Algérie - Alger

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Alger
Algérie - Alger - Blason.png
Informations
Pays Drapeau de l'Algérie    Algérie
Région
Wilaya
Daïra
Code postal 16000
Population 890 644 hab. (1959)
Superficie 18 308 ha
Densité hab./km²
Nom des habitants Algérois, Algéroises
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) 3°37"E / 36°47"N
Localisation


Histoire.png Histoire de la commune

Histoire ancienne

Vraisemblablement fondée au VIIe siècle avant l'ère chrétienne, son nom, qu' attestent les pièces de monnaie trouvées en 1940, lui vient des îlots qui lui font face.
Cité autonome de Maurétanie, Ikosium fera partie en l'an 25 du royaume de Juba II, avant son annexion par Rome en l'an 40. La cité devient ainsi municipe romain sous le nom latiné d'Icosium.

Après la chute de l'empire romain, l'histoire d' Alger se confond avec les bouleversements des invasions vandales (429-534). Signalons toutefois, qu'au cours de cette période, la ville a été un laps de temps le siège d'un évèché. Au cours du 7ème siècle, à l'aube de l'Islam, s'installe sur le site la tribu des Beni Mezrenna, qui s'adonne à l'agriculture et à l'élevage. Elle entretient, par ailleurs des relations commerciales avec les villes de la rive nord de la Méditerranée.

En 952, Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djézaïr, par référence aux quatre îlots qui faisaient face au rivage.

Le port 1830
  • Ancien nom : El-Djézaïr, nom arabe qui veut dire (Les Iles) et son nom phénicien Ikosium qui veut dire l'île aux mouettes.
  • Fondée en 1492 par les Espagnols sur des ilots, réunis au continent en XVIe siècle par les Turcs. Dès les dernières années du XVe siècle, Alger comme les autres villes du litttoral maghrébin subit le contre coup de la Reconquista espagnole.

La population s'accroit de nombreux émigrés andalous et la ville s'agrandit. En 1510, les Espagnols qui tentent de la soumettre construisent la forteresse du Penon. Face à la persistance de la croisade chrétienne, la population d'Alger sollicite la protection des frères Barberousse qui s'installent à Alger en 1516.

El-Djezaïr devient une dépendance de l'Empire ottoman grâce aux corsaires turcs qui luttent contre l'influence espagnole.

L'arrivée des frères Barberousse, va changer radicalement la destinée de la ville.
Kheir-Eddine, qui succède, en 1518 à son frère Arroudj, devient le maître tout puissant de la ville d'Alger et de ses environs.

Le pirate et ses successeurs vont dès lors écumer la Méditerranée jusqu'à la veille du débarquement français en Berberie.

Le pouvoir administratif est confié à une dey (1671) et Alger devient une base d'action des pirates turcs (Barberousse) en Méditerranée.

La vieille ville Casbah est d'époque ottomane (classée au Patrimoine mondial en 1992).


Présence turque

Algerie (Berbérie) 1515-1830.JPG 1515 - 1830 Berbérie

Le corsaire Aroudj Barberousse se dirige vers Alger, avec dix-huit galères et trois navires chargés d’artillerie ; un de ses lieutenants l’avait déjà précédé à la tête de douze cents Turcs ou renégats, depuis longtemps dévoués à sa fortune.

Une fois installé à Alger, Aroudj fit quelques démonstrations hostiles contre le Peñon et les Espagnols; mais son affaire principale, ce qui le préoccupait avant tout, c’était de s’emparer du pouvoir. Accueilli tous les jours chez Eutemy comme un libérateur, il put apprécier le caractère de son hôte, doux et timide, inhabile au métier des armes; ses farouches Turcs, logés chez les principaux habitants, leur avaient inspiré une crainte profonde. Depuis son arrivée à Alger, toutes les démarches d’Aroudj, toutes ses paroles, tous ses entretiens, n’eurent d’autre but que de se rendre redoutable à la multitude. Lorsqu’il crut les voies suffisamment préparées, lorsqu’il pensa qu’il pouvait impunément tenter un coup décisif, il ordonna à ses gardes d’étrangler Eutemy, et se déclara souverain d’Alger. Les principaux habitants voulurent s’opposer à cette usurpation ; Aroudj les fit saisir et les livra au cimeterre de ses soldats. Menacés par les Espagnols, dominés par l’ascendant moral d’Aroudj, intimidés par la force brutale des Turcs, les Algériens finirent par accepter le pouvoir nouveau qui leur était imposé.

Dès ce moment, Aroudj agrandit son rôle ce n’est plus un corsaire aventureux, sillonnant les mers pour augmenter ses prises; c’est un politique adroit, c’est un stratège habile qui, sans autre ressource que ses Turcs et ses renégats, entouré de populations hostiles, continuellement attaqué par les Arabes et les Espagnols, entreprend néanmoins de se maintenir dans un pays étranger, et atteint ce résultat, à force de courage, d’audace et de persévérance. Disons-le, cependant, Khair-Eddine, son frère, le seconda puissamment dans cette tâche, et, après la mort d’Aroudj, ce fut lui qui parvint à consolider la domination turque sur les côtes de la Berbérie.

