Famille Barbara (Verdalle, Languedoc)

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Cette famille est connue depuis le XVIe siècle dans le village de Verdalle dans l'actuel département du Tarn.

L'une de ses branches, Barbara de Labelotterie de Boisséson, a été anoblie en 1703.

Origines

Jusqu'au début du XVIIe siècle son patronyme était Barbaro.

À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle des membres de cette famille feront précéder leur patronyme Barbara par une particule.

C'est également à cette époque que cette famille quittera le village de Verdalle, en Languedoc, au pied de la montagne Noire, où elle était établie vraisemblablement depuis le Moyen-Âge, pour s'établir dans la ville voisine de Castres.

Généalogie

La généalogie connue à ce jour et suivie de la famille Barbara débute au XVIe siècle.

I. Pierre Barbaro, vivant en 1549, dont :

  • Marie Barbara, elle épouse en 1570 Étienne Catelan
  • Michel Barbara, qui suit


II. Michel Barbaro, dont :

  • Nicolas Barbara, qui fit souche à Verdalle (Tarn)
  • Guillaume Barbara
  • Jean Barbara, qui suit
  • Michel Barbara, chanoine de la cathédrale Saint-Benoît de Castres
  • Antoine Barbara, marchand puis bourgeois de Verdalle, juge royal de Villelongue, il épouse en 1630 Anne Picarel, d'Arfons, avec laquelle il a 5 enfants, puis il se remarie vers 1658 avec Anne de Rouairoux, dont une fille Jeanne Barbara. De son premier mariage, il a pour enfants :
    • Marie Barbara, elle épouse Jean Pierre Vidal
    • (autre) Marie Barbara, elle épouse en 1677 Jean Pierre Prudhomme, avocat et procureur du roi
    • Louise Barbara, elle épouse François Rivals, maire perpétuel de Verdalle
    • Anne Barbara
    • Mathieu Barbara (1644 † 1719), docteur en droit et docteur en philosophie en 1667, avocat au parlement de Toulouse, achète en 1673 l'office de lieutenant criminel, lieutenant particulier et assesseur de la sénéchaussée de Castres, le 13 février 1686 l'intendant du Languedoc le nomme son "commissaire" pour les diocèses de Lavaur et de Castres, nommé subdélégué de l'intendant du Languedoc pour Castres par lettres de provision du 21 août 1706 (cet office de subdélégué pour Castres sera encore exercé par son fils et son petit-fils), anobli par la charge de capitoul de la ville de Toulouse (quartier Saint-Étienne) qu'il a exercée en 1703. Il avait épousé en 1668 Marguerite Fournials, fille d'Issac Fournials, conseiller du roi, receveur général du clergé pour le diocèse d'Albi, et de Catherine de Robert, dont il eut :
      • Isabeau Barbara, elle naît en 1669, épouse en 1693 Pierre de Capriol
      • Marie Barbara, elle naît en 1674
      • Anne Barbara, elle naît en 1675, épouse en 1701 Jean de Vabre, avocat en Parlement
      • Françoise Barbara, elle naît en 1676
      • Mathieu Barbara, il naît en 1677, seigneur de Latour, capitaine-major de fusillers dans le régiment de Languedoc, subdélégué de Lavaur, il épouse Françoise Dujour en 1712 et s'installe à Brusque en Rouergue (branche présumée éteinte avec son fils ou son petit-fils. Noble Joseph de Barbara, seigneur de Mialet en 1745, pourrait appartenir à cette branche)
      • Joseph Barbara (Castres 1671 † Castres 1741), licencié en droit et en philosophie vers 1695, avocat en Parlement, subdélégué de Lavaur puis de Castres. En 1695, il épouse Marie d'Arrazat, fille de feu André François d'Arrazat, seigneur de Labelotterie et de Borièges et de feue dame Marie de Villeneuve, qui lui apporte des biens dans la vallée de la Durenque dont la terre de Labelotterie. En 1714, il achète la seigneurie de Boissezon avec haute, moyenne et basse justice. Il meurt en 1741. Il eut pour enfants :
        • Marguerite Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle épouse en 1715 Jean Jacques de Courdurier, seigneur de Roquefort et de Lempaut, fils de feu Pierre de Courdurier et de Louise de Roquefort
        • Joseph Barbara, sieur de Brugairoux
