77284 - Meaux

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Meaux
Blason Meaux-77284.png
Blason de Meaux
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 77 - Blason - Seine-et-Marne.png    Seine-et-Marne
Métropole
Canton Blason Meaux-77284.png   77-10   Meaux

Anciens cantons :
Blason Meaux-77284.png   77-17   Meaux-Nord
Blason Meaux-77284.png   77-31   Meaux-Sud

Code INSEE 77284
Code postal 77100
Population 55 709 habitants (2020)
Nom des habitants Meldois, Meldoises
Superficie 1 480 hectares
Densité 3764.12 hab./km²
Altitude Mini : 39 m
Point culminant 107 m
Coordonnées
géographiques
48.959444° / 2.887777° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
Fichier:77284 - Carte administrative - Meaux.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Bien avant l'époque romaine, une tribu gauloise appelée Les Meldes est présente dans le secteur et s'installe sur les rives de la Marne.
  • Les Romains transforment cette agglomération primitive en petite ville du nom de "Lantinum", dans le méandre du fleuve, rendant la cité accessible uniquement par le sud. Ils la structurent par une voirie géométrique. La ville devient chef-lieu.
  • Meaux est ensuite le siège d'un bailliage, puis d'un présidial.
  • Dès le Moyen Âge des moulins sont installés sur la Marne.
  • Au XIIe siècle, l'évêché s'établit au cœur de la ville, et le quartier épiscopal s'étend peu à peu de la cathédrale jusqu'aux remparts. En 1179, le comte Henri Le Libéral octroie aux habitants une charte de libertés communales.
Logo internet.png Site en ligne : Chronologie de l'histoire de Meaux

Héraldique

77284 - Meaux blason ville.jpg Parti de gueules et de sinople à la lettre M onciale d'or brochant sur la partition, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or[1].

Toponymie

Le nom antique de Meaux, du temps des Romains, est Lantinum.

Il devient ensuite "Meldi", puis "civitas meldensis", en référence à la peuplade des Meldes (d'où le gentilé actuel)

Le toponyme évolue par la suite jusqu'à devenir Meaux.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Seine-et-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Meaux
  • Canton - 1801-1975 : Meaux --> 1975-2015 : Meaux-Nord & Meaux-Sud --> 2015-2024 : Meaux
  • Commune - 1801-2024 : Meaux

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Palais épiscopal

Palais épiscopal, façade nord, côté jardin
Photo J-P GALICHON
Façade sud et chapelle à droite, côté cour d'honneur
  • Le palais épiscopal date du XIIe siècle comme l'attestent des documents d'archives ainsi que les deux salles basses, la chapelle à deux niveaux, la salle capitulaire (lieu de réunion du Chapitre avant la construction du "Vieux Chapitre") et la salle de l'officialité (où siégeait le tribunal ecclésiastique).
À la Renaissance, l'évêque Guillaume BRIÇONNET fait rajouter un avant-corps, une rampe en brique et une petite galerie côté jardin. Au XVIe siècle, une aile est rajouté à l'initiative de Louis de BRÉZÉ. Au XVIIe siècle, sous l'épiscopat de Dominique SÉGUIER, une façade classique est plaquée côté nord, et le jardin aménagé "à la française" par Le NÔTRE.
À la Révolution, une collection publique d'objets confisqués (comprenant œuvres d'art et ouvrages scientifiques) est installée dans le palais. Ce sera le premier "Museum" de Meaux.
Sous le Concordat, ces objets sont remis à leurs propriétaires, et les évêques reprennent possession du palais jusqu'en 1905, tout en l'ayant partagé avec la sous-préfecture jusqu'en 1828.
En 1911, la ville de Meaux rachète le bâtiment. Elle y réinstalle un musée, inauguré en 1926 sous le nom de Musée Bossuet.


L'ensemble est classé aux Monuments historiques une première fois en 1862, puis reclassé de façon plus détaillée en 1984[2].