Quelques historiens ont pensé qu’Aroudj ne s’occupa ni du gouvernement intérieur de l’odjak, ni de l’administration des domaines qui en dépendaient ; c’est une erreur. Aussitôt après le meurtre d’Eutémy, Aroudj détermina les attributions des différents pouvoirs telles qu’il les avait conçues et telles qu’elles se sont maintenues, à très peu de modifications près, jusqu’à l’entière destruction de la domination turque en Algérie.

À peine est-il reconnu souverain d’Alger, Aroudj chasse les Arabes de leurs emplois, dont il investit ses officiers les plus dévoués, et déclare solennellement que les membres de sa milice auront seuls désormais le droit d’y concourir. Pour soustraire entièrement sa puissance à l’influence locale, Aroudj refuse aux fils mêmes des miliciens nés à Alger le droit de faire partie de l’odjak; il veut que ce corps ne soit exclusivement composé que de musulmans originaires de la Turquie, ou de renégats étrangers. Ces deux bases, comme on voit, plaçaient le gouvernement militaire d’Alger dans les mêmes conditions que la république militaire des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Il existe encore d’autres points de ressemblance entre les deux institutions à Rhodes, les chevaliers partageaient seuls l’autorité avec le grand-maître, et le chef de l’armée conduisait l’administration de la guerre. À Alger, le divan ou conseil de régence ne fut composé que des officiers de la milice, et l’aga remplissait les doubles fonctions de ministre et de commandant.

Au reste, pour donner une sanction religieuse à sa constitution, Aroudj en attribua l’idée première à un marabout très renommé dans le pays, à Sida-Abd-er-Rahman, et dont il sut exploiter la popularité au profit de sa politique.

Pendant qu’Aroudj travaillait ainsi à organiser son pouvoir, Khair-Eddine, qui tenait la mer, arriva à Jijel, amenant des prises considérables. Là, il apprit l’étonnante fortune de son frère, et il s’empressa d’aller mettre à sa disposition ses ressources et son courage. Ce renfort n’était pas inutile dans les circonstances difficiles où le sultan improvisé devait bientôt se trouver.

Source:Algérie-ancienne.com

La ville

Description

Le circuit des murailles de cette ville peut être par sa forme, comparé à un arc muni de sa corde; son front de mer s'étend entre l'Est et l'Ouest; le port suit également cette direction, ainsi que les angles, galeries et les terrasses de toutes les maisons, qui sont dépourvues de fenêtres.

À l'intérieur de ses murailles, elle ne renferme que 12 200 maisons, grandes et petites, car le développement de son enceinte n'est pas considérable, et qu'il n'y a pas une seule de ces habitations qui ne contienne une cour d'une plus ou moins grande étendue.

Toutes les rues, plus étroites que les rues les plus rétrécies de Grenade, de Tolède ou de Lisbonne, peuvent livrer passage à un cavalier, mais pas à deux hommes de front. Une seule rue fait exception, c'est la grande rue du Socco (souk, marché), qui traverse la ville, en ligne directe, de la porte Bab-Azoun à la porte Bab-el Oued, parce qu'elle forme un espèce de marché, bordée de chaque côté, d'un nombre infini de boutiques, où l'on vend toute sorte de marchandises; encore, cette rue, qui est la principale et la plus large voie d'Alger, atteint à peine dans sa plus grande largeur 40 empans tout au plus, et sur bien des points, elle est de beaucoup plus étroite.

En résumé, les maisons de cette ville sont tellement agglomérées et serrées les unes contre les autres, qu'elles la font ressembler à une forme de pain bien unie. Il résulte de cet état de choses que les rues sont très sales, pour peu qu'il pleuve, parce que toutes ont le grand inconvénient d'être très mal pavées.

Les maisons sont généralement bâties à la chaux et très solidement, couvertes en terrasses, sur lesquelles on étend au soleil le linge pour le faire sécher. Les maisons sont tellement rapprochées et les rues si éteintes, que l'on pourrait parcourir presque toute là ville en passant d'une maison à l'autre; c'est du reste, le moyen qu'emploient pour se visiter, beaucoup de femmes de la ville.

Il est bien peu de ces maisons qui n'aient, avec un grand vestibule, une cour spacieuse destinée à éclairer largement l'intérieur; car, comme les Maures ne veulent pas que leurs femmes ou leurs filles voient au dehors ou soient vues, ils ne font pas ouvrir de fenêtres sur les rues.

À l'extérieur des remparts, on ne trouve point, quant à présent, comme dans toutes les localités, d'autre faubourg que vingt-cinq maisons environ, formant une rue qui, des abords de la rue Bab-Azoun, suit la direction du Sud.

La ville d'Alger est bâtie en amphithéâtre sur un rocher dont l'inclinaison est tournée vers l'Est. L'enceinte de cette étrange cité, telle que nous la trouvâmes, avait la figure d'un triangle, dont la base, formant une ligne brisée tracée par le rivage, présentait le côté le plus étendu. Les deux autres côtés montaient jusqu'à la Casbah, située au sommet du triangle. Un mur à l'antique, avec des tours de distance en distance et avec un espèce de fossé du côté Sud et un ravin profond du côté Nord, fermait cette enceinte. La ville offrait l'aspect d'une masse de maisons, recouvertes d'un enduit d'une blancheur éblouissante, que sillonnaient des ruelles étroites et tortueuses, où deux mulets ne pouvaient se croiser qu'au moyen des retraites qu'on avait pratiquées çà et là.