        • Isabeau Barbara de Labelotterie de Boisséson
        • Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle épouse en 1718 Auguste Achille Suc, seigneur de Saint-Affrique, fils de Pierre Suc et d'Anne Marie de Fabre de Montegut. Le couple aura 20 enfants.
        • Louise Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle naît le 21 août 1705, elle épouse en 1721 Alexandre de Cardailhac, seigneur de Saint-Martin, fille de Jean de Cardailhac et de Magdeleine d'Iversen
        • Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 1698 † Castres 1766), subdélégué de Castres comme son père et son grand-père. Il résilie cette charge en 1755. Il épouse en 1723 Françoise Rose de Rigaud (morte en 1770), fille de Jacques de Rigaud (fils de Paul, bourgeois de Castres), conseiller du roi, receveur des tailles au diocèse de Castres, et de Jeanne de Guilhem de Clermont du Bosc[1], dont il eut :
          • Jeanne-Rose Barbara de Labelotterie de Boisséson (1724 † 1794), elle épouse en 1749 Joseph Augustin Suc de Saint-Affrique, garde du corps du roi Louis XV
          • Jeanne-Charlotte Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle naît en 1742
          • Magdeleine Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle est nommée supérieure en 1782 du couvent des Ormeaux à Castres
          • Marguerite Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle épouse en 1762 Maurice de Pelissier, seigneur d'Empoul, mousquetaire de la première compagnie (mousquetaires gris) du roi Louis XV, fils d'Abel de Pélissier, ancien capitaine au régiment d'Auvergne et chevalier de Saint-Louis, et d'Isabelle de Rousset de La Malle.
          • Marie-Claire Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle naît en 1725, chanoinesse au couvent de Vielmur en 1745
          • Charles-Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson (21 avril 1726 à Castres † 1802 à Pamiers), dit Monsieur de Labelotterie, il débute des études de droit à l'université de Toulouse qu'il interrompt pour être incorporé dans l'armée pendant la guerre de Succession d'Autriche où il est lieutenant au régiment de Septimanie-Dragons, renvoyé dans ses foyers en 1749, le 31 juillet 1752 il obtient la charge de conseiller au parlement de Toulouse, il épouse le 8 février 1763 à Toulouse Rose de Marfain (morte en 1810), fille de messire Joseph de Marfain, seigneur de Saint-Victor, commissaire du roi pour les impositions dans le pays de Foix, et de dame Dorothée de Bergeron, il est nommé conseiller honoraire au parlement de Toulouse le 3 juin 1769 et se retire à Castres. Durant la Révolution française il est nommé le 24 août 1789 commandant en chef de la milice bourgeoise du village de Boissézon, sa femme et lui furent emprisonnés pendant deux ans à Castres et leurs biens furent saisis, libérés, ils se retirent à Pamiers où ils possèdent des biens hérités de la famille de Marfain. Ils eurent cinq enfants, dont trois moururent en bas âge :
            • Mathieu Joseph Dorothée Barbara de Labelotterie de Boisséson
            • Joséphine Françoise Rose Barbara de Labelotterie de Boisséson
            • Dorothée Paul Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson
            • Joseph Mathieu Honoré Barbara de Labelotterie de Boisséson (15 mai 1770 † 19 août 1796), il avait déjà fait ses preuves de noblesse pour son entrée comme lieutenant dans l'armée et poursuivait parallèlement des études à l'université de Toulouse alors que survint la Révolution française, il émigre en Allemagne où il est capitaine avec les fonctions d'aide-major dans l'armée de Condé (Légion de Mirabeau puis de Damas-infanterie), il est tué à la bataille d'Oberkammlach le 13 août 1796
