Belgique - Bruxelles (Brussel)

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Bruxelles
(Brussel)
Bruxelles Blason.JPG
Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Drapeau région de Bruxelles-Capitale 2015.png    Bruxelles-Capitale
Province -
Code postal 1000
Population 188 737 hab. (2022)
Densité 5 703,74 hab./km²
Nom des habitants Bruxellois, Bruxelloises
Superficie 3 309 ha
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) 50.846557° / 4.351697° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation
Bruxelles Ville2.JPG

Histoire.png Histoire de la commune

Bref historique

Bruxelles est un nom de lieu qui prête à confusion, car il est utilisé simultanément pour désigner l'ensemble de la Région bruxelloise, composée de 19 communes, et la Ville de Bruxelles, capitale de la Belgique. Cette confusion s'amplifie encore quand les médias commentent les « décisions de Bruxelles » plutôt que les décisions de la Commission européenne, siégeant à Bruxelles !
Et n'oublions pas de parler de … Bruxelles-National pour l'aéroport de Zaventem, situé en Flandre, ou de Bruxelles-Sud, pour son challenger de Charleroi.

En fait, c'est au Xe siècle que l'on voit apparaître pour la première fois le nom de Bruxelles. Charles de Basse-Lotharingie, un descendant de Charlemagne, aurait fait bâtir une place forte sur l'île Saint-Géry située au milieu de la Senne[1]. Le lieu fut nommé « Bruocsela » (en langue germanique « bruoc »[2] désigne le marais et « sala » la salle ou la maison).
Un siècle plus tard, l'île Saint-Géry fut délaissée au profit du flanc sud de la vallée de la Senne, le lieu-dit du Coudenberg (emplacement de l'actuelle Place Royale). C'est à cet endroit que furent ensuite construits les châteaux qui accueillirent tour à tour les ducs de Brabant, puis les ducs de Bourgogne, et ainsi de suite... jusqu'à la monarchie actuelle.
Le premier noyau urbain de Bruxelles s'est développé sur un territoire triangulaire délimité par les îles de la Senne, le Treurenberg et son église dédiée à Saint Michel et le nouveau château construit au XIe siècle sur le Coudenberg. Vers 1100, cette petite agglomération s'entoura d'une enceinte. Des églises et des hôpitaux s'édifièrent. L'industrie drapière prit rapidement une place prépondérante dans l'économie.
En 1229, la ville était suffisamment importante et indépendante pour obtenir du duc de Brabant sa première charte lui garantissant un certain degré d'autonomie. Au XIVe siècle, les échevins s'installèrent dans une maison sur la place du marché, la future Grand-Place.
Bruxelles tendait à devenir la capitale du duché de Brabant. Un bref épisode de conquête par le comte de Flandre en 1356, permit à Everard't Serclaes de s'immortaliser en délivrant la ville.
La fin du XIVe siècle amena déjà le début d'un déclin économique qui ne fit que croître au siècle suivant. L'hôtel de ville s'édifiait cependant, chef d'œuvre à la gloire de l'autonomie communale, tandis que les ducs de Bourgogne, héritiers des ducs de Brabant construisaient au Coudenberg un palais à l'image de leur puissance. Le début du XVIe siècle vit l'instauration du premier service des postes : la poste impériale des Tour et Taxis.
Bruxelles devint, plus que jamais la capitale des Pays-Bas, les institutions centrales de gouvernement s'y fixant de manière définitive. L'ouverture du canal de Willebroeck en 1561 fut le dernier événement heureux avant les troubles des guerres de religion. À la fin du siècle, l'arrivée de l'archiduchesse Isabelle et de l'archiduc Albert rétablit une ère de prospérité. La destruction de la Grand-Place en 1695 marqua la fin d'une époque, mais elle permit la mise à exécution d'une splendide entreprise d'urbanisme qui allait faire de la Grand-Place le chef- d'œuvre d'architecture baroque que nous connaissons.
L'histoire de Bruxelles aux XVIIIe et XIXe siècles fut avant tout celle de la capitale du pays. Une brève occupation par les armées du roi de France Louis XIV mise à part, la ville fut la résidence paisible du gouverneur Charles de Lorraine. Des ensembles architecturaux d'un élégant classicisme vinrent l'embellir : la place Saint-Michel, future place des Martyrs, la place Royale et le quartier du parc de Bruxelles. En 1789, Bruxelles joua un rôle déterminant dans la Révolution brabançonne. Reconquise par les Autrichiens, elle ne tarda pas à être annexée à la France révolutionnaire. Bruxelles devint simple chef-lieu de département et perdit son autorité sur les communes avoisinantes.
En 1800, la ville ne comptait pas encore 70 000 habitants. La physionomie de la ville se transformait : les boulevards extérieurs vinrent remplacer les remparts du XIVe siècle ; un éclairage public au gaz fit son apparition.