  • La palais s'élève sur deux niveaux quadrangulaires auxquels s'ajoutent des combles, et a conservé des parties médiévales (salles basses et chapelle à double niveau).
Les voûtes des deux salles basses marquent la transition entre l'architecture romane et l'architecture gothique.
La chapelle haute était la chapelle privée des évêques. Elle a été remaniée au XVe siècle et embellie au XVIIe par le décor de la voûte absidiale : une peinture de Jean SENELLE (artiste meldois) représentant six angelots portant les instruments de la Passion.
La salle du synode se trouve dans la partie centrale du palais, et sa surface de 147 m2 lui permettait de servir aussi de salle de banquet.
La Chambre des évêques, aussi appelée "Chambre du roi" après y avoir accueilli quelque monarque, comprend une grande cheminée en marbre, élément de confort appréciable en hiver.
En 2022, dans la salle basse a été installé un orgue neuf de 25 jeux sur 2 claviers construit par François DELHUMEAU dans un splendide buffet blanc et or. Sa palette sonore permet de jouer tout particulièrement la musique de Bach.
Il est à noter que, jusqu'en 1911, d'autres bâtiments étaient situés entre le palais et la cathédrale, permettant une communication aisée d'un lieu à l'autre. Ils ont été détruits pour aménager la cour d'honneur.


Le jardin Bossuet

  • Sur le terrain du palais épiscopal, le jardin de 8 500 m2 a été créé en 1642, par André Le NÔTRE, sous l'épiscopat de Dominique SÉGUIER. Son parterre évoque une mitre d'évêque et est bordé de buis et d'une double rangée de tilleuls. Au fond du jardin, on accède à une terrasse sur le rempart gallo-romain, qui est également aménagée en jardin. L'évêque Dominique de LIGNY avait fait construire en 1670 un pavillon qui aurait servi à l'Aigle de Meaux pour y méditer et préparer ses fameux sermons.
  • Suite à la volonté de commémorer le tricentenaire de la mort de BOSSUET, en avril 2004, la ville de Meaux a demandé la création d'une rose. Ce fut une rose hybride de thé mauve au feuillage brillant et résistant, parfumée et remontante.

Château du Chapitre

Le vieux chapitre
Photo J-P GALICHON

Couramment appelé Vieux Chapitre depuis le XIXe siècle, il était désigné sous le terme de "Réfectoire" au Moyen Âge ; mais ses quatre tourelles lui valent le surnom de Château du Chapitre.

  • C'est un bâtiment du XIIIe siècle, au cœur du quartier canonial, qui servait à la vie conventuelle. Sa grande taille lui permettait d'assurer plusieurs fonctions : salle de réunion, siège de juridiction, réfectoire. Il a même servi de prison et de grange aux dîmes.
Passerelle reliant le Vieux Chapitre au transept de la cathédrale
Les liaisons entre les différents lieux du quartier cathédral ont évolué au fil du temps, mais il subsiste la petite "Chapelle des catéchismes", à côté, et ce Vieux Chapitre. Tombant peu à peu en ruines, il a été restauré au XIXe siècle. Puis destiné à servir de sacristie de la cathédrale, une passerelle couverte à pans de bois a été rajoutée en 1930, reliant l'édifice au transept de la cathédrale. La sacristie est devenue ensuite chapelle d'hiver.
  • Le bâtiment s'élève sur quatre niveaux et est flanqué de quatre tourelles d'angle coiffées de poivrières. Les deux premiers niveaux, dont un à moitié enterré, sont voûtés en ogive. L'escalier extérieur menant aux différents étages date du XVe siècle et sa couverture du XVIIesiècle. Mais il ne mène pas aux combles : on accède à celles-ci par les escaliers en colimaçon des tourelles d'angles.
L'édifice est classé aux Monuments historiques depuis 1984[3].


Cathédrale Saint-Étienne

La cathédrale Saint-Étienne
Photo J-P GALICHON
En nocturne


  • La cathédrale Saint-Étienne est un remarquable édifice gothique. Sa construction débuta par le chœur vers 1175. Les grosses piles de la croisée du transept ainsi que le triforium et les fenêtres hautes du chœur furent élevées vers 1215. Le transept et les deux dernières travées de la nef furent édifiées entre 1220 et 1235. Le chœur actuel, de style gothique rayonnant, fut reconstruit entre 1253 et 1278 suite à l'affaissement du chœur primitif dont les fondations avaient été mal faites.
  • Jeanne de Navarre, future épouse de Philippe IV le Bel, finança une nouvelle campagne de construction en 1266. Pierre de Varinfroy réalisa la façade du transept nord en s'inspirant de Notre-Dame de Paris, et un autre architecte procéda aux travaux du transept nord. La nef fut allongée de trois travées sous Philippe IV, puis les tympans des portails furent sculptés en 1336 mais interrompus par une jacquerie paysanne en 1358. Les travaux reprirent après 1390 mais furent à nouveau stoppés suite à l'occupation de la ville par les Anglais entre 1422 et 1439.