            • Joseph-Charles Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 25 février 1777 † domaine de Gourjade 6 juillet 1856), dit l'oncle de Boisséson, élève à l'école militaire de Sorèze, épouse en 1805 Antoinette de Chalvet de Rochemonteix (morte en 1848), fille d'André de Chalvet de Rochemonteix et de Madeleine de Montserrat, maire de Castres de 1816 à 1826, il achète le domaine de Gourjade (Castres (Tarn)) en 1818 et le domaine de Boularan, conseiller général du Tarn, co-fondateur de la Caisse d'Épargne de Castres, sans postérité
          • Pierre-François-Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson, il naît en 1727
          • André-François Barbara de Labelotterie de Boisséson, il naît en 1729
          • Louise-Charlotte Barbara de Labelotterie de Boisséson, (1731 † 1788), elle épouse en 1754 Pierre de Bourdoncle de Saint-Salvy[2], dont postérité
          • Marie-Charlotte Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle naît en 1732, chanoinesse au couvent de Vielmur
          • Jean-Joseph-Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson, il naît en 1733
          • Pierre-Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson, il naît en 1734, mort en 1761, lieutenant de grenadiers en 1755 puis lieutenant d'une compagnie factionnaire en 1756, capitaine au régiment de Champagne en 1760
          • Paul Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 24 janvier 1736 † 31 août 1798 à Schwininsky (Russie), district de Wlodimierz dans la province de Wolhinie, mort probablement du typhus[3]), écuyer, seigneur de Boisséson. Militaire de carrière[4]. En 1747, il entre dans le régiment de Septimanie dragons comme volontaire à l’âge de 11 ans. À la dissolution de celui-ci, il entre, après avoir fait ses preuves de noblesse, dans le corps des chevaux-légers de la garde du roi Louis XV, puis le 20 juin 1761 il entre comme "lieutenant à la suite" dans le régiment de son cousin Pierre Joseph comte de Toulouse-Lautrec, le "Toulouse-Lautrec Cavalerie". En 1762, il participe en Allemagne aux campagnes de la guerre de Sept ans. En 1763, le "Toulouse-Lautrec cavalerie" est incorporé au régiment de Condé-cavalerie. Ce régiment dont le nom deviendra "Dragons-Condé" appartenait à Louis de Bourbon, prince de Condé[5]. Le 15 mai 1763, Paul-Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson est nommé aide-major, puis major en 1772. Chevalier de Saint-Louis en 1778. Un détachement de son régiment dont il est major, participe à l'expédition française de la guerre d'indépendance américaine, il participa à la bataille de Savannah en 1779. Il fut colonel breveté en 1780. En 1781, dans la chapelle privée du château de Louveciennes il épouse Marie Josèphe Bécu dite de Cantigny (Versailles 21 août 1762 † Munich 1855), fille de Jean Nicolas Bécu (Vaucouleurs 1705 - Versailles 1766) et de Marie Delaunay, et cousine germaine de la comtesse du Barry née Jeanne Bécu qui avait été la dernière favorite du roi Louis XV, les témoins du mariage furent : comte de Toulouse-Lautrec, maréchal des camps et armées du roi, Jean Suc de Saint-Affrique, Alexis de Magallon et le comte de La Morlière lieutenant général des armées du roi. En 1784, il est nommé colonel en second de Dragons-Condé. En 1789, le Dragons-Condé est en garnison à Metz, capitale de la province des Évêchés dont le gouverneur est le duc de Broglie et le gouverneur en second le marquis de Bouillé. Le régiment participe à la répression de la rébellion de la garnison de Nancy et un détachement est envoyé en août 1791 à Varennes pour tenter de délivrer la famille royale qui vient de quitter la ville. Au printemps 1791, Paul-Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson est nommé maréchal de camp à son départ en retraite. Il rejoint fin 1791 ou début 1792 le prince de Condé, son ancien chef, à Worms. Il participe dans l'armée de Condé aux campagnes de 1792 à 1795. En 1796, il commande la 1ère brigade de cavalerie sur les bords du Rhin contre les assauts de l'armée[6]. Cette brigade comprend les régiments Dragons-cavalerie, Clermont-Tonnerre et Fargues. Le 1er février 1798, il est renommé au grade de maréchal de camp par ordonnance du roi Louis XVIII (car doutes sur la légitimité des nominations de Louis XVI en 1791)[7]. En 1798 l'armée du Prince de Condé passe au service de la Russie[8]. Lors de son décès il était général-major au service de la Russie. Le couple eut deux enfants :