Carte de Ferraris de 1777

Bruxelles fut à la fois le moteur et le théâtre de la révolution belge de 1830 qui fit du pays un état indépendant. L'arrivée du roi Léopold Ier y fut suivie par l'ouverture du canal de Bruxelles-Charleroi, et en 1834 par la création de l'Université Libre de Bruxelles. La ville devint un centre politique de brassage d'idées très actif, notamment en raison de séjours d'exilés illustres, tels Victor HUGO, Karl MARX. Dès le milieu du siècle, les grands travaux avaient repris de plus belle et transformèrent Bruxelles en une capitale à l'architecture imposante : le voûtement de la Senne et la création des boulevards du centre précédèrent de peu les grands travaux d'édification du palais de justice de Poelaert[3].
En même temps, et largement grâce au rôle personnel du bourgmestre Charles Buls, la ville commença à prendre conscience de l'importance de son patrimoine architectural ancien.
La population de Bruxelles-Ville s'élevait à la fin du siècle à près de 200 000 habitants. L'art nouveau naquit à Bruxelles en ces dernières années du XIXe siècle. Le XXe siècle s'ouvrit sur d'autres grands travaux : la jonction Nord-Midi. Le territoire bruxellois changeait de caractère et de dimensions en 1921, par l'annexion de Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren.
Aujourd'hui, Bruxelles est une ville d'une importance internationale. Les institutions européennes, l'OTAN ainsi que plus de 500 ONG y ont leur siège. Elle est le premier centre économique belge et son port est le cinquième de Belgique.
C'est également une ville très cosmopolite, avec une immigration majoritairement méditerranéenne.

Source : texte inspiré du site communal officiel


Institutions bruxelloises d'Ancien Régime

Deux institutions bruxelloises d'Ancien Régime qui intéresseront les généalogistes sont les "Lignages de Bruxelles" et les "Nations" de Bruxelles.

Les Lignages de Bruxelles

Les "Lignages de Bruxelles" formaient depuis le Moyen Âge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime une véritable oligarchie de familles patriciennes qui dirigeaient la ville de Bruxelles.

Coudenbergh.JPG

Ces sept Lignages étaient : le Lignage du Lion (Sleeus ou S'Leeuws Geslachte), de l'Hôte (ou, dit-on parfois, de l'Epée, Sweerts ou S'Weerts Geslachte), des fils d'Hugues (Serhuyghs ou S'Hughe-Kints Geslachte), Ceux de la Chaussée (Steenweeghs ou Die Uten-Steenweghe), Ceux du Froid-Mont (Coudenbergh ou Coudenberg, ou Die van Coudenbergh), le Lignage de Sire Rodolphe (Serroelofs ou Ser-Roelof Geslachte) et Ceux du Ruisseau rouge (Roodenbeke ou Die van Rodenbeke). D'après la tradition, chaque lignage aurait possédé son hôtel fortifié (ou Steen), mais en réalité, s'il est vrai que plusieurs familles lignagères possédaient un steen, chaque lignage n'avait pas son steen propre. Chaque Lignage possédait son blason, ainsi par exemple celui du Coudenbergh (ou Coudenberg, ou encore Caudenberg) ci-contre. Chaque Lignage avait également une des sept portes de la ville de Bruxelles à défendre avec les remparts y attenants, et, à partir de 1422, les Lignages furent secondés dans cette tâches par les "Nations" (voyez ci-après) alliées à chaque Lignage. Les Lignagers du Coudenbergh défendaient la porte de Cologne (la "Coelsche Poorte", ou encore "porte de Scharbeeck") illustrée ci-après.

Porte de Cologne.JPG

En vue d'administrer la ville, chaque lignage désignait un magistrat nommé échevin. Ces sept échevins, formant la représentation officielle de la bourgeoisie de Bruxelles, administraient la ville avec l'amman, l'officier du duc de Brabant.

La qualité lignagère se transmettait tant par les hommes que par les femmes. Durant l'Ancien Régime, les personnes désirant faire partie des lignages devaient démontrer leur ascendance jusqu'à une personne ayant été échevin de Bruxelles. Ces listes ont été conservées et publiées, notamment dans les publications Tablettes du Brabant (Recueils, tomes X et XI) et également sous le lien suivant : [1]. À ce jour, les registres de six Lignages sur les sept ont fait l'objet d'une publication. Le généalogiste Jan Caluwaerts, auteur notamment de l'analyse de registres de bourgeoisie bruxellois, est chargé d'analyser les registres du Roodenbeke, seul manquant, par l'Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles.

Entre autres particularités, notons que la qualité lignagère donnait gratuitement droit à la bourgeoisie de Bruxelles.

De nos jours, une association regroupe les descendants contemporains des lignages de Bruxelles (voyez notamment l'ouvrage de Baudouin Walckiers, Filiations lignagères contemporaines, Bruxelles, 1999). En quelque sorte, l'Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles (ARDLB) [2] témoigne de la permanence du village originel et de la ville médiévale dans la ville internationale et multiculturelle qu'est aujourd'hui Bruxelles. L'ARDLB est considérée comme l'association bruxelloise la plus prestigieuse, voire même l'association belge la plus prestigieuse, devant l'association de la noblesse belge (ANB). En effet, si constitutionnellement, le roi fait des nobles à volonté, il n'a cependant pas le pouvoir de faire admettre des personnes aux Lignages. L'ARDLB est un véritable conservatoire de la mémoire de Bruxelles et se consacre, comme jadis les ancêtres lignagers sur les remparts de la cité, à la défense culturelle de Bruxelles et à la sauvegarde du passé. Ainsi, en 2011, à l'occasion de son cinquantenaire, l'association a choisi d'éditer l'un des trésors issus des collections des archives communale de la Ville de Bruxelles : les Fasti Senatorii & Consulares Bruxellenses. Ce livre reprend, en 117 pages, les armoiries des échevins de Bruxelles. Cet ouvrage, composé en latin et en flamand à la fin du XVIIIe siècle, présente, année par année, les noms des bourgmestres et échevins de Bruxelles de 1250 à 1794 ainsi que leurs armoiries en couleurs. Le bulletin Les Lignages de Bruxelles, édité par l'ARDLB, est une publication historique et généalogique très recherchée.

