59350 - Lille


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Lille
Blason de Lille
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 59 - Blason - Nord.png    Nord
Métropole Métropole Européenne de Lille (MEL)
Canton Blason Lille-59350.png   59-23   Lille-1     Blason Lille-59350.png   59-26   Lille-4
Blason Lille-59350.png   59-24   Lille-2     Blason Lille-59350.png   59-27   Lille-5
Blason Lille-59350.png   59-25   Lille-3     Blason Lille-59350.png   59-28   Lille-6

Anciens cantons :
Blason de Lille   59-41   Lille-Sud-Ouest
Blason de Lille   59-40   Lille-Sud-Est
Blason de Lille   59-39   Lille-Sud
Blason de Lille   59-38   Lille-Ouest
Blason de Lille   59-37   Lille-Nord-Est
Blason de Lille   59-36   Lille-Nord
Blason de Lille   59-35   Lille-Est
Blason de Lille   59-34   Lille-Centre

Code INSEE 59350
Code postal 59800
Population 233 098 habitants (2018)
Nom des habitants Lillois, Lilloises
Superficie 3 483 hectares
Densité 6692.45 hab./km²
Altitude Mini : 18 m
Point culminant 43 m
Coordonnées
géographiques
50.637222° / 3.063333° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Le nom flamand de Lille est Rijsel.

Des origines à l'époque moderne

Histoire ancienne

Les rives de la Deûle sont régulièrement habitées à partir de la fin de la préhistoire. Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver des traces de vie au Mésolithique, au Néolithique, à l'âge de bronze, à l'âge du fer, puis à l'époque gallo-romaine. Vers 475 av. J.-C., les ancêtres des Lillois vivent dans des fermes isolées ou des petits hameaux regroupant des exploitations agricoles.

Au début du 1er siècle, le territoire lillois n'est desservi par aucune grande voie qui relie les cités entre elles, mais uniquement par des routes secondaires.
Du 1er siècle av. J-C. au Ve siècle ap. J-C., on recense plusieurs zones d'habitat. La plus dense se trouvait sur la rive orientale de la rivière : de part et d'autre de l'actuelle rue Solférino, entre l’Église du Sacré-Cœur et le boulevard Vauban.

Naissance d'une ville

Au IXe siècle, Isla est, sans doute, uniquement composée d'une zone d'habitat et d'un port, que l'on situe vers l'îlot Comtesse.
On y perçoit des taxes sur la vente des marchandises. Déjà, le futur rôle commerçant de Lille se profile.
À partir de 830 et jusque vers 910, les Vikings déferlent sur la Flandre. Face à des pillards très mobiles, il faut organiser la défense localement. Ceci est révélateur de l'impuissance du pouvoir royal de Charles le Chauve. La conséquence immédiate est la montée en puissance de l'aristocratie terrienne. Le système féodal a, au moins, le mérite de protéger les populations dans ces temps troublés.

À la fin du Xe siècle, Lille n'est pas encore une ville mais, elle grossit déjà aux dépens de ses voisines : Fins, Wazemmes et Esquermes.

Moyen Âge

Les premières allusions à Lille, dans les textes, remontent au milieu du Xe siècle. Lieu de pouvoir, avec la résidence des comtes de Flandre, on y frappe la moneta islense, la « monnaie de Lille ».
L'essor démographique, parti des villages voisins, va bientôt gagner la ville. Lille ne cesse de grandir. Elle absorbe l'ancien village de Fins et son église Saint-Maurice. Elle crée de nouvelles paroisses au Sud (Saint-Sauveur) et au Nord (Sainte-Catherine, Saint-André, Sainte-Marie-Madeleine).

Les Lillois sont sans doute environ 30 000 au milieu du XIIIe siècle. Cet essor s'explique par un développement économique sans précédent : le grand marché régional se tient à Lille. On y vend et on y achète les produits agricoles d'un plat-pays très riche. On y trouve aussi des draps. La foire annuelle attire des marchands de l'Europe entière.