Au cours du XVe siècle les travées de la nef furent modifiées en style flamboyant. La tour droite fut achevée en 1540.
La cathédrale fut pillée par les Huguenots en 1562.
Entre 1839 et 1894, une longue restauration eut lieu notamment sur le pourtour du chœur et sur les arcs-boutants de la nef.
La construction de l'édifice fût achevée en 1540, sa façade dissymétrique est dotée d'une tour inachevée. La cathédrale mesure 85 m de long. On y trouve un peu tous les styles gothiques puisque sa construction a duré plus de 350 ans.

  • La cathédrale Saint-Étienne est classée Monument historique depuis 1840[4].


Extérieur

La cathédrale d'une hauteur de 48 mètres, a été construite avec la pierre de Varreddes, qui malheureusement s'érode facilement. Les architectes qui se sont succédé du XIe au XVIe siècles sont parvenus, dans un mélange de styles, à créer une belle harmonie d'ensemble.
Trois portails ornent la façade occidentale, dont une grande rosace flamboyante du XVe siècle. Le portail central est consacré au Jugement dernier avec au tympan une résurrection des morts et l'image du paradis et de l'enfer. Le portail de gauche (rénové) est consacré à la vie de saint Jean-Baptiste et le portail de droite à la vie de la Vierge Marie. Ceux du transept sont dédiés à saint Étienne.
La tour sud de la cathédrale, en bois, est restée inachevée, elle devait initialement héberger les cloches, on l'appelle la « tour noire ».

Intérieur

Triforium
C. Angsthelm


Remarquable pour sa luminosité, la finesse de son ornementation, et la hauteur des voûtes des collatéraux que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.
La nef et le chœur comportent cinq vaisseaux, alors que le déambulatoire se réduit à un seul, les façades des transepts sont particulièrement remarquables, richement décorées de broderies de pierres.
Elle comporte une nef plus courte que le chœur entouré d'un double déambulatoire, des chapelles rayonnantes au chevet, un très court transept séparant le chœur de la nef, puis un narthex ou pré-nef.
Dans le chœur, entouré de grilles en fer forgé, la dalle funéraire de marbre noir de Jacques-Bénigne BOSSUET, l'« Aigle de Meaux », évêque qui fut la plus importante personnalité de l'histoire de la ville de 1682 à 1704. Deux statues commémorent BOSSUET : une, de Ernest DUBOIS (1863/1930) le montrant debout, priant, avec autour de lui le Grand Dauphin Louis, Turenne et Henriette d'Angleterre, l'autre statue le montrant assis sur son trône épiscopal.
L'orgue date du XVIIe siècle, son buffet de Valéran de HÉMAN de 1627. D'importante restaurations se sont succédé au cours des siècles, notamment par François Henri CLIQUOT, la famille DALLERY, la maison BRISSET. En 1934 Victor GONZALEZ reconstruit l'orgue dans l'esthétique néo-classique naissante. Mais c'est à partir de 1978 que l'orgue actuel voit le jour, c'est la maison DANION-GONZALEZ qui agrandit l'orgue pour arriver à 5 claviers et 67 jeux, une traction mécanique neuve à rubans d'acier. Incorporé dans les stalles, l'orgue de choeur de 16 jeux sur 2 claviers a été construit en 1868 par la manufacture MERKLIN, restauré en 2022 par Guillaume BESNIER.

Les verrières

Église Saint-Nicolas

Saint-Nicolas
Photo J-P GALICHON

Cette église se trouve sur le site de l'ancien couvent des Cordeliers, arrivés en ville au XIIIe siècle. Ils avaient élevé une église, toute simple, au XVe siècle. Elle avait fait l'objet de travaux en 1700.

