50218 - Granville
Granville | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Modèle:Departement 50-1 |
Métropole | {{{Métropole}}} |
Canton | 50-15 Granville |
Code INSEE | 50218 |
Code postal | 50400 |
Population | 12 847 habitants (2009) |
Nom des habitants | Granvillais, Granvillaises |
Superficie | 990 hectares |
Densité | 1297.68 hab./km² |
Altitude | 0 m / 67 m |
Point culminant | 67 m |
Coordonnées géographiques |
01°35'14" W / 48°50'17" N |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Modèle:Histoire Administrative
Sous l'ancien régime, la paroisse dépendait de la sergenterie du Saint-Pair, de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen. La paroisse dépendait du bailliage de Coutances, du grand bailliage de Cotentin.
En 1791, Saint-Nicolas-près-Granville obtint le statut de commune sur le territoire de l’ancienne paroisse de Saint-Nicolas. Il s’y trouvait avant la Révolution française une chapelle Saint-Nicolas, mentionnée dès 1490, et desservie alternativement par les deux curés de Granville. Pendant la période révolutionnaire, elle adopta le nom de Champ-Libre.
Les îles de Chausey furent déclarées partie de la commune de Granville, par un décret du 11 octobre 1793.
Le 12 juillet 1858, le Conseil municipal vote le principe du rattachement à Granville d'une partie des communes de Donville et de Saint-Nicolas, mais le décret de rattachement n'intervint que le 4 juin 1859.
Jusque-là les limites de Donville se trouvaient à mi-chemin de la vieille route de Coutances (rue Jules-Michelet actuelle) et suivaient la nouvelle route à partir environ du n°15 jusqu'à l'entrée du boulevard Girard-Desprairies ; elles se dirigeaient ensuite vers le Moulin de Bas (actuelle brasserie du Val-ès-Fleurs ; en 2006 l'église évangélique), coupaient la rue Couraye à la hauteur de l'Hôtel d'Angleterre (en 2006, angle rue Couraye et la rue Roger Maris), suivaient une partie de la rue de la Corderie et atteignaient le rivage de la mer un peu avant l'usine à gaz (en 2006 résidence Port Granville). En 1859, les limites des deux communes voisines furent repoussées là où elles... étaient en 1962[1].
En 1962, Granville absorbe Saint-Nicolas-près-Granville.
Le 1er janvier 1997, la commune est fondatrice, avec Saint-Planchers, Donville et Saint-Pair-sur-Mer, de la Communauté de Communes du Pays Granvillais.
L'histoire de Granville... en résumé
Granville doit son nom à ses premiers occupants après les Vikings: la famille GRANT.
Guillaume LE CONQUERANT demanda son aide en 1066 et, en récompense de sa fidélité pendant la conquête de la Grande Bretagne, lui attribua des terres. En 1230, faute de descendant mâle, la famille GRANT s'unit avec le seigneur d'ARGOUGES (de Gratot, près de Coutances) qui, lui, n'habita jamais à Granville.
Découvertes archéologiques
En 1859, en creusant le canal de dérivation du Boscq, à Granville, dans un terrain autrefois baigné par la mer, on trouva une ancre qui remontait à une époque très reculée. Elle était à quatre becs, comme celles en usage chez les anciens navigateurs normands. Sur un des becs on voyait une figure bizarre, à demi rongée par la rouille et représentant une divinité scandinave, ornée de ses attributs. Cette curieuse pièce fut donnée au musée d’Avranches[2].
Au Port-Foulon on a trouvé un grand vase en bronze, quelques médailles et surtout une fort rare pièce en bronze de Tetricus fils[3].
1731, Mémoire sur Granville de M. Sicard
Un sieur Sicard, commissaire de la Marine, fut chargé par le Roi d'une revue générale des classes en Normandie. Ce fonctionnaire vint à Granville en 1731 et, non seulement, s'occupa des classes, mais procéda à une enquête complète sur la ville elle-même.
Pendant la guerre de Sept ans (1756-1763)
En 1756, en pleine paix, la flotte anglaise de l’amiral Boscaween vient de capturer nos navires à la hauteur de Terre-Neuve. Granville seul, y perd 33 navires comprenant 965 hommes d’équipage, le tiers de son armement d’alors. Une attaque contre les côtes de Basse Normandie devient imminente.
1760, Description de Granville
Manuscrit, intitulé « Description des costes de la Normandie, par M. Héron, ingénieur géographe, à Paris 1760 ». Celui-ci est dédié au Duc de Luxembourg, gouverneur de la province de Normandie, pour qui il a été spécialement écrit. C'est un magnifique volume Petit in-folio, relié en maroquin rouge aux armes des Luxembourg qui se trouve aux archives du ministère de la Guerre, sous la cote D. 989.