            • Hercule Barbara de Labelotterie de Boisséson (château de Louveciennes 9 ou 10 février 1784 (parrain : Louis Hercule Timoléon de Cossé duc de Brissac, marraine : la comtesse du Barry) † 1822 à Alexandrovka (Russie) à 38 ans), il émigra avec ses parents en 1791. Il fait son apprentissage des armes à l'école des cadets de Saint-Pétersbourg. En 1797, il servit dans l'armée de Condé, en tant que chasseur-noble, âgé de 13 ans. En mars 1798, sur recommandation du prince de Condé, il fut admis dans le corps des Cadets (à Saint Pétersbourg) par l'empereur Paul 1er, il entre au service le 14 juillet 1800 au grade d'enseigne à la sortie du corps. Affecté dans un premier temps au régiment d'Infanterie russe de Velikoloutsk. En 1800, il entra dans le corps des cadets comme sous-lieutenant. Il obtiendra le grade de lieutenant en 1805 et participa aux combats de la 3e coalition dans le régiment des hussards de Bauer. En 1807, il fut affecté à un régiment de Lanciers de la Garde impériale, dont il était capitaine-commandant en 1812. Il épouse le 10 février 1810, en l'église française de Saint-Pétersbourg (Russie), Marie Élisabeth Blanche Victoire Brun de Sainte-Catherine (Toulon ou Turquie 1791 † Munich 1856), fille de Jacques Balthazar Brun de Sainte-Catherine[9] (Antibes 1759 - Saint-Pétersbourg 1835), ingénieur naval d'origine française qui émigrera et sera promu en Russie directeur des constructions navales de ce pays, membre du collège de l'Amirauté en 1826, lieutenant-général en 1829 et inspecteur général du corps des ingénieurs en construction navale[10], chevalier de Saint-Wladimir, chevalier de Sainte-Anne, et de Marie Élisabeth Chauvin (veuve de Jean Joseph Paschal), les témoins du mariage furent : Son Excellence Serge Barschoff, lieutenant général, Alexandre Protopoff, lieutenant-colonel aux Gardes et aide de camp de Monseigneur le grand-duc, le colonel François Brun de Saint-Hippolyte, le comte de Montfaucon, le comte de Divonne, le général Carbonnières. Il participa à la campagne de Russie, à la bataille de Borodino (la Moskova), puis à la campagne d'Allemagne en 1813. Le 29 août 1813 il fut promu colonel de son régiment sur le champ de bataille de Kulm en Bohème par l'empereur Alexandre 1er. Blessé à la bataille de Leipzig le 16 octobre 1813, il prit part à la campagne de 1814 et entra dans Paris en avril 1814. Il campa avec son régiment sur le champ de Mars. En 1816, il fut reçu chevalier de Saint-Louis à Chantilly par le prince de Condé. En 1817 (ou 1818), il est nommé commandant d'un régiment de cavalerie les "Lanciers de Boug" dans le sud de la Russie. En mars 1820 il est élevé au grade de général-major et nommé officier de la Suite de Sa Majesté Impériale, il commande la 2ème brigade de la division des Lanciers de Boug. Il reçu la croix de Sainte-Anne (1806), le sabre d'honneur "pour la bravoure" (1807), la croix de Saint-Wladimir (1812), la croix de Saint-Georges (1813), la croix de fer (1813), "Pour le mérite" (1814), la croix de Saint-Maximilien (1814), la croix de Saint-Louis (1815). Le couple eut trois enfants :
              • Élisabeth Barbara de Labelotterie de Boisséson (1810 † 1829)
              • Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1815 † 1861)
              • Constantin Barbara de Labelotterie de Boisséson (Russie du sud 1820 † domaine de Gourjade 1873), dernier de son nom à son époque, sur les conseils de son oncle Joseph-Charles Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 25 février 1777 † domaine de Gourjade 6 juillet 1856), il quitte la Russie pour revenir en France et fonder une descendance nombreuse. Le 11 mars 1850, il épouse en la chapelle Sainte-Anne (annexe de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse) Marie Blanche Charlotte de Pins (1828 † domaine de La Gineste 1896), fille de Paul Louis Gérard, comte de Pins (famille chevaleresque, XIVe siècle), et de Mathilde Élisabeth Joséphine de Riquet de Caraman. Le couple eut onze enfants :