Les moines sont bien sûr chassés en 1789, et lors de la vente révolutionnaire, la ville acquiert l'édifice. Il connaîtra plusieurs affectations : écurie, entrepôt, logements de troupes.

Suite à une ordonnance royale, l'église est à nouveau affectée au culte. Mais pour ce faire, de gros travaux sont nécessaires, menés à bien par l'architecte SAVARD en 1837, puis VILLACROSSE en 1841.

Une chapelle absidiale est ajoutée en 1849. A la tribune se trouve un orgue de 26 jeux sur 2 claviers construit en 1880 par Jean-Frédéric BALDNER.


Remparts de Meaux

Remparts
Photo J-P GALICHON
  • Dans la deuxième moitié du IIIe siècle après J.C., Meaux était le chef-lieu du territoire des Meldes.
Suite à des invasions, les habitants ont commencé à ériger une muraille pour protéger leur cité. Elle a été réalisée très soigneusement, en employant des matériaux présents dans le secteur.

Sa particularité est de présenter des rangées de briques alternant avec les pierres meulières. Ces arases de brique ne rentraient pas dans toute la profondeur du mur. Elles avaient en effet un rôle sanitaire, car elles absorbaient l'humidité et évitaient ainsi les infiltrations provoquant des dégâts en cas de gel.

Tour du Gué
Ce rempart gallo-romain est classé aux Monuments historiques depuis 1910[5].


  • Tour du gué (ou Tour du bourreau) :
Située à l'angle sud-est des fortifications, cette tour dominait la Marne. Sa rue en pente douce menait à un abreuvoir à chevaux près d'un gué au bord du fleuve.
Une tradition affirme que c'était la maison du bourreau, mais elle n'est pas confirmée par des documents historiques. Peut-être que "Bourreau" est une déformation du patronyme "Bourrée", nom d'une famille présente à Meaux sur plusieurs siècles et assumant la charge de concierge de l'hôtel de ville.


Ancien tribunal

Ancien tribunal
Photo J-P GALICHON

Le premier tribunal se trouvait d'abord dans le château des comtes de Champagne, à l'emplacement actuel de l'Hôtel de ville.

Au XIXe il est démoli en vue d'en construire un nouveau.

Le choix de l'emplacement se porte sur les nouveaux faubourgs, à l'extérieur des limites de l'enceinte médiévale. Et ce nouveau palais de Justice vient s'inscrire dans un ensemble d'équipements complémentaires sur le même lieu : gendarmerie et prison.

Œuvre de l'architecte M. E. CAMUT, le tribunal est inauguré en 1884.


Marne Battle Monument (Monument américain)

Monument vu depuis la terrasse du Musée de la Grande Guerre
Photo B.ohland

Le monument, qui se trouve au nord-est de la ville, à côté du Musée de la Grande Guerre, a été imaginé par les Américains après la Première Guerre mondiale « en mémoire des soldats tombés pendant la première bataille de la Marne »[6]. Pour le financer, le New York Times a lancé en 1917 une grande souscription, à laquelle ont participé « quatre millions d'Américains »[7].

Le sculpteur et peintre Frederick MACMONNIES (1863-1937) en conçoit aussitôt une première esquisse représentant Jeanne d'Arc chevauchant. Mais le projet évolue et devient en 1928 une femme au visage éploré représentant La Liberté.

Le monument, d'une hauteur de 26 mètres et composé de 220 blocs de pierre de Lorraine, est érigé par un autre architecte : Edmondo QUATTROCCHI.

Offert à la France, il est inauguré en grande pompe le 11 septembre 1932, date correspondant au 18e anniversaire de la première victoire du Miracle de la Marne. Parmi les personnalités, étaient notamment présents : Albert LEBRUN, président de la république ; Édouard HERRIOT, président du Conseil ; le maréchal PÉTAIN ; et l'ambassadeur des États-Unis.

Le monument est inscrit aux Monuments Historiques en 1990, sous la dénomination de Mémorial américain[8].

En 2011, peu avant l'ouverture du Musée de la Grande Guerre, une restauration lui redonne un air de neuf.

