14555 - Saint-André-d'Hébertot

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Saint-André-d'Hébertot
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 14 - Blason - Calvados.png    Calvados
Métropole
Canton Blason en attente.png   14-21   Pont-l'Évêque

Blason Blangy-le-Château-14077.png   14-05   Blangy-le-Château (Ancien canton)

Code INSEE 14555
Code postal 14130
Population 444 habitants (2017)
Nom des habitants Andrébertotois, Andrébertotoises
Superficie 979 hectares
Densité 45.35 hab./km²
Altitude Mini : 23 m
Point culminant 146 m
Coordonnées
géographiques
49.313889° / 0.280278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
14555 - Saint-André-d'Hébertot carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Il serait fort intéressant de savoir si l'établissement du christianisme a précédé dans cette contrée l'invasion normande. Dans les premiers temps, Hébertot devait être un pays bien sauvage, son territoire était en grande partie couvert d'une antique forêt, les habitants étaient donc rares et peut-être livrés aux superstitions païennes longtemps après la conversion des villes.

Cette localité a du être créée fort peu de temps après que ROLLON eut obtenu cession de la Neustrie. Le temporel (revenu que tire un ecclésiastique) que les évêques de Lisieux possédaient à Pont l'Evêque et à Hébertot fut usurpé par les ducs normands peut-être par ROLLON lui même, bien que les évêques aient toujours maintenu leur droit de patronage de l'église de Saint André jusqu'en 1240 où ils en firent don à l'abbaye de Joyenval. Cette église ne reconnaissait que l'autorité de l'évêque.

Toponymie

Le nom d'Hébertot peut également être associé à d'autres origines. Les noms de lieu ont subi presque tous des altérations dans le cours des siècles. Depuis l'occupation romaine, les différentes invasions des barbares ont corrompu le langage. Ainsi on a dit Hebertot, Hébertot, Hébretot, Hesbertot, Herbertot. Depuis la fin du XVe siècle, les manuscrits du Chartier d'Hébertot portent généralement Hesbertot ou Hébertot. Chez les anciens gaulois, les lieux les plus religieusement vénérés portaient ordinairement le nom d'une de leurs divinités joint à un autre mot exprimant une particularité locale. C'est ainsi qu'on a appelé Montjoie, la montagne dédiée à Jupiter, Hermival le vallon dédié à Mercure le dieu du commerce et des voleurs. Le dieu Thot, quant à lui, était adoré par les gaulois. Si le mot Hébert indique une circonstance locale, il est sans doute dérivé du mot Herbé (herba qui signifie herbe). Cette dérivation est commune à beaucoup d'autres lieux : les Herbiers, Herbipolis, Herbaria, Herbon, Herbemont et dans notre canton : Manerbe. Quant au mot Thot, l'histoire nous apprend que ce Thot était la principale divinité des gaulois en l'honneur de laquelle ils brûlaient des hommes vivants dans des paniers en osier. Ce Thot ou Teutatès avait régné en Egypte sous le nom d'Athotès ou de Thot, les égyptiens après sa mort en firent un dieu. Les gaulois aussi superstitieux que les égyptiens adoptèrent Teutatès et lui dressèrent des autels en plusieurs lieux soit sous le nom de Thot ou d'Hermès. Pour nous convaincre que le nom d'Hébertot renferme le nom d'une divinité gauloise, c'est l'appellation et le voisinage des Authieux originairement les Autels, centre et chef lieu du culte druidique. Ces deux endroits étaient on ne peut plus solitaires ; c'était une forêt épaisse auprès de laquelle se trouvaient de fertiles pâturages. Il était donc facile de trouver des victimes à immoler sur les autels de Thot et du bois pour le bûcher. Enfin, il ne faut pas oublier que les druides étaient, chez les gaulois, les ministres de la religion païenne. Leur nom celtique signifie chêne.