1764, Description de Granville
Imprimé dans le Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France de 1764
Les États Généraux de 1789
Députés de Granville : Jean PERREE-DUHAMEL, négociant ; Nicolas-Joseph HUGON de la NOE, ancien lieutenant de maire
Députés de Saint-Nicolas : Jean-François Louis René PICQUELIN de GRAINVILLE ; Jean BUTOT, laboureur
De 1789 à 1804
1793. Mouvements des troupes vendéennes sur la commune des Champs libres ou Saint-Nicolas-près-Granville
Nota : ce texte ne relate pas le siège de Granville proprement dit.
Eté 1944
La ville est libérée le 31 juillet 1944. La ville n'a pas été épargnée par les bombardements, les allemands ne l'ont pas non plus détruite à l'exception du port.
Le 8 mars 1945, les troupes allemandes bloquées dans les îles anglo-normandes que les Alliés n'ont pas essayé de libérer, car cela leur coûterait trop cher en hommes, font un coup de main sur Granville, faiblement défendue par des troupes françaises mal armées et quelques soldats alliés chargés des dépôts. Les Allemands affamés dans les îles veulent se ravitailler. Ils s'emparent d'un navire. Mais les dégâts ne sont pas très importants. Il y a cependant des tués parmi les Alliés et aussi des civils. La capitulation des îles intervient le 8 mai 1945.
Héraldique
D'azur à un dextrochère armé d'or mouvant d'une nuée du même et tenant une épée d'argent garnie d'or, surmonté d'un soleil du même.
Repères géographiques
Communes limitrophes : Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Planchers, Yquelon, Donville-les-Bains
- localisation par satellite Zorgloob-city.com
Patrimoine bâti
Les églises
Les cimetières
C’est en 1815 que fut créé le premier cimetière de Granville non paroissial, le cimetière Notre-Dame, face à la mer, à la limite des communes de Granville et de Donville. Il fut agrandi en 1845 puis en 1853. La taille du cimetière n’a pas changé depuis.
Les casernes
Elle sont le résultat de constructions successives. Le premier bâtiment Bazeilles a été construit sous Louis XV (aujourd'hui bâtiment administratif de la mairie). Le second bâtiment Gênes a été terminé en 1789 (transformé en logement). La construction du bâtiment Polotsk surplombant le port a commencé en 1876 (il abrite aujourd'hui des logements et des services administratifs). En 1879 commença la construction de la quatrième caserne Solférino (elle abrite aujourd'hui le collège).
Le 2ème de ligne tint garnison de 1872 à 1919. Il fut remplacé par un bataillon de tirailleurs malgaches qui restèrent de février 1924 à juillet 1925.
En 1963, le 1er RIMA (Régiment d'Infanterie de Marine) s'installe dans les casernes. Lors de son départ en 1984, elles seront désaffectées.
Les phares
Le phare de Chausey a été bâti en 1840.
Le casino
L'établissement des Bains de Mer était à l'origine une cabane en bois qui sera transformée en Salon des Bains au début des années 1830, sous Louis-Philippe.
Le Salon des Bains fut en partie détruit par un éboulement de la falaise en 1858. Il fut remplacé par un chalet en bois d'une longueur de 28 mètres comprenant notamment une salle pour concerts. Il prit alors le nom de casino.
Au début du XXe, le casino devenant insuffisant un contrat relatif à la concession de l'exploitation du casino, d'une durée de trente ans, est signé entre la municipalité et la Société Hôtelière de Normandie. Celui-ci prévoit la reconstruction du Casino et de la construction de l'hôtel Normandy sur la falaise en face de l'Isthme. A cette occasion, la tranchée aux anglais sera élargie dans sa configuration actuelle. Les deux constructions furent bâties selon les plans de l'architecte Auguste Bluysen. Le nouveau casino fut inauguré le 15 juillet 1911.
La villa les Rhumbs
Elle fut achetée en 1906 à l'armateur Beust par la famille Dior. Vendue par ces derniers en 1932, elle fut rachetée par la ville.
Elle abrite aujourd'hui le musée Christian Dior qui chaque été propose une exposition temporaire dont la thématique est liée à la mode crée par Christian Dior et la maison de couture qui porte son nom.
L'activité économique
En 1830
Son principal commerce consiste dans les grandes et petites pêches, l'épicerie, les vins et les eaux-de-vie. Nombre d'hommes employés à la petite pêche et qui s'occupent des huîtres et du poisson frais, 8 ou 900... 66 navires sont partis, cette année, pour la grande pêche de la morue : tonnage 8501 tx ; équipages, 2514 hommes...