Sceau de Pierre Spyskens.JPG

Par ailleurs, de nos jours, selon la coutume, chaque membre descendant des Lignages peut sur sa carte de visite faire suivre son nom des initiales P. B. (Patricius Bruxellensis) ou, s'il appartient à la noblesse, N. P. B. (Nobilis Patricius Bruxellensis), comme on le trouve déjà dans les écrits de Jean-Baptiste Houwaert (admis au Lignage Sweerts le 13 juin 1663, né à Bruxelles le 24 juillet 1626 et y décédé le 19 octobre 1688).

Tout descendant de l'un des sept lignages de Bruxelles désirant être membre de l'ARDLB prendra contact avec l'association à l'adresse électronique suivante : lignagesdebruxelles(arobase)gmail(point)com. Le demandeur devra constituer un dossier généalogique reprenant, par des actes probants, son ascendance jusqu'à l'un de ses ancêtres reçu par les Lignages sous l'Ancien Régime. Le dossier sera alors vérifié de manière approfondie par une Commission des preuves qui statuera sur l'admissibilité du demandeur (le prétendant). Les noms des nouveaux membres reçus par l'association sont publiés dans Le Valet, organe trimestriel de l'ARDLB, ainsi que dans la revue éditée par l'association. En juin 2015, l'Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles a publié un très intéressant volume de 330 pages reprenant les « Filiations lignagères bruxelloises contemporaines », mises à jour en 2015 par la Commission des preuves, et établissant la filiation des Lignagers contemporains ayant fait reconnaître leur ascendance jusqu'à un Lignager reçu officiellement par les Lignages bruxellois sous l'Ancien Régime. Les ascendances lignagères de Leurs Majestés le roi Philippe et la reine Mathilde figurent également dans ce volume. Le généalogiste intéressé pourra acheter cette publication en s'adressant au secrétariat des Lignages : lignagesdebruxelles(at)gmail.be

On trouvera aussi, numérisé sur Google Books et gratuitement consultable, l'ouvrage de Désiré van der Meulen : la Liste des Personnes et des Familles admises aux Lignages de Bruxelles depuis le XIVe siècle jusqu'en 1793, paru en 1869, avec une courte introduction historique Books.google.

Cependant, une des meilleures études - certes historique et non généalogique - consacrées aux Lignages de Bruxelles et à leur origine est due à l'élégante plume de l'historien Félicien Favresse (° Bruxelles 1898 - + 1960) : L'avènement du régime démocratique à Bruxelles pendant le Moyen Âge (1306-1423). Cet ouvrage, couronné en 1928 par l'Académie royale de Belgique, et publié en 1932, est non seulement une étude de base sur Bruxelles au XVe siècle, mais est aussi une analyse pénétrante des rapports des milieux lignagers et plébéiens bruxellois et de leurs rapports conflictuels, même si le lecteur lignager contemporain pourra estimer qu'il fait preuve d'un certain partis-pris très défavorable aux Lignages, et que, par ailleurs, donner la qualification de "plèbe" aux Métiers bruxellois (regroupés ultérieurement en "Nations") n'est peut-être pas très adéquat du point de vue historique. D'autres études de Félicien Favresse, notamment l'Esquisse de l'évolution constitutionnelle de Bruxelles depuis le XIIe siècle jusqu'en 1477, rééditées en 1960 sous le titre Études sur les métiers bruxellois au moyen âge seront consultées avec grand intérêt par tout généalogiste désireux d'étudier les familles lignagères de Bruxelles d'un point de vue historique.

Enfin, mentionnons aussi que la ville de Louvain avait également ses sept Lignages privilégiés et que certaines familles lignagères louvanistes étaient alliées aux Lignages bruxellois.

Les Nations de Bruxelles

Les Lignages de Bruxelles qui monopolisaient le pouvoir dans la ville et dans l'importante gilde de la draperie (la lakengulde) étaient confrontés aux Nations de Bruxelles. Ce nom de "Nation" provient de ce qu'il fallait être natif de Bruxelles pour en faire partie.

Nations alliées au Coudenbergh.JPG

Ces neuf Nations de Bruxelles étaient la Nation de Notre-Dame (Onze-Lieve-Vrouwe Natie), la Nation de Saint-Gilles (Sint-Gillis Natie), la Nation de Saint-Laurent (Sint-Laureys Natie), la Nation de Saint-Géry (Sint-Guericx Natie), la Nation de Saint-Jean (Sint-Jans Natie), la Nation de Saint-Christophe (Sint-Christoffels Natie), la Nation de Saint-Jacques (Sint-Jacobs Natie), la Nation de Saint-Pierre (Sint-Peeters Natie) et la Nation de Saint-Nicolas (Sint-Nicolaes Natie).

