74273 - Sixt-Fer-à-Cheval

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Sixt-Fer-à-Cheval
Blason Sixt-Fer-à-Cheval-74273.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 74 - Blason - Haute-Savoie.png    Haute-Savoie
Métropole -
Canton Blason Cluses-74081.png   74-06   Cluses

Blason 74258-Samoëns.png   74-23   Samoëns (Ancien canton)

Code INSEE 74273
Code postal 74740
Population 764 habitants (2018)
Nom des habitants Sizerets

Sizères

Superficie 11 907 hectares
Densité 6.42 hab./km²
Altitude Mini : 728 m
Point culminant 3 098 m
Coordonnées
géographiques
46.055833° / 6.776389° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
74273 - Sixt-Fer-à-Cheval carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Sur les hauteurs, une présence humaine est probable, avec des conflits de territoire entre Allobroges[1] et Ceutrons[2], dès la période romaine. Des celtes, burgondes et Alamans commencent à défricher certains endroits. Puis un nomadisme saisonnier anime les alpages au début du Moyen Âge.
  • Vers 1135, la famille de Miolans, cède des terres déjà pâturées à Ponce de Faucigny[3], qui va y fonder une abbaye et faire venir, en 1144, des chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin provenant de l'abbaye d'Abondance. Des habitations s'agglutinent autour de l'édifice, donnant naissance au village.
C'est l'abbaye qui décide des droits des habitants à pâturer dans certains alpages.
En 1418, sous la pression des villageois qui ne vivent que du pastoralisme, l'abbaye accorde à 35 foyers, par un acte d'albergement, une concession perpétuelle de l'alpage. Les Sizères peuvent alors organiser leur habitat et leur activité avec une maison permanente au bourg et un chalet sur leur lieu de pâturage.
  • En 1759, les habitants s'affranchissent de la seigneurie. Puis arrive la Révolution, le départ des religieux et la vente de l'abbaye.
Le pastoralisme continue à être l'activité dominante, mais la découverte de minerai de fer entraîne son exploitation pendant quelques décennies.
  • Le milieu du XIXe siècle voit arriver quelques visiteurs. Un alpiniste anglais se fait construire un chalet qui attire peu à peu les premiers "touristes". Si bien qu'en 1865 est fondée la Compagnie des Guides de Sixt-Fer-à-Cheval.
  • Face à la crise démographique qui suit la Première Guerre mondiale, les Sizerets se regroupent pour créer des coopératives et fruitières. Mais le pastoralisme finit par s'arrêter vers 1970, les chalets d'alpage sont abandonnés.
  • Cependant, la commune est devenue une petite station de sports d'hiver. Et son patrimoine naturel exceptionnel lui permet d'intégrer en 1977 la Réserve naturelle de Sixt-Passy.

Toponymie

La première citation, dans les actes de l'abbaye, est « Siz », d'où certainement le gentilé en "Sizère".
Par la suite sont rencontrées les formes Syz, Sixt ou Sixte.

Héraldique

« De gueules à la fasce ondée d'argent, accompagné en chef d'une tête d'aigle d'or et en pointe d'une crosse du même mouvant de la pointe »[4].

Histoire administrative

  • Département - 1801-1816 : Léman (Haute-Savoie) - 1816-1860 : Haute-Savoie (États Sardes) - 1860-2024 : Haute-Savoie
  • Arrondissement - 1801-1816 : Bonneville - 1816-1860 : Province de Faucigny - 1860-2024 : Bonneville
  • Canton - 1801-1816 : Samoëns - 1816-1860 : Mandement Samoëns - 1860-2015 : Samoëns - 2015-2024 : Cluses
  • Commune - 1801 : Sixte puis Sixt - Décret du 11 juin 1979 : Sixt-Fer-à-Cheval

