59 - Lomme

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Lomme
(Ancienne commune)
(Commune associée)
Blason Lomme-59355.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 59 - Blason - Nord.png    Nord
Métropole -
Canton Blason Lomme-59355.png   59-74   Lomme
Code INSEE (59355)
Code postal 59160
Population 27 940 habitants (1999)
Nom des habitants Lommois, Lommoises
Superficie 933 hectares
Densité 2994.64 hab./km²
Altitude Mini : 17 m
Point culminant 45 m
Coordonnées
géographiques
50.6394° / 3.0091° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Fusion avec association

  • Note : Lomme est rattachée à la commune de Lille depuis 2000 :
Le décret n° 2000-151 du 22 février 2000 porte "fusion avec association" des communes de Lille et de Lomme [1] [2].
Ce qui signifie que la commune n'est pas fusionnée. L'association est un « contrat » et Lomme a toujours un maire élu, qui jouit comme maire délégué d'attributions propres ; la commune a également un budget propre.

Les évènements historiques

Les templiers

Les templiers y avaient une importante commanderie qui passa à l'ordre de Malte. Les marais de Lomme appartenaient à l'abbaye de Loos qui les assécha. La ville fut rattachée à la France en même temps que Lille en 1667. Le XIXe siècle a favorisé l'industrialisation de la ville avec l'ouverture d'une linière, puis de cotonnières[3].

Les bombardements aériens

À Lomme, comme dans la région, on vivait sous la menace de plus en plus fréquente des bombardements alors que l'évolution de la guerre accroissait la supériorité aérienne anglaise et américaine. Aux raids, aux passages (et retours) répétés vers l'est d'escadrilles de bombardements et de harcèlement, le public mesurait, supputait l'inéluctable approche de la défaite des Allemands. Ceux-ci se défendaient farouchement cependant. Leur artillerie anti-aérienne remplissait l'air d'explosions. Les trajectoires lumineuses des balles et obus traceurs rayaient le ciel embrasé.

Impossible d'exprimer en termes cartésiens, c'est-à-dire sans contradictions, les sentiments de la population On avait peur, terriblement peur d'être massacré sans recours. On maudissait la technique militaire. Et, en même temps la force accrue de ceux dont on attendait la Libération, suscitait une espérance qui faisait rêver ardemment et incessamment.

Alors que le débarquement approchait, les Alliés avaient la volonté de paralyser l'armée ennemie en France. Les communications étaient coupées c'est-à-dire surtout les ponts rompus et les Chemins de fer mis hors d'état de fonctionner Les Allemands s'évertuaient à réparer les dégâts au plus vite. Les Allies accentuaient leurs attaques.

Les dangers croissaient pour les civils.

Les ateliers de Chemins de fer à Hellemmes furent durement touchés et il y eut de nombreux morts.

La Délivrance à Lomme, plusieurs fois attaquée (juillet 1941, 22 septembre 1942) et réparée, continuait à assurer le triage des trains pour la région du Nord. Des heures terribles allaient sonner cependant bientôt.

La soudaineté des attaques terrifiait les populations. Venant d'Angleterre, les avions étaient déjà sur le Nord alors que retentissaient les sirènes d'alerte. Certes on connaissait ce manège depuis longtemps mais les appareils allaient plus loin à l'est. On avait presque fini par s'y habituer. Le 4 septembre 1943, vers 19 heures, ils surgirent de l'horizon à l'ouest, volant bas afin de surprendre la défense allemande. Ils longèrent rapidement les voies en tirant au but sur le matériel ferroviaire. Ils atteignirent un train de munitions.

Elles sautèrent successivement en une chaîne qui se pro- longea une bonne partie de la nuit. Des morceaux de wagons, des bouts de rails, des obus amorcés qui explosaient ou non furent projetés dans toutes les directions. La Cité des Cheminots mais surtout le quartier du Marais (près duquel se trouvaient les munitions) subirent de graves dégâts. Dix personnes périrent dont Victor FRUIT, mécanicien de la ville, père de cinq enfants en bas âge. Il y eut de nombreux blessés.

Les Allemands, malgré des pertes en hommes, dont le nombre n'a pas été précisé, réussirent à évacuer un train plus dangereux encore, bourré d'explosifs puissants.

