66161 - Ria-Sirach
Ria-Sirach | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Pyrénées-Orientales |
Métropole | |
Canton | 66-13 Les Pyrénées catalanes
66-10 Prades (Ancien canton) |
Code INSEE | 66161 |
Code postal | 66500 |
Population | 1 229 habitants (2011) |
Nom des habitants | Rianencs |
Superficie | 1 282 hectares |
Densité | 95.87 hab./km² |
Altitude | Mini : 339 m |
Point culminant | 1 081 m |
Coordonnées géographiques |
42.6094° / 2.4006° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
1793 : Sirach devient une commune indépendante
1822 : Rattachement de Sirach à la commune de Ria
1973 : Rattachement d'Urbanya à la commune de Ria-Sirach
1983 : Urbanya reprend son statut de commune
Héraldique
- Coupé : au premier d'or à la croisette de gueules, au second de gueules à la fasce d'argent.
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
Année | 1794 | 1800 | 1806 | 1820 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 704 | 548 | 611 | 689 | 977 | 1 004 | 1 016 | 1 002 | 1 000 | 959 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 849 | 977 | 881 | 1 038 | 1 045 | 1 115 | 1 095 | 932 | 960 | 913 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 971 | 928 | 864 | 872 | 776 | 782 | 831 | 1 017 | 1 057 | 1 028 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | - | - | - | - | - |
Population | 1 042 | 1 017 | 1 126 | 1 169 | 1 229 | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Sources : Cassini avant 2006, INSEE 2006 & 2011
En photos
Notables
Personnage célèbre : Guifred El Pilut, Comte de Barcelone et de Gérone. Fondateur de la nation catalane.
Guifred el Pelut
Historiquement, Guifred el Pilós, né vers l’an 840, à Fons Cooperta, Fontcouverte, dans le "Pagus Narbonense", "villam" concédée, avant 814, par l’Empereur Charles Ier le Grand, à Borrell, et confirmée, par l’Empereur Louis Ier le Pieux, le 14 octobre 829, à Tibur, à son "...fideli nostro Suniefredo quandam juris nostri, quae est in Pago Narbonense, cujus vocabulum est Fons Cooperta...", était le fils cadet de Suniefred et d’Ermessende.
A la mort de Salomon, Comte d’Urgell, de Cerdagne et de Conflent, en reconnaissance à sa vaillance et à sa fidélité à la dynastie carolingienne, Charles II le Chauve, Roi de Francie, lui octroya, en 870, les Comtés d’Urgell et de Cerdagne et investit, de même, son frère, Miron le Vieux, dans le Comté de Conflent.
Dès lors, en possession du pouvoir, de l’autorité de commandement et des décisions de justice sur les juridictions qui lui avaient été allouées par fermeté et résolution royale, Charles II le Chauve ne devenant Empereur d’Occident qu’en 875 après la disparition de Louis II le Jeune, se trouvant trop à l’étroit dans ses territoires, outrepassant ses droits sur les Comtés limitrophes administrés par Bernat II, Marquis de Gothie, s’imposant à lui, bafouant son gouvernement, il s’engagea dans le repeuplement intérieur des terres comtales de Barcelone et de Gérone qui avaient été dévastées et quasi dégarnies de ses habitants, lors de la révolte d’Aisson et de Guillelmon, fils de Béra Ier, en 826, et l’incursion d’Abũ Marwãn et de ses armées sarrasines, en 827.
Aveuglé par la supériorité d’autorité et d’influence, n’était-il pas parmi les suppliants et les mandants de la souveraineté ducale, comtale et vicomtale qui obligèrent Charles II le Chauve à reconnaître, sous la menace d’une conjuration des commandants de ses territoires militaires, par le cartulaire de Quierzy, les progrès de la féodalité et l’hérédité du titre ?, dont il faisait grand étalage et qui le rendait précieux auprès de son monarque, orgueilleux, suffisant et boulimique de pouvoir, regorgeant de scélératesse, de pusillanimité, de veulerie et de fausseté, et encouragé par la réussite finale de son extorsion de terres, au détriment de son voisin Bernat II, il renouvela ses menées, obtenant les mêmes honneurs, en repeuplant les Comtés de la Vall de Lord, de Besalú et d’Osone.
Ainsi put-il relier ses états pyrénéens et maritimes avec l’assentiment, le consentement volontaire, mais la main forcée, et l’approbation des Rois de Francie, Louis II le Bègue, Louis III et son frère Carloman, de l’Empereur d’Occident et régent du Royaume de Francie, Charles III le Gros, et, enfin, des Rois Eudes Ier et Charles III le Simple. Il paracheva son entreprise expansionniste, au décès de son frère Miron le Vieux, en 896, en captant, au dol de l’épouse et des enfants filles du défunt, héritiers réservataires en absence de descendance mâle, les Comtés, terres fiscales, de Conflent et de Roussillon.