Entre France et Bourgogne

Lille est riche et sa position au cœur des marais de la Deûle en fait un verrou entre la Flandre et le royaume de France. Elle attire la convoitise des puissants : le roi de France veut la soumettre à plusieurs reprises (avant et après la bataille de Bouvines en 1214), les soldats anglais aussi, pendant la Guerre de Cent Ans. Et enfin les ducs de Bourgogne (devenus comtes de Flandre) s'approprient Lille entre 1369 et 1477.

Sous Philippe le Bon, Lille est repeuplée, couleur reconstruite, embellie. Car, au XIVe siècle, Lille a souffert. Les guerres, les pestes, les famines ont fait des ravages. Le XVIe siècle marque son renouveau. L'enceinte est agrandie, le nouveau Palais Rihour sort de terre, des églises sont rebâties au goût du jour. Son dynamisme séduira son nouveau maître, Charles Quint, quand Lille tombe dans son escarcelle en 1506.

XVIe siècle

Lille recueille les bienfaits du retour au calme sous le règne de Philippe le Beau (1482-1506).
Sa tradition textile se renforce avec l'essor de la fabrication d'étoffes légères.
Elle s'impose au XVIe siècle sur un marché dopé par la demande de la clientèle française et européenne.

Conséquence logique de ce dynamisme, sa population augmente. Elle étouffe bientôt dans les limites de ses murs. Mais la peste rôde. Sous Charles Quint, elle frappe Lille six fois ! Devant l'ampleur des désastres, on pare au plus pressé. Les maisons infestées sont marquées d'une croix. Les suspects de peste ne peuvent circuler qu'en tenant à la main une verge blanche de 3 à 4 pieds de long pour servir de préservation aux gens sains.

Lille pourtant résiste. Son élan vital, porté par ses manufactures, n'est pas brisé par ces pertes. Ce qui fait dire à Louis Guichardin dans sa Description des Pays Bas (1567) : Lille est belle et riche ville, pleine de bons édifices, de grande noblesse et de grand nombre de gros marchands menant grande fabrique.

Lillois français

Malgré Eux

Lille est restée fidèle à l'Église quand, à la fin du XVIe siècle, catholiques et protestants se déchirent.

Elle entre dans un XVIIe siècle plutôt prospère, marqué par une grande activité artistique. Les Lillois commandent des toiles aux maîtres de la toute proche école d'Anvers : Rubens, Van Dyck et Jordaens.

Dans les rues, les demeures de pierre et de brique remplacent progressivement les maisons de bois. On voit fleurir des décors surchargés de fruits, de feuillages, de cornes d'abondance ou de têtes d'angelots.

En août 1667, Lille est rattachée à la France. Elle n'apprécie guère, mais Louis XIV est suffisamment subtil pour désarmer la méfiance des bons sujets flamands.
Dès 1670, Vauban s'attaque à la construction de la citadelle et inspire l'agrandissement de la ville avec de nouveaux quartiers au nord-ouest.

Au Temps des Lumières

La vocation commerciale de Lille s'affirme, plus que jamais, au XVIIIe siècle. Elle n'a plus le privilège d'être la seule autorisée à confectionner tous les tissus et souffre de la concurrence des villes voisines. Sa manufacture lainière s'effondre, mais Lille est sauvée par la diversification de ses activités : dentelleries, raffineries de sucre, fabriques de faïence… Mais si les négociants vivent dans l'opulence, le petit peuple souffre. On sait ici ce que pauvreté veut dire.

Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, pourtant Lille ne s'emballe pas pour leur philosophie. Ici, on ne badine pas avec la foi catholique et les usages. De là à dire qu'on y manque d'ouverture intellectuelle ?
L'accueil favorable réservé à la franc-maçonnerie témoigne du contraire. Les Lillois sont curieux : ils goûtent sans modération les plaisirs de la musique et du théâtre…

La Révolution

À la veille de la Révolution de 1789, la prospérité de Lille est en trompe-l’œil. Le textile souffre de la concurrence anglaise et les faillites se multiplient. Le chômage progresse. Malgré les émeutes et l'agitation, Lille n'aura pas véritablement de révolution populaire.
La bourgeoisie libérale prend le pouvoir. Mais l'état de grâce de la nouvelle municipalité ne va pas durer.
Le climat politique se dégrade et le terrible hiver 1790-1791 annonce l'arrivée d'un contre-pouvoir. Il sera beaucoup plus radical. Là dessus, la guerre. Le 20 avril 1792, l'Assemblée Législative, à Paris, déclare la guerre aux Pays-Bas autrichiens.
Lille sera en première ligne. Le 29 septembre, à 15 heures, commence le bombardement. Le siège de Lille durera jusqu'au 6 octobre. Mais Lille tient bon. Pour la saluer, la Convention vote à l'unanimité le fameux décret : Lille a bien mérité de la patrie.
La colonne de la Déesse est le témoignage de cette reconnaissance.

Puissance lilloise

Entre 1800 et 1850, Lille bascule dans le monde de l'industrie. Elle entre dans le monde contemporain. Ralentie par la crise révolutionnaire, la vie économique redécolle pendant la première moitié du XIXe siècle.

Longtemps dominée par le négoce, Lille voit le textile s'imposer comme le moteur de sa puissance économique. Délaissant la laine, désormais chasse gardée de Roubaix et de Tourcoing, la ville se spécialise dans le travail du lin et du coton. Ces deux secteurs, en 1850, emploient 85 % des travailleurs lillois. Leur vie est terriblement dure : 80 à 90 heures de travail par semaine pour des salaires de misère, le travail des enfants omniprésent, des logements sordides et insalubres…

Au printemps 1847, 60 % des ouvriers lillois sont au chômage.

La colère gronde, la révolte n'est pas loin. Elle éclatera le 12 mai. C'est encore une émeute de la faim, sans idéologie révolutionnaire, sans conscience de classe. Bientôt, il en ira tout autrement…

Puissance industrielle

Entre 1850 et 1914, Lille vit l'irrésistible montée de sa puissance industrielle.

Son activité textile est l'une des toutes premières du monde.
Logiquement, autour du textile, d'autres filières industrielles, complémentaires, apparaissent.
L'essor est foudroyant. La métallurgie de transformation devient rapidement le deuxième fleuron de l'économie lilloise. La capitale des Flandres, grand foyer de commerce, est aussi une grande consommatrice. Ses industries alimentaires se taillent la part belle, mais la palme revient à la confection.

Les premières fabriques de vêtements, fondées dans les années 1850, connaissent un essor constant et prodigieux. Conséquence de la flambée industrielle : les Lillois sont de plus en plus nombreux (75 000 en 1850, 220 000 en 1901). La proche banlieue de Lille connaît un essor considérable, comme Hellemmes dont la population est multipliée par onze en soixante ans !

Ville tout en contrastes

Au XIXe siècle, les classes dirigeantes sont toutes puissantes, le prolétariat nombreux et pauvre : la fracture sociale est nette.
9 % de la population détient 90 % des richesses.
Les industriels et les professions libérales connaissent une expansion considérable.

Le contraste avec la situation de l'immense majorité de la population lilloise est saisissant. Les ouvriers ne sont pourtant pas les plus à plaindre car, dans ces années-là, on voit apparaître un sous-prolétariat à la dérive : veuves d'ouvriers, chômeurs, retraités sans pension… La fin du XIXe siècle marque la montée de la classe moyenne : artisans, employés et fonctionnaires sont l'embryon d'une société en transformation.

Malgré les inégalités sociales, une grande unité se révèle : riche ou pauvre, le Lillois aime sa ville. Il y règne une énergie exceptionnelle pour penser, vivre et survivre. C'est ainsi que des hommes et des femmes vont se rassembler pour défendre la liberté, la justice et la solidarité. Et c'est par ce chemin difficile que Lille atteindra sa grandeur.