Trois jours plus tard, lors des funérailles organisées par la commune, au moment de la levée des corps, deux avions anglais surgirent brusquement et tirèrent quelques rafales de mitrailleuse. Une terreur panique saisit la foule qui chercha refuge dans les maisons voisines. Les femmes se jetaient à terre en pleurant et criant. Mais il n'y eut aucun blessé notable.

Évidemment dans le plan de harcèlement et de destruction conçu par les Alliés, le triage ferroviaire avait une place de premier ordre. On fit évacuer les habitations voisines de la gare et notamment les rues d'Englos, Jules Guesde, Delory et Charles Saint-Venant. Enfin, comme les tirs manquaient de précision et que les écarts les plus redoutables étaient à craindre, l'administration académique décida que les écoles ne recevraient simultanément que le sixième des élèves par roulement.

On vivait dans l'inquiétude justifiée de nouvelles attaques aériennes.

Pâques 1944 avait été un dimanche ensoleillé, un jour de printemps comme on les connaît dans le Nord, rafraîchi par un vent humide qui fait un peu frissonner et venant de la mer proche. Cette fête a une origine ancestrale, elle est traditionnelle. Elle est célébration du renouveau, en accord avec l'évolution météorologique annuelle de nos régions.

Le temps n'est pas loin où il était de règle que les hommes et les enfants aient un nouveau costume pour ce jour-là. Quant aux femmes elles étrennaient une robe à la mode ou un tailleur frais sorti des mains de la couturière. Ces usages n'ont plus la tyrannie d'antan, mais l'esprit qui les animait reste vivace. Pâques est un grand jour.

Il en était de même en 1944, malgré les dangers, les inquiétudes, l'incertitude noire du lendemain. On avait célébré Pâques.

J'ai lu le témoignage de l'abbé DEPECKER sur ces années difficiles. « Dans la tourmente » est paru dans le bulletin paroissial du Marais. L'auteur avait été vingt ans curé de la paroisse. Pâques 1944. C'étaient les communions solennelles. Outre son interprétation et sa signification religieuses, cette fête occupait les esprits par son contenu existentiel pour les familles intéressées. Elles avaient accepté un effort suprême pour le repas les costumes, les circonstances habituelles de la cérémonie. Tout coûtait cher, mais on avait invité les parents et amis. « On était dans la joie ou plutôt on s'efforçait d'oublier la guerre et l'occupation ». Au cours de la journée chacun avait exprimé de multiples façons ses espérances en la fin des maux qui duraient depuis près de cinq ans. On évoqua la libération que l'on attendait tous. On y rêvait bruyamment, jusqu'au délire. On était gai et c'était un fait de l'alcool.

Vers minuit, alors que les sirènes commençaient à retentir, les premiers avions, les avions marqueurs, étaient au-dessus de la ville. Ils lançaient de grosses fusées éclairantes, supportées par des parachutes. Elles devaient en principe brûler le temps de l'attaque et délimiter, dans la mesure où les éclaireurs avaient visé correctement, le périmètre de la zone à bombarder.

Puis las avions qui suivaient par vagues serrées entrèrent en action. Le bombardement, je veux dire le massacre, commença. Des maisons furent touchées alors que les habitants venaient de quitter leur lit, affolés. Ils furent tués spontanément.

La gare était visée. Mais la défense anti-aérienne allemande ripostait durement. Bien des aviateurs y laisseraient leur peau. Avant de partir pour une telle mission, ils buvaient. Ils tapaient ensuite comme des sourds. Ils devaient faire vite et d'assez haut. De là les fusées pour les guider dans leur tache. En moyenne, les bombes frappaient au petit bonheur dans une zone d'incertitude.

Les tacticiens des bombardements savaient tout cela. Ils avaient imaginé une méthode qui en tenait compte. Avec la suffisance habituelle à ce milieu, ils l'avaient qualifié de scientifique.