Pour tous les catalans, Guifred el Pelut est le père fondateur de la Catalogne, sa seigneurie, Ria, en étant le bressol (le berceau), et, à ce titre, vénéré comme un Dieu. Mais, contrairement à tous les qualificatifs et à tous les honneurs qui lui sont portés, ce seigneur sanguinaire, atteint de "carolingite, une maladie à évolution lente, mais fatale, causée par les microbes virulents nommés féodaux", n’hésitait pas à ourdir des menées chafouines à l’encontre de ses ennemis afin qu’ils tombassent en disgrâce et fussent destitués de leurs titres et fonctions, ou à assassiner ses voisins, pour étendre ses possessions.
N’avait-il pas accusé, alors qu’il était Comte de Cerdagne et d’Urgell, avec son frère Miron, Comte de Conflent, Bernat II, Marquis de la Marche de Gothie, Comte de Barcelone, de Gérone, de Roussillon et de Narbonne et autres Comtés septimaniens, Béziers, Agde, Magdelone et Nîmes, et conseiller royal, outre qu’il s’était opposé au Roi Charles le Chauve, d’être l’amant de la Reine, d’une part, d’intelligence avec les musulmans, d’autre part, et, enfin, d’avoir favorisé les incursions Normandes jusqu’à Arles sur Tech et le Castell de Vernet ? Aussi, pour tout cela, Bernat II fut-il destitué de ses titres et de ses honneurs comtaux, au Concile de Troyes. Wilfred el Pilós reçut, pour sa fidélité au trône carolingien, les Comtés de Barcelone et de Gérone, et Miron celui de Roussillon.
Il alla, même, à faire empoisonner, par son filleul Huniefred, dans le château de Sancti Stephani de Pomers, résidence des Comtes de Conflent, son propre frère Miron, à faire accuser son second neveu Borrell, de parricide et à le tuer de sa propre main pour un tel crime inexcusable, et, enfin, parachevant son œuvre de destruction familiale, de confondre Huniefred, de le juger pour parricide et fratricide, et, la tête couverte d’un voile noir, de le faire exécuter pour crimes de sang. Lors, la succession des Comtés de Conflent et de Roussillon, en concordance avec le capitulaire de Quierzy, étant vacante par absence d’héritier mâle, il s’en fit octroyer les terres par Charles II le Chauve, Roi de France et Empereur d’Occident.
(Sources : Les confessions de Wilfred el Pelut, conjurateur débauché. "De Comissatorem Conjuratii ad juris Guilfredus Pilosus Chronicon" de Soniefredus, prieur de Sancti Andreæ de Valtarcha, conseiller, confesseur et chapelain de Wilfred el Pilós. Liasse de douze parchemins. Collection particulière Martí Anglada i Gix ols. Province de Gérone.)
(Texte de Raymond Matabosch)
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Martin DELCAMP | 1848 - 1851 | |
Michel BASSET | 1851 - 1852 | |
François ROMEU | 1852 - 1863 | |
Auguste KOPP | 1863 - 1871 | |
Jacques ANGLÈS | 1871 - 1874 | |
André FAJOLE | 1874 - 1876 | |
Pierre ATGÉ | 1876 - 1876 | |
Auguste KOPP | 1876 - 1878 | |
Joseph ANGLÈS | 1878 - 1888 | |
Émilien PELET | 1888 - 1908 | |
Gaudérique BERNARD | 1908 - 1912 | |
Hyacinthe HULOT | 1912 - 1919 | |
Joseph MARC | 1919 - 1941 | |
Joseph GRAND | 1944 - 1983 | |
Albert SALGUES | 1983 - 1989 | |
Paul CAMPS | 1989 - 2001 | |
Jean MAURY | 2001 - (2014) | |
- | - |
Source : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- État civil (1793-1802)
- État civil (1813-1822)
- État civil (1793-1801)
- État civil (1762-1783)
- État civil (1697-1717)
- Recensements (1896-1896)
- État civil (1853-1862)
- État civil (1793-1801)
- État civil (1669-1696)
- Recensements (1891-1891)
- État civil (1843-1852)
- État civil (1801-1822)
- État civil (1784-1792)
- État civil (1792-1800)
- État civil (1687-1761)
- État civil (1833-1842)
- Recensements (1906-1906)
- État civil (1873-1882)
- Tables décennales (1802-1883)
- Recensements (1886-1886)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 8h00 à 12h00 | de 8h00 à 12h00 | de 8h00 à 12h00 | de 8h00 à 12h00 | de 8h00 à 12h00 | - | - |
Après-midi | de 14h00 à 17h00 | - | de 14h00 à 17h00 | de 14h00 à 17h00 | de 14h00 à 17h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : - 66500 RIA-SIRACH
Tél : - Fax : Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Dépouillements des registres paroissiaux
En cours :
- - Décès de 1822 à 1892 par l'Association de Généalogie Catalane.
Archives notariales
Remarques
Bibliographie
- "Rià Cirac" de l'Abbé Albert CAZES
- "Ria-Sirach en Conflent" de Jean VIALLET GeneaNet