Après la guerre

Avec la proclamation du second Empire commence à Lille le combat pour la liberté, symbolisé par une famille : les Legrand, véritables pionniers de la République. Ce mouvement recrute largement dans la bourgeoisie, les classes moyennes et populaires, ce qui explique sa réussite. Face aux graves problèmes sociaux que connaît Lille, deux mouvements vont naître : le patronat chrétien et les débuts du socialisme.

Philibert Vrau est le premier patron chrétien à développer dans son usine une politique sociale avancée. Mais ce paternalisme suppose des ouvriers dociles.

L'engagement socialiste est profondément différent. Au début des années 1880, il porte trois noms : Gustave Delory, Gustave Jonquet et Henri Ghesquière ; tous issus de familles ouvrières très pauvres.

Création de L'Internationale

Création à Lille du chant révolutionnaire L'Internationale.
Le 23 juillet 1888, lors d'une fête organisée par la chambre syndicale des marchands de journaux au cabaret « A la liberté », rue de la Vignette, Pierre Degeyter interprète une nouvelle chanson qu'il vient d'écrire, « L'Internationale ». Qui peut alors prédire que ce chant deviendra sous peu l'hymne du prolétariat du monde entier ?

Chronologie historique

Vue générale depuis le beffroi de l'hôtel de ville
  • 1144 : Fondation de la paroisse Saint-Sauveur
  • 1213 : Siège de Lille par Philippe Auguste.
  • 1235 : Charte accordée à la ville par la comtesse Jeanne de Flandre.
  • 1312 : Transfert « perpétuel » de la châtellenie de Lille profit de la France.
  • 1384 : Lille bourguignonne.
  • 1542 : Premiers calvinistes.
  • 1555 : Répression antiprotestante - Exécution des Oguier.
  • 1581-1582 : Coups de main des Hurlus contre Lille.
  • 1618-1621 : Agrandissement de Lille vers le nord-est.
  • 1667 : Siège et prise de Lille par Louis XIV.
  • 1667-1670 : Construction de la citadelle.
  • 1670 : Agrandissement de Lille avec la création des quartiers de Saint-André et de La Madeleine.
  • 1684 : Construction de la porte des Malades (porte de Paris).
  • 1708-1713 : Prise de la ville et occupation par les Hollandais.
  • 1714 : Création de la chambre de commerce.
  • 1776 : Décision du Conseil du roi imposant en Flandre la liberté de fabrication dans les campagnes.
  • 1789 : Préparation des états généraux - Émeutes provoquées par la cherté des vivres - Fondation de la Société populaire - Dissolution du Magistrat.
  • 1790 : Installation de la première municipalité élue - Fête de la Fédération sur l'Esplanade.
  • 1791 : Suppression de la paroisse Saint-Pierre et mise sous scellés de Notre-Dame de la Treille.
  • 1792 : Massacre du général Dillon - Proclamation de la Patrie en danger par la municipalité - Siège de Lille.
  • 1794 : Dissolution de la Société populaire.
  • 1804 : Lille, chef-lieu du département du Nord.
  • 1819 : Fondation de l'Écho du Nord.
  • 1824 : Ouverture du cours de chimie confié à Frédéric Kuhlmann.
  • 1846 : Inauguration de la ligne de chemin de fer Lille-Paris.
  • 1858 : Décret impérial annexant Wazemmes, Moulins-Lille, Esquermes et Fives à Lille.
  • 1892 : Grandes fêtes du centenaire du siège de Lille.
  • 1896 : Création de l'université de Lille. Première municipalité présidée par un socialiste.
  • 1913 : Création du diocèse de Lille le 15 novembre. Monseigneur Charost en est le 1er évêque.
  • 1914 : Bataille de Lille - Début de l'occupation allemande.
  • 1918 : Lille délivrée par les Anglais.
  • 1936 : Grèves dans les usines de Lille - Suicide de Roger Salengro.
  • 1940 : Nouvelle bataille de Lille - Lille occupée par les Allemands.
  • 1941 : Fondation du journal clandestin La Voix du Nord.
  • 1944 : Bombardements de Lille-Délivrance et de Fives-Lille. La ville libérée.
  • 1951 : Exposition textile internationale - Inauguration du port de Lille.
  • 1955 : Augustin Laurent maire de Lille.
  • 1956 : Début de la rénovation du quartier Saint-Sauveur.
  • 1967 : Fusion des chambres de commerce de Lille, Roubaix et Tourcoing - Inauguration de l'autoroute Lille-Paris - Naissance de la Communauté urbaine présidée par Augustin Laurent.
  • 1973 : Pierre Mauroy élu maire de Lille - Création des premières « mairies de quartier ».
  • 1977 : Association Lille-Hellemmes.
  • 1983 : Inauguration de la première ligne du métro VAL entre les Quatre-Cantons et l'hôpital B.
  • 1989 : Pierre Mauroy, président de la Communauté urbaine - Constitution d'une SEM pour l'aménagement du quartier des gares.
  • 1993 : Le TGV-Nord arrive à Lille.
  • 1994 : Inauguration du tunnel sous la Manche et de la gare de Lille-Europe.
  • 1995 : Lille candidate française pour l'organisation des Jeux olympiques de l'an 2004.
  • 1996 : Création du Conseil communal de concertation composé de 120 membres élus ou cooptés par les associations.
  • 1998 : Lille désignée avec Gênes « ville européenne de la culture » en 2004.
  • 1999 : Yves Durand, maire de Lomme, propose l'association de sa ville avec Lille.
  • 2004 : Lille capitale européenne de la culture