La petite île, sur laquelle étaient établies les batteries qui rendaient Alger formidable du côté de la mer, était rattachée à la terre par un môle. C'était cette île qui, avec le môle muni de batteries casematées, enfermait le port ou la darse.

La ville avait cinq portes: deux ouvraient sur le côté de l'enceinte triangulaire régnant le long de la mer; deux autres se trouvaient aux extrémités inférieures des deux autres côtés de l'enceinte, l'une appelée Bab-Azoun, c'est-à-dire d'Azoun, au bas du côté Sud, et l'autre dite Bab-el-Oued, c'est-à-dire porte du ruisseau, au bas du Côté Nord. La cinquième, nommée Porte-Neuve, se trouvait à environ cent vingt mètres au-dessous de la Casbah, sur le même côté de l'enceinte que la porte Bab-Azoun. Hors des deux portes Bab-el-Oued et Bab-Azoun, étaient deux faubourgs dits faubourg de Bab-el-Oued et faubourg de Bab-Azoun.

Hors de ces deux portes, la ville était aussi flanquée de deux forts, élevés sur les bords de la mer. L'un, appelé Fort-Neuf, était voisin de la porte Bab-el-Oued et armé de trente-six bouches à feu; l'autre, situé à trois cents mètres de la porte Bab-Azoun et appelé fort Bab-Azoun, était armé de quarante-huit bouches à feu.

  • Source: Edouard Dalles - Guide géographique, historique et pittoresque 1876 (fourni par Bertrand B.)

La médecine

Il n'y a pas, à Alger, d'hôpital ni d'école de médecine ni d'infirmerie, encore moins de diplômes institutionnels.
Les "médecins" (toubibs ou hakems) sont, soit des guérisseurs (marabouts) illettrés, soit des talebs qui ont lu l'antique manuscrit du grand médecin Arabe Bou Krat (plus connu sous le nom d'Hippocrate), soit des esclaves chrétiens, capturés en mer, que l'on achète très cher sur la place aux esclaves (le Badestan).
Paradoxalement, se sont les Européens (esclaves ou libres) qui sont les mieux soignés: ils bénéficient, à Alger, depuis 1575, d'un "Hôpital Espagnol", sorte d'infirmerie organisée par des religieux catholiques et financée par les Européens, par des dons et des taxes spéciales. L'état sanitaire de la ville est déplorable et le manque total d'hygiène rend endémiques les épidémies de peste ou de variole, le paludisme et autres syphilis sévissent aussi, assurant ainsi une régulation sévère d'une natalité galopante.

Aucun médecin male ne pouvait pénétrer dans les familles indigènes pour soigner femmes et enfants.

L'enseignement

L'enseignement n'existe pas, si l'on excepte l'enseignement de la théologie musulmane et du droit coranique délivré dans les Médersas, encore est-il, à Alger, d'un niveau très inférieur à celui de la Qaraouine de Fez ou de la Zitouna de Tunis. Les sciences et les techniques sont l'objet d'un profond mépris pour le "Maure" moyen.
L'imprimerie est totalement ignorée, au bénéfice de la calligraphie ancestrale. La langue officielle est le Turc mais on parle plutôt les dialectes arabes ou berbères. L'ordre est le domaine des troupes turques (les Janissaires).

Seul les garçons vont, (pas tous), à l'école élémentaire (m'sid) pour apprendre à lire et à écrire l'Arabe; s'ils parviennent à apprendre par cœur les premiers versets du Coran, ils entrent à la Médersa et deviennent taleb. Les filles, elles, restent à la maison pour apprendre à faire le ménage et la cuisine, tisser la laine, broder etc. Les Juifs n'ont pas accès à l'école coranique, ils vont à la synagogue où ils apprennent les rudiments d'arithmétique et de calcul indispensables pour leurs professions commerciales.

La casbah

Rue de la Casbah

La ville d'Alger, toute blanche, dominée par la Casbah, résidence du gouverneur qui impose au pays la loi du sultan de Constantinople.
Ce gouverneur s'appelle le Dey. Comme en Égypte, il domine un pays de cultivateurs et d'éleveurs nomades, avec une poignée de fonctionnaires et une petite armée de cavaliers. La ville blanche, ancien repaire de pirates, est entourée d'une muraille continue, et dispose de portes bien défendues.

La ville a la forme d'un triangle dont la Casbah est le sommet, un sommet de plus de 100 mètres d'altitude.

Depuis le XVIe siècle les commerçants français payaient au Dey le droit de faire du négoce dans les « concessions d'Afrique » qui trafiquaient surtout du corail. Ces concessions avaient été renouvelées en 1818. Depuis le Congrès de Vienne, le Dey n'avait plus le droit de réduire les chrétiens à l'esclavage et d'en faire commerce. Il avait dû rendre, en 1816, mille captifs chrétiens sous la menace d'une flotte anglaise. Mais il continuait à pratiquer en Méditerranée des raids de corsaires, la course, comme on disait.

La place, avec ses nombreux canons, était impressionnante. Elle était protégée du côté des terres par un fortin bien pourvu en artillerie. Sur le port les Algérois pouvaient bombarder à l'aise la flotte quand elle tentait de s'approcher. Le nid de corsaire pouvait résister. La forteresse date du XVIe siècle, elle a plus de cent vingt canons.