                • Mathilde Barbara de Labelotterie de Boisséson (1851 † 1900), elle épouse Gustave de Saint-Julien (descendance de Saint-Julien)
                • Paul Barbara de Labelotterie de Boisséson (1852 † 1923) (branche de Gourjade), conseiller général du Tarn, il épouse Charlotte de Lonjon qui lui apporte le domaine de Lacquy dans le bas-Armagnac (Landes), dont :
                  • Maurice Barbara de Labelotterie de Boisséson, écuyer au Cadre noir de Saumur, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur et mort au champ d'honneur durant la première guerre mondiale, il épouse Françoise de Greling[11] (résistante, maire de Lacquy, croix de guerre)[12], dont :
                    • Paul Maurice Barbara de Labelotterie de Boisséson, il épouse Pépita Holguin y Vargas, il est un temps élu premier vice-président de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (A.N.F.), d'où descendance
                  • Jeanne Barbara de Labelotterie de Boisséson, elle épouse André Niel (descendance Niel)
                  • Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson, il est capitaine au 100ème régiment d'infanterie, il meurt au Champ d'honneur en Argonne, il épouse Magdeleine de Gary, dont Marguerite qui épouse Jean de Saint-Hilaire
                • Euphrasie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1854 † 1860)
                • Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1855 † 1916), elle épouse Roger de Lavalette (descendance de Lavalette)
                • Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson (1857 † 1936) (branche de Labelotterie), capitaine de dragons, il épouse Jenny de Montaigne de Poncins, d'où descendance
                • Henri Barbara de Labelotterie de Boisséson (1859 † 1898) (branche de Castelsarrasin), il épouse Amélie de Saint-Félix, d'où descendance
                • Euphrasie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1861 † 1937), elle épouse Albert de Gauléjac (descendance de Gauléjac)
                • Isidore Barbara de Labelotterie de Boisséson (1863 † 1937) (branche de Noailhac), lieutenant de spahis, il épouse Natalène de Faletin de Saintenac, d'où descendance
                • Élisabeth Barbara de Labelotterie de Boisséson (1865 † 1871)
                • Michel Barbara de Labelotterie de Boisséson (1867 † 1937) (branche de La Gineste), il épouse Gabrielle Payan d'Augery, d'où descendance
                • Pierre Barbara de Labelotterie de Boisséson (1868 † 1953) (branche de Roqueperlic), il épouse Marie de Barrès, d'où descendance
            • Euphrasie Barbara de Labelotterie de Boisséson (château de Louveciennes 21 avril ou 21 octobre 1786[13] † 1879 à Munich (Bavière) où elle fut inhumée avec sa mère et sa belle-sœur), après la mort de son père le 31 août 1798, elle fut admise sur demande du prince de Condé à l'impératrice Féodorovna, à l'institut des demoiselles nobles de Smolny (Saint-Petersbourg) et son éducation fut prise en charge directement par le cabinet de l'empereur. Elle interviendra dans la supervision de la construction des nouveaux bâtiments de cet institut entre 1806 et 1808 par Giacomo Quarenghi qui lui dédicacera plusieurs gravures de ses œuvres. En 1809, elle rejoindra sa mère à Munich. Elle fut l'objet à Munich de la passion amoureuse mais restée platonique, du poète lyrique allemand August von Platen qui lui écrira des poèmes passionnés. Elle épouse en 1823 le général baron de Pillement (1777 † 1836). En 1844, le roi de Bavière la nomme grande-maîtresse de la reine à la cour de Bavière, fonction qu'elle occupa jusqu'en 1866.