Héraldique

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Calvados
  • Arrondissement - 1801-.... :
  • Canton - 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-André

L'église Saint-André vue de l'ancienne mairie

Placée près du manoir ducal, l'église Saint-André reçut le titre d'église seigneuriale. Si dans les derniers temps, les seigneurs d'Hébertot ont voulu revendiquer quelques droits sur l'église, ils n'ont jamais prétendu au droit de nommer le prieur. Ils prenaient seulement le titre de chapelains, seigneurs et patrons honoraires. L'église de Saint André doit son origine à un évêque, le comte évêque de Lisieux HEBERT (1026-1060). Il créa la paroisse au milieu du XIe siècle et y construisit l'église actuelle. Tout porte à croire que dans le voisinage d'un village qui portait son nom, les habitants d'Hébertot devaient avoir quelques teintures de la doctrine de ce comte évêque ainsi que de sa religion. Le nom de HEBERT était un nom très répandu chez les normands. Le mot "tot", abrégé de tofta, qui en langage saxon signifie masure, maison ou emplacement d'un bâtiment, paraît corroborer l'idée que l'étymologie du nom Hébertot n'est autre que "maison d'Hébert".

La position de l'église, qui n'est séparée du château que par un mur, indique que le terrain où elle est assise n'a pu être concédé que par le propriétaire du château.

Le patronage de l'église fut donné en 1240 par Guillaume de Pont de l'Arche, évêque de Lisieux, à l'abbaye de Joyeuval qui en jouissait toujours au XVIe siècle. Cette donation d'une église dont l'emplacement a été visiblement détaché du parc du château, donnerait à penser que ce château avait déjà, au XIIIe siècle, changé de propriétaire soit par succession, soit par alliance ou encore par acquisition. On serait peut-être aussi autorisé à supposer que le territoire d'Hébertot jadis la propriété d'un seul, avait été divisé en deux parts, puisqu'il est fait mention dans les écrits de Lisieux sur l'église de Saint Benoît (dont au XIVe siècle le seigneur et patron était Robert BERTRAN de la maison de Bricquebec) que l'église de Saint André ne changea pas puisqu'elle était sous le patronage des religieux de Joyeuval.


Ancien prieuré

Ancien prieuré, transformé en auberge. Construit en tuf, il a traversé les âges. À la fin de la guerre 1939/1945, il était en ruine, seuls le toit et les murs subsistaient
Ancien prieuré vu de la rue, remarquez la cheminée de la cuisine qui fait saillie à l'extérieur, ainsi que les énormes contreforts


Château

Repère géographique.png Repères géographiques

Plan de la commune


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 745 915 1 035 1 022 902 845 855 785 783 710
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 719 677 664 659 616 563 516 491 497 443
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 450 421 416 389 421 353 359 330 301 257
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 244 292 390 450 454 440 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
François Gabriel RABEL 1790 - Toujours maire à la date du 6 ventôse an II lorsque la municipalité se rend dans l'église retirer le cuivre et l'argent pour les livrer au directoire de Pont-Chaslier (Pont-l'Evêque).  
François Elie PAULMIER 1800 - 1805  
Pierre LEBOURG 1805 - 1816 Révoqué.  
Christophe MAC CARTAN 1816 - 1818 Démissionnaire.  
Thomas Pierre DUHAMEL 1818 - 1831  
Pierre LEBOURG 1832 - 1840 Démissionnaire.  
Elie RABEL 1840 - 1861 Mort en fonction.  
Adrien GILLOTIN 1861 - 1873 Mort en fonction.  
Alfred DUHAMEL 1873 - 1884 Démissionnaire.  
Celestin PINEL 1884 - 1897 Mort en fonction.  
Joseph VOISIN 1897 - 1904  
Edouard Léon LEBOURG 1904 - 1919  
Augustin BATARD 1919 - 1932  
Abel REBUT 1932 - 1935  
Augustin BATARD 1935 - 1944 Révoqué.  
Michel LECOURT 1945 - 1945 Démissionnaire.  
Jules JOURDAIN 1946 - 1971 Non candidat aux élections.  
François SUAREZ d'AULAN 1971 - 1983 Non candidat aux élections.  
Etienne DELABARRE 1983 - 2014 Réélu depuis et en particulier en 1995 ; 2001 ; 2008. Il décide d'arrêter en mars 2014.  
Pierre BOUGARD 2014 - (2020)  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Historique du clergé