Le 5 juillet 1830, Eblé entre dans la Casbah déserte. "Il est interdit de piller". Mais il est surpris de l'abondance des biens emmagasinés. On dirait un comptoir commercial, remarque-t-il. Il y a des milliers de coupons de soieries lyonnaises, de cotonnades. Décidément les femmes du Dey étaient coquettes.

Le drapeau blanc à fleurs de lys flotte sur la Casbah. Les troupes françaises sont bien approvisionnées, elles reçoivent du vin, du pain frais.
Les officiers occupent les maisons qu'ont abandonné les notables.

On plante dans les beaux jardins mauresques des carottes et des navets pour nourrir la troupe. Les mosquées sont transformées en corps de garde ou en hôpitaux. L'occupation de l'Algérie commence.
Les civils ne vont pas tarder à affluer, non pas de France, pas tout de suite, mais de Malte, de Minorque, du Sud de l'Espagne.

Les premiers colons arrivent et défrichent, sous la protection de l'armée. L'Algérie française est née. Sous un drapeau qui n'est pas tricolore, et sans aucune volonté politique des gens de Paris.

Présence française

Algerie1830-1962.JPG 1830 - 1962 Algérie

Les Français prennent la ville en 1830 à Hussein, dey Turc, gouverneur de la Régence d'Alger pour le compte de l'Empire Ottoman de 1818 à 1830.

Cette entrée donc, allait ouvrir un formidable chapitre de l’Histoire de France, mais aussi de l’Histoire de la Méditerranée.

Très rapidement, l’atmosphère de l’ancienne ville pirate change du tout au tout.
Il existait un cloisonnement entre les couches d’une population hiérarchisée selon son origine ethnique, laquelle conditionnait ses activités dans la Cité : Turcs, Kouloughli, Maures supplétifs, Kabyles, Arabes, Juifs, chrétiens, et qui est ainsi décrit dans l’ouvrage de Pierre BOYER : "La Vie quotidienne à Alger à la veille de l’intervention française". "La caste des turcs domine sans conteste le pays. Les Kouloughli sont des petits parents que l’on ménage ; les Maures, des sujets ; les Berbères et les Arabes des ennemis en puissance ; les Juifs, des inférieurs que l’on méprise profondément mais dont on ne peut se passer ; les chrétiens, des esclaves".

À ce cloisonnement, générateur d’un rythme de vie immuable, se substitue, non sans une certaine pagaille, un esprit que l’on peut qualifier de cosmopolite : que l’on en juge ! Aux autochtones évoques, dont ceux qui avaient le plus à souffrir de la rudesse turque ont accueilli les soldats français en libérateurs se joignent ces soldats, en provenance de toutes les provinces ; s’y ajoutent très rapidement, pour les besoins de l’intendance et du génie militaire, mais aussi poussés par tous ces instincts puissants que suscite un Monde nouveau, jusqu’alors terrifiant et qui semble s’ouvrir à la vie des hommes d’Europe Continentale et du pourtour méditerranéen : négociants marseillais, ouvriers de toutes origines, notamment des Piémontais, des Sardes, des Allemands, des Suisses, des Mahonnais qui vont fonder les premiers villages, enfin, et parmi les premiers : des Maltais.


Les Britanniques et les Américains débarquent lors de le Seconde Guerre mondiale en 1942.

Le Comité Français de la Libération nationale est créé en 1943 et se transforme en 1944 en Gouvernement provisoire de la République Française.

De 1954 à 1962, Alger est le théâtre de luttes violentes entre les forces françaises et les partisans du F.L.N .

Bab-el-Oued

D'abord Alger eut besoin de pierres pour construire la jetée du port. Alors surgirent les carriers de Valence qui arrachèrent les blocs au flanc de la montagne, ouvrant ainsi d'un premier coup de pioche ce qui est aujourd'hui la gigantesque carrière Jaubert. C'est pourquoi le plus vieux quartier de Bab-el-Oued s'appelle la Cantera - "la Carrière". Pour permettre le passage des lourds convois, on démolit la porte de l'oued, et près de la carrière, berceau de pierres de Bab-el-Oued, on construisit un bassin parce qu'il fallait faire boire les chevaux. C'est pourquoi le second quartier de Bab-el-Oued s'appelle la Bassetta - "le Bassin". Au travers du ravin au fond duquel coulait le fameux oued, on bâtit un moulin, plus bas on installa une pompe, à laquelle les femmes vinrent chercher l'eau comme en Espagne ou à Malte, comme en Italie ou aux Baléares.

Il restait à relier le faubourg naissant à la ville. Surgirent les messageries, et la petite plage au bord de laquelle se jetait l'oued entre les rochers de Saint-Eugène et ceux du Cassour devint le bain des chevaux.

Au fond d'une excavation qu'on appelait "le trou"*, on donna des courses de taureaux. Et comme ceux qui accompagnaient les convois funèbres au cimetière de Saint-Eugène avaient besoin de se réconforter pendant que les familles enterraient leur mort, Bab-el-Oued poussa vers eux une presqu'île de guinguettes et de bistrots. Quand l'oued M'kacel eut été enfui dans le béton et transformé en égout et quand la gare eut remplacé les Messageries, Bab-el-Oued sut qu'il était devenu une ville plus importante que cent autres villes de France qui étaient déjà célèbres quant le faubourg n'existait pas encore.

Dans la ville, les quartiers s'appellent toujours la Cantera, la Bassetta, la Pompe, le Moulin, les Messageries... et la presqu'île de cafés qui s'allonge vers le cimetière a reçu le nom de Consolation.