Les Nations (ou, en brabançon, de Natien) regroupaient les métiers de Bruxelles, ainsi organisés en corps politiques. À partir des sanglants événements révolutionnaires de 1421, et même si leur influence restait prépondérante dans le magistrat de la ville ou à la guilde, les Lignages de Bruxelles durent composer avec ces Nations et les tolérer. C'est ainsi par exemple, que les Nations furent alliées à chaque Lignage (ci-dessus) pour la défense des portes et des remparts de Bruxelles. La "porte de Cologne" (la "Coelsche Poorte"), nommée d'après la route menant vers cette ville allemande, était défendue à l'origine par les Lignagers du Coudenbergh puis, à partir de 1422, avec les Métiers de la Nation de Saint-Géry ("Sint Guericx Natie") qui dépendaient du Lignage Coudenbergh (l'illustration montre les six métiers de cette Nation : les tailleurs d'habits, les faiseurs de bas et de chaussettes, les plumassiers de plumes usagées, les fripiers, les fabricants de bordures - ou brodeurs, et les barbiers).

Comme l'écrit Alphonse Wauters, à l'origine, aucune ordonnance du Prince ni aucune résolution du magistrat n'ont déterminé le nombre de métiers existant à Bruxelles ni celui des doyens (dekens) ou des jurés (gesworene) placés à leur tête. Le nombre en a constamment varié mais, en thèse générale, on peut dire qu'il y avait 49 métiers qui comptaient 146 doyens. Même si de nombreuses professions diverses n'étaient pas représentées dans ces Nations, les doyens des Nations formaient un corps énergique et actif dans lequel se concentrait l'action politique exercée par une grande partie de la population bruxelloise. Enfin, l'un des doyens de la nation en était le boetmeester ou syndic, un homme influent, le véritable tribun de sa nation.

Les noms de ces doyens sont mentionnés dans l'ouvrage de l'archiviste de Bruxelles Alphonse Wauters Liste chronologique des doyens des corps de métiers de Bruxelles de 1696 à 1795, paru à Bruxelles en 1888. Cet ouvrage comprend une introduction historique aux Nations. Toutes ces données sont consultables sur le site internet de l'érudit généalogiste Michel Vanwelkenhuyzen dans la section "Notables bruxellois". donnees-genealogiques

On citera notamment comme important doyen : François Anneessens (ou Agneessens), né à Bruxelles le 25 février 1660 de Josse Anneessens et de Catherine Van Hautem. Doyen des tailleurs de pierre en 1717, il mit tant d'ardeur pour obtenir l'annulation du règlement imposé aux Nations par le Conseil de Brabant en 1700, qu'il fut décapité par ordre du Gouvernement autrichien (et le marquis de Prié) à Bruxelles le 19 septembre 1719.

Héraldique

Armoiries de la ville

Armoiries de la ville : De gueules au saint Michel d'or terrassant le démon de sable.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Édifices religieux de Bruxelles

Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule



Pictos recherche.png Article détaillé : Voir la page dédiée aux édifices religieux de Bruxelles ...


Galeries royales Saint-Hubert

Galeries royales Saint-Hubert de Bruxelles

Les galeries royales Saint-Hubert de Bruxelles forment un complexe de trois passages commerciaux couverts sur toute leur longueur par un vitrage en arcades. Elles se composent de :

  • la Galerie de la Reine (de la rue du Marché aux Herbes à la rue des Bouchers)
  • la Galerie du Roi (de la rue des Bouchers à la rue d'Arenberg)
  • la Galerie des Princes (de la Galerie du Roi à la rue des Dominicains)

Elles sont l'œuvre de l'architecte Jean-Pierre CLUYSENAAR. Inaugurées en 1847, ces galeries sont parmi les plus anciennes d'Europe.


Maison-Atelier de Horta

Façade de la maison-atelier

En 1898, Victor HORTA achète deux parcelles de terrain rue Américaine à Saint-Gilles pour construire sa maison et son atelier dont les fonctions sont traduites par deux façades différentes.

En 1906, il agrandit la maison d'une travée coté jardin et ajoute ainsi à la construction originale un salon, une chambre de couture, un dressing et une terrasse avec un jardin d'hiver. En 1919, a son retour des États-Unis il vend les deux bâtiments séparément et l'atelier devient une maison bourgeoise. La maison est racheté par la commune en 1961, l'atelier en 1963. Le musée Horta ouvre en 1969.

La maison est classée, avec trois autres œuvres de Victor Horta (l'Hôtel Tassel, l'Hôtel Solvay, l'Hôtel van Eetvelde et la maison et l'atelier de Horta) au patrimoine mondial de l'Unesco.

Voir la fiche sur le site de l'Unesco.


L'atomium

L'Atomium

L'Atomium a été imaginé par l'ingénieur André WATERKEYN et érigé par les architectes André et Jean POLAK pour l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles. C'est un édifice qui culmine à 102 m. L'Atomium n'était pas destiné à survivre au-delà de l'Exposition Universelle de 1958 mais sa popularité et son succès en firent rapidement un élément majeur du paysage d'abord bruxellois, puis international.