Prénom(s) NOM Période Fonction Observations
Florentin BATAILLE vers 1500 Prieur et curé Composa des livres d'église et de chants.
François de LOIRE 1596 Curé
Dom Fr. Jacques FULLUARD 1642 - 1680 Prieur 1650 la peste décime le quart de la population du village. 1651 obtient la bulle d'indulgence d'INNOCENT X pour la Confrérie de Charité.
Nicolas de MARGUERITE de CAROUGE 1680 - 1693 Prieur Inhumé dans le chœur de l'église le vendredi 23 octobre 1693 à l'âge de 47 ans, en présence d'Adrien Bréban curé de Tontuit et Nicolas Bourg prêtre de la paroisse de Saint-André.
Dom Fr. PANNETIER 1693 - 1708 Prieur 1693-1694, durant ces deux années, 107 habitants sont décédés.
Dom Gaspard GODEFROI 1708 - 1723 Prieur Composa un manuel manuscrit de l'office du Rosaire ; docteur de la faculté de Paris, prieur et curé.
Julien GREY de la JONCHERE 1723 - 1735 Prieur
Pierre DELAHAYE 1735 - 1767 Chanoine
F (?) MOULIN ca 1738 Vicaire Mention sur les registres de Saint-Benoît-d'Hébertôt en 1738.
GUEROULT ca 1747 Vicaire Mention sur les registres de Tontuit en 1747.
LABBEY ca 1765 Vicaire Mention dans les registres de Saint-Benoît-d'Hébertôt en 1765.
CORDIER ca 1771 Vicaire Mention dans les registres de Quetteville en 1771.
François DURIEZ 1767 - 1780 Chanoine Il affermi les dîmes paroissiales et devint impopulaire.
JOLY ca 1770 Vicaire Mention dans les registres de Saint-Benoît-d'Hébertôt en 1770.
M. PONCELET 1780 - 1782 Prieur
Jean-Baptiste LE CORDIER 1780 Vicaire
François DURIEZ 1783 - Chanoine Fuit la Révolution. Se réfugie en Angleterre. Me CAPELLE est vicaire d'Hébertôt (mention dans les registres de Saint-Benoît-d'Hébertôt.
Pierre Nicolas BERTHELOT - 1783 - Vicaire
DUCLOS 1784 Vicaire
CARDINNE 1785 Vicaire Mention dans les registres de Tontuit en 1786.
SEBIN 1787 - Vicaire Est-ce le même ensuite à Beuzeville ?
GODEL 1788 Vicaire
CAPELLE 1788 ; 1789 ; Vicaire
LANON - 1794 Abbé Rétraction publique de son serment à la Constitution Civile.
L'église de St-André fut convertie en club 1794 - 1802 Les prêtres célèbrent le Saint Sacrifice, en cachette dans des maisons particulières.
François DURIEZ 1802 - 1804 Chanoine Retour d'Angleterre le 21 juin 1802. Nommé à la succursale de Saint-André le 23 fructidor an XII. Il démissionne le 16 brumaire an XIII (AN : F/19/955/A : nominations aux succursales an XII - 1813).
an XIV ; 1806 ; 1807 Aucun desservant (AN : F/19/1418 traitements pour l'an XIV - 1806 ; F/19/1437 : id. 1807).
Jean Antoine ROUELLE 1804 - 1815 Vicaire Né le 8 septembre 1762 ; non pensionné ; nommé le 16 brumaire an XIII (AN : F/19/955/A : Nominations aux succursales an XII - 1813).
M. BLANCHARD 1815 - 1817 Abbé
M. Pierre Victor Rémi GIFFARD 1817 - 1847 Curé Né le 23 mai 1789. Nommé le 1er juin 1817. Traitement de 800 francs annuel (AN : F/19/1665). 1822, Mme Vve Mac-CARTAN donne à la commune une terre pour y construire un presbytère.
M. DESFRIECHES 1847 - 1858 Curé
M. BEGIN 1858 - 1893 Curé
M. GILLOIS 1893 - 1893 Curé Curé des Authieux-sur-Calonne, dessert St-André.
M. Arsène LE PELLERIN 1893 - 1909 Curé Né le 04/12/1848. Il perçoit une allocation annuelle de 1 000 francs (AD 14 : 5Z518/1).
M. Jules PELCERF 1909 - 1932 Curé
M. HAMELIN 1932 - 1937 Abbé À partir de cette époque, les curés et abbés vont habiter St-Benoît-d'Hébertot et desservir St-André.
M. LESAUNIER 1937 - 1942 Abbé
M. POUCHAIN 1942 - 1949 Abbé
Jean PICARD 1950 - 1968 Abbé
René DEBAILLEUL 1968 - 1971 Abbé
Henri SALLES 1971 - 1977 Abbé
Joseph COUDRAY 1977 - 1991 Abbé
Bernard SIMON 1991 - Abbé