Ces Maltais, ces Andalous, ces Siciliens, ces Mahonnais, ces Napolitains, ces Catalans et ces Génois qui débarquaient sur le sol d'Afrique, à l'embouchure dérisoire de l'oued M'Kacel, imaginaient poser le pied sur les rives du pays de Canaan.
Ils rêvaient confusément de vie facile cueillie, comme les fruits d'or des Hespérides, à la pointe de palmes nonchalantes. Ce trésor qu'ils étaient venu chercher, ils ne savaient pas qu'ils l'apportaient avec eux dans le maigre bagage serré dans un mouchoir à carreau noué au bout d'un bâton. C'était leur frugalité, leur incroyable obstination au travail, leur gaité, derrière laquelle ils dissimulaient leur pudeur de dire à la fois leurs espérances et leurs désillusions, leur dignité d'hommes accoutumés à se colleter avec l'adversité, et ce génie hérité des traditions latines qui comptent parmi les plus somptueuses du monde.
Ces vertus austères, ils les avaient en commun ainsi que la misère qu'ils tentaient de fuir.

Source : Alger-Bab-el-Oued extrait partiel D'UN ESSAI DE 1956 de Jean Brune

Histoire Industrielle

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Le Jardin d'Essai ou Jardin d'Acclimatation du Hamma

L'Autorité militaire décide en 1831, d'assainir quelques hectares de terrain marécageux, situés au pied de la colline des Arcades. La désignation de l'endroit sous le terme "Hamma", qui veut dire fièvre, traduisait son état d'insalubrité. En 1832, le Haut Commandement Militaire installe un champ d'expérience pour acclimater et multiplier les espèces, pour peupler la campagne algérienne et sa mise en valeur. Le jardin s'étend sur une superficie de 80 hectares et a été créé par A. Hardy. Il était un centre de recherches, pour l'Agriculture, l'Horticulture et devint un jardin botanique de renommée mondiale. [1]

Le Jardin Marengo

Il est le premier jardin public d'Alger, crée en 1832 par les disciplinaires du Colonel Marengo. Il se trouve entre les anciennes murailles ottomanes et les anciennes murailles françaises. Il y avait le mausolée construit en 1848 à la mémoire de la reine Amélie, femme de Louis-Philippe.

Source Alger-roi B. Venis.

Statue de Bugeaud

La statue se trouvait place d'Isly, du nom d'une des victoires du maréchal Bugeaud. Une statue identique fut érigée à Périgueux, les deux sont les œuvres du sculpteur Auguste Dumont. La statue d'Alger fut inauguré le 15 août 1852. A l'origine le monument se trouvait rond point d'Isly et fut déplacé en 1927 pour facilité la circulation[2]. Avec les événements de 1962, les soldats du Génie démonte la statue le 7 juillet et la place sur le premier bateau en partance pour Marseille. On trouve aujourd'hui la statue dans la petite ville d'Excideuil en Dordogne[3].

Musée des Antiquités

Le Musée des Antiquités : Musée Stephane Gsell (Archéologue et historien) est composé de 3 édifices - Ce musée inauguré en 1897 abrite les collections d'antiquités romaines découvertes dans les fouilles par les chercheurs de cette époque.

Escaliers Parc de Galland

Parc de Galland

Aménagé sur un terrain légué à la ville par Charles de Galland, fondateur du parc et maire d'Alger, en terrasses coupées d'escaliers ses magnifiques jardins, son escalier monumental et dans le haut un zoo miniature ainsi que le musée de Stéphane Gsell.

Source Alger-roi B.Venis (photos, musée etc.

Hôtel Saint-Georges

Edifice construit en 1889 de style néo-mauresque, siège des forces alliées en Afrique du Nord durant la seconde guerre mondiale qui reçut dans ce cadre des hôtes de marques tels Winston Churchill et le général Eisenhower. Il a été restauré après les nombreux bombardements.
Aujourd'hui, il fait office de plus prestigieux hôtel de luxe de la Capitale, sous le nom de Hôtel "El-Dzazair".

Musée du Bardo

Musée du Bardo

Le Musée du Bardo d'Ethnographie et de Préhistoire, magnifique création du Gouvernement général de l'Algérie inauguré en 1930 à l'occasion du centenaire est situé dans le centre d'Alger dans un monument qui aurait été bâti par un riche Tunisien, exilé pour sa résidence d'été. Il le revendit à un Français M. Joret qui l'accommoda à ses besoins , l'agrémenta de plantations et qui ajouta une extension pour de vastes communs.
Quand l'État français s'en rendit acquéreur, le monument fut destiné à l'exposition des collections ethnographiques, tandis que l'extension fut consacrée à la Préhistoire (objets provenant des fouilles).

Le musée du Bardo avec son magnifique jardin a été classé Monument Historique en 1985.

Histoire-collections-photos Site B. Venis

Musée Nationale des Beaux-Arts

Ses plans comme le choix de son emplacement furent l'étude minutieuse où le grand talent de l'architecte algérois Paul Guion trouva la façon de s'exprimer de la façon le plus brillante.
Le musée est inauguré le 5 mai 1930 par le Président de la République Gaston Doumergue pour la célébration du centenaire de la colonisation.