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Vu depuis le parking un jour de pluie Photo B.ohland

Ce musée très récent a été créé en 2005 à l'initiative de Jean-François COPPÉ, maire de Meuax et président de la Communauté d'Agglomération du pays de Meaux, afin de mettre en valeur la collection de l'historien Jean-Pierre VERNEY. Cette création correspondait aussi au souhait de transmettre à tout un chacun cette partie douloureuse de notre Histoire.

Riche d'une collection de 70 000 pièces, le musée est le plus grand d'Europe consacré à ce conflit.

Le bâtiment de 7 000 m2 est l'œuvre de l'architecte Christophe LAB. Il a joué sur les volumes et la lumière « pour proposer une visite immersive »[9].

Dans l'espace muséographique de plus de 3 000 m2, le musée replace la guerre de 1914-1918 dans son contexte et nous détaille son déroulement dans tous ses aspects. Le secteur de Meaux ayant été particulièrement touché et ses terres ensanglantées dès le début de la guerre, l'accent est mis sur la Bataille de la Marne (qui est d'ailleurs matérialisée par un circuit de mémoire dans les communes environnantes).

Pictos recherche.png Article détaillé : Pour une découverte virtuelle du musée...


Repère géographique.png Repères géographiques

Meaux se situe à l'est du Bassin Parisien, dans cette région de plaine appelée la Brie, région céréalière toute comme la Beauce, que l'on surnommait autrefois le "grenier à blé de la France".

La ville s'est construite d'abord dans un méandre de la Marne puis tout autour.

Elle se trouve à une quinzaine de kilomètres à l'est de Claye-Souilly et environ 19 km à l'ouest de La Ferté-sous-Jouarre

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 6 860 6 648 6 573 7 375 8 537 7 809 9 000 9 382 9 900 10 491
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 10 762 11 343 11 202 11 739 12 525 12 291 12 833 13 520 13 690 13 921
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 13 600 13 541 14 190 14 169 14 429 14 223 16 767 22 251 30 167 42 243
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 45 005 48 305 49 421 48 842 52 225 54 331 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & & 2015 & 2020.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Cartes postales ou photos

Meaux à travers la peinture


Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
HOUDET 1784  
ROCHARD (fils) 1791  
BOUGARD 1792  
NAVARRE 1793  
BERNIER-GODARD 1795  
Antoine Nicolas VEILLET de VAUX (père) 1798  
de PINTEVILLE CERNON 1801  
Augustin VEILLET de VAUX (fils) 1817  
ROUGERON 1830  
Augustin VEILLET de VAUX 1833 - 1840  
Adrien de LONGPERIER 1840 - 1848  
DAMOREAU 1848 - 1855  
FOURNIER 1855 - 1867  
Louis GEOFFROY 1867 - 1879  
CARON 1879 - 1880  
Victor-Louis MODESTE 1880 - 1884  
DUFRAIGNE 1884 - 1891 Médecin.  
Alexandre MERRÉ 1891 - 1894 Négociant.  
BARBIER 1894 - 1908  
Georges LUGOL 1908 - 1929  
Paul PRUNET 1929 - 1936  
Léon BURNER 1936 - 1944  
Maurice BIZOS 1944  
Paul BARENNES 1944 - 1959  
Jean BOUVIN 1959 - 1971  
Guy MILLOT 1971 - 1974  
Pierre QUILLET 1974 - 1976  
Jean-Louis HAPPERT 1976 - 20/03/1977 Médecin.  
Jean LION 1977 - 18/06/1995 Professeur.  
Jean-François COPÉ 1995 - 2002 Conseiller régional, député (1995-1997, 2002-), ministre (2004-2007).  
Ange ANZIANI 2002 - 2005  
Jean-François COPÉ 2005 - (2026)  

Cf. : MairesGenWeb & Les maires de Meaux sur le site de la commune

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
LEVASSEUR 12/06/1762 - 18/06/1786  
- -  

Cf. : Les notaires de Meaux par Bibliographie de Meaux

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les évêques

Pictos recherche.png Article détaillé : Les évêques de Meaux

Les sous-préfets

Logo internet.png Site en ligne : Les sous-préfets de Meaux par Bibliographie de Meaux

Les vicomtes

Logo internet.png Site en ligne : Les vicomtes de Meaux par Bibliographie de Meaux