Source : Site de la mairie

Toponymie

Documents divers : ISLA, INSULA, INSULAE (chartes latines), LISLE, L'ISLE (titres romans), RUSSEL (en flamand).

Héraldique

  • De gueules à la fleur de lys florencée d'argent.[1]
Pictos recherche.png Article détaillé : Voir la page du blason de Lille ...

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Nord
  • Arrondissement - 1801-2024 : Lille
  • Canton - 1801-1889 : Lille-Centre, Lille-Nord-Est, Lille-Ouest, Lille-Sud-Est et Lille-Sud-Ouest,
1889-2015 : Lille-Centre, Lille-Nord-Est, Lille-Ouest, Lille-Sud-Est, Lille-Sud-Ouest, Lille-Nord, Lille-Est et Lille-Sud,
2015-2024 : Lille-1, Lille-2, Lille-3, Lille-4, Lille-5 et Lille-6
  • Commune - 1801-2024 : Lille

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :
  • En 1858, Lille absorbe les anciennes communes Esquermes, Fives, Moulins-Lille et Wazemmes.
  • En 1977, Lille absorbe l'ancienne commune Hellemmes-Lille.
  • En 2000, Lille absorbe l'ancienne commune Lomme.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Édifices religieux de Lille

La ville de Lille possède un riche patrimoine religieux dont l'église Saint-André, l'église Sainte-Étienne, l'église Sainte-Catherine, l'église Saint-Maurice, l'église Saint-Sauveur, la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille.

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la page des édifices religieux ...


Hôtel de ville de Lille

Hôtel de ville de Lille

Au début du XXe siècle, l'hôtel de ville était situé sur la place Rihour. Celui-ci ayant été détruit par un incendie accidentel en 1916, la question de la construction d'un nouvel hôtel de ville au sortir de la Première Guerre mondiale se pose dans le contexte plus large de la reconstruction de la ville.

La nouvelle municipalité socialiste dirigée par Gustave DELORY décide de ne pas reconstruire le bâtiment détruit, mais d'en construire un nouveau, symbole d'une nouvelle ère pour la ville. Un concours d'idées pour aménager la cité est lancé en 1920 et la construction du nouvel hôtel de ville est finalement confiée à l'architecte Émile DUBUISSON.

Le site, choisi se trouve dans le quartier ouvrier de Saint-Sauveur, alors excentré et particulièrement marqué par l'habitat industriel du XIXe siècle. Le projet de DUBUISSON prévoit un réaménagement complet du quartier, vétuste et insalubre.