Parcours BD

Depuis une vingtaine d'années, Bruxelles met à l'honneur sur les murs de ses immeubles des personnages et des auteurs incontournables de la bande dessinée franco-belge. C'est aujourd'hui plus de 60 œuvres à découvrir qui font du parcours BD un vrai élément du patrimoine Bruxellois. La genèse du Parcours BD remonte au début des années 90. La Ville de Bruxelles avait décidé de mener une lutte contre les panneaux publicitaires géants. Ces panneaux, une fois retirés, donnaient à voir des façades délabrées qu'il fallait restaurer. C'est dans ce contexte qu'a été réalisée la première fresque BD. Il s'agissait du personnage Broussaille du Bruxellois Frank PÉ dans le quartier Plattesteen.

Quelques photos


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Le centre historique

La grand place

Quartier Sainte Catherine

Le Manneken-Pis

Le Palais royal

Mont des arts

Autres quartiers

Dans la peinture

Repère géographique.png Repères géographiques

La ville de Bruxelles proprement dite couvre 7 quartiers :

  • au nord : les anciennes communes de Laeken (code postal 1020), de Haeren (code postal 1130) et de Neder-Over-Heembeek (code postal 1120) (*);
  • au centre : le centre historique (appelé le Pentagone), ceinturé par les grands boulevards qui épousent le tracé des anciens remparts, et le quartier Nord;
  • vers l'est : le quartier européen;
  • vers le sud : le quartier constitué des avenues Louise et Roosevelt qui se termine par le bois de la Cambre.

Elle s'étend sur une superficie de 32 km². C'est la commune bruxelloise la plus peuplée, puisqu'on y dénombrait, au 01/01/2018, 177 112 habitants, soit  % de la population de la Région bruxelloise et 1,6 % de la population belge. La Ville de Bruxelles exerce les compétences communales habituelles, mais pas seulement. En effet, en tant que capitale, elle bénéficie d'un statut particulier et supporte certaines charges supplémentaires : l'accueil de chefs d'État étrangers à l'hôtel de ville, par exemple. Cela explique pourquoi ses infrastructures et son budget sont plus importants que ceux d'autres communes de même dimension.
La ville de Bruxelles possède de nombreuses voisines : Evere, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Etterbeek, Ixelles, Watermael-Boitsfort, Uccle, Saint-Gilles, Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean, Jette en Région bruxelloise, puis en région flamande : Wemmel, Grimbergen (Strombeek-Bever), Vilvorde, Machelen et Zaventem.

Familles notables.png Notables

Les maires, les bourgmestres

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Joseph François VANDERSTEGEN 1794 Baron de Putte, bourgmestre.  
Jean-Baptiste Chrysostome VERLOOY An III Bourgmestre puis maire.  
Joseph FOURMEAUX An IV Président de municipalité.  
Paul d'ARCONATI-VISCONTI An V/VI - an VIII Marquis puis Citoyen Arconati, Président de l'Administration municipale an l'an V. Maire nommé à cette fonction le 6 floréal an VIII.  
Pierre Joseph OLBRECHTS An VI Président de municipalité.  
Nicolas Jean ROUPPE An VIII - An X Maire.  
N... VAN LANGENHOVEN An X - An XIII Maire.  
Guillaume Charles de MERODE-WESTERLOO 1805 - 1809 Comte, maire.  
Charles Joseph d'URSEL 1809 - 1813 Maire.  
Joseph VANDERLINDEN d'HOOGHVORST 1814 - 1816 Baron, maire et membre de la Commission municipale.  
Hyacinthe Charles VANDERFOSSE 1817 - 1820 Chevalier.  
Louis Paul Antoine de WELLENS de TEN-MEULENBERG 1821 - 1830 Orangiste, il démissionna en septembre 1830 de son poste de bourgmestre de Bruxelles. Il quitta Bruxelles et mourut à Anvers en 1846.  
Nicolas Jean ROUPPE 1830 - 1838 Libéral radical. Premier bourgmestre de Bruxelles après l'indépendance belge.  
Guillaume Hippolyte VAN VOLXEM 1838 - 1841  
François Jean WYNS de RAUCOUR 1841 - 1848 Chevalier.  
Charles DE BROUCKERE 1848 - 1860 Libéral. Né à Bruges en 1796 et mort en charge de bourgmestre à Bruxelles en 1860.  
André Napoléon FONTAINAS 1860 - 1863 Libéral.  
Jules ANSPACH 1863 - 1879 Le "Haussmann" bruxellois, qui entreprit notamment le voûtement de la Senne et créa les grands boulevards bruxellois.  
Félix VANDERSTRAETEN 1879 - 1881 Libéral.  
Charles BULS 1881 - 1899 Libéral. La préservation d'une grande partie du patrimoine historique du centre de Bruxelles lui est due.  
Emile DEMOT 1899 - 1909 Libéral.  
Adolphe MAX 1909 - 1939 Libéral. Il fut déporté en Allemagne en 1914[4].  
Frédéric Joseph VAN de MEULEBROECK 1939 - 1956 "Jef" Van de Meulebroeck était libéral.  
Lucien COOREMANS 1956 - 1975 Libéral.  
Pierre VAN HALTEREN 1975 - 1983 Libéral. Il descendait des Lignages de Bruxelles[5].  
Hervé BROUHON 1983 - 1993 Socialiste.  
Michel DEMARET 1993 - 1994 Social-Chrétien.  
Freddy THIELEMANS 1994 - 1995 Socialiste.  
François-Xavier de DONNEA 1995 - 2001 Libéral.  
Freddy THIELEMANS 2001 - 2013 Socialiste.  
Yvan MAYEUR 2013 - 2017 Socialiste. Il démissionna.  
Philippe CLOSE 2017- Socialiste. Bourgmestre depuis le 20 juillet 2017.  
- -  