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Ancienne abbaye de Sixt

Partie ouverte au public lors d'expositions
Photo B.ohland
  • Ponce et ses douze chanoines développent le domaine rural et gèrent les alpages. Ils perçoivent donc une dîme et des droits seigneuriaux.
En 1313, un acte d'albergement est signé pour le hameau de Fonts. En 1418, un acte similaire est conclu pour la montagne de Sales. Ainsi les villageois ont droit à une concession perpétuelle de l'alpage, moyennant paiement de l'introge[5], du servis[6] et du haut-siège[7].
À partir de 1462, l'abbaye passe sous le régime de la commende et le reste jusqu'en 1792.
  • L'édifice est victime d'un incendie en 1680 et est reconstruit en partie.
  • En 1739, commencent des différends entre abbaye et habitants, entraînant diverses transactions pour les régler à l'amiable. Finalement, le 28 mai 1759, l'abbé libère les villageois de tout hommage taillable. Puis en 1774, les Sizères sont affranchis de toutes les rentes ainsi que servis et droits seigneuriaux.
Acte d'albergement de 1418 (reproduction)
Plan de l'abbaye
  • Lorsque les religieux sont chassés en 1793, deux ont le droit de rester à cause de leur grand âge et leur infirmité. Ils décèdent à l'abbaye en 1795.
Un an plus tard, les biens sont vendus à Maître Pierre MILLERET, notaire à Samoëns.
  • En 1809, le naturaliste Albanis BEAUMONT (1753-1811)[8] en achète une partie qu'il consacre à l'exploitation des mines de fer. L'aile gauche du monastère devient une auberge.
  • En 1853, l'ensemble abbatial est vendu en huit lots : la commune en achète deux pour les transformer en école, l'auberge est transformée en "Hôtel de l'abbaye".
Quand une nouvelle école est construite un siècle plus trad, l'ancienne est transformée en "maison de Sixt".
  • Finalement, si la bibliothèque, le cloître et la salle capitulaire ont disparu, il subsiste de cet ensemble : l'église abbatiale et paroissiale, le réfectoire et la cuisine, les cellules des moines (devenues hôtel de l'abbaye), le presbytère et l'ancien grenier.
Depuis 1997, l'ancienne abbaye est inscrite aux Monuments historiques[9], et désormais propriété du Conseil départemental, elle est en rénovation et accueille des expositions.


Église Sainte-Marie-Madeleine

Façade occidentale et clocher
Photo B.ohland
  • L'édifice actuel correspond à la réunion des deux églises :
- l'église abbatiale, composée de quatre travées voûtées en ogives, en tuf du pays, et un chevet à fond plat. Contrebuté et éclairé par trois hautes fenêtres surmontées d'un oculus circulaire, il est typique du style cistercien. Elle correspond à l'actuel chœur.
- l'église paroissiale, rajoutée au XIIIe siècle , avec un léger décalage de niveau. À l'époque, abbés et paroissiens étaient séparés par un mur, puis une grille.
Suite à un incendie, l'église est reconstruite en 1687 avec trois travées voûtées d'arêtes.
  • La tour clocher, percée de deux meurtrières, s'élève sur l'arrière du côté droit. Elle est coiffée d'une flèche à bulbe en 1826.
Le portail monumental de la façade occidentale est réalisé en 1838, et est surmonté d'un auvent comme pour l'église de Samoëns.
En 1936 est rajoutée sur le côté gauche de la nef une chapelle dédiée à la Vierge. Placée symétriquement au clocher, elle forme comme un transept.
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine est rénovée en 1952.
  • À l'intérieur :

- Certains éléments sont classés au titre d'objets historiques, comme la volute de la crosse abbatiale du XIIe siècle[10], en ivoire, et les stalles en bois du XVIIe siècle[11], qui ont été restaurées.
- D'autres sont simplement inscrits. C'est la cas d'un bénitier en pierre taillée, portant la date de 1730 et les initiales L.P. De même que des fonts baptismaux de facture identique, avec un couvercle en bois sculpté. Ils sont vraisemblablement l'œuvre du tailleur de pierre Laurent PERRIER, et du sculpteur sur bois C. DEMAISON qui a aussi réalisé les stations du chemin de Croix.
- Le retable baroque d'origine avait été démonté en 1912, pour permettre à la lumière de pénétrer dans l'abside. il a été remplacé par un maître-autel néo-classique.
- Dans la chapelle de droite repose la châsse du Bienheureux Ponce de Faucigny, béatifié en 1896. Elle est inscrite au titre d'objet historique depuis 1979[12].
- Est également inscrit un cénotaphe en marbre foncé, sculpté au XIXe siècle, avec dans une niche un buste en ivoire de Ponce[13].