III. Jean Barbara, dont :

  • Louise Barbara, elle épouse en 1650 Jean André de Joucla, procureur, puis président des requêtes au parlement de Toulouse
  • Michel Barbara, qui suit


IV. Michel Barbara, il épouse en 1637 Marie de Vals, dont :

  • Michel Barbara, bourgeois, consul de Castres en 1701 et 1713
  • Jean Barbara, bourgeois, consul de Castres en 1702, 1705, 1706 et 1713
  • Jacques Barbara, prêtre et hebdomadier en la cathédrale de Carcassonne, enterré en 1690 en la cathédrale de Castres
  • Marie Rose Barbara, elle épouse vers 1670 François Daussion, maître apothicaire, elle meurt en 1726
  • François Barbara, qui suit


V. François Barbara, docteur en médecine, il épouse Isabeau de Lavesque, il en eut :

  • Madeleine Barbara, elle naît en 1700
  • François Barbara, qui suit


VI. François Barbara, il épouse Jeanne Dounet, dont il eut :

  • Jean-Pierre Barbara, conseiller du roi, notaire royal à Castres, contrôleur ancien et triénal des gabelles au grenier à sel de Montpellier, il épouse en premières noces Anne Fabre et en secondes noces en 1785 Marie-Anne Hérail

La branche noble de la famille Barbara : les Barbara de Labelotterie de Boisséson

Sous l'Ancien Régime, durant trois générations successives, les Barbara de Labelotterie de Boisséson exercent des fonctions dans l'administration royale à l'échelon local (subdélégations de Castres et de Lavaur) et certains de leurs membres servent dans les armées. Lors de la Révolution française la branche cadette émigre en Russie puis en Bavière et ils ne reviendront en France qu'au cours du XIXe siècle. À l'époque contemporaine cette famille compte des officiers dont des généraux mais aussi des hauts fonctionnaires, des avocats, des cadres d'entreprises, etc.

La famille Barbara de Labelotterie de Boisséson est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF).

Noblesse

La branche de la famille Barbara, seigneurs de Boisséson, appartient à la noblesse française depuis l'année 1703.

Mathieu Barbara est élu au capitoulat de la ville de Toulouse (où il représente le quartier Saint-Étienne) en 1703. Il accède ainsi à la noblesse et ses descendants avec lui. Il est possible que son élection ait été une récompense pour les services qu'il rendit à l'intendant du Languedoc. Avant cette année-là l'intendant l'avait nommé son "commissaire" pour les diocèses de Lavaur et de Castres (Tarn). De même nous observerons que Mathieu Barbara ne fut élu capitoul qu'une seule année et que sa famille n'était pas implantée dans cette ville, même si lui-même y exerçait la profession d'avocat.

Le capitoulat de la ville de Toulouse ennoblissait depuis le XVe siècle.

La noblesse acquise par des charges municipales était aussi appelée noblesse de cloche en ce qu'à l'origine les édiles municipaux étaient convoqués au son de la cloche de l'hôtel de ville.