Les avions arrivaient parallèlement à la longueur du rectangle que délimitaient les fusées éclairantes brûlant a terre. Afin d'augmenter la probabilité d'encadrer la cible, il était de grandes dimensions. Les aviateurs devaient taper là-dedans Chaque vague avait une zone à viser vite, au moins mal des possibilités et des circonstances. Afin d'atteindre sûrement le but il fallait jeter beaucoup de bombes dont une partie seulement faisait mouche, le reste détruisant et massacrant les alentours sans aucune autre considération que celle de la mission militaire.

Le roulement que faisaient les explosions de ce tapis de bombes s'entendait à cinquante kilomètres à la ronde. On se levait en frissonnant à l'idée de la tuerie qui se perpétrait. On s'efforçait de deviner dans la nuit, par la direction du son et les lueurs, quel était l'objectif.

Moins loin, le souffle et les vibrations du sol brisaient les vitres. Des pannes détachées des toits dégringolaient en morceaux. Les gens affolés, terrorisés, s'attendaient a être touches à leur tour.

Sur les lieux mêmes, les lourds projectiles écrasaient les immeubles avec une efficacité implacable. Des caves s'effondraient, où les habitants avaient cru trouver refuge. Elles leur servaient de tombeaux provisoires. Parfois une personne ou deux immobilisées, blessées, restaient ensevelies avec les morts. Elles criaient et pleuraient en vain. Les détonations empêchaient d'entendre leurs sanglots. D'autres caves, moins durement touchées ou mieux étayées, résistèrent malgré l'entassement des ruines au-dessus d'elles.

Les gens de la Délivrance n'avaient même pas le secours incertain d'une cave. Les chalets n'en comportaient pas. Lors de la construction de la cité en 1921, les constructeurs y avaient renoncé, le sol étant trop humide. Le tiers du quartier fut anéanti avec ses habitants.

Beaucoup de gens, figés par le cataclysme paralysant, restèrent sur place, adossés à un mur, assis à même le carrelage ou le plancher, couchés sur le sol, attendant la mort dans les fracas des explosions et des écroulements, alors que le souffle des bombes crevaient portes et fenêtres des maisons et que le sol tremblait continuellement.

Cela dura vingt minutes. Il y eut une courte accalmie. Des vagues de bombardiers revinrent encore pendant vingt autres minutes environ. Puis ce fut le silence, étonnant, inquiétant, comme un piège. Les rescapés, transis, assourdis, n'avaient pas claire conscience de ce qui se passait. Ils n'entendaient plus rien, même pas crier les blessés. Était-ce la fin ? Ils se remirent alors à entendre et à bouger et se précipitèrent au secours des victimes. Sans outils, dans la nuit sans lumière, ils entreprirent de dégager ceux qui étaient sous les décombres. Le travail n'avançait guère. Ils répondaient de leur mieux par des exhortations, des consolations, des propos apaisants, aux appels venant des ruines. Des enfants imploraient leur maman. Des femmes appelaient leurs enfants. Des voix faiblissaient puis s'éteignaient. Que faire ? Des gens à peine vêtus erraient dans les maisons éventrées ou sur les tas de matériaux accumulés. Que faire ? Une heure plus tard, les premiers secours commençaient à montrer de l'efficacité. Des civils des équipes de secours, des soldats allemands, des policiers français participèrent aux travaux de sauvetage, de déblaiement, de dégagement et d'identification des morts. Le lendemain, lundi de Pâques, un grand nombre de personnes vinrent de Lille et des environs, depuis le matin 10S jusqu'au soir, mais surtout l'après-midi, regarder le tableau terrifiant du martyre de Lomme. On jugeait sévèrement les méthodes de guerre anglo-américaines.

La place Trocmet
(11 avril 1944)

On faisait le bilan : Cité des cheminots en partie anéantie, rue Anne Delavaux bordée de ruines, quartier de la Croix de Pierre durement touché, Mont-à-Camp accablé, le Marais atteint au voisinage du triage, quinze usines endommagées (filatures et tissages Leurent, Delsalle Desmet, Nicolle, Frémaux, Mourmant, établissements Dion, Vandœuvre, Saurer, Novo, Mory, Delannoy, coopérative Flandre Artois), des bombes tombées un peu partout sur Lomme et le voisinage, Lambersart, Sequedin, Haubourdin, Loos. Au total plus de 1 000 immeubles anéantis et près de 3 000 plus ou moins détruits.