En 1842
En 1854
Son principal commerce consiste dans les grandes et petites pêches, l'épicerie, les vins et les eaux-de-vie. Nombre d'hommes employés à la petite pêche et qui s'occupent des huîtres et du poisson frais, 8 ou 900. Produit de la vente, 200 à 250 000 f. Les bâtiments, y compris 75 bateaux pêcheurs, sont au nombre d'environ 190. 66 sont partis, cette année, pour la grande pêche de la morue : tonnage 8501 tx ; équipages, 2514 hommes. On peut juger de l’importance de ce commerce par les données suivantes : le matériel des 66 navires est évalué à 255 000 f., et les 2514 marins coûtent 1 750 000 f. : total , 4 300 000 f. Deux ou trois navires vont, chaque année aux Antilles : les autres font le grand et le petit cabotage, etc. Une station de 4 vaisseaux de l’Etat protègent nos huîtrières contre les déprédations des pêcheurs anglais. Depuis 1814, on a construit à Granville 6 bâtiments de 45 tonneaux, 13 de 100, 16 de 150, 5 de 200, 10 de 300, 1 de 400[5].
La chambre de commerce
Créée par décret du 24 février 1815, la Chambre de Commerce de Granville, qui comprend dans sa circonscription les arrondissements de Saint-Lô, Coutances, Avranches et Mortain, est la plus ancienne des Chambres de Commerce bas-normandes.
La pêche à la morue
Au XVIIIe et au XIXe siècle, le port pratiquait la pêche sur les côtes de Terre-Neuve ou sur le grand banc. Cette activité décline à partir de 1870 pour cesser en 1914.
Le granit des îles Chausey
De vastes carrières de granit furent ouvertes sur de nombreux points, même sur des îles éloignées : pendant des siècles, on y puisa sans cesse. Qu'il s'agisse de l'Abbaye du Mont Saint-Michel, des quais et des murailles de Granville et de Saint-Malo, des quais de Cherbourg, des trottoirs de Paris et de Londres, ces lieux en sont les témoignages. Vers 1850, 300 carriers vivaient dans les diverses îles : le dernier navire a été chargé en 1896.
Le tourisme balnéaire
Le tourisme balnéaire débute vers 1855 pour prendre son essor à partir de 1872.
Démographie
En photos
Ville de naissance ou de décès de
- Christophe AUGUIN, navigateur né le 10 décembre 1959
- Maurice DENIS, peintre né le 25 novembre 1870, décédé à Paris le 13 novembre 1943
- Christian DIOR, couturier né le 21 janvier 1905, décédé à Montecatini (Italie) le 24 octobre 1957
- Jacques GAMBLIN, acteur né le 16 novembre 1957
Décès :
- Guy DEGRENNE, industriel, né à Tinchebray (Orne) le 3 août 1925, décédé le 7 novembre 2006
- Jean TISSIER, acteur, né à Paris le 1er avril 1896, décédé le 31 mars 1973
Notables
Les personnalités
Les maires
Les conseillers généraux
Les monuments aux Morts
Les notaires
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h30 - 12h00 | 8h30 - 12h00 | 8h30 - 12h00 | 8h30 - 12h00 | 8h30 - 12h00 | - | - |
Après-midi | 13h30 - 17h30 | 13h30 - 17h30 | 13h30 - 17h30 | 13h30 - 17h30 | 13h30 - 16h30 | - | - |
Mairie |
Adresse : Cours Jonville - BP 409 - 50404 Granville Cedex
Tél : 02.33.91.30.00 - Fax : 02 33 91 31 38 Courriel : Site internet : Accueil de la Mairie GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : (5/2011) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Collections :
- Granville : 1601 à aujourd'hui
- Saint-Nicolas : de 1650 à 1962.
Dépouillements du CG50 :
- Saint-Nicolas : 1680 à 1792 (BMS)
(mise à jour janvier 2010)
Les dispenses de consanguinité
Elles sont disponibles aux archives départementales de la Manche à Saint-Lô ou encore aux archives diocésaines de Coutances (sur rendez-vous).
Anoblissements et Recherches
Patronymes
La presse locale
Remarques
- 1849, épidémie de choléra (63 morts)
- 1867, épidémie de choléra
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Site de la Mairie
- Granville sur le site Wikipedia.
- marins granvillais
- vieilles cartes postales
- Chronologie Granvillaise
- Statue du Souvenir Français Guerre 1870
Notes et références
- ↑ C. de la Morandière, Histoire de Granville, p. 489.
- ↑ Auguste VOISIN, Inventaire des découvertes archéologiques du département de la Manche (supplément) in Bulletin de la société artistique et industrielle de Cherbourg, No 30-31, années 1906-1907, p. 57-148. p. 130
- ↑ Ibid. p. 136
- ↑ crédit : Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
- ↑ Annuaire du département de la Manche, 1854.