Possessions

Ancien Régime

  • Biens dans la région de Verdalle-Sorèze (depuis au moins le XVIe siècle mais vendus au début du XVIIIe siècle pour acquérir la seigneurie de Boissezon)
  • Fiefs (1695) et seigneurie de Boissezon d'Augmontel avec haute, moyenne et basse justice (1714), sis dans la vallée de la Durenque
  • Biens dans la ville de Castres et dans ses environs : hôtel à Castres, maisons et propriétés
  • Fief de Mialet (région de Brusque en Aveyron)

Époque contemporaine

Personnalités

  • Mathieu Barbara (1644-1719), capitoul de Toulouse en 1703
  • Joseph Barbara (1671-1741), seigneur de Boissézon d'Augmontel en 1714
  • Charles-Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson (1726-1802), conseiller au parlement de Toulouse
  • Paul Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson (1736-1798), maréchal de camp (1791) puis général-major au service de la Russie
  • Joseph-Charles Barbara de Labelotterie de Boisséson (1777-1856), maire de Castres de 1816 à 1826, conseiller général du Tarn, co-fondateur de la Caisse d'Épargne de Castres
  • Louis Benoît Hercule Barbara de Labelotterie de Boisséson (1784-1822), général-major dans l'armée russe[14][15]
  • Euphrasie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1786-1879), grande-maîtresse de la reine à la cour de Bavière
  • Paul Barbara de Labelotterie de Boisséson (1852-1923), conseiller général du Tarn
  • Maurice Barbara de Labelotterie de Boisséson (1890-1940), écuyer au Cadre noir de Saumur, chef d'escadron de cavalerie, croix de guerre avec citation, chevalier de la Légion d'honneur, mort pour la France le 13 mai 1940
  • Bernard et Jean Barbara de Labelotterie de Boisséson, missionnaires à Madagascar
  • Robert Barbara de Labelotterie de Boisséson, ambassadeur de France
  • Jacqueline Barbara de Labelotterie de Boisséson (épouse de M. Michel de Guillenchmidt (conseiller d’État)), membre du Conseil constitutionnel de 2004 à 2013

Alliances

Les principales alliances de la famille Barbara de Labelotterie de Boisséson sont : 1695 d'Arrazat, 1718 Suc de Saint-Affrique, 1723 de Rigaud, 1754 de Bourdoncle de Saint-Salvy, 1762 de Pélissier, 1781 Bécu, 1805 de Chalvet de Rochemonteix, 1810 Brun de Sainte-Catherine, 1823 de Pillement, 1850 de Pins, de Lonjon, de Greling, de Montaigne de Poncins, de Gauléjac, de Faletin de Saintenac, de Barrès, Niel, de Raymond-Lasbordes, de Guillenchmidt, etc.

Armes, titres

  • Barbara de Labelotterie de Boisséson : De gueules à un croissant d'argent accosté de 2 palmes d'argent liées de sinople; au chef d'azur, chargé d'un croissant accosté de 2 étoiles d'or

Titres de noblesse

La famille Barbara de Labelotterie de Boisséson porte les titres non authentiques suivants : marquis (titre qui aurait été accordé en 1791[7] mais si tel est bien le cas sans lettres d'enregistrement et doutes sur la légitimité des nominations de Louis XVI en 1791, titre mentionné en Russie dès 1800 avec Hercule Barbara de Labelotterie qui se fait appeler marquis de Boisséson[16]), comte, vicomte, baron de Boisséson.