La prison centrale, dans l'ancienne abbaye, ayant reçu plusieurs dizaines de bombes, le désordre fut tel que deux cent quatre prisonniers s'évadèrent. La police n'en reprit qu'une dizaine. Les autres, des résistants pour la plupart, échappèrent à la déportation et à la mort probable des camps d'extermination. Seule conséquence heureuse de la terrible nuit. Le maire, dans une information au conseil municipal, signala 423 Lommois et Lommoises à inhumer. Des familles entières avaient été anéanties dans leur maison. Des corps retrouvés mutilés et déformés ne purent être identifiés. Il y eut des personnes disparues à jamais, volatilisées dans les explosions.

Les funérailles furent célébrées un même jour dans les différents quartiers. Un décalage horaire permit aux autorités civiles, avec préfet et municipalité, militaires représentées par un général de Vichy et quelques officiers allemands, religieuses avec à leur tête le cardinal LIÉNART, d'assister aux cérémonies.

Parmi les 500 blessés qui avaient été hospitalisés quelques-uns moururent des suites de leurs blessures.

L'ennemi, dans une intention politique, essaya de susciter la colère de la population contre les alliés anglo-saxons. Elle le connaissait depuis quatre ans. Elle avait pu l'apprécier. Il était de plus en plus l'ennemi. Le récent massacre d'Ascq perpétré non par erreur mais par volonté consciente le rappelait éloquemment. Les Lommois, malgré leur deuil immense, ne pouvaient passer à la trahison et adhérer au camp de Hitler.

Mais on avait vu des soldats allemands à l'œuvre lors du déblaiement et du sauvetage des personnes ensevelies vivantes. On rendait justice à ce dévouement. Et, quant à certains d'entre eux au moins, on les sentait perdus, coincés, enserrés dans la machine de guerre nazie conduite par un dément. On les plaignait. On souhaitait néanmoins leur défaite et la libération du pays. Cette gare de la Délivrance, objectif militaire, devait-elle être détruite ? Restait à savoir si les techniciens militaires ne pouvaient imaginer une méthode moins barbare que le tapis de bombes.

Les destructions à la gare

Côté Saint-André et côté Haubourdin, voies principales d'arrivée et de départ coupées en 25 points. Dans la gare, voies coupées, déripées, tordues, wagons déraillés, culbutés, déshabillés, réduits en débris par les bombes ou l'explosion de munitions en stationnement. « Raquette » coupée en de nombreux points. Voies du dépôt de locomotives et celles du matériel roulant gravement endommagées. Trois cabines détruites. Trois sous-stations de cabines hors de service. Culées et murs de soutènement ébranlés, tabliers soufflés. Une passerelle effondrée, une autre incendiée. Du bâtiment principal de la gare ne subsistait que la carcasse. Bureaux annexes et ceux du district anéantis. Portique à combustible du gril d'entrée culbuté. Bâtiments du dépôt et du matériel roulant ainsi que les ateliers très touchés.

Aussitôt des équipes militaires et civiles furent mises en chantier pour des réparations les plus urgentes. Quelques semaines plus tard, la gare fonctionnait de nouveau tant bien que mal.

La reconstruction de la Cité ne put se faire qu'après la guerre, entre 1945 et 1949. Les familles survivantes se dispersèrent et ne revinrent que bien plus tard. En 1944, il ne pouvait être question de rester sur place.

On comptait 156 tués, parmi les cheminots, femmes, enfants, et plus de 500 blessés, 323 maisons complètement détruites, 139 fortement endommagées, 235 partiellement atteintes. Installations du service social fort abîmées. Cabinet médical anéanti. Économat calciné. École Curie, école Pasteur, salle des fêtes, école ménagère, école professionnelle, installations d'éducation physique, foyer des agents de trains, fortement atteints. Plus d'eau, ni de gaz, ni d'électricité. La cité était morte.

Dans le reste de la ville on se limita au rafistolage des maisons les moins touchées, à la réfection de la voirie et des aqueducs, au rétablissement du courant électrique, de l'alimentation en gaz et en eau.