Mazots savoyards

Grenier de la Maison Allaman, 1792
Grenier typique, Place du Tilleul

Il est très fréquent en Savoie et Haute-Savoie de rencontrer des greniers isolés, parfois éloignés de l'habitation principale. Ils sont appelés mazots comme dans la Valais suisse.

Ce sont bien sûr des greniers à grains et des lieux de stockage pour les réserves de denrées, si bien que leur soubassement est en pierre pour décourager les rongeurs.

Mais pas seulement. C'est avant tout, un endroit où l'on conserve les papiers de famille, le linge ou les vêtements importants, les bijoux, ou autres objets précieux que l'on souhaite mettre à l'abri, au cas où l'habitation principale serait victime d'un incendie. Pour cette raison, les mazots sont souvent comparés à des chambres-fortes.

Il existe au moins deux mazots dans le centre du village : celui de la maison Allaman, de 1791, et un grenier de haute taille sur la place du Tilleul ; mais il ne faut pas confondre ce dernier avec le grenier abbatial, construit en dur, et devenu la Maison de la Montagne.


Carrousel

Carrousel actuel
Carrousel d'origine, pas encore entraîné par la roue à aubes

Au début du XXe siècle, Pierre Marie MOCCAND ne souhaite pas "partir à la ville" comme d'autres montagnards espérant trouver une vie meilleure.

Mais, tout en restant dans la Vallée du Giffre, il cherche une activité plus intéressante, voire enrichissante. Avec un esprit de pionnier, il a l'idée d'exploiter l'arrivée des premiers touristes qui passent dans le village pour aller au Cirque du Fer-à-Cheval.

Il construit lui-même un manège, unique en son genre car il utilise du bois flotté. Il l'installe sur une dérivation du Fontany[14] et l'actionne grâce à une roue à aubes.
Suite à ce succès, il crée un "Musée des merveilles de la nature" (où il expose des objets de sa fabrication), propose des locations meublées, ouvre un café-épicerie, puis un atelier de réparation de vélos, enfin un atelier de petite mécanique auto. La "Maison MOCCAND" devient le lieu incontournable des touristes. Son propriétaire se lance même dans l'édition de cartes postales.

Trois décennies après le décès de Pierre Marie MOCCAND, par ailleurs surnommé "Pierre au merle", sa maison est démontée car on élargit la route vers le Fer-à-Cheval. Le carrousel et d'autres objets sont confiés à une association puis à la commune.
Cette dernière projette en 2010 de faire revivre le manège. Il est installé en 2016 dans un pré derrière la mairie.


Repère géographique.png Repères géographiques

Vue sur le cirque du Fer-à-Cheval depuis le Bout du Monde
Cascade du Rouget un jour de pluie



  • La commune s'est établie « au confluent des deux branches supérieures du Giffre[15] »[16], mais le ban communal est très vaste, couvrant toute la haute vallée du Giffre[17] et comportant 24 hameaux.
Le relief du secteur est caractérisé par de forts dénivelés sur des versants raides aux multiples cascades.
  • Le patrimoine naturel sizère comprend également trois sites remarquables, classés au motif artistique depuis 1925 :
- le cirque du Fer-à-Cheval, le plus haut cirque glaciaire d'Europe, qui se développe sur environ 5 kilomètres, avec des falaises culminant à 700 m. Il se termine par le "Fond de la Combe" où le Giffre prend sa source et le "Bout du Monde".
- la cascade du Rouget, double chute se déversant dans le torrent de Sales.
- les gorges des Tines, le long du Giffre.
  • Enfin, le territoire fait partie intégrante de la Réserve naturelle de Sixt, jouxtant la réserve naturelle de Passy.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 015 1 174 1 254 1 481 abs. 1 659 abs. 1 644 abs. 1 354
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 478 1 393 1 298 1 278 1 230 1 221 1 192 1 143 1 089 1 037
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 906 777 756 715 671 621 626 605 619 626
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 662 715 706 793 797 773 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
François Joseph MOCCAND - Décédé avant 1809  
- -  
- -  
- -  
Jean-Baptiste RICHARD-POMET - Né en 1844, décédé en 1936.  
- -  
- -  
- -  
Pierre MOCCAND 1989 - 2001  
Béatrice PIN 2001 - 2008  
Pierre MOCCAND 2008 - 05/2009 Démissionnaire.  
Stéphane BOUVET 05/2009 - (2026) Né le 31/10/1974.  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Noël JOËNOZ - Né en 1605, décédé en 1673. Curial et notaire ici.  
- -  
Nicolas RUIN - Né en 1634, décédé en 1701. Châtelain de Sixt et notaire.  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Antoine BASTIAN - Né en 1659, décédé en 1740.  
- -  
Georges GREFFIER -
74273 - Sixt-Fer-à-Cheval Plaque Curé Greffier.JPG
Né en 1796, décédé en 1864.
Plaque commémorative à son nom sur le monument aux morts.  
- -  
- -  
François Joseph POLLIER - Né en 1876, décédé en 1960. Sera ensuite curé de Lovagny.  
- -  
- -  