Sources :

  • Liste par ordre chronologique des magistrats communaux de Bruxelles depuis 1794 jusqu'en 1883 par Alphonse Wauters, Bruxelles, 1884.
  • Pour les époques antérieures, il est renvoyé à l'ouvrage d'Alexandre Henne et Alphonse Wauters, Histoire de la ville de Bruxelles, pages 509 à 561 du deuxième tome de cet ouvrage et qui est consultable sur Google.books.

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

Parmi les très nombreuses célébrités bruxelloises, nous citerons les personnes suivantes dont les quartiers généalogiques ont été établis :

Saint François de ROYE
  • Saint François de ROYE, martyr de Gorcum[6] [7], était le fils de François de Roye - ou de Roy, de Roije - et de sa femme Barbe Appelmans épousée à Bruxelles (Sainte-Gudule) le 22 janvier 1547. Ses grands-parents paternels étaient François de Roye (fils d'Arnaud et d'Elisabeth T'Suens ou Zoens, fille de Pierre) et sa première épouse Apolline van Hamme (née en 1482, veuve de Julien de Parenty ; et fille de Gilles van Hamme et d'Apolline Van Auwergem dite Bossaert), qui avaient eu trois enfants (De sa seconde épouse nommée Marguerite Schockaert, qui était fille de Roland, François de Roye avait eu quatre enfants). Saint François fut martyrisé à La Brielle (actuels Pays-Bas) par les Calvinistes, dans la nuit du 8 au 9 juillet 1572 vers une heure du matin, pendu à une poutre d'une grange des ruines de l'ancien couvent Sainte-Elisabeth ten Rugge pour avoir refusé d'abjurer sa foi catholique, avec dix-huit autres martyrs. Ces martyrs furent béatifiés en 1675 et canonisés en 1867. Une magnifique châsse, contenant les reliques des Martyrs de Gorcum se trouve dans l'église Saint-Nicolas, à Bruxelles.
  • Le baron (en 2001) Jean-Baptiste Frédéric Isidore THIELEMANS, dit Toots THIELEMANS, harmoniciste, compositeur et guitariste de jazz belge, né dans les Marolles, au n° 241 de la rue Haute, le 29 avril 1922 et décédé à Bruxelles le 22 août 2016[9].


Ressources généalogiques

Pratique des recherches généalogiques à Bruxelles

Les recherches généalogiques pour la ville de Bruxelles s'effectuent principalement :

  • aux Archives de la ville de Bruxelles, rue des Tanneurs 65, B-1000 Bruxelles, téléphone : 32 (0)2 279 53 20 - télécopieur : 32 (0)2 279 53 29. Fermées le lundi à partir de septembre 2018.
  • aux Archives de l'Etat à Forest (Le dépôt d'archives d'Anderlecht est fermé et a été transféré à Forest : ouverture effective du dépôt de Forest depuis le 1er septembre 2017 : arch.arch.be ).
  • sur internet par la consultation des registres paroissiaux et d'état-civil sur le site des Archives de l'Etat à l'adresse suivante : arch.arch.be
  • à la Bibliothèque royale de Belgique ("l'Albertine", https://www.kbr.be/fr ) où sont conservés de précieuses sources généalogiques manuscrites telles le manuscrit de Roovere, le "Fonds Houwaert - de Grez", etc. (Voyez pour l'extraordinaire Fonds Houwaert, source devenue inestimable suite à la destruction de Bruxelles et de ses Archives par les Français en 1695 : l'ouvrage de Henry-Charles van Parys, "Inventaire analytique du Fonds Houwaert - de Grez", édité par le Genealogicum Belgicum en 1971).

Tout d'abord, une précision : que trouve-t-on à Forest concernant Bruxelles-(ville) ? Essentiellement les registres d'état civil et les registres paroissiaux de Bruxelles, microfilmés. On choisira donc Forest si les recherches à effectuer ne sont pas limitées au territoire de Bruxelles-(ville) et que ces recherches "bruxelloises" se bornent aux actes "de base" que sont les actes d'état civil de naissance, mariage, décès ou avant 1796, de baptême, mariage et inhumation.

Ainsi, pour l'état civil du XIXe siècle, les microfilms des registres peuvent être consultés tant à Forest qu'aux Archives de la ville proprement dites. Les tables décennales et les actes eux-mêmes sont consultables aux deux endroits. Si l'on désire approfondir les recherches au moyen, par exemple, des registres de la population, une visite au dépôt des Archives de la ville de Bruxelles, à la rue des Tanneurs, s'impose.