Ces travaux étaient en cours lorsque, dans la nuit du 10 mai, une nouvelle alerte terrorisa les Lommois. Hellemmes et Ronchin furent visés. Il y eut là-bas aussi d'énormes dégâts et beaucoup de victimes.

Le 6 juin, on apprit le débarquement anglo-américain en Normandie.

Toponymie

1066 VILLA ULMA, fondation de Saint-Pierre de Lille
1171 : HULMO, cartulaire de l'abbaye de Loos
1200 : ULMO; id
1202 : ULMA, 2e cartulaire de Flandre
1243 : ULMUS, cartulaire de Saint-Pierre de Lille
documents divers : LOME, LOUMES
Vient du latin ulmus, orme, et désigne donc un lieu planté d'ormes.

La première mention du nom "Ulma", devenu Lomme, se trouve en 1066 dans le titre de fondation de la collégiale Saint-Pierre de Lille à qui l'évêque de Tournai donna aussi l'église au début du XIIe siècle[4].

Héraldique

  • Bandé d'or et de gueules de six pièces.[5]

Histoire administrative

  • Département - 1801-2000 : Nord
  • Arrondissement - 1801-2000 : Lille
  • Canton - 1801-1982 : Haubourdin --> 1982-2000 : Lomme
  • Commune - 1801-2000 : Lomme

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Notre-Dame-de-la-Visitation

Église Notre-Dame-de-la-Visitation du XIIIe au XVe siècle.

Église Notre-Dame-de-Lourdes

Église Notre-Dame-de-Lourdes, dite aussi du Marais (quartier du Marais), de 1895.

Église paroissiale du Sacré-Cœur

Église paroissiale du Sacré-Cœur, construite entre 1901 et 1904 par les architectes Alfred SARAZIN et J. E. MINET, située place de Mont-à-Camp, démolie en 2005.

Église Saint-Christophe

Église Saint-Christophe, reconstruite en 1979-1980 par l'architecte Maurice SALEMBIER, remplaçant la précédente de 1931, détruite dans un incendie en 1977, située rue Elie Petitprez.

Autres patrimoines

  • Ancienne filature Delesalle Desmet de 1898.
  • Ancienne maladrerie de 1466, située 253 avenue Dunkerque, partiellement inscrite aux MH (façades et toitures)[6] en 1982.
  • Chapelle de la Maladrerie du XVe siècle.
  • Château d'Isenghien du XIXe siècle.
  • Hôpital Saint-Philibert de la fin des années 1960.
  • Hôtel de ville de 1961.

Repère géographique.png Repères géographiques

Lomme est située dans la vallée de la Deûle, elle trouve ses limites par les communes de Lille, Lambersart, Lompret, Pérenchies, Capinghem, Englos, Sequedin et Loos.
La ville est traversée de toute sa longueur par une route départementale renommée : l'avenue de Dunkerque.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 782 1 757 1 737 1 767 2 067 2 181 2 309 2 480 2 421 2 465
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 2 952 3 596 3 870 4 099 4 364 4 836 5 245 5 677 7 065 9 152
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 10 761 11 321 18 288 20 684 21 583 18 469 23 488 27 650 29 315 29 262
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 28 281 26 549 27 940 - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
F.J. NOLLET 1790 - 1791  
A. LERNOULD 1791 - 1795  
F.J. DEROULERS 1795 - 1812  
H.J.E. de MARESQUIEL (père) 1812 - 1814  
F.M. de MARESQUIEL 1814 - 1819  
H.J.E. de MARESQUIEL (fils) 1819 - 1828  
MENGIN-FONDRAGON 1828 - 1830 Baron.  
P.F.J. COISNE 1830 - 1960  
I. de la PHALECQUE 1860 - 1865  
E.F.J. BECQUART 1865 - 1892  
G. JOLIVET 1892 - 1896  
Ernest LOYER 1896 - 1902 Né le 21/07/1844 à Lille (Nord), décédé le 19/03/1902 à Lille.  
J. LESCROART 1902 - 1908  
Louis NICOLLE 1908 - 1919 Né le 16/06/1871 à Lomme, décédé le 23/07/1942 à Paris. Député (1924-1936)[7], ministre de la Santé publique en 1936.  
Eugène Henri DEREUSE 1919 - 1944 Né le 13/05/1872 à Lille (Nord), décédé le 08/02/1953 à Lomme. Député (1936-1942)[8].  
A. LAMOITIE 1944 - 1945  
G. SGARD 1945 - 1947  
Arthur NOTEBART 1947 - 1990 Né le 12/07/1914 à Lomme, décédé le 21/05/2002 à Lille. Député (1951-1958 et 1962-1987).  
Yves DURAND 01/06/1990 - 2012 Né le 06/06/1946 à Ambrières-les-Vallées (Mayenne). Conseiller général du canton de Lomme (1982-1988 et 1994-1997), conseiller régional de Nord-Pas-de-Calais (1986-1990), député (1988-1993 et 1997-2017)[9].  
Roger VICOT 2012 - (2026) Conseiller général du canton de Lomme (2008-2015), conseiller départemental du canton de Lille-6 (2015-). Maire délégué de Lomme (2012-).  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
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- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
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- -  
- -  