Autres personnalités

En 1489, Jehan DUBUSE était seigneur de la terre et de la seigneurie d'Hébertot, et du fief de Queurdoit.
Jehan DUBUSE avait pour vassal et tenancier Richard de NOLLENT. Le château de Saint-Léger (Eure) était sans doute possédé avant la Révolution par la famille DUBUSE.

Famille de NOLLENT

Richard de NOLLENT eut, notamment, un arrière petit-fils Jacques de NOLLENT.

Par acte du 13 mars 1596, Jacques de NOLLENT renouvela la donation faite par ses ancêtres au prieuré d'Hébertot. Ce seigneur avait adopté l'église de Saint André, bien qu'il habitait le manoir de Fatouville à Saint-Benoît.
Ce qui l'attachait surtout à cette paroisse, c'était l'acquisition qu'il venait de faire du titre et de la terre d'Hébertot. Dès lors sa résolution fut prise d'y bâtir un château pour y fixer la demeure de sa famille.

Château de Saint-André-d'Hébertot, vu de l'arrière

Le 20 avril 1608 Jacques de NOLLENT fit son testament. Il voulut que son corps soit inhumé dans le chœur de l'église de Saint André, selon sa dernière volonté, il fut déposé dans le caveau sépulcral auprès de celui de Marie de MONCEL son épouse.

Son fils Elie, l'aîné de la famille, mourut à Bayonne en 1615, inhumé dans la cathédrale de Tours, son cœur fut rapporté à Hébertot. Il fut placé auprès du cercueil de son père. II était qualifié de seigneur d'Hébertot.

Jean de NOLLENT 1675-1706 eut plusieurs enfants, Françoise de NOLLENT, née à Hébertot le 16 septembre 1704 fut la seule qui survécut et qui devint par le fait une riche héritière.

En 1729, Françoise de NOLLENT épousa Henri François Paul d'AGUESSEAU, fils du célèbre chancelier, chevalier, seigneur de Fresnes, conseiller d'état ordinaire, conseiller royal des communes.
Par ce mariage, les seigneuries Hébertot, Fatouville, Ollendon, la Gohaigne, Bellengerville, Queurdoit, Feuguerolles, Bully, Saint Benoît, le patronage de Trouville, Vieils et Saint Pair en Caux furent réunis en sa personne.
Monsieur d'AGUESSEAU voulait que tout le monde sache lire et écrire. L’école comptait plus de cent élèves, le maître monsieur VATEL avait une excellente réputation, cent ans plus tard il était encore dans la mémoire des habitants.

Françoise de NOLLENT, endettée par des procès, dut vendre ses domaines en 1780 à Pierre Constantin LE VICONTE de BLANGY, lieutenant général des armées du roi. Dernier seigneur de Blangy, également seigneur de Villers-Bocage, Pierre Constantin LE VICONTE de BLANGY, qui est né à Caen le 26 avril 1722, mourra en émigration, à Londres, le 24 mars 1800.