Un tel cadre ne pouvait mettre davantage en valeur les magnifiques collections rassemblées par le professeur Alazard qui dirige le Musée depuis sa création, classé parmi les plus beaux musées de France.
Toutes les œuvres sont présentées sur 3 niveaux couvrant une superficie de 4 000 m²,deux galeries superposées d'une cinquantaine de mètres et de salles de peinture encadrant une plate forme comprenant un jardin avec pergola destinées aux sculptures.

- Peinture ancienne : la collection ancienne du musée a commencé à se constituer en 1908 et 1914, elle englobe six siècles d'histoire de l'art, comprenant des écoles italienne, suisse, rhénane, hollandaise et flamande, l'École de Barbizon, l'Orientalisme.
- Collection contemporaire : l'Art contemporain est surtout illustré par des œuvres d'artistes latino-américains et européens.
- Collection de peinture algérienne : en 1962, une cinquantaine d'œuvres était recensée.
- Autres œuvre d'Art : une importante collection d'œuvres sculpturales datant du XVe siècle à la première partie du XXe siècle, dont des Bronzes de Rodin, Maillot et Despiau. Un trésor de 1 700 dessins, gravures et lithographies ainsi que 3 gravures de Picasso.

la suite sur Alger-roi de B. Venis

Basilique Notre-Dame-d'Afrique (Bologhine, près d'Alger)

La basilique Notre-Dame-d'Afrique à Bologhine près d'Alger fut l'œuvre de Mgr Pavy, ainsi que de deux saintes et humbles filles, Anne Cinquin et Agarite Berger, alias Marguerite Bergesso, piémontaise, selon Mgr Baunard, biographe du cardinal Lavigerie.

L'édifiante histoire de Notre-Dame d'Afrique a été contée en détail par Mgr Ribolet, qui fut évêque auxiliaire à Alger, dans un petit livre intitulé "Origines de Notre-Dame-d'Afrique" publié par l'éditeur algérois Heintz en 1900.

Lorsque Louis Pavy fut promu en 1846 évêque à Alger, Mlles Berger et Cinquin, qui s'étaient attachées à ses pas depuis son vicariat de Lyon à l'église Saint-Bonaventure, place des Cordeliers, sollicitèrent de l'accompagner en Afrique.

Dans le Petit séminaire qu'ouvrit le prélat dès son arrivée sur l'emplacement de l'ancien consulat de France, au flanc nord-est de la Bouzaréa, à l'orée de la vallée des Consuls, elles devinrent l'une infirmière, l'autre lingère.

Or, peu au-delà du séminaire, un sentier descendait vers la mer dans un étroit ravin où, sous une abondante végétation de lauriers et de lentisques, coulait un ruisseau intarissable. Entre trois branches d'un ormeau, d'aucuns disent au creux d'un vieil olivier, sous un auvent de lierre, elles avaient placé une petite statue de la Vierge, réplique de celle qui était vénérée dans la vieille chapelle de Fourvière, et souvent venaient s'y recueillir.

À quelque temps de là, cédant à leur respectueuse insistance, Mgr Pavy fit aménager en ce lieu une grotte artificielle de rocailles et de coquillages pour abriter " Notre-Dame-du-Ravin " et inaugura solennellement le modeste oratoire. Les séminaristes y descendaient nombreux, en particulier à l'ouverture et la clôture du beau mois de mai, ainsi que la nuit de Noël, après la messe de minuit, en procession, portant des torches et chantant les vieux noëls de France.

Rapidement le sanctuaire devint un lieu de pèlerinage, orné de cierges et ex-voto, de médailles militaires, de béquilles, manifestant la reconnaissance des fidèles, qui montaient surtout du faubourg Bab-el-Oued et de Saint-Eugène.

En septembre 1857, le prélat fit construire, sur le plateau du promontoire dominant la mer de plus de 120 mètres, un sanctuaire provisoire abritant une statue en bronze de la Vierge, offerte dès mai 1840 à Mgr Dupuch par les dames du Sacré-Cœur.

Entreposée chez les Trappistes de Staouéli à l'ouverture de leur couvent, avec le temps le bronze de son visage avait noirci. Noire mais belle comme dit le cantique, vêtue de bleu, couronnée d'or. Dès lors un second courant de pèlerins s'établit le long de la montée sinueuse, qu'ont gravie tant de fidèles, souvent pieds nus et parfois en partie, à genoux.

Le 2 février 1858, l'évêque donnait le premier coup de pioche de l'édifice dont le plan et le style byzantin avaient été élaboré par l'architecte Fromageau.

Sept ans plus tard, le 2 février 1865, sur sa majestueuse coupole était plantée la croix.

C'est seulement en 1872 qu'il fut achevé, sept ans après la mort de Mgr Pavy, inhumé devant l'autel sous la Vierge noire, aux pieds de laquelle furent déposées les épées du maréchal PÉLISSIER et du général Yusuf, la célèbre canne de Lamoricière fixée sur le pilastre à droite de l'autel, et, sur le pilastre gauche, dans un cadre, une petite médaille miraculeuse de la Vierge portée par le maréchal BUGEAUD pendant ses campagnes algériennes.

Rapidement les murs se tapissèrent de plaques de marbre exprimant d'innombrables gratitudes à Notre-Dame d'Afrique. Aux voûtes furent suspendues des réductions de bateaux de toutes tailles protégés de la perdition par la Madone. La corporation des pêcheurs italiens d'Alger offrit une statue en argent de leur patron Saint Michel. En grande solennité, l'Assomption de Marie était célébrée chaque année devant de vastes foules, dans la sublime lumière du plein été algérois.