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • Georges BRICE, député du Nord (1958-1962), né le 20 septembre 1927, décédé le 9 janvier 2007.
  • Roland CLAUWS, footballeur né le 6 décembre 1933.
  • Anne DELAVAUX (Anne DELAVAL), femme soldat et lieutenant du roi d'Espagne[10] (voir ci-dessous "Géant de la commune"), née le 7 décembre 1625, décédée le 20 juillet 1671 à l'abbaye de La Byloke à Gand (Belgique).
  • Eugène DESCAMPS, syndicaliste, né le 17 mars 1922, décédé à Buis-les-Baronnies (Drôme) le 9 octobre 1990.
  • Grégory FAGHEL, coureur cycliste, né le 31 janvier 1979.
  • André Daniel Émile LEGRAND, juriste, né le 23 juillet 1939.
  • Auguste Louis LE POUTRE, député du Nord (1885-1889), né le 28 mai 1825, décédé à Roubaix le 5 décembre 1903.
  • Louis NICOLLE, député (1924-1936), ministre de la Santé publique en 1936, né le 16 juin 1871, décédé à Paris le 23 juillet 1942.
  • Arthur Gustave NOTEBART, député du Nord (1951-1958 et 1962-1988), né le 12 juillet 1914, décédé à Lille le 21 mai 2002.

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste ...


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

Cimetières

Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h -
Après-midi 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 - -
Hotel de ville Lomme actuel.jpg

Mairie déléguée
Adresse : 72, avenue de la République - BP 159 - 59160 LOMME

Tél : 03 20 22 76 22 - Fax : 03 20 92 95 88

Courriel :

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Juin 2022)

Associations d'histoire locale

Dépouillements des registres paroissiaux

  • Les archives communales mettent à disposition des généalogistes de très nombreux documents :
- registres paroissiaux
- registres d'état civil
- tables décennales
- recensements.
  • Registres paroissiaux
  • Les tables décennales et les registres ont été intégralement numérisés jusqu'à l'année 1900 et sont consultables à partir d'un poste informatique et sur rendez-vous, le mercredi après-midi et le jeudi après-midi.

Coutumes

  • Carnaval d'été le 1er dimanche de juin.
  • Géant de la commune  :
Anne DELAVAUX, femme soldat et lieutenant du roi d'Espagne vers 1650 puis religieuse, fille de paysans, baptisée à Lomme créé en 2003, taille : 3,40 m ; poids : 40 kg[11].

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Lomme - Tome I
  Lomme - Tome II

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Décret n° 2000-151 du 22 février 2000 : Légifrance
  2. Lomme : Insee
  3. Source : Jules BRENNE, historien local, D'une guerre à l'autre, extrait des Chroniques lommoises, 1983.
  4. Source : Quid
  5. L'armorial des villes et des villages de France
  6. Ancienne maladrerie : Fiche Base Mérimée
  7. Louis NICOLLE : Fiche Assemblée nationale
  8. Eugène Henri DEREUSE : Fiche Assemblée nationale
  9. Yves DURAND : Fiche Assemblée nationale
  10. L'histoire légendaire de la géante de Lomme Anne DELAVAUX : Site lomme-des-weppes
  11. Le carnaval de Lomme avec la géante Anne Delavaux (fichier pdf)



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