Le chantier, engagé en 1924, se poursuit sous le mandat de Roger SALENGRO, maire de Lille à partir de 1925, qui décide de l'adjonction d'un beffroi. La construction du beffroi, premier édifice en béton armé de plus de 100 mètres de haut en France, s'effectue en deux temps, de 1929 à 1931. Elle s'achève en 1932 avec son inauguration.

Le projet initial ne sera que très partiellement réalisé. Les réparations de guerre censées financer la reconstruction se tarissent rapidement. Sur les trois ailes prévues pour l'hôtel de ville, deux seulement ont été édifiées. La construction de l'hôtel de ville actuel n'est ainsi véritablement terminée qu'en 1992, après la réalisation de l'extension au nord de la construction primitive sur des plans de l'agence d'architecture « Tandem+ » de Jean PATTOU.

Le bâtiment est construit en béton, brique, pierre de Béthisy et céramique vernissée. Sa façade, polychrome, à ouvertures à meneaux ou en anse de panier qui évoquent les maisons flamandes, et avec des pignons triangulaires imposants hérissées d'épis, relève de l'architecture néo-Renaissance flamande, mais ici entièrement transcrite dans le style Art déco.

L'édifice est classé aux MH[2] en 2002.

Hall de l'hôtel de ville

La galerie intérieure, divisée en trois nefs par deux rangées de 21 piliers à motifs floraux, s'étend sur 143 mètres de long. Les chapiteaux des piliers en béton ont été moulés dans des formes en aluminium tandis que leur base est habillée d'un décor de marbre et de fer forgé. Cette galerie forme une rue municipale qui ouvre sur quatre bâtiments transversaux abritant les bureaux des services sur trois niveaux.

Les étages administratifs

Beffroi de l'hôtel de ville

Le beffroi de l'hôtel de ville, inauguré en 1932, est le plus haut beffroi civil d'Europe. Il est accolé à l'hôtel de ville et forme un ensemble architectural conçu par l'architecte Émile DUBUISSON. Il utilise les techniques les plus modernes de son temps, c'est le premier bâtiment en béton armé de cet ordre de grandeur construit en France. Il culmine à 104 m de hauteur, affirmant ainsi pour l'époque la puissance politique et commerciale de la capitale régionale. Ce site, classé Monument Historique et inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.

La citadelle

La citadelle conçue entre 1667 et 1671, par l'architecte Sébastien LE PRESTRE de VAUBAN, est classée aux MH[3] en 2012.

Hospice Comtesse

L'hospice Comtesse, des XVe, XVIIe et XVIIIe siècle, abrite un musée ouvert en 1968[4].
Le bâtiment est partiellement classé aux MH (bâtiments des XVe et XVIIe siècles)[5] en 1923 et partiellement classé (façades et toitures de l'ensemble des autres bâtiments) en 1991.

Palais des Beaux-Arts

Palais des Beaux-Arts



Le palais des Beaux-Arts, construit en 1892 par les maîtres-d'œuvres BÉRARD et DELMAS, musée situé place de la République, est partiellement inscrit aux MH (façades et toitures)[6] en 1975.

Portes de ville

  • Porte de Dunkerque du XIXe siècle
  • Porte de Paris
  • Porte de Roubaix

Hôtels

  • Hôtel Castiaux, ancien hôtel militaire des Bleuets, hôtel Cardon de Montreuil, hôtel de Madre[7] ...
  • Hôtel d'Ailly-d'Aigremont, 45 rue de Roubaix à Lille, actuellement résidence du commandant des forces terrestres[8][9].
Hôtel de commandement du 1er Corps d'Armée durant la Grande Guerre.

Chambre de commerce et d'industrie

La chambre de commerce et d'industrie de 1910, réalisée par l'architecte Louis Marie CORDONNIER, située place du Théâtre, est classée aux MH[10] en 2016 (inscription 2015 abrogée).