Est-ce par revers de fortune, ou plutôt pour disposer de liquidités, en vue de partir en exil, quoi qu'il en fut, LE VICONTE de BLANGY vendit le 21 novembre 1791, la terre d'Hébertot, château et 350 âcres de terre à Messieurs DUHAMEL, frères banquiers à Rouen.

En 1853, Adrien GILLOTIN acquit le château d'Hébertot, il fut maire de la commune de 1861 à 1873 et conseiller général du canton de Blangy.

En 1908, Maurice ROBLOT et son fils Guillaume, gérants des "Pompes Funèbres ROBLOT", à Paris, achetèrent le château.

Enfin, en 1967, après la mort accidentelle de Guillaume ROBLOT, en 1966, François d'AULAN de SUAREZ, administrateur de "Piper Heidsick", se rendit acquéreur du château. Il en reste, aujourd'hui, le propriétaire.


Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Les personnages, dont la paroisse peut s'honorer, sont le seigneur DELLIE, l'abbé VASTEL et le grand VAUQUELIN

DELLIE

DELLIE a inventé le métier à faire des rots pour les tisserands. L'Académie lui donna un brevet d'invention avec privilège de le vendre.
Il a encore inventé plusieurs autres machines, et celle surtout avec laquelle on peut retordre cent livres pesant de fil à la fois pour faire des voiles.

Abbé VASTEL

L'abbé VASTEL est né à Hébertot en 1753, il fut ordonné prêtre, et vicaire à Bonneville-la-Louvet. Pendant la Révolution, il se cachait tantôt sous la livrée d'un avocat, d'un homme de loi et tantôt sous la bure d'un ouvrier. La réquisition en fit un officier de cavalerie et l'émigration un professeur de français à Léopol en Galicie.
Rentré en France après rétablissement de l'ordre, il fut fondateur du collège de Honfleur et enfin chapelain de Notre Dame de Grâce. C'est dans ce ministère qu'il mourut en 1839 à l'âge de 86 ans. Ses ouvrages sont : l'Essai historique de Honfleur, la notice sur la chapelle de Grâce, le système sur les causes de flux et reflux de la mer. Une foule de manuscrits ont été imprimés : sciences physiques, histoires naturelles, littérature critique, problèmes historiques, antiquités, poésies, chansons, fables, philosophie, sermons, méditations sur l'homme.

Nicolas Louis VAUQUELIN

Nicolas Louis VAUQUELIN, né le 16 mai 1763 et décédé le 14 novembre 1829 à Saint-André-d'Hébertot, était un pharmacien et chimiste français.

Son parcours :

  • École des Mines et école Polytechnique en 1795
  • Professeur au Collège de France en 1801
  • Essayeur des monnaies en 1802
  • Directeur de l'école de Pharmacie en 1803
  • Professeur de chimie au Muséum et à la Faculté de Médecine.

Son père travaillait comme journalier au château de Saint-André-d'Hébertot.

RASPAIL disait de lui : « VAUQUELIN entouré de complaisance et de disciples, est mort dans l'opulence ».

Décoré de la Légion d'honneur par Napoléon 1er en 1803, obtint le titre de Chevalier de l'Empire en 1809, nommé Chevalier de l'ordre St Michel en 1821.

Il découvrit notamment deux molécules, le chrome et le béryllium.

Ses autres découvertes :

  • la glucide ou oxyde de glucinium dans l'émeraude de Limoges
  • étude sur le foie de soufre
  • l'outremer artificiel qu'il identifie avec le lapis lazuli
  • l'alun, le laiton, les alliages potassium, le pourpre de Cassino.


Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - 18 h - 20 h - -
Commune.png

Mairie
Adresse : 210, route du Bourg - 14130 SAINT-ANDRÉ-D'HÉBERTOT

Tél : 02 31 64 05 42 - Fax : 02 31 65 04 41 --- 09 70 32 89 39

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Février 2018)

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