Belgique - Beyne-Heusay
Beyne-Heusay | |
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Informations | |
Pays | Belgique |
Région | Wallonne |
Province | Luxembourg |
Code postal | 4610 |
Population | 11 948 hab. (2022) |
Densité | 1 638,95 hab./km² |
Nom des habitants | Beynois, Beynoises |
Superficie | 729 ha |
Altitude | |
Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | 50.622056° / 5.653414° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation | |
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Histoire de la commune
La création du premier hameau de Beyne, remonte à 1321, dans ce qui était alors la principauté de Liège.
Pour la petite histoire, une "beyne" était le terme employé pour le cerclage métallique d'une roue (du wallon beine). Or, un dimanche du début du XIVe siècle, une dame noble, de Forêt se rendait à Jupille comme chaque dimanche matin, où elle entendait la messe. À mi-chemin, la "beine" de la roue se brisa et la dame ne put aller plus loin. Or, à cet instant, l'église de Jupille s'embrasait durant l'office, causant la mort de bien des fidèles. Elle vit, dans cet accident un avertissement de la divinité et, pour la remercier de ne pas avoir été blessée et en mémoire des nombreux fidèles martyrs, elle fit bâtir une chapelle dans ce lieu qu'on appela du nom de l'objet rompu.
Le dernier seigneur connu de Beyne, avant la révolution française, était issu de la famille de VILLENFAGNE dont le blason était : D'argent à la bande coticée de sable, chargée de trois coquilles d'or.
Pendant de très nombreuses années, les hameaux de « Beyne », de « Heusay » (lieu planté de houx) et de « Neuville » constituèrent des entités distinctes, ayant chacune leur bourgmestre. Leur réunion ne fut d'ailleurs réalisée qu'en 1796, sous le régime français. Le premier maître de la communauté unifiée et intégrée dans le département de l'Ourthe, fut Monsieur F. BELLEFLAMME, en 1800.
Beyne et Heusay avaient pour seigneur, un membre de la famille de GRADY, également régnant sur les hameaux de Waoury et Parfondvaux avant la Révolution française; son blason était D'argent au lion de gueules, armé et lampassé de même, chargé en cœur d'un croissant d'or.
L'union des deux blasons précités, forment actuellement les quatre "quartiers" des armoiries concédées, à la commune, par un arrêté du gouvernement de la communauté française du 15 février 2000. Auparavant, l'emblème de l'entité de Beyne-Heusay était constitué d'une feuille de houx et d'une roue de charrette.
L'histoire de l'ensemble de la commune est étroitement associée à celle de l'exploitation des mines de charbon. En effet, dès le XIIIe siècle, des documents mentionnent la présence de gisements de houille dans le sous-sol de la région et à partir de XIXe siècle, les charbonnages prirent une telle importance qu'ils façonnèrent, à leur image, la population et l'habitat de la commune. D'ailleurs, son cimetière (et ceux qui l'avoisine), recense un grand nombre de familles issues d'Italie, de Pologne mais aussi d'Espagne et du Portugal.
Ce n'est que dans le courant des années 1960 que les différents sièges d'exploitation - Werister, Homvent, les Quatre Jean - fermèrent leurs portes, marquant ainsi la fin d'une époque en même temps que le début d'une autre ère.
Héraldique
- Écartelé : aux 1 et 4, d'argent à la bande coticée de sable chargée de trois coquilles d'or (qui est de Villenfagne) ; aux 2 et 3, d'argent au lion de gueules, armé et lampassé du même, chargé en cœur d'un croissant montant d'or (qui est de Grady).
Histoire administrative
La commune de Beyne-Heusay, installée sur les premières marches du plateau de Herve, s'est constituée, au fil des siècles, par le regroupement de divers villages et hameaux.
En 1977, Beyne-Heusay regroupe les sections administratives de : Bellaire, Beyne-Heusay et Queue-du-Bois.
Le village de « Moulins-sous-Fléron » (anciennement partie de la commune de Fléron), nécessaire trait d'union entre les deux versants, fait également partie de la commune.
Patrimoine bâti
Église Saint-Laurent
Repères géographiques
À cheval sur la N3 qui partant de Liège rejoint vers l'est la E40. Avec au nord, la commune (et anciens charbonnages) de Blégny, à l'est, la commune de Fléron, au sud, le territoire de la ville de Chaudfontaine, et à l'ouest, la ville épiscopale de Liège.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | - | 11 326 | - | 11 711 | 12 020 | 12 103 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
En photos
Notables
Les bourgmestres
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Didier HENROTTIN | - |
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- L'Office Généalogique et Héraldique de Belgique (O.G.H.B.).
- Les archives paroissiales de : Moulins-sous-Fléron, Beyne-Heusay, Bellaire. Les archives provinciales de Liège à Cointe.
- Les registres de commandes auprès de la famille DETHIER (funérariums).
- Les archives familiales BELLEFLAMME, WERISTER, VILLENFAGNE, GRADY.
- Les archives des « Filles de La Croix » (qui régissaient auparavant la clinique) et celles de « Notre-Dame des Bruyères ».
- Le château de Neufcour et son environnement peut receler des informations précieuses. À titre d'anecdote, le dernier baron qui résidait à proximité en l'actuel château des Bruyères qui se trouve actuellement sur la section de Chênée (Liège) - maintenant décédé - avait une épouse très malade qu'il confiât aux Filles de la Croix. Au décès de sa femme, pour remercier le dévouement des sœurs, il leur céda une grande partie de son domaine afin qu'elles s'y établissent et bâtissent un sanatorium. Il n'en fût pas tout à fait ainsi : les sœurs s'installèrent au château et firent bâtir au sud de celui-ci une clinique qu'elles dirigèrent d'une main de fer. Notre-Dame des Bruyères est actuellement géré par le CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Liège ainsi que l'ancien domaine cédé aux sœurs. La plus grande partie du domaine se situant actuellement sur la commune de Chênée. En face de la clinique, un cèdre plus que centenaire est dit "classé" mais non répertorié au patrimoine comme tel.
Documents numérisés
Cimetières
Certains monuments, stèles et autres ornements funéraires sont parfois détendeurs d'informations précieuses.
- Cimetières :
- Bellaire : rue sur l'Arbois et rue Promise
- Moulin-sous-Fléron : rue des Papillards
- Beyne : rue du Cimetière et rue Grand-Fontaine.
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de l'administration communale
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h - 12 h | - | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | - | - |
Après-midi | 13 h - 16 h 30 | 13 h - 16 h 30 | 13 h - 18 h | - | 13 h - 16 h 30 | - | - |
Administration communale |
Adresse : Place Joseph Dejardin, 2 - 4610 BEYNE-HEUSAY
Tél : 04 358 36 29 - Fax : Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : * Accueil ouvert sur rendez-vous du lundi au vendredi de 12 h à 13 h et le mardi matin de 8 h à 12 h. Source : Administration communale (Février 2023) |