Pour les recherches sous l'Ancien Régime (avant 1796) : les recherches à Bruxelles-(ville) ne sont pas simples. À nouveau, les recherches "de base" peuvent être effectuées tant à Forest qu'au dépôt d'archives de la ville. Cependant, l'extrême difficulté des recherches à Bruxelles est constituée par le nombre de paroisses. Au XIXe siècle, on a établi des index (un index par paroisse), par période de 50 ans. Les noms y sont classés UNIQUEMENT D'APRES LA PREMIERE LETTRE (quand ce n'est pas d'après le "nom de baptême", c'est à dire le prénom !). En outre, pour ne rien améliorer, ces index ne sont pas toujours d'une grande fiabilité. Il est donc INDISPENSABLE d'avoir recours à des instruments plus modernes qui sont décrits ci-dessous.

Heureusement, certains ouvrages permettent cependant de s'y retrouver plus aisément :

  • le fichier complet de tous les mariages du XVIIIe siècle de Bruxelles, qui est consultable au cercle de généalogie "Service de Centralisation des Études Généalogiques et Démographiques de Belgique" (S.C.G.D.) par tous les membres de l'association [3].
  • Michel Vanwelkenhuyzen a dressé un index complet des 101 000 mariages célébrés à Bruxelles antérieurement au XVIIIe siècle; il a collaboré à l'établissement de l'index 1700-1796 (60 000 mariages) du groupement généalogique "Fil d'Ariane"; il a déjà réalisé des index pour les décès/inhumations de quelques paroisses (Finistère, Saint-Géry, Sainte-Catherine, Saints-Michel et Gudule, Hôpitaux Saint-Jean et Saint-Pierre...); ces index sont consultables en salle de lecture ou sur son site [4].
  • Le groupement généalogique "Fil d'Ariane" a constitué un fichier cumulatif de tous les baptêmes célébrés à Bruxelles entre 1700 et 1796, ainsi que des naissances de 1797 à 1822. Voyez le site [5] ou encore le site de Michel Vanwelkenhuyzen

[6]. Une version papier est également disponible aux Archives de la Ville de Bruxelles.

  • l'index "amélioré" de la plupart des paroisses de Bruxelles, qui est consultable au cercle de généalogie "Office Généalogique et Héraldique de Belgique" (O.G.H.B.) par tous les membres de l'association [7].
  • le "fichier Chibert", consultable aux Archives de la ville de Bruxelles, fichier onomastique qui reprend de très nombreux actes des registres paroissiaux (mais sans être exhaustif).

Voici un rapide aperçu des divers registres. Ces registres débutent en :

  • Sainte-Gudule : 1565 pour les baptêmes, 1482 pour les mariages et 1633 pour les inhumations
  • Sainte-Catherine : 1586 pour les baptêmes, 1571 pour les mariages et 1635 pour les inhumations
  • Saint-Géry : 1589 pour les baptêmes, 1603 pour les mariages, et 1668 pour les inhumations
  • Saint-Jacques sur Coudenberg : 1618 pour les baptêmes, 1618 pour les mariages, les inhumations dépendent de Sainte-Gudule.
  • Notre-Dame de Montserrat (Marolles) : 1689 pour les mariages
  • Notre-Dame de la Chapelle : 1565 pour les baptêmes, 1562 pour les mariages, 1635 pour les inhumations
  • Notre-Dame du Finistère : 1646 pour les baptêmes, 1646 pour les mariages, 1715 pour les inhumations
  • Saint-Nicolas : 1618 pour les baptêmes, 1618 pour les mariages, les inhumations dépendent de Sainte-Gudule
  • Béguinage : 1597 pour les inhumations
  • Carmes déchaux : 1700 à 1774 pour les inhumations
  • Hôpital Saint-Jean : 1695 pour les inhumations
  • Hôpital Saint-Pierre : 1794 pour les inhumations
  • Église Genevoise : 1784 à 1789 pour les baptêmes, mariages et inhumations
  • Église protestante : 1788 à 1793 pour les baptêmes et inhumations, et 1788 à 1792 pour les mariages
  • Église luthérienne : 1761 pour les baptêmes et les mariages, 1768 pour les inhumations

Un ouvrage à conseiller : "Guide des généalogistes aux archives de la Ville de Bruxelles", par Michel Vanwelkenhuyzen. L'ouvrage peut également être acquis par correspondance auprès des Archives de la Ville de Bruxelles.

Le généalogiste Jan Caluwaerts a publié la liste des personnes admises à la bourgeoisie de Bruxelles : "Poorters van Brussel - Bourgeois de Bruxelles 1350-1795". Il s'agit d'un ouvrage à l'intérêt inestimable pour tout généalogiste recherchant des ancêtres bruxellois admis à la "civilité" de la ville. Un tome couvre les années 1501 à 1600; un second tome couvre les années 1601 à 1695 et un troisième couvre les années 1695 à 1795. Un quatrième tome devrait encore couvrir les années 1350 à 1500 [8].