L'achèvement de la Basilique

En l'architecture de la basilique une particularité sur laquelle on n'a pas épilogué à ma connaissance: son orientation n'a rien d'orthodoxe.

Alors que toutes les églises doivent être dirigées vers l'Orient, le chœur de Notre-Dame d'Afrique est tourné vers le sud-ouest.

Ce qui lui offre une perspective saisissante: d'abord le ciel et la mer seuls puis en descendant les degrés du porche et en avançant sur le terre-plein vertigineux, l'on surplombait le grand cimetière de Saint-Eugène montant avec les années vers le sanctuaire, et l'étroit prolongement de la ville étirée le long du littoral.

En poussant sur l'esplanade vers l'est, où se dressait sous les eucalyptus une statue conquérante du Cardinal Lavigerie érigée en 1925 pour commémorer le centenaire de sa naissance, on voyait se dérouler de profil les plans successifs du Grand Alger dans le vaste et harmonieux décor des collines proches et des montagnes lointaines.

Le culte de Marie et la chrétienté de cette époque

Dans l'histoire du culte marial en Algérie, la consécration de l'Afrique à Notre-Dame, par sa basilique d'Alger, occupe une position centrale.

Dès 1839 à Constantine, l'une des premières églises d'Algérie avait été dédiée à Notre-Dame-des-Sept Douleurs par Mgr Dupuch et l'abbé Suchet, dans la mosquée dite du Palais.

On sait qu'au-dessus d'Oran, la chapelle de Santa-Cruz fut édifiée en 1849-50, en reconnaissance à la Madone d'avoir quasi miraculeusement mis un terme à l'épidémie de choléra qui avait ravagé leur ville.

C'est en 1954-55, que sera construite à ses côtés la basilique actuelle. Et il ne faudrait pas oublier qu'en pleine guerre d'Algérie, Mgr Pinier avait inauguré à Constantine, sur le sommet de Sidi-Mcid, une statue de Notre-Dame-de-la-Paix. .


Aujourd'hui en Algérie

En 1989, Notre-Dame-de-la-Paix était toujours debout, intacte, en face de Constantine.

La statue de Notre-Dame-de l'Atlas, montée en 1938 sur le Nador, près de Médéa, par les Trappistes de Tibharine, n'a été qu'à peine endommagée en sa couronne et un bras.

Plus surprenant encore, la statue du cardinal Lavigerie, sur l'esplanade de Notre-Dame d'Afrique, a été respectée.

La basilique elle-même n'a pas été islamisée ; on y célèbre la messe et elle continue de recevoir, plus encore, que jadis, des musulmans respectueux et recueillis, pas seulement des femmes.

Son accès a été facilité récemment par un téléphérique destiné à desservir le quartier. Au-dessus de l'abside la prière demeure, en bandeau de grandes capitales :
« Notre-Dame d'Afrique priez pour nous et pour les musulmans ».

Mémorial de Notre-Dame d'Afrique

Une association de rapatriés d'Algérie, l'Association du Mémorial de Notre-Dame d'Afrique, a édifié un mémorial sur une colline située à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes).
Une statue de la Vierge noire de 12 m de haut, réplique de celle de la basilique, a été érigée en 2002 et des rassemblements y sont organisés périodiquement.

Restauration de la Basilique

Après une longue période d'abandon, la basilique très dégradée par les vents marins et les tremblements de terre, surtout celui de 2003, va prochainement être restaurée. Cette restauration sera supervisée par Xavier David, architecte marseillais qui a mené celle de Notre-Dame-de-la-Garde.

Le projet de restauration est entré dans une phase active en novembre 2006 avec le bouclage de son financement. Il est d'autant plus intéressant qu'il fait intervenir plusieurs acteurs : 3 collectivités locales françaises, la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, le département des Bouches-du-Rhône et la ville de Marseille (440 000 € chacune) abondées à parités par l'état français, l'Union européenne (1 million d'euros), le wilaya d'Alger, (600 000 €), l'état algérien ainsi que des entreprise nationales algériennes et des filiales d'entreprises françaises en Algérie ont ainsi participé à ce montage


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Carte Alger.jpg



El-Djezaïr (Les Iles) Ilots réunis au continent (zone rouge) par une jetée pour créer un port sûr au XVIe siècle par les Turcs (Keireddin Barberousse).

Le Grand Alger : arrondissements

Constitution administrative

  • Décrets n°59-321 du 24.02.1959 et n°60-163 du 24.02.1960 portant sur l'organisation de la commune d'Alger.

La ville d'Alger formée de 12 anciennes communes est divisée en 10 arrondissements.

L'administration de la ville d'Alger est assurée par un administrateur général, par un conseil municipal élu et par des maires et adjoints d'arrondissement.

Port

Port de voyageurs, marchandises, marine de guerre, pétrolier, minéralier, de plaisances, de transit, de pêche, de réparations maritimes. Surface : 185 ha, 8,4 km de quais, 3e et 7e de France pour le trafic passagers et maritimes.

Aéroport d'Alger Maison-Blanche

Aérodrome Maison-Blanche


2e de France - Classe internationale, ouvert à l'aviation commerciale à réaction, tête de lignes pour l'Europe et l'Afrique - réseau intérieur - escale.
Une piste record du monde, de 2400 m en béton précontraint d'une seule pièce.