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Centre-ville

Le centre-ville, avec la Grand Place, haut lieu de l'animation lilloise, et sa colonne de la Déesse, symbolisant la résistance contre les Autrichiens en 1792. La Vieille Bourse, qui donne également sur la grand place est un vestige de l'occupation espagnole témoigne du mélange des deux cultures, française et flamande. Cette ancienne bourse de commerce du XVIIe siècle, est partiellement classée aux MH[11] en 1921.

Palais Rihour

Vieux Lille

Mairie et son quartier

EuraLille

Autres vues

Cartes postales

Repère géographique.png Repères géographiques

Plan-relief de Lille, musée des beaux-arts de Lille


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 66 761 54 756 61 467 64 291 69 073 72 005 72 537 75 430 75 795 78 641
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 131 727 154 749 158 117 162 775 178 144 188 272 201 211 216 276 210 696 205 602
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 217 807 200 952 201 921 201 568 200 575 188 871 194 616 193 096 190 546 172 280
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 168 424 172 142 184 657 226 014 227 533 232 440 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018

Familles notables.png Notables

Les maires

Pictos recherche.png Article détaillé : Les maires de Lille, d'Esquermes, de Fives, de Hellemmes, de Lomme et de Wazemmes
Prénom(s) NOM Mandat Observations
Augustin LAURENT 1955 - 1973 Né le 09/09/1896 à Wahagnies (Nord), décédé le 01/10/1990 à Wasquehal (Nord). Ministre (1944-1945 et 1946-1947)[12], député (1936-1942 et 1945-1951)[13].  
Pierre MAUROY 1973 - 2001 Né le 05/07/1928 à Cartignies (Nord), décédé le 07/06/2013 à Clamart (Hauts-de-Seine)[14] [15]. Député (1973-1981 et 1986-1992)[16], Premier ministre (1981-1984), sénateur (1992-2011)[17].  
Martine AUBRY 2001 - (2026) Née Martine DELORS le 08/08/1950 à Paris[18]. Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle (1991-1993), ministre de de l'Emploi et de la Solidarité (1997-2000), députée (1997)[19], maire de Lille (2001-).  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des personnes nées ou décédées à Lille ...

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Le monument aux morts
Pictos recherche.png Article détaillé : Lille - Morts aux guerres

Émigration

Émigration en Algérie

Pictos recherche.png Article détaillé : Lille - Émigration en Algérie

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 8 h … de 8 h … de 8 h … de 8 h … de 8 h … 8 h - 12 h -
Après-midi … à 17 h … à 17 h … à 17 h … à 17 h … à 17 h - -
59350 - Lille - Mairie.jpg

Mairie
Adresse : Place Augustin Laurent - CS 30667 - 59033 LILLE

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Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Juin 2022)

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Associations d'histoire locale

  • Association généalogique GenNPdC
  • Fédération Régionale pour la Culture et le Patrimoine Maritimes
  • Sources Généalogiques et Historiques des Provinces du Nord (SGHPN)
  • Genz de Lille 1450, reconstitution historique de la vie médiévale à Lille au XVe siècle
  • La Mémoire d'Hellemmes, sauvegarde et mise en valeur du patrimoine historique d'Hellemmes
  • Les Amis du Patrimoine de Lille Sud (ALPS)
  • Renaissance du Lille Ancien (RLA)

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Lille (Dictionnaire du patois de)
  Lille (Histoire des origines à 1789)
  Lille - Wazemmes, Moulins - Tome III
  Lille Olympique Sporting Club 1944-2004
  Armorial des rois de l'Epinette de Lille (1283-1486) - Documents d'héraldique médiévale - Tome 1
  Histoire de Lille - Du XVIIe siècle à 1789 - Tome II
  Lille - Tome I
  Lille - Tome II
  Lille - Tome III
  Les tramways de Lille 1960-1966
  Lille - Tome IV
  Lille - De briques et de lumière
  Grandir à Lille dans les années 1940 et 1950
  Grandir à Lille dans les années 1960 et 1970
  Histoire de Lille (des origines à 1789)
  La bataille de Lille, 1940
  Nord 1914, l'invasion

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