La banque d’affaires « moderne » ne naît que sous le Second Empire).

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