Guide bleu 1955 Site Bernard Venis

Fiche technique 1946 Plan, bâtiments, hangars -Direction du Génie de l'Air

Transports en commun

Le Téléphérique


Réseau Régie syndicale, 290 kms, 263 autobus et 93 trolleybus, plus l'unique téléphérique urbain d'A.F.N, et 3 ascenseurs.Le CFRA a contribué à la construction d'un réseau de transport urbain qui lui a valu en 1939, la distinction honorifique du << Réseau le plus moderne du monde >>


Halles centrales

- Abattoirs (3 établissements : Ruisseau, El-Biar, Maison-Carrée): abattage journalier : 2 760 bêtes.
- Halles aux poissons : 1500 casiers par jour

Eau - Égout

- 700 km de conduites d'eau
- 423 km d'égouts

Voirie

- 859 km dont 125 km de route nationale, 92 km C.D, 110 km de chemin vicinaux, 532 km de voies communales.

Énergie

Eclairage D'Alger
- Éclairage puplic : 12 181 542 kWh en 1959.
- Gaz : 56,420389 m3.


Éducation nationale

- 267 écoles primaires communales, 12 lycées et collèges publics ; 13 établissements secondaires privés, 13 garderies-jardins d'enfants.

Grandes écoles

École Nationale d'Agriculture, École d'ingénieurs (T.P.E), École Nationale de la Marine Marchande, École supérieure de Commerce, École Nationale des Beaux-Arts, Conservatoire de musique et de déclamation.

Université

2e université de France : 5 000 étudiants.

Santé publique

7 hôpitaux, 14 établissements conventionnés et cliniques physiologiques, 6 dispensaires municipaux, 6 centres de santé municipaux, 7 dispensaires privés.

Équipement sportif

16 terrains de football, 41 terrains de basket-ball, 5 terrains de hand-ball, 26 terrains de volley-ball, 3 terrains de rugby, 39 courts de tennis, 13 installations d'athlétismes, 18 salles de gymnase ou éducation sportive, 3 salles d'arme, 4 salle de boxe, 4 salles de judo, 12 piscines (dont 1 de 30 m et une autre chauffée) plus 7 plans de mer, 1 piste cycliste, 1 fronton de pelote basque, 1 terrain de golf, 1 aérodrome aviation légère et sportive, 4 carrières et terrestres équestres, 1 stade de modélisme.


Carte des arrondissements
Air de France : 7e
Baraki : 10e
Birmandreis 8e
Bouzaréa 6e
Dely-Ibrahim 7e
El-Biar 7e
Hussein-Dey 9e
Kouba 8e
Maison-Carrée 10e
Mustapha 4e
Oued Smar 10e
Saint-Eugène 6e

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

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Voir aussi :

Familles notables.png Notables

  • 24 janvier 1950 : naissance de Daniel AUTEUIL comédien français.

Les maires - Période Française

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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VUILLERMOZ 1871 - Avocat, transporté en Algérie à la suite des événements de décembre 1851.  
Charles de GALLAND 1908 - 1918  
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- -  

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
SABATIER 1912  
AUJOULEY 1912 5 rue de l'Industrie  
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Curés - Pasteurs - Rabbins - Imam

Curés
Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Nicolas BATIER - 1865 - Curé, chanoine honoraire de la paroisse Saint-Augustin, chanoine titulaire d'Alger et aumônier du Bon Pasteur
Né le 8 octobre 1812 à Larret (Haute-Saône)
Décédé le 5 juillet 1872 à El-Biar  
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- -  
Pasteurs
Prénom(s) NOM Période Observations
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BEGON-BONNELON 1927  
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Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Consulter la liste du monument aux morts

Liste des titulaires de la Légion d'honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
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Louis BILLIARD 24 février 1862 - Dossier - Ingénieur constructeur - Administrateur de la Banque d'Alger - Ancien élève de Louis-le-Grand - Ancien élève de l'École Polytechnique - Officier de la Légion d'honneur - Officier d'Académie - Chevalier du Mérite Agricole - Officier de l'Ordre de l'Empire Britannique  
Charles Louis BOITEL 3 juillet 1857 - Dossier- Général de l'Armée - Ancien élève de l'Ecole Polytechnique - Commandeur de la Légion d'honneur - Époux de Mlle Denef dont 2 enfants  
- - -  
- - -  
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Horaires d'ouverture de la mairie

Commune.png

Mairie
Adresse : - ALGER

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

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Dépouillements des registres paroissiaux

Mémorial

Archives notariales

Archives militaires

  • Registres de recrutement militaire se trouvent au C.A.O.M

Patronymes

Les religions

  • Eglise protestante : rue de Chartres

Les cimetières

  • Cimetière militaire
  • Cimetière israélite

Journaux paraissant à Alger sous la colonisation française

  • Moniteur de l'Algérie
  • Akhbar
  • Courrier de l'Algérie
  • La Mitidja
  • Revue Africaine
  • Revue Agricole de l'Algérie
  • Gazette médicale d'Algérie

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Source : La Fabuleuse histoire du Jardin d'Essai
  2. La statue de Bugeaud et la place d'Isly sur alger-roi.fr
  3. Plaque descriptive sur la statue à Excideuil


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