Personnalités liées à la commune

Plaque apposée sur la Maison de la Montagne
  • Ponce de FAUCIGNY : né vers 1100, décédé à Sixt-Fer-à-Cheval le 26 novembre 1178. Fondateur de l'abbaye et premier abbé. Béatifié en 1896. Ses frères sont Aymon Ier, seigneur de FAUCIGNY de 1126 à sa mort en 1168, et Arducius, évêque de Genève.
  • Albanis BEAUMONT : né à Chambéry (Savoie) le 19 mai 1753, décédé à Sixt-Fer-à-Cheval le 27 novembre 1811. Après un cursus à l'école royale du Génie, il devient géographe et architecte civil de l'université de Turin. Il s'installe un moment en Grande Bretagne et accompagne le duc de Gloucester dans son "Grand Tour". Il revient en Haute-Savoie et acquiert l'abbaye de Sixt.
  • Jacques BALMAT : né à Chamonix en 1762, décédé au pied du Mont Ruan (territoire communal de Sixt) en septembre 1834. Guide de montagne et alpiniste, il est vainqueur de l'ascension du Mont-Blanc en 1786. À la recherche de filons d'or, il traverse le glacier et tente l'ascension du Mont-Ruan qui domine le cirque du Fer-à-Cheval. Il dérape et tombe au pied de la falaise. En 2010, un jeune gypaète barbu, né dans ces mêmes falaises a été baptisé de son nom.


Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Le monument aux morts
Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des victimes inscrites sur le monument aux morts ...


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9 h - 12 h 9 h - 12 h - 9 h - 12 h 9 h - 12 h - -
Après-midi - - - - 14 h - 17 h - -
74273 - Sixt-Fer-à-Cheval Mairie.JPG

Mairie
Adresse : 55, route de la Cascade du Rouget - 74740 SIXT-FER-À-CHEVAL

Tél : 04 50 34 44 25 - Fax : 04 50 34 10 14

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public (Août 2023)

Associations d'histoire locale

  • Association des Amis du Patrimoine de Sixt-Fer-à-Cheval

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • Le guide vert, Alpes du Nord, Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 610 pages, ISBN 978-2-06-725188-8

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références

  1. Allobroges : peuple gaulois présent dans une région comprise entre Alpes du nord, Isère et Rhône.
  2. Ceutrons : autre peuple gaulois, vivant plus à l'est des Allobroges, vers les cols alpins (Petit-Saint-Bernard et Grand-Saint-Bernard).
  3. Son frère est Aymon Ier de Faucigny, seigneur de 1126 à sa mort en 1168. Son autre frère, Arducius, deviendra évêque de Genève.
  4. L'armorial des villes et des villages de France
  5. Coût du contrat
  6. Loyer annuel
  7. Impôt sur les produits de l'alpage
  8. Issu de l'école royale du Génie et architecte civil de l'Université de Turin. Il s'installe par un moment en Grande-Bretagne puis revient en Haute-Savoie en 1796. Il décède dans l'abbaye.
  9. Base Mérimée
  10. Base Palissy, crosse abbatiale
  11. Base Palissy, stalles des abbés
  12. Base Palissy, châsse de saint Ponce
  13. Base Palissy, cénotaphe de saint Ponce
  14. Torrent situé à la sortie du hameau du Mollet
  15. Le Giffre : Service d'Administration Nationale des Données et référentiels sur l'Eau (SANDRE)
  16. Le guide vert, Alpes du Nord, Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 610 pages, ISBN 978-2-06-725188-8
  17. Affluent de l'Arve et donc sous-affluent du Rhône



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