Les baillis et gouverneurs

Logo internet.png Site en ligne : Les baillis et gouverneurs par Bibliographie de Meaux

Les titulaires de la Légion d'honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Georges Louis Albert BÈGUE 18 novembre 1876 - Dossier pas en ligne - Préfet de la Meuse - Docteur en Droit - Chevalier de la Légion d'honneur - Croix de Guerre - Officier de l'Instruction Publique - Chevalier du Mérite Agricole  
- - -  
- - -  

Cf. : Liste des médaillés de la Légion d'honneur sur le site Léonore du ministère de la culture

Autres personnalités

  • Ferdinand Frédéric Henri MOISSAN, pharmacien français né le 28 septembre 1852 à Paris et décédé le 20 février 1907 à Paris. Il est principalement connu pour avoir isolé le premier le fluor. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut le prix Nobel de chimie de 1906. Il vécut une partie de son enfance à Meaux et épousa plus tard Léonie LUGAN, la fille du pharmacien.

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • Daniel CECCALDI, acteur, né le 25 juillet 1927, décédé à Paris le 27 mars 2003.
  • Frédéric DEBAN, acteur né le 18 décembre 1964.
  • Maud FONTENOY, navigatrice née le 7 septembre 1977.
  • Véronique COMBOUILHAUD, comédienne connue sous le nom de Véronique GENEST, née le 26 juin 1957.
  • Éric JUDOR, humoriste connu sous le nom de ÉRIC, né le 25 juillet 1969.
  • Ambroise MICHEL, acteur réalisateur né le 31 mars 1982
  • Paul CARTON, médecin, écrivain, essayiste, né le 12 mars 1875, décédé à Limeil-Brévannes le 20 octobre 1947.
  • Henri CHERON, peintre, graveur, né vers 1625, décédé à Lyon vers 1677.
  • Jacques FESCHOTTE, homme de lettres, musicologue, critique musical, né le 8 octobre 1894, décédé à Neuilly-sur-Seine le 21 avril 1966.
  • Julie FUCHS, artiste lyrique, soprano lyrique-léger, née le 24 juillet 1984.
  • Jean GARNIER, peintre, membre de l'Académie royale de peinture et sculpture, né en 1632, mort à Paris le 23 octobre 1705.
  • Charlemagne-Oscar GUËT, peintre, spécaliste du portrait, né 24 février 1801, décédé à Paris le 29 novembre 1871.
  • André HEBUTERNE, peintre, aquafortiste, né le 3 septembre 1894, décédé à Paris le 30 juin 1992.
  • Charles-Désiré HUE, peintre, lithographe, né le 7 novembre 1833, décédé à Paris le 22 décembre 1879.
  • Michel JANVIER, illustrateur, dessinateur de bande dessinée, coloriste, photographe, né le 2 janvier 1954.
  • François de LAMOTHE, chef décorateur, créateur de décors de cinéma, né le 9 mai 1928, décédé à Paris le 3 novembre 2011.
  • Jean-Baptiste de La NOUE, acteur, dramaturge, né le 30 octobre 1701, décédé à Paris le 13 novembre 1760.
  • Adolphe LENOIR, médecin, anatomiste, chirurgien à l'hôpital Necker, né le 6 août 1802, décédé à Paris le 17 juin 1860.
  • Albert LEPREUX, peintre orientaliste, né le 15 février 1868, décédé à Paris le 11 avril 1959.
  • Alfred MAURY, archeologue, historien, professeur, archiviste, né le 23 mars 1817, décédé à Paris le 11 février 1892.
  • Maurice MESLANS, pharmacien, chimiste, pionnier de la chimie des composés organofluorés, né le 27 février 1862, décédé à Saint-Brieuc le 5 octobre 1938.
  • Amédée ROSIER, peintre, spécialiste de l'orientalisme et de la marine, né le 20 août 1831, décédé à Boulogne-Billancourt le 5 novembre 1914.
  • Alexis SOYER, chef cuisinier, ingénieur-inventeur, artiste, né le 4 février 1810, décédé à Londres le 5 août 1858.
  • Léon Charles THEVENIN, ingénieur en télégraphie, auteur du théorème de Thévenin, né le 30 mars 1857, décédé à Paris le 21 septembre 1926.
  • Savinienne TOURRETTE, graveuse, illustratrice, née le 13 juillet 1902, décédée le Saint-Zacharie le 28 février 2002.