Les recensements de la population de Bruxelles ont également fait l'objet de travaux d'érudits :

- Le très bel ouvrage de Jean-Louis Van Belle, Recensement des édifices et maisons de Bruxelles par le Sieur de Chassey en 1597-1598, paru en 2017 aux Editions Safran, 492 pages, avec une introduction historique, ouvrage qui est la transcription d'un manuscrit jusque-là inconnu de tous et qui a échappé à la destruction de Bruxelles et des archives bruxelloises lors du bombardement de 1695 par les troupes de Louis XIV,
- L'extraordinaire publication du recensement de Bruxelles de 1702 par l'association de généalogie Familiekunde Vlaanderen : Herman Swinnen (Réd.) et alii, De volkstelling van 1702 in Brussel en omgeving, novembre 2018, 1351 pages dont un index détaillé de près de 20 000 noms (l'index est consultable sur le site de FV Leuven), ouvrage particulièrement intéressant par son ampleur et par la période couverte, juste lors de la reconstruction de Bruxelles,
- l'inestimable ouvrage de Michel Vanwelkenhuyzen et Albert Mehauden : La Ville de Bruxelles. Ses habitants, leurs métiers et leurs adresses vers 1767, 2e édition, Bruxelles, 1998,
- Le recensement de 1795 a fait l'objet d'un index par le Vlaamse Vereniging voor Familiekunde [9]
- Celui de 1802 a, d'une part fait l'objet d'un index onomastique par René Maurice Jammart [10], et d'autre part a été entièrement transcrit par Antoine Massin, dans la publication "Mairie de Bruxelles. Qui est qui en 1802". Plus d'informations sur le site www.massin. org et à l'adresse [email protected] .
- Un ouvrage extrêmement intéressant pour le généalogiste à Bruxelles est le "Dénombrement de la population de 1812" d'Antoine Massin : tous les Bruxellois de l'époque y sont mentionnés avec leur âge, profession, lieu de résidence, commune d'origine, etc. Cette source est gratuitement consultable "en ligne" sous le lien suivant : http://bruxelles1812.org/ .
- Marcel Salberter (+) a réalisé sous l'égide du S.C.G.D. [11] un index des patronymes du recensement de 1829.

Horaires d'ouverture de l'administration communale

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
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Administration communale
Adresse : Rue des Halles, 4 - Centre Administratif Brucity - 1000 BRUXELLES

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Commentaire : * Accueil ouvert du lundi au vendredi uniquement sur rendez-vous.

Source : Administration communale (Février 2023)

Coordonnées des archives de la ville

Rue des Tanneurs 65 - 1000 Bruxelles Archives communales
tél. 02 279 53 20 - fax 02 279 53 29

Renseignements pratiques

Les archives sont ouvertes le mardi de 8h à 19h et du mercredi au vendredi de 8h à 16h.
Fermé le week-end et jours fériés.
Accueil : tél. 00.32.2 279 53 20salle de lecture : tél. 00 32 2 279 53 18secrétariat : tél. 00 32 2 279 53 22
Bus : 48, 20 - Métro: Anneessens - Trams : 23, 52, 55, 56, 81 arrêt Anneessens; 91, 92, 93, 94 arrêt Palais de Justice - Trains : gares du Midi et Centrale

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  1. De nos jours, la Senne, polluée par les égouts de la ville a été engloutie par l'urbanisation et n'est plus visible qu'aux abords de la cité. Elle est toutefois en cours d'épuration (installation de stations d'épuration) dans le cadre des exigences européennes et d'aucuns rêvent déjà de pouvoir lui rendre ici et là un parcours à ciel ouvert.
  2. En Néerlandais contemporain, marais se dit « broek » (prononcez : brouc) et salle se dit « zaal ».
  3. La construction, dans le quartier populaire des Marolles, du palais de justice exigea de nombreuses expropriations, ce qui valut à l'architecte POELAERT le surnom de « Schieve Architek » (architecte tordu). Ce surnom devint, depuis cette époque, l'une des insultes bruxelloises des plus répandues pour qualifier quelqu'un d'incompétent.
  4. Echo d'Alger - 2 janvier 1915.
  5. Marcel Bergé, "Les quartiers de M. Pierre Van Halteren", dans L'Intermédiaire des Généalogistes, Bruxelles, n° 204, 1979, pages 455 à 463
  6. Le curé de Saint-Nicolas à Bruxelles, J.B. van Cauwelaert, a établi la généalogie dans l'étude François de Roye, de Bruxelles, ou Notice généalogique et historique sur le Bienheureux François de Roye, martyr de Gorcum, Bruxelles, H. Goemaere, 1867, 110 pages.
  7. L'étude de Frédéric Thomaes, Saint François Rodius, Martyr de Gorcum, et les Lignages de Bruxelles, dans le Bulletin de l'Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles, n° 179, 2018, pages 1 à 38.
  8. Les quartiers généalogiques ont été établis par Michel Vanwelkenhuyzen : "Une dame hors du commun : Sœur Emmanuelle -biographie et généalogie-, dans la revue "L'Intermédiaire des Généalogistes", n° 378, 2008, pp. 321 à 328.
  9. Ses quartiers d'ascendance ont été établis par Marcel Salberter, et publiés dans la revue "l'Intermédiaire des Généalogistes" n° 301 de janvier-février 1996, pp. 45 à 52.



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