Mémoire

  • En Russie : le général Hercule Barbara de Labelotterie de Boisséson est cité sur les plaques commémoratives de la galerie de gloire martiale de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou
  • Dans le département du Tarn : une chapelle d'église dans le village de Noailhac (anciennement chapelle de la famille d'Arrazat)

Référence.png Notes et références

  1. C'est par cette parenté que la famille Barbara de Labelotterie de Boisséson est parente avec la famille de Toulouse-Lautrec.
  2. Bourdoncle de Saint-Salvy (de).
  3. Famille Barbara de Labelotterie de Boisséson de la fin du XVIIIe siècle à celle du XIXe siècle par Constantin de Boisséson à partir de correspondances inédites, imprimerie Espic, Toulouse 1996.
  4. Archives militaires Vincennes dossier 73581, 1er série - Dossier militaire de Paul Matthieu Barbara de Labeloterie de Boisséson.
  5. Les corps de troupe de l'émigration française du vicomte de Grouvel.
  6. Archives Nationales - Dossier 03-2561 cote 4, p. 70 n°28 du général Moreau.
  7. 7,0 et 7,1 Famille Barbara de Labelotterie de Boisséson de la fin du XVIIIe siècle à celle du XIXe siècle par Constantin de Boisséson à partir de correspondances inédites, page 28, imprimerie Espic, Toulouse, 1996.
  8. Archives Nationales - dossier 03-2561 - Liasse N°5 registre 3 bis + Archives du Musée Condé de Chantilly série.
  9. Cette famille Brun est originaire de la ville de Toulon (Var) où elle faisait partie de l'ancienne bourgeoisie de cette cité. Les frères Brun de Sainte-Catherine et Brun de Saint-Hippolyte et leur descendance se distingueront en Russie au XIXe siècle.
  10. Jacques Balthazar Brun de Sainte-Catherine passera de la septième classe à la quatrième classe dans la hiérarchie des rangs en Russie (cette hiérarchie comportait quatorze rangs) (source : Natalia Sedova, Général Hercule de Boisséson, héros de la guerre de 1812, et sa famille, page 39, Scientific World, Moscow, 2014).
  11. Famille anoblie en 1817.
  12. Château de Lacquy, un lieu de résistance.
  13. AD des Yvelines - Registre des Baptêmes - Louveciennes.
  14. En France son grade aurait correspondu à celui de général de brigade.
  15. Hercule Barbara de Labelotterie de Boisséson avait la nationalité française et non russe.
  16. Natalia Sedova, Général Hercule de Boisséson, héros de la guerre de 1812, et sa famille, page 22, Scientific World, Moscow, 2014.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Archives Miliaires Russes, archives Roumiantzoff, Saint-Pétersbourg
  • vicomte de Grouvel, Les corps de troupe de l'émigration Française
  • Constantin de Boisséson, Les Barbara de Labelotterie de Boisséson de la fin du XVIIIe siècle à celle du XIXe siècle à partir de correspondances inédites, imprimerie Espic, Toulouse, 1996
  • Madeleine du Chatenet, Traversay, Tallandier, 1996
  • Archives de Chantilly, correspondance entre le prince de Condé et l'impératrice Féodorovna (lettres 76, 90 et 103)
  • August Graf von Platen, Tägebuchen
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 282 à 283 Barbara de Labelotterie de Boisséson
  • Bibliothèque nationale de France, cabinet des titres, Chérin 13, dossier 268 "Barbara"
  • Jean Barruol, Essai généalogique sur la famille Barbara de Labelotterie de Boisséson
  • Arlette Homs, Euphrasie de Boisséson, jeune fille noble émigrée en Russie 1786-1879 (Louveciennes - Saint-Pétersbourg - Munich)
  • Robert de Boisséson, L'ascension sociale de la famille Barbara (fin XVIIe siècle - début XVIIIe siècle)
  • Natalia Sedova, Général Hercule de Boisséson, héros de la guerre de 1812, et sa famille, Scientific World, Moscow, 2014
  • Jean de Viguerie, Hommage à Mathieu Barbara (Conférence du professeur Jean de Viguerie, prononcée le 7 juin 2003, à l'occasion du tricentenaire de l'accession de Mathieu Barbara au capitoulat de la ville de Toulouse)

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