Décès :

  • Serge Hubert LEFÈVRE, acteur connu sous le nom de Serge GRAVE, né à Paris le 21 septembre 1919, décédé le 30 janvier 1995.
  • Sébastien de BROSSARD, prêtre, théoricien de la musique, collectionneur,compositeur, né à Dompierre le 12 septembre 1655, décédé le 10 août 1730.
  • Antoine-Etienne CARRO, bibliothécaire, journaliste, historien né à Chateaubriant le 31 juillet 1797, décédé le 11 juillet 1875.
  • Arnould CARANGEOT, naturaliste, minéralogiste, né à Reims le 13 mars 1742, décédé le 16 décembre 1806.
  • Charles de COURCY, auteur dramatique, journaliste, nà à Passy le 22 août 1834, décédé le 12 décembre 1917.
  • Roger DEVAUCHELLE, relieur, écrivain, né au Perreux-sur-Marne le 13 janvier 1915, décédé le 31 octobre 1993.
  • Pierre DUTOUR, trompettiste, chef d'orchestre, compositeur, né à Boulogne sur Gesse le 10 novembre 1931, décédé le 31 octobre 2023.
  • Henry FAUCHEUR, architecte, nommé architecte diocésain, né à Bagnolet le 15 mai 1889, décédé le 14 juin 1962.
  • Marthe GAUTIER, médecin, directrice de recherche, pédiatre, née à Montenils le 10 septembre 1925, décédée le 30 avril 2022.
  • Gaston GIRBAL, illustrateur, affichiste, né à Creil le 22 mai 1889, décédé le 5 mai 1972.
  • Paul François LOUCHET, bronzier, ciseleur, sculpteur, peintre, graveur, né à Paris le 12 avril 1854, décédé le 16 août 1936.
  • Ernest NEUHARD, coureur cycliste, né à Troyes le 22 novembre 1903, décédé le 10 septembre 1980.
  • Jean PANHARD, directeur général des automobiles Panhard, président de l'Automobile Club de France, né à Paris le 12 juin 1913, décédé le 16 juillet 2014.
  • Jeanne PROVOST, actrice, membre de la Comédie-Française, née à Paris le 28 novembre 1887, décédé le 24 novembre 1980.
  • Cyrille ROSE, clarinettiste, compositeur, professeur au Conservatoire de Paris, né à Lestrem le 13 février 1830, décédé le 24 juin 1902.

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Monument aux morts

Le monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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  • Mairies de quartier de Dunant et de Beauval.

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  Meaux (Histoire de)
  Histoire contemporaine de la ville de Meaux
  Meaux de A à Z

  • Bibliographie de Meaux Une base de plus de 6 000 références bibliographiques sur les Meldois, l'histoire, l'art ...
  • Matthieu BIBERON, Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, Rennes, Éditions Ouest-France, 2019, 48 pages, ISBN 978-2-7373-8118-8
  • Bernard CROCHET, La Bataille de la Marne 1914, circuit touristique de mémoire, Rennes, Éditions Ouest-France, 2019, 48 pages, ISBN 978-2-7373-8182-9
  • Visite du Musée Bossuet et divers panneaux d'information dans la ville

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Référence.png Notes et références

  1. L'armorial des villes et des villages de France
  2. Base Mérimée, Ancien palais épiscopal
  3. Base Mérimée, Vieux Chapitre
  4. Cathédrale Saint-Étienne : Fiche Base Mérimée
  5. Base Mérimée, fortification d'agglomération
  6. Matthieu BIBERON, Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, Rennes, Éditions Ouest-France, 2019, 48 pages, ISBN 978-2-7373-8118-8
  7. Bernard CROCHET, La Bataille de la Marne 1914, circuit touristique de mémoire, Rennes, Éditions Ouest-France, 2019, 48 pages, ISBN 978-2-7373-8182-9
  8. Base Mérimée, mémorial américain
  9. Matthieu BIBERON, Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, Rennes, Éditions Ouest-France, 2019, 48 pages, ISBN 978-2-7373-8118-8


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